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Saint-Fraigne

Saint-Fraigne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Fraigne
Saint-Fraigne
Mairie de Saint-Fraigne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Céline Marcelin
2022-2026
Code postal 16140
Code commune 16317
Démographie
Gentilé Saint-Fraignois
Population
municipale
436 hab. (2020 en diminution de 3,96 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 13″ nord, 0° 00′ 35″ ouest
Altitude Min. 66 m
Max. 126 m
Superficie 32,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Charente-Nord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Fraigne
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Saint-Fraigne
Liens
Site web www.mairie-saint-fraigne.fr

    Ses habitants sont les Saint-Fraignois et les Saint-Fraignoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Saint-Fraigne est une commune du Nord Charente située à km au nord d'Aigre et 36 km au nord-ouest d'Angoulême. Elle est de beaucoup la plus vaste du canton d'Aigre.

    Le bourg est aussi à 10 km au sud-ouest de Villefagnan, 18 km de Ruffec et 18 km au sud de Chef-Boutonne[2].

    La principale voie de communication est la D737 d'Angoulême à Niort par Chef-Boutonne, entre Aigre et Longré, qui traverse toute la commune du sud au nord et dessert le bourg de Saint-Fraigne[3].

    La gare la plus proche est celle de Luxé, à 12 km, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

    La commune est traversée par le méridien de Greenwich.

    Hameaux et lieux-dits

    Malgré sa vaste superficie, la commune possède peu de hameaux importants. Parmi les principaux, on peut citer : Richard, sur la route des Gours ; Boisbaudran, dans le nord de la commune ; Siarne, à la limite de la commune d'Ébréon ; Marcillé, dans l'extrême nord ; le Breuil-Séguin ; le Deffend, à l'est du bourg ; Merlageau, près de l'Aume ; Villairet, à la limite de la commune de Souvigné, etc.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Le Kimméridgien occupe plus particulièrement la surface communale, avec une zone d'Oxfordien terminal au nord-est. Des alluvions récentes du Quaternaire occupent les vallées, avec une formation tourbeuse au sud-est du bourg[4] - [5] - [6] - [7].

    Le relief de la commune est celui d'une plaine ondulée d'une altitude moyenne de 90 m. Le point culminant de la commune est à une altitude de 126 m, situé sur la limite nord dans les Grands Bois. Le point le plus bas est à 66 m, situé le long de l'Aume en limite sud. Le bourg, construit au bord de l'Aume, est à 75 m d'altitude[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Fraigne.

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Aume, le ruisseau de la couture, la Divise, le ruisseau de la Couture le ruisseau de Siarne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    La commune est traversée par les vallées marécageuses de l'Aume et de ses affluents, les ruisseaux de la Couture et de Siarne. L'Aume est un affluent de la Charente en rive droite.

    L'Aume, qui vient des Deux-Sèvres, parcourt toute la commune du nord au sud, passe au pied du bourg de Saint-Fraigne construit sur sa rive droite, et se dirige vers Aigre, en se divisant en plusieurs bras dans une large vallée marécageuse.

    Le ruisseau de la Couture, affluent de droite de l'Aume, vient également des Deux-Sèvres ; il sert de limite ouest à la commune, qu'il sépare en premier lieu du département des Deux-Sèvres, puis de la commune voisine des Gours ; ce cours d'eau, qui se divise également en plusieurs bras, change deux ou trois fois de nom, avant de rejoindre l'Aume ; après avoir pris le nom de ruisseau de la Barre, il devient le ruisseau de la Couture[3]. Il s'appelle aussi ruisseau de Saint-Éloi, et enfin le Briant ou Bruant. La Divise est un bras canalisé de ce ruisseau, c'est lui qui sert de limite communale.

    Le ruisseau de Siarne est un petit affluent de gauche de l'Aume, qui sépare la commune de Saint-Fraigne de celle d'Ébréon. Il est gonflé par des sources importantes au niveau du hameau de Siarne et par un affluent venant d'Ébréon.

    Quelques bassines ou réservoirs servant à l'irrigation ont été implantées sur la commune (nord du bourg, Chantemerle, Forgette et Marsillé)[3].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Végétation

    Des bois importants couvrent principalement le nord de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Fraigne est une commune rurale[Note 1] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), forêts (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (3,6 %), zones urbanisées (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Fraigne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Fraigne.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 285 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 132 sont en en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Sanctus Fremerius (non datée)[23].

    Saint Fraigne (Fermerius) était un martyr chrétien du VIe siècle qui a vécu dans la région d'Angoulême, et qui est honoré dans les diocèses d'Angoulême et de Bazas[24] - [25] - [Note 2].

    Histoire

    Des vestiges de l'Antiquité ont été trouvés sur la commune : statuette de Diane, ustensiles de cuisine, fibule mérovingienne, tegulae, sarcophages[26]...

    Il a existé une motte castrale au lieu-dit Château Adam[27].

    Un prieuré, le prieuré Notre-Dame de Saint-Fraigne a été donné par le comte Roger de Limoges à l'abbaye de Charroux en 869.

    À 1 500 m environ du bourg, on trouve le château de Biarge. C'est pendant près de trois siècles le siège d'une petite seigneurie possédée par une branche cadette de la famille Béchet, une des plus anciennes du Poitou, aujourd'hui éteinte.

    Antoine Béchet, seigneur de Biarge, vit au XVIe siècle ; il épouse, en 1555, Catherine de Caulnis. Le dernier représentant mâle de cette famille est Jean-François-Alexandre Béchet, marquis de Biarge, seigneur de Nalliers et autres lieux, qui, de ses deux mariages, ne laisse que deux filles. La plus jeune, Françoise, meurt le . Au début du XXe siècle, le château appartient à Paul Condé, maire de Saint-Fraigne, qui en fait le centre d'une importante exploitation agricole.

    La famille Béchet possède alors un autre fief dans la paroisse de Saint-Fraigne, le fief de Chantemerle, dont le logis s'élève près des rives de l'Aume. David Béchet, seigneur de Biarge et de Chantemerle, transmet cette dernière terre à l'un de ses enfants, Henri Béchet, qui, de son mariage avec Charlotte Bouyer, laisse un fils et une fille, Jean et Henriette. Ces derniers épousent leurs cousins germains, Jeanne et Alexandre Béchet et ramènent la terre de Chantemerle dans la ligne aînée de cette branche de la famille. Au début du XXe siècle, Chantemerle appartient à Jean Brisson.

    La terre de Boisbaudran donne son nom à un rameau d'une famille remarquable, originaire de Villefagnan, la famille Le Coq. La plupart des membres de cette famille jouissent d'une grosse fortune, et leurs alliances avec les Caumont-Laforce leur donnent une grosse influence dans toute la région. Ils sont protestants et, après la Révocation de l'édit de Nantes, ils sont en butte à de nombreuses persécutions, qu'ils supportent avec beaucoup de courage. Vers le milieu du XVIIIe siècle, la plupart des représentants de la famille sont revenus au catholicisme.

    Le fondateur de la branche de Boisbaudran est Jacques Le Coq, seigneur des Roches et de Vendœuvre, qui est avocat au Parlement, maire de Saint-Jean-d'Angély en 1629, et échevin d'Angoulême en 1622. Les descendants de Jacques Le Coq conservent la terre de Boisbaudran jusque vers la fin du XVIIIe siècle.
    Le membre le plus remarquable de cette famille est François Lecoq de Boisbaudran, chimiste illustre qui a découvert le gallium. Cette importante découverte lui vaut de nombreux hommages du monde scientifique, notamment le titre de membre correspondant de l'Institut, et la croix de la Légion d'honneur[28].

    L'état des paroisses de 1686 nous informe qu'il y a 214 feux et que la terre est « fort ingratte en plusieurs cantons de la paroisse ». Il se cultive un peu de céréales, un peu de vigne, beaucoup de noix. Il y a des prairies[29].

    Des carrières ont été exploitées, principalement dans le nord-ouest de la commune vers Boisbeaudran, elles sont aujourd'hui désaffectées[3].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2022 Franck Bonnet PS Ancien Conseiller général
    Mort en fonction le 4 juillet 2022
    2022 En cours Céline Marcelin

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 16,75 % sur le bâti, 48,90 % sur le non bâti, 8,75 % pour la taxe d'habitation et 12 % de taxe professionnelle(chiffres 2007).

    La communauté de communes prélève 2,61 % sur le bâti, 6,06 % sur le non bâti, 1,09 % pour la taxe d'habitation et 1,45 % de taxe professionnelle.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[30].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 436 habitants[Note 3], en diminution de 3,96 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    6698429211 0601 0921 1491 1511 1641 103
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 0421 0451 002919907843755744738
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    731743692727775726671597548
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    562500484472426457451447436
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 224 hommes pour 220 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    0,0
    9,7
    75-89 ans
    13,6
    23,2
    60-74 ans
    21,5
    21,2
    45-59 ans
    21,3
    14,3
    30-44 ans
    12,0
    13,7
    15-29 ans
    13,3
    16,5
    0-14 ans
    18,2
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[37].

    Industrie

    Au nord du bourg, la carrière du Bois des Chaumes est encore en activité[3].

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Saint-Fraigne.

    Celle-ci est un RPI entre Ranville-Breuillaud et Verdille. Ranville-Breuillaud et Verdille ont chacune une partie de l'école élémentaire.

    Le secteur du collège est Aigre[38].

    L'ancienne école élémentaire est devenue en 2003 le Musée départemental de l'École publique en Charente[39]

    Sports

    En 2010, le club de l'ACJAR (Association Cycliste Jarnac Aigre Rouillac)[40] organise, avec la Fédération française handisport, le championnat de France de cyclisme handisport sur la commune[41].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale romane Saint-Fraigne a été reconstruite entre 1868 et 1869. La sacristie est un vestige de l'église du XIIe siècle et le clocher date de 1787. L'église était un ancien prieuré. Elle est classée monument historique depuis 1999[42] - [43].

    Louis Mazetier réalise un vitrail et toute la décoration intérieure de l’église entre 1944 et 1951. Des panneaux rectangulaires bordés d’un décor géométrique recouvrent les murs de la nef et du cul-de-four placés au-dessus d’un soubassement haut d'environ un mètre peint en ocre rouge. L'ensemble du décor intérieur a été classé monument historique le [44].

    Patrimoine civil

    Le château situé à Biarge porte les années 1732, 1780, 1788, 1857. Il a été construit au XVIIIe siècle à l'emplacement d'un château du XIVe siècle.

    Neuf des maisons de la commune pourraient dater, au moins en partie du XVe siècle.

    Le logis de Chambon porte la date de 1638. Le logis de Chantemerle et le logis de Boisbaudrant seraient aussi du XVIIe siècle.

    Le logis de Monroy n'est pas daté[45].

    La commune héberge le Musée départemental de l'école publique en Charente situé dans les locaux de l'ancienne école voisine de la mairie. Conservatoire du matériel scolaire de la troisième République, il présente, entre autres, une fidèle reconstitution de classe de la fin du XIXe siècle.

    Patrimoine environnemental

    • Les jardins
      Les jardins
    • éphémères.
      éphémères.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Saint-Ferme, près de Libourne, en Gironde.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Fraigne » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Carte du BRGM sous Géoportail
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Aulnay », sur Infoterre, (consulté le )
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le )
    8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Saint-Fraigne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    10. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Fraigne », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Fraigne », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    23. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 195
    24. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 599.
    26. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 40-41
    27. « Motte de Château Adam », notice no IA00040882, base Mérimée, ministère français de la Culture
    28. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 328-329
    29. Histoire passion
    30. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Fraigne (16317) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
    37. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    38. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    39. Site du musée
    40. « Association Cycliste Jarnac Aigre Rouillac » (consulté le )
    41. Le calendrier de la Fédération française handisport
    42. « Église Saint-Fraigne », notice no PA16000007, base Mérimée, ministère français de la Culture
    43. « Église Saint-Fraigne (notice) », notice no IA00040880, base Mérimée, ministère français de la Culture
    44. « prieuré Saint-Fraigne », base Palissy, ministère français de la Culture
    45. « Saint-Fraigne », base Mérimée, ministère français de la Culture

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