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Saint-Julien-en-Vercors

Saint-Julien-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Julien-en-Vercors
Photo 1 Entrée sud du village
Photo 2 : Vitrail de l'église du village
/ Photo 3 Mairie du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Pierre-Louis Fillet
2020-2026.
Code postal 26420
Code commune 26309
Démographie
Population
municipale
228 hab. (2020 en diminution de 8,43 % par rapport à 2014)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 04″ nord, 5° 27′ 39″ est
Altitude Min. 412 m
Max. 1 605 m
Superficie 18,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Julien-en-Vercors
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Saint-Julien-en-Vercors
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Saint-Julien-en-Vercors

    Ses habitants sont dénommés les Saint-Juliennois[1].

    Géographie

    Plan du territoire de Saint-Julien en Vercors.

    Localisation

    Le territoire de Saint-Julien-en-Vercors se situe dans la partie centrale du massif du Vercors. Le bourg est situé à 13 km au nord de La Chapelle-en-Vercors, son ancien chef-lieu de canton[2] et à 16 km de la petite ville de Villard-de-Lans, principale agglomération du massif du Vercors[3].

    Le bourg de Saint-Julien-en-Vercors se situe à environ 92 km de Lyon (préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi qu'à environ 195 km de Marseille et 486 km de Paris[4].

    Relief et géologie

    Le C1 correspond à la période du Crétacé inférieur. Les failles sont indiqués en traits gras.

    La commune est située en zone de basse et de moyenne montagne entre 400 mètres et 1 500 mètres d'altitude bordée à l'est par les falaises de la crête de Chalimont, au nord et à l'ouest par la vallée de la Bourne et au sud par le plateau historique du Vercors central drainé par la Vernaison[5].

    Le territoire de Saint-Julien-en-Vercors présente la particularité d'être situé à la rencontre des principales parties qui composent le massif du Vercors : « Les saint-juliennois peuvent tourner leurs regards (...) aussi bien vers le Vercors central que vers les Quatre-Montagnes, les Coulmes, la bordure des Hauts-plateaux. Et même le Royans »[6].

    Le massif pré-alpin du Vercors est la résultante de la couverture sédimentaire détachée des Massifs cristallins externes de la chaîne alpine, située plus à l'est. Le plateau du Vercors, présente une altitude est comprise entre 1 000 et 1 500 mètres. Ce plateau se relève dans sa partie sud et s'abaisse vers le nord en direction de la vallée de la Bourne dans le secteur du territoire de Saint-Julien-en-Vercors. L'altitude du massif décroît également de l'est vers l'ouest et présente de nombreuses failles (confère la carte géologique).

    Sites particuliers :

    • L'Allier est un mont (1275 m), attesté en 1891, des communes d'Échevis et de Saint-Julien-en-Vercors. Il était dénommé Lallier en 1505 (archives de la Drôme, fonds du Vercors)[7].
    • Crête de Chalimont[8] ;
    • Pas de la Charmate[8] ;
    • Pas de l'Echarasson[9] - [8] ;
    • Pas des Voûtes[8] ;
    • Pas et gorge du Foulier[9] ;
    • Rochers de Chalimont[8] ;
    • Rochers du Bournillon[8].

    Géologie

    Le massif du Vercors est un massif de type karstique où les circulations souterraines orientées dans ce système de failles qui entraînent en conséquence un assèchement de la surface au profit d'une circulation d'eaux souterraines ressortant du massif sous forme d'exsurgences telles que celle du Bournillon, situés en limite du territoire saint-juliennois[10] - [11].

    Le village est situé sur le faciès urgonien du Vercors (environ 129,4 à 100,5 Ma, fin du Crétacé inférieur).

    La commune possède une carrière d'onyx (minéral)[9] (lieu-dit Les Alberts).

    La reculée des Grands Goulets est un site géologique remarquable de 1 645,95 hectares, parcouru par la Vernaison, qui se trouve à proximité de la commune de Saint-Julien-en-Vercors, en partie sur le territoire des communes voisines de Saint-Martin-en-Vercors et d'Échevis donne un bel exemple des caractéristiques propres au massif du Vercors. En 2014, ce site a été classé à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[12].

    Hydrographie

    la bourne entre Rencurel (à gauche) et St Julien en Vercors (à droite).

    Le principal cours d'eau de la commune est la Bourne (affluent de l'Isère). Sa longueur est de 43,1 km[13]. Elle prend sa source sur le territoire de la commune de Lans-en-Vercors au lieu-dit les Jailleux et délimite Saint-Julien-en-Vercors, dans sa partie septentrionale, avec les communes iséroises de Rencurel et Choranche.

    Climat

    Le climat à Saint-Julien est continental montagnard en raison de sa position géographique en moyenne montagne, à l'ouest du massif alpin et dans les gorges de la Bourne. Toutefois, l'influence du climat océanique subsiste encore par l'arrivée des perturbations par flux de nord-ouest et l'influence du climat méditerranéen existe également et se traduit par de fortes précipitations en particulier au printemps et en automne mais il n'y a pas de saison sèche.

    Cet assemblage d'influences climatiques se caractérise dans les précipitations et dans les fluctuations de températures et permet à cette région préalpine calcaire de présenter des caractéristiques propres à ce lieu et donnent au plateau du Vercors son originalité territoriale[14].

    Les hivers sont froids et neigeux avec une température minimale moyenne de −3,1 °C atteinte en janvier et en février. La saison estivale est douce voire chaude avec une température maximale moyenne de 23,3 °C en juillet et 23 °C en août[15].

    Normales saisonnières modélisées pour Saint-Julien-en-Vercors (période: 1991-2021)

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,1 −3,1 −0,2 3,1 7,1 11,3 13,5 13,3 9,9 6,4 1,3 −2,1 4,8
    Température maximale moyenne (°C) 3,9 4,9 9,2 12,9 16,5 21,1 23,3 23 18,8 14,9 8,4 4,8 13,5
    Précipitations (mm) 110 97 96 118 130 107 94 90 103 117 143 119 1 324

    Routes

    Principales routes du massif du Vercors.
    • La route départementale 531 (RD 531), ancienne route nationale 531, déclassée en 1972, débute non loin du centre-ville de Sassenage, au rond-Point de la place Jean-Prévost, depuis la route départementale 1532 et se termine à Saint-Just-de-Claix, dans le hameau de Clairivaux, au carrefour de cette même RD 1532.
    La jonction de cette route avec la RD 103 sur le territoire même de la commune, au niveau des gorges de la Bourne, permet de relier le bourg de Saint-Julien avec Villard-de-lans, la localité la plus importante de ce secteur du Vercors et les autres communes du secteur des « quatre montagnes ».
    • La route départementale 103 (RD 103) traverse le territoire communal selon un axe nord-sud depuis le pont de la Goule noire (raccordement avec la RD 531) jusqu'au bourg central de la commune de Saint-Agnan-en-Vercors (raccordement avec la RD 518).
    • La route départementale 612 (RD 612) qui relie Saint-Julien-en-Vercors au territoire de la commune de Saint-Martin-en-Vercors (hameau des Revoux) par le hameau saint-juliennois de la Matrassière.
    • La route départementale 225 (RD 225) qui relie Saint-Julien-en-Vercors (hameau des Clots) au pont sur la Bourne, au hameau de la Balme de Rencurel (commune de Rencurel). Elle permet un second raccordement avec la RD 531.

    Transports publics

    Un service de transport à la Demande (TAD) permet aux résidents de la commune d'effectuer des déplacements vers les communes voisines, à destination de Villard-de-Lans (station de ski), de Die (siège de la sous-préfecture) ou de La Chapelle-en-Vercors (Marché local)[16].

    Une ligne régulière d'autocars relie la commune de La Chapelle-en-Vercors aux villes de Valence et de Romans sur Isère, en passant par la commune voisine d'Échevis.
    Une autre ligne régulière d'autocars circule à Villard-de-Lans en direction de Grenoble.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-en-Vercors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [17] - [18] - [19].

    La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), prairies (21,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[8] :

    • Bois de l'Allier
    • Boutin
    • Châtelet
    • Flatoune
    • Grande Cournouse
    • la Martelière
    • la Matrassière
    • la Tende
    • le Bourroux
    • le Château
    • les Alberts
    • le Sapin du Vercors
    • les Brous
    • les Carêmes
    • les Chaberts
    • les Clots
    • les Combals
    • les Combettes
    • les Domarières
    • les Granges
    • les Janis
    • les Jarrands
    • les Orcets
    • le Verat
    • Palas
    • Petite Cornouze
    • Piache
    • Picot
    • Ponson
    • Ruines de Château Ravel
    • Serre de la Marquise

    Logement

    Un projet communal prévoit la réalisation de vingt à vingt-six logements, en prévision de l'accueil de nouveaux habitants et la prise en compte du « phénomène de décohabitation ». La plupart de ces nouveaux logements seront construits dans des zones situées à proximité du bourg central[23].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Saint-Julien-en-Vercors se situe en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes du plateau central du Vercors et du Royans[24].

    Terminologie des zones sismiques[25]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Attestations

    Selon le dictionnaire topographique du département de la Drôme[26] :

    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella Sancti Juliani de Vercors (pouillé de Die).
    • 1415 : Sainct Julian (rôle de décimes).
    • 1449 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Juliani Vercorcii (pouillé hist.).
    • 1450 : mention de la paroisse : cura de Sancto Julliano Vercorcii (Rev. de l'évêché de Die).
    • 1556 : Sanctus Julianus Vercortii (rôle de décimes).
    • 1576 : Sainct Julien de Vercorps (rôle de décimes).
    • 1793 : Julien la Montagne [appellation révolutionnaire].
    • 1891 : Saint-Julien-en-Vercors, commune du canton de la Chapelle-en-Vercors.

    Étymologie

    Le village tient son nom d'un martyr chrétien du IIIe siècle, saint Julien de Brioude, probablement originaire de Vienne dans le Dauphiné et évangélisateur de la région (à l'époque pays de Viennois).

    Histoire

    Préhistoire

    Le musée de la Préhistoire de Vassieux-en-Vercors indique sur son site que des traces de l'homme de Neandertal ont été retrouvées dans le secteur du Vercors Drômois[27].
    Plus tard, vers la fin du Magdalénien (entre 12 000 et 10 000 avant notre ère), des chasseurs de marmottes ont occupé la grotte des Freydières dans la commune voisine de Saint-Agnan-en-Vercors ou deux abris sous roche furent fouillés en 1904.
    D'autres sites identiques ont été mis au jour dans les communes de Méaudre ou de La Chapelle-en-Vercors, situées à proximité de Saint-Julien[28] - [29].

    Dans la grotte de la Cheminée (voir paragraphe Patrimoine naturel), de nombreux bois de cerfs ont été découverts. Certains d'entre eux portent des traces de travail datant du Néolithique[30].

    Protohistoire

    Carte de l'Allobrogie
    Carte de l'Allobrogie indiquant le territoire des Vertacomocores, au sud.

    Le site est occupé par la tribu gauloise des Vertamocores (qui a donné son nom au massif du Vercors), alliés des Voconces.

    Antiquité : les Gallo-romains

    Certains vestiges retrouvés dans cette partie du Vercors permettent d'attester la présence d'une population à l'époque romaine[9].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Carte du Vercors en 1631 avec la mention de Saint-Julien.

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, Saint-Julien-en-Vercors faisait partie du mandement de Ravel (voir Château-Ravel) et en dernier lieu de la terre et seigneurie du Vercors (voir ce nom)[26].
    • Possession des dauphins du Viennois[9].
    • XIIIe siècle : la terre passe aux évêques de Die, derniers seigneurs[9].

    À compter de 1235, le village, comme les autres communes du Vercors drômois, est sous la suzeraineté des évêques de Die qui en disputent les revenus aux religieux de Saint-Antoine jusqu'en 1305.
    L'évêque avait pour vassaux divers seigneurs et châtelains locaux qui levaient également l'impôt sur les habitants.
    Les barons de Sassenage détenaient quant à eux le secteur des Quatre-montagnes dénommé également Val-de-Lans, correspondant à l'ancien canton de Villard-de-Lans[31].

    L'été de l'année 1508 est marqué par les ravages de la peste qui fait son apparition et décime les populations des paroisses de Saint-Martin et Saint-Julien.
    Les guerres de religion ravagent également le plateau. De 1573 à 1590, la région est sans cesse traversée par des bandes rivales qui se livrent au pillage. À la fin de cette période troublée, les églises sont en partie détruites et les villages complètement ruinés[32].

    1644 (démographie) : 62 familles[26].

    Au XVIIIe siècle, l'itinéraire le plus utilisé pour relier le Diois au Royans emprunte le chemin muletier de l'Allier qui passe à Saint-Martin-en-Vercors par la vallée de la Vernaison, non loin de Saint-Julien qui est desservi par un autre chemin annexe. Ceux-ci servent également à descendre le charbon de bois dans la vallée de l'Isère[33].

    Avant 1790, Saint-Julien-en-Vercors était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont les dîmes appartenaient au curé[26].

    Château-Ravel

    Selon le dictionnaire topographique du département de la Drôme[34] :

    • 1253 : Revellum (Columbi, De reb. gest. episc. Val., 126).
    • 1301 : mention du mandement : mandamentum de Ravello (livre blanc de l'évêché de Valence).
    • 1318 : castrum de Ravello (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
    • 1486 : castrum Ravelli (archives de la Drôme, fonds du Vercors).
    • 1891 : Château-Ravel, ruines.

    Ancien château dont le mandement comprenait les communes actuelles de Saint-Julien-en-Vercors et de Saint-Martin-en-Vercors (voir Vercors)[34].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune fait partie du canton de la Chapelle-en-Vercors[26].

    En 1834, le conseil général de la Drôme prend la décision de construire la route des Grands Goulets, ce qui permet de désenclaver le plateau du Vercors. Les travaux, situés le long de la Vernaison, dans la vallée d'Échevis débutent dix ans plus tard pour s'achever en 1854. Ce sera, plus tard la route nationale 518 qui sera déclassée en route départementale en 1972.

    Le , l'ouverture du tunnel de Rousset permet d'achever le désenclavement de cette partie du plateau du Vercors[35]. Ce tunnel, assez étroit, sera remplacé par un nouveau tunnel percé en 1979.

    Seconde Guerre mondiale

    Monument dédié aux victimes du 18 mars 1944 à l'entrée du village.

    Durant l'occupation allemande, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française . Celui-ci s'était organisé au cœur du massif du Vercors, considéré comme une véritable forteresse naturelle. Début 1943, un maquis est créé dans le Vercors par le mouvement des Franc-Tireurs, alimentés par l'arrivée de jeunes qui refusent de partir en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    Le village de Saint-Julien-en-Vercors fut le cadre d'une des premières attaques allemandes organisés contre le maquis du Vercors :

    • En janvier 1944, la ferme dite Peyronnet, située dans le hameau de la Matrassière, abrite le siège d'état-major du maquis.
    • En mars 1944, un parachutage allié est réceptionné par les résistants et cent cinquante containers sont cachés dans une grotte de Saint-Julien.
    • Le 18 mars, un convoi militaire allemand, couvert par une automitrailleuse, traverse les gorges de la Bourne, afin de pénétrer dans la commune de Saint-Julien. La ferme Peyronnet est investie et incendiée par les soldats de la Wehrmacht. Les soldats ratissent ensuite les hameaux des alentours et restent à Saint-Julien jusqu'au soir[36]. Sept morts sont à déplorer[37].
    Léon Borel, agriculteur et charron de la commune, est fusillé par les Allemands[38]

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Saint-Julien-en-Vercors est composé d'un maire, de trois adjoints au maire et de sept autres membres conseillers municipaux.

    Les derniers comptes-rendus des conseils municipaux sont consultables sur le site de la mairie de la communauté de communes du Royans-Vercors, à la page concernant Saint-Julien[39].

    Liste des maires

    Une partie des informations est issue du site Annuaire mairie.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 an IV (1796) Antoine Jullien ensuite président de la municipalité cantonale
    an IV (1796) an VI (1798) Claude Lattard avec le titre d'agent municipal
    an VI (1798) an VIII (1800) Claude Rimey avec le titre d'agent municipal
    an VIII (1800) 1808 Joseph Jullien
    1808 1811 Claude Lattard
    1811 1815 Claude Rimey
    1815 1816 Jean Berthoin adjoint remplaçant le maire
    1816 1818 Julien Guillon
    1818 1826 Jean-Louis Guillon
    1826 1834 Frédéric Jullien
    1834 1835 Jean Fermond
    1835 1836 Jean-Baptiste Bonnard
    1836 1848 Frédéric Jullien
    1848 1852 François Rambert
    1852 1868 Frédéric Jullien
    1868 1868 Désiré Guillon adjoint remplaçant le maire
    1868 1871 Raymond Brochier
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire.
    1871 1874 Raymond Brochier maire sortant
    1874 1878 Raymond Brochier maire sortant
    1878 1884 Raymond Brochier maire sortant
    1884 1886 Raymond Brochier maire sortant
    1886 1886 Félicien Bonnard adjoint remplaçant le maire
    1886
    (élection ?)
    1888 Achille Faresse
    1888 1892 Achille Faresse maire sortant
    1892 1916 Julien Jullien RG conseiller d'arrondissement,
    puis conseiller général de 1913 à 1916
    1896 1900 Julien Jullien maire sortant
    1900 1904 Julien Jullien maire sortant
    1904 1908 Julien Jullien maire sortant
    1908 1912 Julien Jullien maire sortant
    1912 1916 (décès) Julien Jullien maire sortant
    1916 1919 Adrien Audemard adjoint remplaçant le maire
    1919 1925 Achille Rimey
    1925 1929 Achille Rimey maire sortant
    1929 1935 Achille Rimey maire sortant
    1935 1944 (révoqué) Francisque Bouvier
    1944 1945 Achille Faresse nommé par la Résistance en septembre
    1945 1947 Joseph Bonnard
    1947 1949 Joseph Bonnard maire sortant
    1949 1953 Louis Reboulet
    1953 1959 Georges Berthuin
    1959 1965 Joseph Bonnard
    1965 1971 Henri Borel
    1971 1983 Georges Drogue
    1977 Georges Drogue maire sortant
    1983 1987 (révoqué) Henri Borel
    1987
    (élection ?)
    1989 Dominique Repellin
    1989 1995 Dominique Repellin maire sortant
    1995 2001 Maryse Fillet
    2001 2008 Alain Drogue
    2008 2014 Pierre-Louis Fillet (sans étiquette) président de la Communauté de Communes du Royans-Vercors
    2014 2020 Pierre-Louis Fillet maire sortant
    2020 En cours
    (au 8 décembre 2020)
    Pierre-Louis Fillet[40] - [41] maire sortant, président de la Communauté des Communes du Royans-Vercors

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la communauté de communes du Royans-Vercors depuis sa création en 2016.

    Politique environnementale

    La commune de Saint-Julien-en-Vercors est classée comme territoire relevant des dispositions de la Loi du relative au développement et à la protection de la montagne, dite « loi Montagne ». Celle-ci est codifiée dans le code de l'urbanisme a pour objet de renforcer la protection des espaces naturels et agricoles des territoires concernés[42].

    Eau et assainissement

    Il existe une station d'épuration des eaux usées sur le territoire de la commune, située dans le lieu-dit de la Martelière[43]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

    En 2020, la commune comptait 228 habitants[Note 2], en diminution de 8,43 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    442320486554532545559560533
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    515546544518520508491458439
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    426438387321289279266281253
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    217199192169182194220223240
    2017 2020 - - - - - - -
    238228-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements

    La maison de retraite (EHPA) la plus proche est située à La Chapelle en Vercors et il s'agit d'un établissement non médicalisé[48].

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Grenoble, les communes de Saint-Julien-en-Vercors et de Saint-Martin-en-Vercors ont regroupé leurs établissements d'enseignement primaire[49]

    • L'école maternelle commune, d'un effectif de 21 élèves pour la rentrée scolaire 2017/2018 est située à Saint-Julien-en-Vercors,
    • L'école primaire commune, d'un effectif de 23 élèves pour la rentrée scolaire 2017/2018 est située à Saint-Martin-en-Vercors.

    Des activités périscolaires et la gestion d'un cantine sont également assurées par les deux communes.

    Santé

    Le centre hospitalier public le plus proche de la commune est le centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes.

    Une maison médicale, comprenant plusieurs cabinets médicaux, est située dans la commune voisine de Villard-de-Lans. Une maison de santé est également implantée à la Chapelle-en-Vercors[50].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête locale : le premier dimanche de février[9].

    Sports

    De nombreuses activités sportives sont proposés aux habitants de la communauté de communes, les clubs et les équipements étant installés dans les différentes communes[51].

    Sites d'escalade

    • la Grande Cornouse[52].
    - hauteur minimale : 200 m
    - hauteur maximale : 300 m
    - longueur totale des voies : 6 600 m
    • Lolette Colonette[53].
    - hauteur minimale : m
    - hauteur maximale : 12 m
    - longueur totale des voies : 40 m

    Médias

    • Presse locale
    Un petit périodique d'une quarantaine de pages dénommé Lou Bécan est le bulletin périodique édité et distribué par la mairie. Il est disponible à l'hôtel de ville de la commune. Celui-ci présente les informations locales, principalement à caractère associatif et les décisions du conseil municipal[54].
    • Presse régionale
    Le Le Dauphiné libéré est le quotidien régional historique. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition locale, un ou plusieurs articles à l'actualité du village. Il donne aussi des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune de Saint-Julien-en-Vercors.
    Il existe également d'autres journaux, comme L'Agriculture Drômoise ou Drôme Hebdo (anciennement Peuple libre).

    Cultes

    La communauté catholique de la commune et son église (propriété de la commune) est rattachée à la « paroisse Sainte-Marie en Royans-Vercors ». Cette paroisse a été créée en l'an 2000 par le diocèse de Grenoble-Vienne dont elle dépend. Ce secteur géographique de la vie religieuse catholique couvre l'ensemble des communes du plateau et du Royans[55].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (bovins, ovins), bois[9].

    • Foires : les 21 juin et 6 novembre[9].

    Tourisme

    • Station climatique d'été[9].
    • Station d'hivers : la station d'Herbouilly propose du ski de fond)[56].
    • La commune possède un hôtel-restaurant à l'aspect rustique dénommé le Café Brochier (construit en 1870)[57].
    • Quelques chambres d'hôtes sont proposées aux touristes[57].

    L'office de tourisme local, gérant l'accueil et l'information des touristes visitant le Vercors drômois se situe sur le territoire de la commune de La Chapelle-en-Vercors[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du château Ravel[9].
    • Petite église (XIIIe siècle) : clocher carré[9].
    L'église Saint-Julien d'origine romane (XIIe siècle) fut très largement reconstruite vers 1658. Les deux cloches datent de 1773 pour la plus petite et de 1893 pour la plus grosse. La même année vit l'installation d'une horloge. Le clocher a entièrement été rénové à la suite d'une décision du conseil municipal votée en 2011[59].
    • Le café Brochier s'est installé en 1867 dans l'ancienne maison qui servait d'hébergement à l'instituteur du village. La salle de restaurant est décorée de peintures murales datant de 1912[60]. Leur auteur est le peintre itinérant Louis Guigon[61] qui a décoré plusieurs cafés et auberges du plateau dont l'hôtel du parc à Villard-de-Lans[62]. Ce café-restaurant est toujours en activité[63].
    • La fontaine du bourg (XIXe siècle) fait face au café Brochier.
    • Le travail à ferrer : un exemplaire de ce dispositif fixé dans le sol conçu pour immobiliser les grands animaux afin de pourvoir les ferrer a très bien été conservé à Saint-Julien.
    • Une croix du XIXe siècle sur un rocher[9].
    • Château de Guillon[9].
    • Les fermes du hameau de Piache sont de vieilles fermes typiques du Vercors situées dans un petit hameau.
    • La grotte de la cheminée, également dénommée « Cheminée d'Herbouilly ».
    • Église (vue depuis la rue centrale).
      Église (vue depuis la rue centrale).
    • Église (vue depuis une petite rue).
      Église (vue depuis une petite rue).
    • Église (intérieur).
      Église (intérieur).
    • Église (intérieur).
      Église (intérieur).
    • Église (intérieur).
      Église (intérieur).
    • La fontaine du bourg et le café Brochier datant de 1867.
      La fontaine du bourg et le café Brochier datant de 1867.
    • Le pont de la Goule Noire.
      Le pont de la Goule Noire.

    Patrimoine culturel

    • Amicales des Pionniers du Vercors[9].

    Patrimoine naturel

    Forêt communale de Saint-Julien.

    Ces sites géologiques sont situés dans la commune ou à proximité immédiate du territoire de Saint-Julein-en-Vercors :

    • La Porte du Diable est une petite arche rocheuse de calcaire qui selon les légendes fut créée par le Diable. Elle est située à proximité de Moulin-Marquis, à l'ouest du territoire communal.
    • La Vierge du Vercors est un piton rocheux situé dans la falaise de la Roche-rousse et qui a la forme d'une vierge. Elle est visible de la route départementale qui relie Saint-Julien à Saint-Martin[64].
    • La grotte de la cheminée est une cavité explorée en 1900 par Oscar Decombaz, l'un des premiers grands spéléologues français. Elle se présente sous la forme d'un scialet, trou circulaire qui s'ouvre à la surface d'un plateau. la cavité se termine sur un petit lac souterrain de nature temporaire alimenté par des apports de type nivo-pluvial[30].
    De nombreux bois de cerfs ont été récupérés dans cette grotte et certains d'entre eux portent des traces de travail datant du Néolithique[30].
    • La grotte des Gaulois était dénommée, à l'origine, trou du Diable. Elle présente une ouverture située sur la paroi nord des falaises. Sa corniche donne sur les gorges de la Bourne. Il s'agit de l'ancienne résurgence d'une rivière souterraine aujourd'hui tarie[65].
    • Les grottes de Baume-Chinelle et de Bournillon[9].
    • Nombreuses autres grottes, gouffre, scialet et siphon, dont Barme Chinelle, la Tende, les Merveilleuses, la Grotte des Gaulois, le Siphon d'Arbois, le Scialet d'Élise, Porte du Diable[8].
    Flore
    • Le bois de l'Allier fait partie de la forêt du Vercors. Il est essentiellement composé de hêtres, d'épicéas, de sapins et de taillis de buis. Le bois de l'Allier tire son nom de l'allière, plus connu sous le nom de l’alisier ou sorbier des oiseaux. On peut également trouver des érables sycomores, des érables champêtres, des tilleuls et des pins sylvestres[66].
    • Les gorges de la Bourne : la route des gorges remplace un ancien chemin muletier. Elle a été construite entre 1861 et 1872[67].
    Partagée entre les communes de Chatelus, de Choranche, de Rencurel, de Saint-Julien-en-Vercors et de Villard-de-Lans, le site des gorges avec ses nombreuses cascades et ses parkings aménagés est devenu un rendez-vous touristique majeur du massif du Vercors.
    Ce secteur du bassin versant de la Bourne héberge un site naturel du réseau Natura 2000, référencé en décembre 2017[68].
    • La forêt de Saint-Julien-en-Vercors fait partie du massif forestier du Vercors. Malgré son nom, la forêt domaniale de Saint-Julien-en-Vercors est située sur le territoire de la commune voisine de Saint-Martin-en-Vercors (sur le plateau d'Herbouilly). Cette appellation est due à la proximité du bourg central de Saint-Julien[69].

    La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[9].

    Faune

    Selon le site « faune-Drome »[70], un grand nombre d'espèces animales sont présentes sur le domaine forestier et montagnard de Saint-Julien-en-Vercors :

    Du fait de la présence de nombreuses grottes, de cavités, de cavernes, de scialets, de fermes et de granges abandonnées, le territoire de la commune héberge différentes espèces de chiroptères plus connues sous le nom de chauves-souris. Il faut savoir qu'il est extrêmement rare de rencontrer des chauves-souris car leur reproduction est limitée (un petit par an), qu'elles ne sont ni nocives, ni nuisibles, ni dangereuses et que l'idée qu'elles puissent s'accrocher ou se prendre dans les cheveux n'est pas fondée.

    Le loup (canis lupus) a fait sa réapparition dans les Alpes françaises, et même dans le massif du Vercors. Des attaques de loups contre des cervidés et d'autres animaux ont également été constatées en janvier 2018, dans le domaine de la Loubière, espace forestier situé entre les bourgs de Villard-de-Lans, Saint-Julien-en-Vercors et Corrençon-en-Vercors[71]

    L'ours (Ursus arctos) a disparu du plateau du Vercors depuis plusieurs décennies[72]. La dernière observation d'un de ces plantigrades a été effectuée sur le territoire de la commune voisine de Saint-Martin-en-Vercors vers la fin du mois septembre 1937 par un certain Julien-Daniel Arnaud et dont le témoignage semble digne de foi[73]. Il s'agit de la dernière rencontre officielle avec un ursidé sauvage en liberté dans les Alpes Françaises [74]

    Héraldique, logotype et devise

    Saint-Julien-en-Vercors possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Jean-Claude Bouvier, "Les parlers provençaux de la Drôme, étude de géographie phonétique", Paris, Klincksieck, .
    • Maguy Dupont, "Guide du Vercors" (page 74 à 95), Paris, La Manufacture, (ISBN 978-2-7377-0373-7).
    • Gilles Vergnon, "Résistance dans le Vercors", Grenoble, Glénat, (ISBN 2-7234-8930-2).
    • Patrick Ollivier-Eliott, "Vercors Safari Patrimoine" page 140 à 144, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 287 p. (ISBN 978-2-84206-484-6).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de la Drôme
    2. Site itinéraire-maps distance entre St Julien-en-Vercors et La Chapelle-en-Vercors
    3. Site calculerdistance, page sur la distance entre St Julien-en-Vercors et Villard-de-Lans
    4. page sur la distance entre les grandes villes et Saint-Julien-en-Vercors.
    5. Site centrales villageoises, page sur la communauté de communes du Vercors.
    6. Patrick Olivier Eliott, Vercors Safari-patrimoine, page 140 à 144, Édition la Fontaine de Siloé, Montmélian, 2010.
    7. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (L'Allier).
    8. https://www.geoportail.gouv.fr/
    9. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Julien-en-Vercors.
    10. site rhone-mediterranee.eaufrance.fr, page sur le massif du Vercors
    11. « La circulation de l'eau et le karst » [PDF], sur parc-du-vercors.fr (consulté le ).
    12. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
    13. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourne (W33-0400) » (consulté le ).
    14. Site du PNR du Vercors, page climatologie
    15. Site Climate data.org, page sur le climat de Saint-Julien-en-Vercors
    16. Site de St-Julien-en-Vercors, page sur le transport à la demande
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    23. Site de Saint-Julien-en-Vercors, analyse des avis des personnes publiques associées, page 3/4
    24. carte du département de la Drome indiquant les zones de sismicité
    25. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    26. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 344 (Saint-Julien-en-Vercors).
    27. Site du musée de la préhistoire de Vassieux en Vercors.
    28. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 2 pages 375-376
    29. Site tourmag.com page "Vercors, paradis des grottes
    30. Site du parc du Vercors, "Histoire de bornes"
    31. site de Saint-Martin-en-Vercors, page sur le patrimoine
    32. Site de Jean-Louis Negre "ballade du pas des voûtes et du pas de l'Allier
    33. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 78 (Château-Ravel).
    34. Site Jihle48, page sur les routes du vertiges
    35. Site de Saint-Julien-en-Vercors Commémoration de l’attaque allemande surSaint Julien en Vercors
    36. Site du musée de la Résistance, page sur l'observation sur les pertes par les communes de Vercors
    37. https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article181640.
    38. Site de Saint-Julien-en-Vercors
    39. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    40. Site mon-maire.fr Maire de Saint-Julien-en-Vercors (26)
    41. Site de Saint-Julien-en-Vercors "analyse des avis des personnes publiques associées, page 4/4
    42. Site de Saint-Julien-en-Vercors, extrait du journal muncipal "lou becan" de décembre 2017
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. Site heureux en retraite, page sur la maison de retraite de La Chapelle-en-Vercors
    48. Site de St Julien-en-Vercors, page sur les écoles de Saint-Julien et de Saint-Martin
    49. CCRV, « Maison de santé à la Chapelle-en-Vercors ».
    50. Site de Saint-Julien-en-Vercors page sur les loisirs
    51. Site de la FFME, page sur le site de la Grande Cornouse
    52. Site de la FFME, page sur le site de Lolette Colonette
    53. Site de Saint-Julien-en-Vercors, page sur le journal municipal
    54. Site de la paroisse Sainte-Marie en Royans-Vercors
    55. https://www.ladromemontagne.fr/fr/toutes-les-stations/herbouilly/herbouilly-presentation.htm
    56. Site de l'OT de La Drôme-Vercors page ou dormir ?
    57. Site de l'OT de La Drôme-Vercors, page de présentation
    58. Site de Saint-Julien-en-Vercors, exemplaire du journal municipal Lou becan d'octobre 2011
    59. Site Vercors-Drome-Tourisme, page sur le café Brochier
    60. https://data.bnf.fr/fr/14975312/charles_louis_guigon/
    61. site de l'APHT, page Histoire-Géo au collège : cafés et maisons bourgeoises décorés en Isère et en Drome
    62. Site du café Brochier
    63. Site de la Drome tourisme, page sur la Vierge du Vercors
    64. Site du PNV, page sur la grotte des gaulois
    65. Site de Saint-Julien-en-Vercors, page sur le bois de l'Allier
    66. Georges Jorré, « L'établissement des routes dans le massif du Vercors », revue de géographie alpine, vol. 9, no 2, , p. 253-263 (lire en ligne, consulté le ).
    67. [Site INPN, page sur le site FR8201743 - La Bourne]
    68. Site annuaire-mairie, page sur la forêt communale de Saint-Julien-en-Vercors
    69. Site "faune-drome", page sur les animaux de Saint-Julien-en-Vercors
    70. Site le dauphiné, article du 17 janvier 2018 sur les attaques de loups dans le Vercors
    71. Thèse de Marion Bonnet sur les ours dans le Vercors
    72. Livre : l'ours brun dans les Alpes françaises par M. AJ Couturier
    73. site carnivores-rapaces.org, page sur la disparition de l'ours dans toutes les Alpes françaises
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