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Saint-Barthélemy (Antilles françaises)

Saint-Barthélemy est une île française des petites Antilles et une collectivité d'outre-mer (COM) au sens de l'article 74 de la Constitution depuis le [1] - [2] - [3]. Avant cette date, elle était une commune dépendant du département d'outre-mer de la Guadeloupe.

Saint-Barthélemy
Blason de Saint-Barthélemy
Blason
Drapeau de Saint-Barthélemy
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la France France
Statut Collectivité d'outre-mer
Chef-lieu Gustavia
Assemblée délibérante Conseil territorial de Saint-Barthélemy
Président
Mandat
Xavier Lédée
2022-2027
Préfet délégué Vincent Berton
Code ISO 3166-1 BLM, BL
Code ISO 3166-2 FR-BL
Code Insee 977
Démographie
Gentilé Barthéloméen
Barthélemois
Saint-Barth (usage local)
Population 10 585 hab. (2020 en augmentation de 12,28 % par rapport à 2014)
Densité 441 hab./km2
Géographie
Coordonnées 17° 53′ 52″ nord, 62° 50′ 03″ ouest
Superficie 24 km2
Divers
Monnaie Euro
Fuseau horaire UTC−04:00
Domaine internet .bl et .fr
Indicatif téléphonique +590
Localisation
Localisation de Saint-Barthélemy
Liens
Site web https://www.comstbarth.fr/

    Elle est familièrement appelée Saint-Barth (ou, par les anglophones, St Barts). Ses habitants s’appellent eux-mêmes St-Barth.

    Saint-Barthélemy est une destination touristique en particulier pour le tourisme haut-de-gamme[4].

    Son code postal est le 97133 et son code officiel géographique (code Insee) est le 977 depuis le [5] (ou le 97701 en forme longue).

    Le , l'île est dévastée par l'ouragan Irma, tout aussi sévèrement que l'île de Saint-Martin voisine[6].

    Histoire

    Panneau à l'entrée de Gustavia écrit en français, suédois et anglais.
    Plaques de rue à Gustavia.

    Les premiers hommes de l'île sont les Amérindiens issus des différentes vagues jusqu'aux Kalinagos (ou Caraïbes/Galibis). Le nom kalina de l'île était Ouanalao[7]. Christophe Colomb aborde l'île lors de son deuxième voyage (1493). Il la renomme San Bartolomeo en l'honneur de son frère Bartolomeo et la revendique au nom des souverains de Castille et d'Aragon.

    En 1648 a lieu la première occupation par les Français, sur décision du commandeur Longvilliers de Poincy. De 1651 à 1656, l'île est gouvernée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est ensuite abandonnée jusqu'en 1659, date à laquelle elle redevient colonie française. Du fait d'un sol pauvre et d'un climat très sec, elle n'offre presque aucun potentiel économique, mais demeure cependant un enjeu stratégique dans le nord des Petites Antilles notamment par son port naturellement protégé du Carénage. Les habitants y développent surtout la pêche, l'élevage de chèvres, la récolte de sel, la culture du coton et de l'indigo.

    Port de Gustavia.

    En 1784, l'île est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787. Une ordonnance de « Police générale » suédoise légalise l'esclavage à Saint-Barthélemy[8] à partir de 1787 en lieu et place du Code noir français ; l'esclavage y est définitivement aboli le [9].

    Saint-Barthélemy ayant été ravagée par un cyclone puis par l’incendie de sa capitale en 1852, elle n’a plus de ressources et ne présente plus d’intérêt commercial. Le roi de Suède et de Norvège Oscar II, après avoir proposé l'île aux États-Unis et à l'Italie, se tourne alors vers la France. La rétrocession est négociée en 1877 ; par un référendum local, la population se montre quasi unanime en faveur du rattachement (350 pour sur 351 votants). Moyennant le versement de 320 000 francs[10] - [11], Saint-Barthélemy retourne à la France et est rattachée à la Guadeloupe le .

    En 1946, l'aventurier franco-néerlandais Rémy de Haenen (1916-2008)[12] pose pour la première fois un avion sur l'île, dans un terrain de savane où sera construit l'aéroport Saint-Jean-Gustave III, rebaptisé Rémy-de-Haenen en 2015. En 1953, comprenant le potentiel de l'île, il acquiert un terrain dans la baie de Saint-Jean pour quelques centaines de dollars. En 1957, David Rockefeller fait édifier une villa moderniste à l'anse de Colombier. Le milliardaire est imité et, depuis les années 1960, l'île se transforme en une destination touristique de luxe, renforcée par l'interdiction de construire des immeubles de grande hauteur et l'absence d'un tourisme de masse[13]. Dès lors, des personnalités de la jet-set y séjournent, de Greta Garbo à Kate Moss[14].

    De 1962 à 2007, les communes de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy constituent le 3e arrondissement de la Guadeloupe (« les îles du Nord »), étant administrées par un sous-préfet ayant sa résidence principale à Saint-Martin. Le , les électeurs de Saint-Barthélemy approuvent par consultation populaire, avec une participation de 78,71 % et 95,51 % des suffrages exprimés, un projet institutionnel faisant de leur île une collectivité territoriale à assemblée unique détachée du DOM-ROM de la Guadeloupe. Les premières élections territoriales de Saint-Barthélemy sont convoquées en et l'île devient, le , officiellement collectivité d'outre-mer : la commune de Saint-Barthélemy est dissoute, de même que l’arrondissement départemental et le canton.

    À partir de janvier 2012, Saint-Barthélemy fait partie de la liste des Pays et territoire d'outre-mer européens. Elle est séparée de l'Union européenne à la demande du président de la République Nicolas Sarkozy, adressée le 30 juin 2010 au président du Conseil européen Herman Van Rompuy.

    Le , Saint-Barthélemy est directement touchée par l'ouragan Irma, l'un des plus puissants jamais enregistrés dans l'Atlantique Nord (classé 5), et le plus long (plus de 33 heures) jamais documenté dans le monde[15]. La vitesse du vent dépasse 300 km/h (rafales jusqu'à 360 km/h[16]) causant de lourds dégâts sur l'île[17]. 48 heures après le passage d'Irma, José, un ouragan de force 4, frôle Saint-Barthélemy et Saint-Martin[15]. Le , Philippe Gustin, préfet, est nommé délégué interministériel pour la reconstruction des îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin[18]. Un décret du 24 avril 2019 met fin à la mission du délégué interministériel, le comité interministériel pour la reconstruction est quant à lui maintenu. Ce décret met par ailleurs en place un délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer rattaché au ministère de la Transition écologique, pour une durée de deux ans[19].

    Géographie

    Île de Saint-Barthélemy.

    Saint-Barthélemy se situe dans la mer des Caraïbes, à 20 km à l'est-sud-est de Saint-Martin et à 51 km au nord de l'île Saint-Christophe (Saint-Christophe-et-Niévès). La Guadeloupe se trouve à 203 km au sud-est.

    C’est une île montagneuse faite essentiellement de roches volcaniques d’environ 21 km2 (24 km2 avec ses îlets). Elle possède 32 km de côtes.

    Sa population totale au s’élève à 10 124 habitants[20].

    Le point culminant de l’île est le morne de Vitet à 286 m.

    L’île est entourée de nombreux îlets parmi lesquels l’île Chevreau, Coco, île Fourchue (important mouillage de plaisance), île Frégate, La Tortue, Île le Boulanger, Les Grenadins, Pain de Sucre, île Pelé, île Petit Jean, Toc Vers, Les Gros Islets, Les Petits Saints, Roche Plate (Table à Diable), Mancel (La Poule et les Poussins)…

    L’île dispose d’une zone économique exclusive (ZEE) de 4 000 km2. Il existe cependant un litige maritime entre la France et Antigua-et-Barbuda[21].

    Climat

    Données climatiques à Gustavia
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 22,6 22,4 22,7 23,3 24,2 25,2 25,3 25,3 25,3 24,9 24,2 23,2 24,1
    Température maximale moyenne (°C) 27,9 28,2 28,5 29,4 30,4 30,9 30,9 30,9 31,1 30,9 29,5 28,2 29,7
    Précipitations (mm) 58,1 46,4 50,6 58,2 91,4 54,5 79,4 101,7 111,2 125,8 108,3 98,4 984
    Source : Data for Gustavia St. Barth., France Caribbean Islands[22].

    Milieu naturel

    Saint-Barthélemy est une île dite « sèche » ; la nature de son socle rocheux, son relief, la déforestation ancienne et les faibles précipitations font que l'eau n'est pas assez retenue pour fournir les habitants en eau potable. Celle-ci est importée (bouteilles) ou est fournie au robinet à partir d'eau de mer dessalée par osmose inverse, ce qui explique un prix au mètre cube le plus élevé de France. La récolte d'eau de pluie est aussi pratiquée. En 2007, l'île a une capacité de 3 500 m3/j qui devrait atteindre 4 300 m3/j début 2008. Pour supprimer les pollutions et nuisances dues aux décharges et se mettre en règle avec les directives européennes et la loi, un incinérateur de déchets a été construit. Sa vapeur alimente une unité de dessalement d'eau de mer (ce double processus industriel est une première mondiale selon la collectivité).

    Le milieu naturel est le principal atout de développement de l'île. Une réserve naturelle a été créée en 1996 ; elle est nommée depuis 2019 en hommage à l'une des personnes à l'origine de sa création, morte l'année précédente : réserve naturelle nationale de Saint-Barthélemy Nicole-Aussedat[23]. Son territoire est partagé entre cinq secteurs maritimes :

    • Les Gros Islets et le Pain de sucre au large de Gustavia,
    • L'île Fourchue,
    • Les îles Frégate et Toc Vers,
    • Le nord-ouest de Saint-Barth (anse Colombier et île Petit Jean),
    • Le nord-est de Saint-Barth (petit et grand Cul-de-sac, anse Marigot et île de la Tortue).

    Milieu naturel terrestre

    Le milieu naturel terrestre s'est dégradé avec l'arrivée des premiers colons, pratiquement toutes les forêts d’origine ont été détruites pour l’élevage des caprins et ont été remplacées par une végétation secondaire. La plupart des arbres visibles sont jeunes, mais il en reste encore quelques-uns centenaires. La beauté de ces paysages rustiques et des plages de sable blanc est appréciée des touristes.

    Contrairement à d’autres îles des Antilles, la faune d’origine est pratiquement intacte et les extinctions ont été jusqu’alors minimes. Mais avec l’urbanisation et les troupeaux de caprins devenus sauvages, elle s'est fortement raréfiée. C’est la seule île française à posséder encore des couleuvres (Alsophis rijgersmaei). Quelques tortues marines viennent encore pondre sur le littoral, où leurs œufs sont depuis longtemps collectés ou braconnés (une surveillance n'est organisée que sur la réserve). Ce sont surtout la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) ; la dernière ponte de tortue Luth daterait de 1982 (sur la plage de Flamands, selon le site de la réserve naturelle). La tortue charbonnière à pattes rouges (Chelonoidis carbonaria), espèce terrestre, est très abondante sur toute l’île (cf. amphibiens et reptiles de Saint-Barthélemy).

    Les oiseaux, plus difficiles à chasser, sont encore nombreux, avec 13 espèces nicheuses qui font de cette île la plus riche en oiseaux marins nicheurs des petites Antilles. Hormis l'herminier (Puffinus lherminieri) et les paille-en-queue (Phaeton aethereus et Phaeton lepturus) qui s'alimentent au large, toutes les autres espèces dépendent du littoral. Les îlets Frégate et Toc-Vers abritent la reproduction de la sterne bridée (Onychoprion anaethetus), la sterne fuligineuse (Onychoprion fuscatus) et le noddi brun (Anous stolidus). Les poussins d'oiseaux marins tropicaux semblent très sensibles au phénomène dit de pollution lumineuse qui tend à se développer sur les îles habitées. Dauphins (Tursiops truncatus) et baleines sont occasionnellement observés.

    Les espèces endémiques strictes à l’île sont le Typhlops de St-Barth (Typhlops annae), la Solifuge de Béatrice (Ammotrechella beatriceae), la phryne de St-Barth (Charinus bruneti) et le Scorpion de St-Barth (Oiclus questeli)[24].

    Milieu naturel marin

    Carte topographique de Saint-Barthélemy.

    Le milieu naturel littoral et sous-marin est la seconde richesse naturelle de l'île, avec notamment ses coraux (51 espèces, et 31 genres différents), récifs bioconstruits, et les herbiers de phanérogames marines. Là aussi, d'importantes dégradations sont constatées, comme sur toutes les îles de l'arc antillais.

    Ceci peut amplifier le risque de ciguatera[25]. Rien que dans la réserve naturelle, 183 espèces de poissons étaient comptabilisés en 2007, avec une densité moyenne de 238 individus/100 m2, taux honorable par rapport à d'autres réserves antillaises.

    Le SEI (Sustainable Ecosystems Institute) a déjà montré que les populations se reconstituaient nettement depuis 1996 autour de Gros-Ilets et de Pain de Sucre, restauration qui semble liée à la mise en réserve (la pêche n'est pas interdite dans toute la réserve).

    Comme sur toutes les îles, les espèces introduites sont source de disparition d'espèces locales et d'appauvrissement de la biodiversité. Et les flux importants de touristes venant du monde entier augmentent les risques d'épidémies et de zoonoses, de même que les apports en mer d'eaux usées et de ruissellement mal épurées.

    Une réserve naturelle a été créée en 1996 par un arrêté préfectoral[26] au sein de laquelle la pêche est interdite dans les zones de protection renforcée et réglementée ailleurs. La gestion de la réserve a été confiée, depuis sa création, à l'association « GRENAT », dont le conseil d'administration est composé d'élus de la collectivité et de représentants de la société civile.

    La pollution générale de l'environnement marin est responsable de la bioconcentration de métaux lourds (et probablement de résidus de pesticides) chez les mammifères marins et poissons du sommet de la pyramide alimentaire. Le mercure méthylé, en particulier, atteint fréquemment des taux préoccupants dans la chair des espèces prédatrices (thazards, thons, colas, espadons, marlins et voiliers) recherchés par les pêcheurs locaux et les touristes pêcheurs dits « sportifs ». Étant donné la forte augmentation de l'orpaillage sauvage et autorisé dans le nord de l'Amérique du Sud (Suriname, Guyane…), la situation ne devrait pas s'améliorer. Certaines espèces considérées comme de bons indicateurs de naturalité et qualité de l'environnement sont en forte régression, dont le lambi maintenant protégé (pêche très réglementée, en tout temps et tout lieu, mort ou vif).

    Toutes les dégradations environnementales semblent pouvoir être attribuées aux modes de développement.

    Démographie

    Évolution démographique
    1671 1681 1682 1683 1686 1687 1688 1700 1730
    33637941040644844342490321
    1731 1732 1765 1766 1767 1775 1785 1786 1787
    3473653715235697549501 3861 420
    1788 1789 1790 1791 1792 1793 1794 1812 1815
    1 5511 6631 5561 6221 4881 9822 2125 4825 763
    1818 1819 1821 1826 1827 1828 1830 1831 1832
    4 5964 5875 0034 0164 0724 0154 3944 2084 078
    1833 1834 1835 1836 1838 1840 1843 1846 1847
    3 7203 6813 5483 3402 9602 4972 5092 5902 356
    1853 1854 1857 1866 1869 1872 1875 1880 1881
    3 0522 8422 9012 8982 6702 3902 3752 8852 925
    1882 1884 1885 1888 1889 1897 1901 1906 1911
    2 9312 5552 6002 6542 6742 7932 7722 6162 545
    1921 1926 1931 1935 1936 1946 1954 1961 1967
    2 5192 5382 3542 7342 4792 2312 0792 1762 351
    1974 1982 1990 1999 2007 2012 2014 2016 2018
    2 4913 0595 0386 8548 4509 1319 4279 79310 124
    Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Insee[27] - [28] - [29] - [30], Chronique du chanoine Ballivet[31], Mémoires Saint-Barth[32] - [33])
    Ici le Mémorial antillais et français ACTe sur l’esclavagisme dans l'histoire.

    Au début du XXIe siècle, l'île est habitée en majorité par les descendants des colons normands, bretons, poitevins, saintongeais et angevins. Sa population a la particularité d'être à forte majorité d'origine européenne, la grande majorité de la population d'origine africaine ayant émigré dans les années qui suivirent l'abolition de l’esclavage de 1847. Quelques personnes savent encore parler le suédois, et travaillent dans le secteur du tourisme. Quelques plaques de rues sont bilingues français/suédois.

    L'île a abrité, depuis jusqu'au , la doyenne des Français, Eugénie Blanchard (Douchi), née sur l'île le , également devenue doyenne de l'humanité le .

    Politique et administration

    Statut et représentation

    Le statut de collectivité d'outre-mer (COM) de Saint-Barthélemy est contenu dans les lois du portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer[34] - [35].

    Saint-Barthélemy est représentée au Sénat par une sénatrice, Micheline Jacques depuis le .

    À l'Assemblée nationale, l'île a précédemment fait partie, avec sa voisine Saint-Martin, de la quatrième circonscription de la Guadeloupe. Depuis les élections législatives en 2012, les deux territoires constituent une circonscription distincte créée par l'ordonnance du [36]. Le député de la circonscription est Claire Guion-Firmin depuis le .

    Le représentant de l'État est le préfet de la Guadeloupe. Il est assisté sur place par le préfet délégué de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin (alias des Îles du Nord) qui siège à l'Hôtel de préfecture à Saint-Martin.

    Saint-Barthélemy (contrairement à Saint-Martin) ne fait pas partie de l'Union européenne, elle y est seulement associée comme les autres pays et territoires d'outre-mer (PTOM), et ce depuis le [37]. Auparavant, elle était comme Saint-Martin région ultrapériphérique (RUP), soit en tant que partie de la Guadeloupe (jusqu'en 2007), soit en son nom propre (2007–2011).

    Conseil territorial

    La collectivité d'outre-mer de Saint-Barthélemy est administrée par un conseil territorial de 19 membres, un conseil exécutif de 7 membres et un président.

    La loi du prévoit la création d'un Conseil économique, social, et culturel (CESC), dont le nombre des membres a été fixé à 11 par le décret du .

    Ces conseils font partie d’une seule et même collectivité territoriale. Elle exerce l'ensemble des compétences précédemment dévolues à une commune, à un département, à une région, et, dans les domaines énoncés à l'article LO 6214-3 de la loi du , à celle de l’État.

    Le siège de la nouvelle collectivité est l’« hôtel de la Collectivité », établi en lieu et place de la mairie. Il est situé à « La Pointe » (Gustavia).

    Structures religieuses

    L'église anglicane de Gustavia.

    Le territoire de Saint-Barthélemy constitue la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption qui dépend du diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre dont le siège se trouve à la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe. Le presbytère se trouve dans le quartier de Lorient. Il existe deux églises (église à Lorient et Notre-Dame-de-l'Assomption à Gustavia) et une chapelle (Sainte-Catherine de Sienne au Colombier)[38].

    Saint-Barthélemy constitue également une partie du diocèse de la Caraïbe du Nord-Est et d'Aruba dépendant de l'Église d'Angleterre (Église dans la province des Antilles).

    Monnaie

    La nouvelle collectivité a opté pour sa sortie du territoire de l’Union européenne, mais tout en conservant les droits relatifs à la citoyenneté européenne et à l’utilisation de l’euro comme unique monnaie officielle, même si le dollar américain est accepté dans nombre de commerces au taux de change du jour.

    Symboles

    Le blason de Saint-Barthélemy est composé dans le chef azur, de trois fleurs de lys représentant la souveraineté française, sur la fasce de gueule, une croix de Malte qui rappelle la possession et le gouvernement des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et dans la pointe d'azur, trois couronnes royales en souvenir de l'époque où l'île était possession de la couronne de Suède.

    Les quartiers

    Gustavia.

    Gustavia est la principale agglomération de l'île. Les deux autres plus gros quartiers sont Saint-Jean et Lorient.

    L’île de Saint-Barthélemy constitue une collectivité unique, mais elle est néanmoins divisée en quarante quartiers :

    • vingt en la paroisse Sous le Vent, à l'ouest ;
    • vingt en la paroisse Au Vent, à l'est.
    Carte des quarante quartiers de Saint-Barthélémy
    Paroisse Sous le Vent Paroisse Au Vent
    № carte Quartier № carte Quartier
    1 Colombier 21 Morne Criquet
    2 Flamands 22 Morne de Dépoudré
    3 Terre Neuve 23 Gouverneur
    4 Grande Vigie 24 Anse du Gouverneur
    5 Corossol 25 Morne Rouge
    6 Merlette 26 Grande Saline
    7 La Grande Montagne 27 Petite Saline
    8 Anse des Lézards 28 Lorient
    9 Anse des Cayes 29 Barrière des Quatre Vents
    10 Le Palidor 30 Camaruche
    11 Public 31 Grand Fond
    12 Col de la Tourmente 32 Toiny
    13 Quartier du Roi 33 Devet
    14 Le Château 34 Vitet
    15 Aéroport 35 Grand Cul-de-Sac
    16 Saint-Jean 36 Pointe Milou
    17 Gustavia 37 Mont Jean
    18 La Pointe 38 Marigot
    19 Lurin 39 Anse de Grand Cul-de-Sac
    20 Carénage 40 Petit Cul-de-Sac

    Politique

    Le corps électoral de Saint-Barthélemy est très majoritairement de droite.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, François Fillon arrive en tête avec 40,71 % des suffrages, devançant Marine Le Pen (22,50 %) et Emmanuel Macron (16,22 %). Au second tour, Emmanuel Macron s'impose avec 58,43 % des voix, contre 41,57 % à Marine Le Pen.

    En 2012, Nicolas Sarkozy obtient 62,44 % des suffrages, loin devant François Hollande qui, avec 10,08 %, est lui-même devancé par Marine Le Pen à 11,41 %. Au second tour, il recueille 82,70 % contre 17,30 % au président élu. Lors du 2e tour de l'élection présidentielle de 2007, l'île avait voté pour le candidat UMP à 77,73 %, contre 22,27 % à Ségolène Royal. En 2002, Jacques Chirac avait obtenu 87,56 % des suffrages contre 12,44 % à Jean-Marie Le Pen[39].

    Économie

    L'économie de l'île est essentiellement axée sur le tourisme de luxe et la construction ; Saint-Barthélemy possède également le statut de port franc. La collectivité a également acquis, en plus de celles dévolues à une commune, les compétences d'un département, d'une région et celles de l'État, prévues à l'article LO 6214-3 de la loi organique :

    1. impôts, droits et taxes ; cadastre ;
    2. urbanisme, construction, habitation, logement ;
    3. circulation routière et transports routiers ; desserte maritime d'intérêt territorial ; immatriculation des navires ; création, aménagement et exploitation des ports maritimes, à l'exception du régime du travail ;
    4. voirie; droit domanial et des biens de la collectivité ;
    5. environnement, y compris la protection des espaces boisés ;
    6. accès au travail des étrangers ;
    7. énergie ;
    8. tourisme ;
    9. création et organisation des services et des établissements publics de la collectivité.

    Pour éviter le tourisme de masse, la population a opté dans les années 1960-1970 pour une approche favorisant le tourisme des plus fortunés[40]. L'île bénéficie peu des services qu'offre la métropole, ni des services publics habituellement mis en œuvre par une commune de métropole : les voiries ont longtemps été en très mauvais état, les services de santé se résument à un dispensaire et à un hôpital local sans bloc opératoire, l'éducation nationale assure la scolarité jusqu'à la classe de seconde, ce qui implique des coûts financiers importants pour la poursuite des études. Elle bénéficie toutefois de la péréquation des tarifs de l'électricité, ce qui lui permet de bénéficier d'une énergie à un prix (hors taxes) identique à celui pratiqué en métropole.

    Les produits de consommation courante, tous importés par avion ou bateau, sont sur-tarifés (avec un surcoût d'environ 25 % pour les produits de construction, voire 400 % pour certaines denrées alimentaires). Le coût de la vie est donc très élevé, notamment les loyers.

    De plus, les secteurs qui peuvent être visités par les touristes sont très limités : les quartiers et secteurs où se dressent les villas de luxe sont surveillés par des sociétés de gardiennage privées, et sont inaccessibles pour les touristes, et même, pour les habitants locaux. Les touristes sont surtout localisables dans les secteurs et rues commerçantes de Gustavia. Le séjour des touristes aux budgets modestes est très court, le plus souvent, en raison du coût très élevé de la vie locale.

    Le est créé en application de la loi organique no 2007-223 et la loi no 2007-224 du , le CESC (Conseil économique social et culturel) de Saint-Barthélemy.

    Le , la collectivité installe un établissement territorial consacré au service des entreprises de l'île : la Chambre économique multiprofessionnelle de Saint-Barthélemy. Composée de douze membres élus parmi les professionnels de l'île, établis depuis au moins cinq ans. Cette chambre sert de centre de formalités des entreprises, assure la formation de ses ressortissants, assure le soutien aux entreprises et la promotion des activités économiques de l'île.

    Tourisme de luxe

    L'île est connue pour être fréquentée par des millionnaires et des milliardaires accostant avec leurs luxueux yachts principalement en hiver (le prix du carburant pour les yachts étant moins cher et leurs propriétaires pouvant profiter du soleil des Caraïbes). Haut lieu de la jet set internationale, on y trouve des hommes d'affaires, des personnalités du cinéma et de la télévision et des familles d'héritiers richissimes. Le cimetière de Lorient abrite la tombe du chanteur et acteur français Johnny Hallyday, inhumé à Saint-Barthélemy le .

    L'île comporte une majorité de villas très souvent avec une piscine à débordement et parfois un terrain de tennis. Les prix au mètre carré des biens immobiliers y sont extrêmement élevés et démarrent à un million d'euros pour un « deux pièces » à Gustavia. Ils peuvent monter jusqu'à plusieurs dizaines de millions de dollars pour les propriétés situées en bord de mer.

    Parmi les célébrités possédant ou ayant possédé une villa sur l'île, ou ayant déjà séjourné à « Saint-Barth », on peut noter :

    Transports

    Saint-Barthélemy est desservi par l'aéroport de Saint-Barthélemy-Rémy-de-Haenen qui se trouve dans le quartier de Saint-Jean. Auparavant nommé Gustave-III, l'aéroport a été rebaptisé Rémy-de-Haenen en 2015, en hommage à l'ancien maire de Saint-Barthélemy, pionnier de l’aviation dans les Caraïbes.

    Le port qui se trouve à Gustavia comprend deux installations, le port de plaisance (Gustavia) et le port de commerce (Anse du Public). Le réseau routier territorial de l'île se compose d'une quarantaine de kilomètres de routes étroites, pentues et sinueuses. Il n'y a pas de transports en commun à Saint-Barthélemy. L'automobile et le scooter sont donc les moyens de locomotion motorisés les plus fréquemment utilisés. Il y a deux stations de taxis sur l'île : l'une est à l'aéroport Rémy-de-Haenen et l'autre à Gustavia, sur les quais.

    Culture et patrimoine

    Fêtes

    Saint Barthélemy patron du territoire du même nom, des bouchers, tanneurs et relieurs. Ici représenté en Italie.

    Une des fêtes du territoire est celle de la Saint-Barthélemy, le . Barthélemy, saint patron du territoire, est d'après le Nouveau Testament un des Douze Apôtres, c'est-à-dire un des douze disciples distingués par Jésus de Nazareth. De plus, il est considéré comme le saint patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs[45].

    Langue

    La langue officielle est le français. Les langues maternelles de la population de souche sont le patois saint-barth dans la partie « sous le vent » de l'île, le créole saint-barth dans la partie au vent et l'anglais de Gustavia. Le patois est proche du français québécois et des autres variétés du français populaire des Amériques tandis que le créole parlé (de moins en moins) est une variété archaïque très similaire à celui qui est parlé aux Saintes, ces deux langues insulaires étant parlées par la population d'ascendance européenne. Le créole guadeloupéen est également très employé par la population.

    L'anglais est très courant, et généralement parlé en seconde langue. Il est acquis que quasiment tous les adultes sur l'île maîtrisent l'anglais. Le suédois a disparu depuis les années 1970, mais il reste une langue culturelle du patrimoine, car de nombreux documents des archives, entre 1784 et 1878, sont rédigés en suédois, qui fut la langue coloniale de cette époque. De nombreuses plaques de rues sont rédigées en suédois et français.

    Éducation

    Les écoles publiques de Saint-Barthélemy sont sous l’autorité de l’académie de la Guadeloupe et de son recteur. L’île de Saint-Barthélemy dispose d’une école maternelle (toute petite section, petite section, moyenne section et grande section), de trois écoles primaires (CP, CE1, CE2, CM1, CM2). Le collège Mireille-Choisy situé à Gustavia (6ème, 5ème, 4ème, 3ème et 2de[46]) est l’unique collège public de Saint-Barthélemy.

    Il y a aussi deux écoles privées sur l’île, l’école Sainte-Marie situé à Colombier et l’école Saint-Joseph à Lorient.

    L’île de Saint-Barthélemy ne dispose pas d’un lycée. Les lycées les plus proches sont le lycée professionnel des Îles du Nord situé à Concordia et récemment le Lycée d'enseignement général et technologique Robert-Weinum à la cité scolaire de la Savane (à Saint-Martin).

    L’île de Saint-Barthélemy ne dispose pas non plus d’une université. L'université des Antilles implantée en Guadeloupe et en Martinique est l'université française la plus proche pour les élèves et étudiants de Saint-Barthélemy.

    Santé

    L’île de Saint-Barth dispose d’un centre hospitalier et d’un dispensaire. Situé à Gustavia, l’hôpital de Bruyn à une capacité de vingt lits, il dispose d’un service de médecine pouvant accueillir dix patients, d’un service de chirurgie avec une capacité de trois lits et d’un SSR (Soins de suite et de réadaptation) d’une capacité de sept places. L’hôpital de Bruyn dispose d’une radiologie numérisée et d’un service d’urgences générales.

    Le dispensaire de l’île de Saint-Barthélemy propose des consultations gynécologiques (pré et post-natales), des consultations PMI (Protection maternelle et infantile), un service de vaccination pour les enfants de 0 à 6 ans. Le dispensaire dispose d’un centre d’auto dialyse, composé de deux postes de dialyse.

    Sécurité

    La sécurité de la collectivité d'outre-mer (COM) de Saint-Barthélemy est assurée par la Brigade Territoriale Autonome (BTA) de la Gendarmerie Nationale située au Fort Oscar à Gustavia et composée de treize sous-officiers, deux gendarmes adjoints volontaires et quatre gendarmes mobiles détachés mais aussi par la police territoriale composée de (onze policiers dont deux adjoints administratifs).

    Il n'y a pas de prison à Saint-Barthélemy et la délinquance y est quasiment inexistante. Les faits les plus graves (rares) concernent l'ivresse sur la voie publique, les excès de vitesse, et les violences domestiques (dont les disputes conjugales, ainsi que les violences surtout envers les femmes).

    Les résidences, et certains lotissements sont très souvent dotés d'un service de sécurité privé, avec des gardiens, et autres agents de sécurité.

    Le Service territorial d’incendie et de secours de Saint-Barthélemy situé à Gustavia: Les sapeurs-pompiers de Saint-Barthélemy sont composés de neuf professionnels (officiers, sous-officiers et hommes du rang) et de 47 volontaires, ainsi que d’un membre du personnel administratif.

    Au niveau régional, la sécurité de l'île de Saint-Barthélemy est également assurée par les Forces armées aux Antilles.

    Sport

    L'île de Saint-Barthélemy est équipée d'un stade territorial (football ; rugby ; athlétisme), le stade de Saint-Jean situé dans le quartier de Saint-Jean.

    Le rugby est le sport roi à Saint-Barthélemy, « Les Barracudas de Saint-Barthélemy » est le club phare de l'île. Cette équipe a remporté le championnat des Antilles - Guyane en 2013, 2016 et 2017.

    Le football est le deuxième sport le plus pratiqué à Saint-Barthélemy. Le championnat et la Coupe sont organisés par le Comité territorial de football de Saint-Barthélemy. Il y a cinq équipes qui participent à ces deux compétitions :

    • AS Gustavia (le club de foot le plus titré de l'île) ;
    • Les Diables Rouges ;
    • FC Arawak ;
    • ASPSB (AS des portugais de Saint Barth) ;
    • La Team FWI (dernière équipe créée de l'île).

    Musées

    • Wall House Museum
    • Musée Municipal de Saint-Barthélemy
    • Kalinas & Tainos
    • Inter Oceans Museum
    • Musée « Le P'tit Collectionneur »

    Monuments historiques

    Saint-Barthélemy compte sept monuments inscrits, six sont situés à Gustavia et un dans le quartier de Lorient :

    Autres monuments et sites touristiques

    Gustavia
    • Le phare à Gustavia
    • Wall House (musée - bibliothèque)
    • Fort Karl
    • Sous-préfecture (ancienne prison suédoise)
    • Musée « Le p’tit Collectionneur »
    • Ancre
    Lorient
    • La tombe de Johnny Hallyday au cimetière de Lorient. Johnny Hallyday possédait une villa sur les hauteurs de Lorient[47].
    Quartier public
    • Cimetière suédois
    Quartier Corossol
    • Musée international du coquillage (Inter-Oceans Museum) à Corossol répertorie plus de neuf mille spécimens du monde entier.
    Quartier du Col de la Tourmente
    • La statue Savaku représentant un indien arawak à Saint-Jean, dominant l'aéroport au niveau du col de la Tourmente[48].

    Médias

    Presse écrite
    • Le Journal de St-Barth[49] : journal hebdomadaire d’information locale
    • Le 97133[50] : hebdomadaire d'info pratique et de petites annonces locales
    • Saint-Barth Magazine : journal mensuel d’information locale
    • Le News : quotidien en français et en anglais
    Radios
    • Guadeloupe 1re : radio généraliste publique de proximité
    • Radio Saint Barth : radio musicale diffusée en FM sur 98.7 et 103,7 MHz
    • Tropik FM : radio musicale diffusée en FM sur 97.5 et 104,9 MHz
    • Radio des Iles St Barth (RDI) : radio commerciale généraliste de proximité diffusée en FM sur 89,7 MHz
    • Radio Transat : radio musicale, FM 95,5 et 103,1 MHz
    Télévision
    • Guadeloupe 1re : chaîne de télévision généraliste publique de proximité.
    • Carib’inTV : chaîne de télévision généraliste privée de proximité trilingue commune à Saint-Barthélemy et Saint-Martin

    Codes

    Saint-Barthélemy a pour codes :

    • BL, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-2 (liste des codets de pays et territoires) ;
    • BLM, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-3 ;
    • 977 ou 97701, selon le Code Officiel Géographique de l'INSEE[5].

    Courrier postal

    Général

    L'île de Saint-Barthélemy a conservé son code postal 97133, issu de son rattachement historique à la Guadeloupe et ce malgré l'attribution du code 977 à la collectivité par l'INSEE.

    Pour adresser du courrier postal à destination de Saint-Barthélemy depuis l'étranger, il est recommandé d'indiquer « FRANCE » sur la dernière ligne de l'adresse[51].

    Programme philatélique spécifique

    Le conseil exécutif a demandé en 2013 à la direction exécutive de la poste[52] et en 2014 au Ministère chargé des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique[53] l’autorisation de créer un programme philatélique spécifique à Saint-Barthélemy.

    Au début la date avisée de la première apparition d’un timbre à Saint-Barthélemy était le . Sans doute l’idée est de suivre l’exemple des autres COM comme Saint-Pierre-et-Miquelon ou la Polynésie Française ayant leurs propres timbres postaux.

    Notes et références

    1. À la suite de la promulgation des lois no 2007-223 et 2007-224 du au JO du .
    2. « Les collectivités territoriales régies par l’article 74 | Conseil constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
    3. « Différenciation territoriale outre-mer : quel cadre pour le sur-mesure ? », sur www.senat.fr (consulté le ).
    4. « Saint-Barth, soleil, luxe et résilience », sur Les Echos, (consulté le ).
    5. « Code des collectivités d'outre-mer (COM) », sur INSEE (consulté le ).
    6. Gargani J., « Inequality growth and recovery monitoring after disaster using indicators based on energy production : Case study on Hurricane Irma at the Caribbean in 2017. », International Journal of Disaster Risk Reduction, no 79, (lire en ligne)
    7. Site de la collectivité de Saint-Barthélemy, page consacrée au blason de l'île.
    8. « L'esclavage à Saint-Barthélemy : 1648-1847 », Mémoire St Barth (consulté le ).
    9. « L'abolition de l'esclavage à Saint-Barthélemy : jusqu'au 9 octobre 1847 », Mémoire St Barth (consulté le ).
    10. « Référendum 1877, Saint-Barthélémy, France. MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
    11. « Saint-Barthélemy | Ministère des Outre-mer », sur www.outre-mer.gouv.fr (consulté le ).
    12. Maire de Saint-Barthélemy de 1962 à 1977 et conseiller général durant 21 ans.
    13. François Labrouillère, « Saint-Barth, fronde "écolo" sur l'île des milliardaires », Paris Match, semaine du 30 mars au 6 avril 2016, page 34.
    14. Vincent Noyoux, « Saint-Barth, l'île refuge des Caraïbes », Le Figaro Magazine, semaine du 10 février 2017, p. 80-89.
    15. La chaîne météo article : « Irma : "scène d'horreur" à Saint-Barth et Saint-Martin, le bilan va s'alourdir », 8 septembre 2017.
    16. « Ouragan Irma : fin de l'alerte aux Antilles » - Mise à jour du jeudi 07 septembre 2017 | La Chaîne Météo, consulté 2017-11-07 à 20h37
    17. Gévaudan Camille (2017) « Irma : Saint-Barthélémy et Saint-Martin dans l’œil du cyclone », Libération, 6 septembre 2017.
    18. Compte rendu du Conseil des ministres du 14 septembre 2017
    19. « Décret n° 2019-353 du 24 avril 2019 instituant un délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer et modifiant le décret n° 2017-1335 du 12 septembre 2017 portant création du comité et du délégué interministériel pour la reconstruction des îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
    20. Populations légales des collectivités d'outre-mer en 2018 INSEE.
    21. Vincent Hecquet, « L’espace des Caraïbes : Structures et enjeux économiques au début des années 2000 », Les Cahiers Antilles - Guyane, , p. 28 (lire en ligne).
    22. (fr) « Climatologie mensuelle à Gustavia », sur World Climate (consulté le )
    23. https://www.journaldesaintbarth.com/actualites/environnement/appelez-la-reserve-naturelle-nicole-aussedat-201907181406.html
    24. , La faune terrestre et aquatique de Saint-Barthélemy. Version 1.2.
    25. Jean-Paul Vernoux, « La ciguatera dans l'île de Saint-Barthélemy : aspects épidémiologiques, toxicologiques et préventifs », Oceanologica acta, vol. 11, no 1, , p. 37-46 (ISSN 0399-1784)
    26. « Réserve naturelle », Collectivité de Saint-Barthélemy (consulté le )
    27. Population municipale au recensement, 1967-2012.
    28. Population légale 2007.
    29. « Populations légales 2013 - Insee », sur www.insee.fr
    30. Population légale 2014.
    31. Voyage aux îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy (suite de la chronique de M. le chanoine Ballivet), 1812-1885.
    32. Les recensements de la population de Saint-Barthélemy : 1671 à nos jours.
    33. Recensements par année.
    34. Loi organique no 2007-223 du portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer.
    35. Loi no 2007-224 du portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer.
    36. Ordonnance du créant une circonscription unique pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy (tableau no 3).
    37. Décision 2010/718/UE du Conseil européen du .
    38. Super User, « PAROISSE Saint-Barthélémy », sur guadeloupe.catholique.fr (consulté le )
    39. « Présidentielle 2012 : tous les résultats du premier tour, ville par ville », liberation.fr, 22 avril 2012.
    40. « Saint-Barthélemy : Guide de voyage Saint-Barthélemy », sur Routard.com
    41. Marie-Angélique Ozanne, « Saint-Barth côté luxe, Saint-Barth côté charme », figaro.fr, (lire en ligne)
    42. « Saint-Barth, où se cachent les milliardaires », le Point.fr, (lire en ligne)
    43. (en) Liz Thomas, « How to party like a billionaire: The stars jet in for Roman Abramovich's £5million annual New Year's Eve bash in St Barts », dailymail.co.uk, (lire en ligne)
    44. « La Maison Rouge »
    45. Voir sur tripteaser.fr.
    46. « Collège M Choisy - 971 Saint-Barthélemy - Collège public », sur www.onisep.fr (consulté le )
    47. « Découvrez la somptueuse villa de Johnny Hallyday et Laeticia à Saint Barth' ! », purepeople.com, (lire en ligne)
    48. Cécile Lucot, « Inauguration de la statue en bronze placée au centre du rond-point du col de la Tourmente », St Barths Online, (consulté le )
    49. Site d'information de Journal de St-Barth
    50. Site d'information de Le 97133
    51. Infoteam SA -UPU, « Union postale universelle – Systèmes d'adressage dans les pays-membres », sur www.upu.int
    52. « Délibération du conseil exécutif », sur www.comstbarth.fr, (consulté le )
    53. « Délibération du Conseil exécutif », sur www.comstbarth.fr, (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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