Saint-Laurent-Médoc
Saint-Laurent-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Saint-Laurent-Médoc | |||||
Saint-Laurent-Médoc#Héraldique | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Lesparre-Médoc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Médoc Cœur de Presqu'île | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Féron 2020-2026 |
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Code postal | 33112 | ||||
Code commune | 33424 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Laurentais, Saint-Laurentaises | ||||
Population municipale |
4 905 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 09′ 04″ nord, 0° 49′ 15″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 41 m |
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Superficie | 136,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Laurent-Médoc (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Médoc | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.saint-laurent-medoc.fr | ||||
Géographie
Localisation
Saint-Laurent-Médoc est une commune située dans le Médoc, à mi-chemin entre Bordeaux et la Pointe de Grave, parmi les célèbres crus du Haut-Médoc. Le bourg est situé sur l'axe routier reliant le nord du Médoc à Bordeaux, aussi bien du temps de l'ancienne Lébade qu'aujourd'hui avec la route départementale 1215 (ex-RN 215, ex D.1) qui désormais contourne le centre.
Communes limitrophes
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Géologie et relief
De l'ouest vers l'est :
- Une plaine sablo-argileuse constituée par les apports de la nappe alluviale (graves, argiles bariolés, sables argileux, sables des Landes).
- Une formation calcaire d'âge oligocène : le calcaire à astéries.
- Une zone de graves issue de l'un des anciens cours de la Garonne : buttes sur lesquelles s'est développée la viticulture. Entre les buttes, le fleuve a déposé des limons argileux ou tourbeux formant actuellement les marais.
Altitude faible (de 3 à 43 mètres) :
- Point le plus haut : 43 mètres (limite de commune avec Listrac, VC 56).
- Point le plus bas : 3 mètres (zone de marais entre Le Vivey et le château de La Tour Carnet).
Hydrographie
Le réseau s'articule principalement autour de deux ensembles de petits cours d'eau :
- Les ruisseaux de Villeneuve, Magnon, Canterane-Peybaron drainent la partie nord, nord-ouest de la commune. Leur réunion à l'ouest du bourg forme la Jalle de l'Orthe, puis la Jalle du nord, qui s'écoule jusqu'à la Gironde. Elle est rejointe dans le bourg par le ruisseau de la Devèse[Note 1] ou Devise. Ces ruisseaux sont alimentés par un réseau de fossés, généralement à sec en été, dans une zone où le mauvais écoulement des eaux justifie l'appellation de « Landes ».
- Les ruisseaux de la Berle-Bernos, Gargouilh, Labory, Courbiac et Creychac, drainent la partie sud-ouest de la commune. Leurs jonctions échelonnées, vers le nord, forment la Jalle du sud et le chenal du centre. Les ruisseaux sont eux aussi alimentés par de très nombreux fossés non pérennes car les débits sont faibles, voire nuls en été.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[11] à pour 1991-2020[12].
Végétation
La commune a une superficie de 13 655 hectares.
Environnement
Zones Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F.) :
- les landes de Picard à l'ouest ;
- les marais du haut Médoc à l'est ;
- la zone humide de Larousse, dernier site recensé en France où l'on peut encore trouver la bruyère occidentale (erica erigena).
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-Médoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-Médoc, une unité urbaine monocommunale[16] de 4 905 habitants en 2020, constituant une ville isolée[17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,2 %), terres arables (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), cultures permanentes (5,1 %), prairies (5 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle du Nord, la Berle et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2009 et 2020[24] - [22].
Saint-Laurent-Médoc est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[25]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[26]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 990 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 587 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Risques technologiques
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 9] - [29] - [30].
Toponymie
Saint-Laurent-Médoc étant en Médoc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Bernos, Graveyron, Jaugaret, la Hausse (Hosse), Labat, Lacanau, Laburadeye, le Coureau, le Bernada, Matoca, Nougueyron[31]...
Histoire
En 2005 fut découvert un tumulus funéraire, utilisé d'environ à . En 2019, 30 individus (20 adultes et 10 enfants) y ont été recensés, mais les fouilles se poursuivent[32].
Il semble que c'est au bord d'une voie romaine que se construisent les premières habitations, peu après la Guerre des Gaules. Saint Laurent, martyr sous l'empereur Valérien, va donner son nom au village.
Au XIIe siècle, des moines Trinitaires occupaient le centre du bourg (actuelle Place du et vestige de la porte des Trinitaires).
À la même période, l'Aquitaine devint anglaise : les églises de Saint-Laurent-Médoc et de Benon gardent gravées dans leurs pierres les signes de cette présence qui durera 300 ans.
En 1653 Bordeaux fut investie par les troupes royales. Le prince de Condé et ses hommes, menacés par la famine lors du siège de Bordeaux, pillent le toute la contrée et notamment Saint-Laurent, dont les habitants réussissent à survivre grâce à la solidarité de leurs voisins lesparrains, et peut être aussi grâce à la vente de leur grand vin, déjà fort apprécié.
En 1800 Benon fut rattaché à Saint-Laurent, et le Saint-Laurent-et-Benon devint Saint-Laurent-Médoc[33].
Les Hospitaliers
Peu après sa fondation, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem bâtit à Benon un hôpital possédant une chapelle (actuelle sacristie de l'église de Benon), où l'on découvre encore l'empreinte de l'Ordre. L'église de Notre-Dame-de-Benon, de style roman, est le vestige de la première commanderie hospitalière implantée en Médoc.
Politique et administration
Liste des maires
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- élection présidentielle de 2007[34] : 49,06 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 50,94 % pour Ségolène Royal (PS), 85,90 % de participation.
- élection présidentielle de 2002[35] : 74,41 % pour Jacques Chirac (RPR), 24,59 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,24 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- élections législatives de 2007[36] : 50,54 % pour Pascale Got (PS), 49,46 % pour Jean-François Régère (UMP), 60,77 % de participation.
- élections législatives de 2002[37] : 51,07 % pour Jean-François Régère (UMP), 48,93 % pour Pierre Brana (PS), 63,99 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- élections européennes de 2004[38] : 26,59 % pour Kader Arif (PS), 13,76 % pour Alain Lamassoure (UMP), 42,89 % de participation.
Élections régionales, résultats des deuxièmes tours :
- élections régionales de 2004[39] : 52,61 % pour Alain Rousset (PS), 29,08 % pour Xavier Darcos (UMP), 18,32 % pour Jacques Colombier (FN), 71,97 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- élections cantonales de 2004[40] : 63,14 % pour Henri Laurent (PS), 36,86 % pour Henri Sabarot (CPNT), 72,70 % de participation.
- élections cantonales de 2011 : 65,2 % pour Christophe Birot (PS), 34,8 % pour Jean-Marie Feron (UMP), 53,80 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- élections municipales de 2008[41] : 41,38 % pour Jean-Marie Feron (DVD), 39,74 % pour Henri Laurent (DVG), 18,88 % pour Daniel Marchandin (DVD), 72,34 % de participation.
Élections référendaires :
- Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe[42] : 67,40 % pour le Non, 32,60 % pour le Oui, 74,19 % de participation.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[43].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2020, la commune comptait 4 905 habitants[Note 10], en augmentation de 8,59 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
- Population - Habitat
Au recensement de 1999 : 3 476 habitants, dont environ la moitié de la population dans le bourg.
- 32 hameaux comprennent plus de 3 maisons groupées.
- 27 lieux-dits avec moins de 3 ou 3 maisons isolées.
Lieux et monuments
Patrimoine
Cet édifice dédié à saint Laurent (d'où le nom de la ville) est mentionné pour la première fois dans le vocable en 1099 par l'archevêque de Bordeaux. Il a une particularité qui attire les curieux. En effet, son abside est romane et son clocher est gothique. Ceci est le résultat des diverses campagnes de constructions au cours des siècles. À l'extérieur, au-dessus de la porte, on peut aussi observer des figurines représentant les sept péchés capitaux. Sa tour carrée du XIVe siècle (semblable à celle de Sémignan) lui servant de clocher, ainsi que l'autel Saint-Jean ont été rénovés récemment.
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1925[48].
L'église Saint-Laurent de Saint-Laurent-Médoc
Le clocher de l'église. Vue de la façade. Détail des sculptures de la façade. La nef. Chemin de croix Station VII.
Cette charmante église de style roman est le vestige de la première commanderie hospitalière implantée en Médoc. Sa fondation remonte à l’époque de la deuxième croisade (1147-1149). Située sur le chemin de Compostelle, les hospitaliers y édifièrent la commanderie avec un hôpital pour y accueillir les pèlerins. Elle fait l’objet de travaux de rénovation, grâce à l’association les Amis de Notre-Dame-de-Benon. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1972[49].
- Fontaine de Bernos
Sa configuration atteste de son ancienneté[50]. Elle est le siège de deux légendes qui expliquent son succès. On raconte qu'une fée viendrait s'y désaltérer, en souvenir de son existence terrestre. L'autre version indique qu'une princesse s'y serait noyée et que ses cheveux roux coloreraient encore aujourd'hui son eau.
- Four à chaux de Villeneuve
Jusqu'au début du XXe siècle, il fabriquait du mortier pour la construction, de la chaux pour les vignes et les ostréiculteurs. Il est aujourd'hui la propriété de la commune qui souhaite préserver par cette action son patrimoine en le restaurant.
Ce château a été reconstruit en 1776, sur la base de la maison noble de Balac, mentionnée dès le XIVe siècle. Il s'agit d'une chartreuse surélevée desservie en façade par un escalier central en fer à cheval avec garde-corps en acier et un escalier droit à l'arrière. Les pièces en enfilade sont desservies par un couloir central.
- Château de Sémignan (voir article dédié)
Cette maison forte a été édifiée au début du XIVe siècle par les seigneurs Albret de Vertheuil. Son architecture est tout aussi passionnante qu'intrigante, du fait que nous manquons d'éléments sur le début de son histoire. Elle se compose entre autres d'une tour carrée, de douves, d'un pont… Une association œuvre à sa rénovation lors de chantiers d'été et tente de percer son mystère : La croisade sémignanaise.
- La chapelle de Benon
- La fontaine de Bernos
- Le château Balac
Châteaux viticoles
Le territoire de Saint-Laurent-Médoc se situe en majeure partie sur l'aire de production de l'appellation haut-médoc. L'activité viti-vinicole représente une grande richesse tant sur le plan économique que sur le plan culturel. Ce savoir-faire se transmet de génération en génération de vignerons.
La commune de Saint-Laurent-Médoc compte 500 hectares de vigne, 42 étiquettes commercialisées et 21 exploitations.
Balac : Route de Lesparre 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois AOC haut-médoc. Réalisation des frères GABRIEL, inscrit aux monuments historiques (cf. plus haut).
Barateau : Route de Saint Julien 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois AOC haut-médoc
Belgrave : 33112 Saint-Laurent-Médoc Grand cru classé en 1855 AOC haut-médoc
Bouscat (Le) : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru artisan AOC haut-médoc
Cach (De) : Cach 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC haut-médoc
Camensac : Route de Saint-Julien 33112 St Laurent Médoc Grand cru classé en 1855 AOC haut-médoc
Caronne Sainte Gemme : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois supérieur AOC haut-médoc
Corconnac : 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC haut-médoc
Devise d'Ardilley : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois AOC haut-médoc
Domaine de Cartujac : Cartujac 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru paysan AOC haut-médoc
Fava (Le) : 24 route du Moulin Villeneuve 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC haut-médoc
Galan (Du) : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru artisan AOC haut-médoc
Lamongeau : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru artisan AOC haut-médoc
Larose Perganson : 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois AOC haut-médoc
Larose Trintaudon : Route de Pauillac 33112 Saint-Laurent-Médoc Cru bourgeois supérieur AOC haut-médoc
Mascard : 1 A Mascard 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC haut-médoc
Peyrat Fourthon : 1 allée Fourthon 33112 Saint-Laurent-Médoc
Tour Carnet (La) : 33112 Saint-Laurent-Médoc Grand cru classé en 1855 AOC haut-médoc
Tour Marcillanet : Marcillanet 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC haut-médoc
Tour Sieujan : 11 route de Pauillac 33112 Saint-Laurent-Médoc AOC Pauillac
Héraldique
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Les armes de Saint-Laurent-Médoc se blasonnent ainsi : D'azur au bâton d’argent, au léopard d’or brochant en abîme, au chef de gueules chargé de trois croix de malte d’argent[52] |
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Personnalités liées à la commune
- Aymar Achille-Fould (1925-1986), ministre français et maire de Saint-Laurent de 1965 à 1986.
- Alphonse Massé (1883-1953), joueur de rugby décédé à Saint-Laurent-Médoc.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Gascon debésa 'defens', du latin dēfensa, utilisé en Médoc pour désigner les bordures de cours d'eau (cf. Déhès, Devèze…). La francisation inappropriée en « Devise » se retrouve dans la rue de la Devise à Bordeaux, sous laquelle coule la Devèze.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
- Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- Revue "Géo", article de Marie Privé le 31/05/2019.
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- Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur
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- Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00083757, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00083756, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La commune de Saint Laurent Médoc - Histoire et population », sur Saint Laurent Médoc (consulté le )
- Notice no PA33000152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « OLDJP - Communes de France - Gironde » [archive du ], sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.XXVI, pages 302-310, article 2.XXXVI, pages 354-363 et Artigues en Benon article 1.XXXI, pages 208-210.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune.
- Site officiel de l'Office de Tourisme de Saint Laurent Médoc
- Saint-Laurent-Médoc sur le site de l'Institut géographique national