Romagne (Vienne)
Romagne est une commune du Centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
Romagne | |||||
Place du 8-mai-1945. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Maury 2020-2026 |
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Code postal | 86700 | ||||
Code commune | 86211 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Romagnons | ||||
Population municipale |
869 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 16âČ 16âł nord, 0° 18âČ 11âł est | ||||
Altitude | Min. 103 m Max. 150 m |
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Superficie | 40,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lusignan | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Romagne est une commune rurale, classée, pour sa superficie, à la 1 747e place nationale et au 40e rang au niveau départemental.
Localisation
Le bourg est situé à 41 km au sud de Poitiers. On accÚde au village le plus proche, SommiÚres-du-Clain, par la route départementale D 25.
Communes limitrophes
Romagne est limitrophe de sept autres communes.
GĂ©ologie et relief
Les paysages sont formés de plaines vallonnées et/ou boisées et de vallées[1].
89 % du territoire est couvert par des terres agricoles, 1 % par des terres artificialisĂ©es (voirie, bourgs..) et 10 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels[2].
Les sols sont composés :
- de groies superficielles (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite) sur les plaines calcaires qui couvrent 4 % du territoire de la commune ;
- de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s dâargiles ferrugineuses Ă silex provenant dâĂ©pandages superficiels du Massif Central) plus ou moins profondes sur les plateaux sur une superficie Ă©quivalente Ă 84 % du territoire de Romagne ;
- de terres de brandes sur les plateaux du seuil du Poitou (2 %)
- de calcaires dans les vallées et terrasses alluviales (1 %)[1] - [3]
Hydrographie
La commune contient 7 km de cours d'eau, avec comme riviĂšre principale : le Clain sur une longueur de 4 km, et son petit affluent le BĂ©.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La FerriĂšre Airoux_sapc », sur la commune de La FerriĂšre-Airoux, mise en service en 1990[10] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 34 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Voies de communication et transports
Les gares ou les haltes ferroviaires les plus proches sont :
- Ăpanvilliers (halte) situĂ©e Ă 6,9 km ;
- Gare d'Anché - Voulon (halte) située à 9,6 km ;
- Saint-Saviol qui est distante de 15,1 km ;
- Vivonne (halte) située à 17,6 km ;
- Lusignan (halte) Ă 23,2 km.
Les aéroports et aérodromes les plus proches :
- aéroport de Poitiers-Biard situé à 35,3 km ;
- aérodrome Niort - Marais Poitevin situé dans le département des Deux-SÚvres, à 54,1 km ;
- aĂ©roport international AngoulĂȘme-Cognac situĂ© dans le dĂ©partement de la Charente, Ă 60,5 km.
Urbanisme
Typologie
Romagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (89 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,1 %), forĂȘts (9,8 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %), prairies (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Romagne est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[28]. 99,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Toponymie
Le nom vient de "Romagna" qui signifie "domaine de Rome"[30].
Les citoyens de Romagne sont nommés les Romagnons et les Romagnonnes.
Histoire
La préhistoire
De nombreux outils dĂ©couverts sur le territoire de la commune attestent une occupation du site dĂšs le NĂ©olithique, notamment quelques trĂšs belles haches polies dont une est Ă double tranchant. Ces derniĂšres ne semblent pas avoir dâutilitĂ© pratique car elles ne prĂ©sentent pas de traces dâutilisation et il semble quâelles soient la marque de chefs. CâĂ©taient de vĂ©ritables signes extĂ©rieurs de richesse, indices de lâĂ©mergence prĂ©coce de chefferies nĂ©olithiques. Malheureusement, cet outillage se trouve uniquement dans des sites de surface, donc impossible Ă exploiter scientifiquement, dâoĂč des difficultĂ©s de datation.
L'Ă©poque gallo-romaine
Le hameau de FontĂ©grive doit son nom Ă l'existence d'une fontaine sacrĂ©e celte. En effet, le nom de FontĂ©grive dĂ©rive de âFons Sacrivaâ signifiant âFontaine sacrĂ©eâ.
AprĂšs la guerre des Gaules, les romains occupent la rĂ©gion, imposant la Pax romana. Un temple existait Ă cĂŽtĂ© de la BaudonniĂšre et de nombreux dĂ©bris de poteries ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans le champ de la Ponne prĂšs dâĂtivault. Au XIXe siĂšcle,des fouilles ont permis de dĂ©couvrir une meule Ă bras et des tuiles romaines entre les Teignouses et le bois Perot. Des monnaies gauloises et romaines, trouvĂ©es Ă la MilliĂšre, sont, dorĂ©navant, au musĂ©e de Saint-Germain-en-Laye.
La paix est rompue en 275 par des invasions. Sâensuit une grave crise sociale qui se concrĂ©tise en 284 et 285 par la rĂ©volte des Bagaudes.Vaincue en 286, la Bagauderie nâest pas anĂ©antie pour autant et renaĂźtra plus dâune fois, dâoĂč la dĂ©cision de retirer une partie considĂ©rable des garnisons des frontiĂšres pour les dissĂ©miner dans lâintĂ©rieur de lâempire. Les Bagaudes mĂšnent une guerre de guĂ©rilla et restent insaisissables, de lĂ , la nĂ©cessitĂ© de trĂšs nombreux petits camps, placĂ©s Ă des distances rapprochĂ©es savamment dissĂ©minĂ©s sur lâimmense territoire de la Gaule.
Sur la carte du Poitou gallo-romain, Romagne y figure comme le plus important cantonnement romain. Ceci sâexplique certainement par les nombreuses batailles qui eurent lieu sur les bords du Clain lors de lâinsurrection bagaude de 435 qui dura plus de deux ans. Il y avait alors 200 camps ou mottes romains dans le Poitou dont au moins 5 mais plus vraisemblablement 6 ou 7 sur le territoire actuel de la commune
Des grottes ont pu servir de refuge et d'habitat Ă l'Ă©poque gallo-romaine.
Le Moyen Ăge
Ă partir de 840, le Poitou est gouvernĂ© par les comtes de Poitiers, qui deviennent ducs dâAquitaine en 987 lorsque Hugues Capet devient roi de France. Ils organisent la rĂ©gion en vigueries, circonscriptions dans lesquelles les viguiers, leurs dĂ©lĂ©guĂ©s, exercent leur juridiction. Cette organisation dĂ©cline rapidement au XIe siĂšcle pour faire place aux juridictions fĂ©odales oĂč les seigneurs chĂątelains exerceront tous les droits de justice dans leur fief.
La hameau de Vublon fut le siĂšge dâune de ces vigueries et on voit encore des armoiries sur une maison qui fut vraisemblablement la maison dâun viguier.
Ă la MilliĂšre, la fĂ©odalitĂ© a Ă©difiĂ© des casemates souterraines dont les archĂšres dominaient le guĂ© sur le Clain, puis un chĂąteau fort. Ce fief qui sâĂ©tendait largement sur lâactuelle commune de ChampagnĂ©-Saint-Hilaire eut dâabord droit de moyenne puis de haute justice et dĂ©pendait du marquisat de CouhĂ© qui relevait lui-mĂȘme de lâabbaye de Saint-Maixent.
Le reste de la commune, la plus grande partie, dĂ©pendait de la chĂątellenie de Romagne dont les terres, unies Ă celles de la chĂątellenie de ChampagnĂ©, appartenaient au chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers. Puis la plupart des terres de la chĂątellenie de Romagne vont devenir le fief du Parc et de Boisvert dĂ©pendant du comtĂ© de Civray. Il semble quâEtourloubier fut Ă©galement un fief pendant un temps assez bref.
Le XIIe siĂšcle voit la construction de nombreux moulins qui utilisent la force hydraulique. Moulin Vieux sâappelait dĂ©jĂ âMolendinum Vetusâ en 1257. La Cueille existait en 1136 sous le nom de âMolendinum Collisâ. La Forge, âMolendinum de Molinarsâ en 1257, deviendra un âmoulin Ă ferâ vers 1530 et fut une des plus importantes forges du Poitou. Elle fonctionnera jusquâĂ la fin du XVIe siĂšcle.
Le prieuré de la MilliÚre avec son hameau surplombant le Clain que l'on traverse par un pont du XVe siÚcle est ruiné pendant la guerre de Cent Ans.
L'Ă©poque moderne
En 1625, les habitants des villages de Vublon, Salvantier et Puycrachoux (actuellement Chez Sicault) sont tenus de poursuivre les Ă©vadĂ©s des prisons de la baronnie de CouhĂ© jusquâĂ la riviĂšre la Vienne, sans payer de pĂ©age. On les appelaient âles gardes nobles de la commune de Romagneâ.
L'annĂ©e 1664 est marquĂ©e par une rĂ©volte paysanne dans tout le Poitou. Elle est Ă©crasĂ©e par lâarmĂ©e. En 1694, une terrible famine fut suivie dâune nouvelle rĂ©volte qui ensanglanta, de nouveau, la rĂ©gion.
Ă Romagne, la RĂ©volution semble plutĂŽt bien accueillie et de 1791 Ă 1793, 24 volontaires sâenrĂŽlent pour âvoler aux frontiĂšres, dĂ©fendre la libertĂ©â. Le curĂ© Leroy et son vicaire prĂȘtent le serment de respecter la Constitution.
Le XIXe siĂšcle voit arriver le train et Romagne sera desservie par les gares du Courault et dâEpanvilliers. On perce la Grandârue qui est prolongĂ©e en direction de SommiĂšres.
L'Ă©poque contemporaine
Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, la Vienne accueille 40 000 rĂ©fugiĂ©s de Moselle, qui sont logĂ©s souvent chez lâhabitant et rĂ©partis dans toutes les communes. Les administrations sont aussi dĂ©mĂ©nagĂ©es, et lâĂcole normale de filles de Metz sâinstalle au chĂąteau de Romagne[31]. AprĂšs la dĂ©faite de 1940, les normaliennes et leurs professeurs, malgrĂ© les pressions allemandes, refuseront de regagner la Lorraine annexĂ©e et resteront au Parc jusquâen 1945.
En 1944, de nombreux romagnons ont gagnĂ© les maquis. Des escarmouches ont lieu Ă la Vergnauderie, aux Baillargers et Ă Metzaument provoquant, en reprĂ©sailles, la mort de 4 romagnons qui ajouteront leurs noms Ă celui de RenĂ© Pierre Rouger, rĂ©sistant qui faisait partie dâune organisation dĂ©pendant du rĂ©seau Notre Dame du colonel RĂ©mi. Il mourra au camp de Dachau en .
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien jusqu'en 2015, depuis elle a été transformée en Agence Postale.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[33].
En 2020, la commune comptait 869 habitants[Note 8], en augmentation de 1,64 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune de Romagne ont été fixées en 2009 et publiées en 2012.Il ressort que la mairie de Romagne administre une population totale de 980 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (126 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Romagne est de 854 habitants.
La commune se classe au 10 957e rang au niveau national pour sa population et, sur le département de la Vienne, au 109e rang.
La rĂ©partition de la population par sexe est la suivante, selon lâINSEE, en 2007 :
- Le nombre d'hommes Ă©tait de 398.
- Le nombre de femmes Ă©tait de 477.
Soit en pourcentage :
- en 1999 : 48,1 % d'hommes et 51,9 % de femmes.
- en 2006 : 45,5 % d'hommes et 54,5 % de femmes.
- en 2007 : 45,48 % d'hommes et 54,52 % de femmes.
L'évolution des naissances et des décÚs de 1968 à 2007 est la suivante selon l'INSEE :
- Entre 1999 et 2007 : 44 naissances et 85 décÚs.
- Entre 1990 et 1999 : 51 naissances et 97 décÚs.
- Entre 1982 et 1990 : 58 naissances et 103 décÚs.
- Entre 1975 et 1982 : 62 naissances et 87 décÚs.
- Entre 1968 et 1975 : 73 naissances et 91 décÚs.
La répartition des naissances et décÚs de 1999 à 2008, selon l'INSEE, est la suivante :
- en 2008 : 8 naissances et 9 décÚs.
- en 2007 : 5 naissances et 7 décÚs.
- en 2006 : 10 naissances et 12 décÚs.
- en 2005 : 5 naissances et 12 décÚs.
- en 2004 : 3 naissances et 12 décÚs.
- en 2003 : 2 naissances et 10 décÚs.
- en 2002 : 4 naissances et 11 décÚs.
- en 2001 : 8 naissances et 7 décÚs.
- en 2000 : 6 naissances et 10 décÚs.
- en 1999 : 6 naissances et 11 décÚs.
La répartition de la population de Romagne par ùge en 2007 (INSEE) :
- de 0 Ă 14 ans : 92 habitants (123 en 1999).
- de 15 Ă 29 ans : 126 habitants (97 en 1999).
- de 30 Ă 44 ans : 147 habitants (157 en 1999).
- de 45 Ă 59 ans : 185 habitants (156 en 1999).
- de 60 Ă 74 ans : 200 habitants (184 en 1999).
- de 75 ans ou plus : 125 habitants (112 en 1999).
La rĂ©partition de la population par Ăąge et par sexe en 2007, selon lâINSEE :
- de 0 Ă 19 ans: hommes 64 et femmes 78.
- de 20 Ă 64 ans : hommes 232 et femmes 252.
- de 65 ans et plus : hommes 102 et femmes 148.
Le nombre de célibataires, en 2006, représentait 31,5 % de la population. Les couples mariés représentaient 53 % de la population. Les divorcés étaient 4,5 % et le nombre de veuves et veufs correspondait à 11,1 % du nombre d'habitants.
La densité, est de 21 hab./km2 pour la commune. Elle est de 61 hab./km2 pour le département de la Vienne, de 68 hab./km2 pour la région de Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[36].
Enseignement
La commune de Romagne dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne.
Romagne abrite :
- Une Ă©cole primaire privĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin sans contrat avec le ministĂšre de lâĂducation nationale, est Ă©tablie Ă Romagne[37].
- Une Ă©cole primaire publique.
- Un collÚge privée Saint-Thomas-d'Aquin.
- ECG privé Saint-Thomas-d'Aquin.
Manifestations culturelles et fetivités
En 2006, le tournage du film Avril a eu lieu en partie Ă Romagne.
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 31 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont toutefois augmentĂ© de 17 % et sont passĂ©es de 2 705 hectares en 2000 Ă 3 186 hectares en 2010 dont 617 sont irrigables[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible dâexploitations. Cette tendance est conforme Ă lâĂ©volution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă 2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[39]
50 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour les 2/3 des surfaces céréaliÚres mais aussi orges et maïs), 23 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 4 % pour les protéagineux, 16 % pour le fourrage et 3 % restent en herbes. En 2000, un hectares (zéro en 2010) était consacré à la vigne[38].
14 exploitations en 2010 (contre 15 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (1 599 tĂȘtes en 2010 contre 1 091 en 2000)[38].Câest un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[40].
6 exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un Ă©levage de caprins (975 tĂȘtes en 2010 contre 1 111 tĂȘtes en 2000)[38]. Câest un des troupeaux importants de caprins du dĂ©partement de la Vienne (74 500 tĂȘtes en 2011) qui est le deuxiĂšme dĂ©partement pour lâĂ©levage des chĂšvres derriĂšre le dĂ©partement des Deux-SĂšvres[40]. Cette baisse est rĂ©vĂ©latrice de lâĂ©volution quâa connu, en rĂ©gion Poitou-Charentes, cet Ă©levage au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies: division par trois du nombre dâexploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chĂšvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chĂšvreries de 10 Ă 50 chĂšvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des Ă©levages de plus de 200 chĂšvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitiĂšre de 1990-1991 qui, en parallĂšle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts dâĂ©leveurs en prĂ©retraite et encouragĂ© lâadaptation structurelle des Ă©levages restant[41]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă 2011 : + 44 %[42]) est livrĂ©e Ă lâindustrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans lâensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă la production de fourrage. 75 % de ces exploitations nâĂ©lĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, lâaccent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis dâobtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[41].
L'Ă©levage de volailles s'est crĂ©Ă© et dĂ©veloppĂ© au cours de cette dĂ©cennie (1 641 tĂȘtes rĂ©parties sur cinq fermes)[38].
Commerces
En 2009, selon l'INSEE, il restait une supérette et une boulangerie.
Emplois et activité
Le taux de chĂŽmage est de (selon l'INSEE) :
- en 1999 : 11,2 %
- en 2006 : 12,5 %
- en 2009 : 10,6 %
Le taux d'activité est de (selon l'INSEE)
- de 61,6 % en 1999.
- de 58,9 % en 2006.
- de 65,8 % en 2009.
Le nombre de chÎmeurs était de 33 en 1999 et de 39 en 2006.Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi), B (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de 78h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de plus de 78h au cours du mois) au est de 46.
Les retraités et les préretraités représentaient 37,1 % de la population en 2006 et 30,2 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Ăglise Saint-Laurent de Romagne
L'Ă©glise de style roman de Romagne est dĂ©diĂ©e Ă saint Laurent. Elle date des XIe, XIIe et XIVe siĂšcles. Le ChĆur, ainsi que le bas-cĂŽtĂ© et la chapelle Nord ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historique en 1993[43].
Une Ă©glise existait dĂ©jĂ Ă Romagne en 942 mais lâĂ©glise actuelle date des XIe et XIVe siĂšcles. Elle a subi de nombreux avatars au cours des siĂšcles.
LâĂ©glise Saint-Laurent dĂ©pendait de lâarchiprĂȘtrĂ© de Gençay. La partie primitive de lâĂ©glise est typique de lâart roman poitevin avec sa voĂ»te en pierre et ses arcatures latĂ©rales. L'abside, le chĆur et une partie de la nef datent du XIe siĂšcle. La longueur totale, y compris le sanctuaire est de 33 mpour une largeur de 6 m. Lâabside, orientĂ©e Ă lâest, est semi-circulaire et voĂ»tĂ©e en cul-de-four. Elle a 5 m de haut et est percĂ©e au fond dâune fenĂȘtre romane qui a Ă©tĂ© Ă demi murĂ©e postĂ©rieurement par un contrefort construit pour renforcer la voĂ»te. La partie qui forme le chĆur a 5 m de large sur 10 m de long et est Ă©clairĂ©e par une baie en plein-cintre situĂ©e au sud.
Cette Ă©glise a Ă©tĂ© prĂ©vue dĂšs lâorigine pour recevoir deux bas-cĂŽtĂ©s pour Ă©pauler la voĂ»te de la nef. Mais, câest seulement au XIVe siĂšcle que le collatĂ©ral nord et le bras du transept correspondant ont Ă©tĂ© construits. Ce collatĂ©ral, long de 29 m et large de 3,5 m, est divisĂ© en quatre travĂ©es sĂ©parĂ©es par des colonnes engagĂ©es sur des pilastres carrĂ©s Ă pans coupĂ©s sur lesquels reposent les arcs doubleaux qui supportent les voĂ»tes dâogives quadripartites. Sur les angles de ces pilastres, on remarque quelques figures grotesques ou obscĂšnes dont certaines semblent avoir Ă©tĂ© martelĂ©es. Le bras du transept est Ă©clairĂ© par deux baies ogivales ornĂ©es de vitraux dont celui de la baie nord date de 1880.
Les deux arcatures de la nef Ă©taient, Ă lâorigine, en plein cintre. Lors de la construction du collatĂ©ral nord, les arcades mitoyennes ont Ă©tĂ© transformĂ©es en arc brisĂ©.
La premiĂšre travĂ©e de la nef en entrant dans lâĂ©glise est plus courte que les suivantes, 5 m au lieu de 6 et ses arcades, cĂŽtĂ© collatĂ©ral et cĂŽtĂ© sud sont toutes les deux en arc brisĂ©. Les autres arcades de la nef formant lâarcature du mur sud, en attente du deuxiĂšme collatĂ©ral qui nâa jamais Ă©tĂ© construit, sont en plein cintre comme la voĂ»te. Il semble donc que, lors de la construction du collatĂ©ral, on a rallongĂ© la nef dâune travĂ©e. Pour rallonger lâĂ©glise, la façade a dĂ» ĂȘtre dĂ©placĂ©e et reconstruite. Câest ainsi que la façade actuelle annonce le XIVe siĂšcle. La porte principale est en arc brisĂ© avec deux archivoltes unies reposant sur des pieds droits. Un quatre feuilles formant rosace est situĂ© au-dessus.
Dans la « chapelle de la MilliĂšre ou de la Vierge » situĂ©e dans le bras du transept, on remarque deux pierres tombales avec inscriptions et armoiries en bas-relief du dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. Les armoiries semblent avoir Ă©tĂ© martelĂ©es, vraisemblablement pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. On voit Ă©galement d'autres pierres tombales aux inscriptions plus ou moins effacĂ©es, ainsi que des gravures sur le dallage du chĆur et un peu partout dans l'Ă©glise, en particulier de chaque cĂŽtĂ© de lâallĂ©e centrale et dans le collatĂ©ral. Sous la premiĂšre marche donnant accĂšs au chĆur repose Guillaume Pastoureau, &cuyer, sieur de la Forge, dĂ©cĂ©dĂ© en 1618 Ă Chaunay. Il fut certainement le dernier MaĂźtre de forges du moulin Ă fer de la forge de Moulinard et son Ă©pitaphe est en partie effacĂ©e.
Le mur nord du bras du transept est ornĂ© de fresques. On y voit une rangĂ©e de personnes qui semblent ĂȘtre Ă table.
Deux chapelles ont été installées dans les arcades aveugles du mur sud.
Le couronnement extĂ©rieur du sanctuaire consiste en une corniche en biseau, supportĂ©e par des corbeaux ornĂ©s de modillons reprĂ©sentants des figures humaines ou des tĂȘtes d'animaux parfaitement conservĂ©s. La fenĂȘtre de l'abside Ă demi murĂ©e par un contrefort a, extĂ©rieurement, deux archivoltes dont une ornĂ©e de billettes. Elles sont supportĂ©es par un pilier surmontĂ© d'un chapiteau roman.
La toiture Ă©tait Ă l'origine entiĂšrement en tuiles romanes comme elle existe encore sur le transept. La toiture en ardoises semble dater du XIXe siĂšcle.
CĂŽtĂ© sud, dans lâattente dâun collatĂ©ral, aucun contrefort nâa Ă©tĂ© prĂ©vu et dans les annĂ©es 1930 il a fallu chaĂźner le chĆur et construire un mur de soutĂšnement pour contenir la pression de la voĂ»te. Ces mesures tardives nâont pas empĂȘchĂ© la voĂ»te de la nef de sâeffondrer 20 ans plus tard. La nouvelle voĂ»te a Ă©tĂ© reconstruite en briques. Un mur de soutĂšnement a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©levĂ© au centre du chĆur afin de soulager la voĂ»te en pierres qui supporte le clocher. Ces problĂšmes ont pour origine lâabsence du collatĂ©ral cĂŽtĂ© sud mais aussi le fait que lâĂ©glise est construite sur la terre, sans fondations.
Une petite crypte accessible par lâextĂ©rieur existe sous la nef latĂ©rale, Ă hauteur de la 4e travĂ©e, et a Ă©tĂ© comblĂ©e.
Le patrimoine civil
- Le logis de la SyrĂšne, reste d'un chĂąteau du XVIIIe siĂšcle.
RĂ©serve naturelle
La vallée des singes. Comme son nom l'indique, le parc présente une grande collection de primates sur des ßles végétalisées ou des « territoires » que le visiteur traverse en circulant au milieu des singes et autres lémuriens. Au total, environ 30 espÚces sont présentées. C'est l'un des principaux parcs animaliers de la Vienne, avec la PlanÚte des Crocodiles à Civaux ou l'Ile aux Serpents à La Trimouille.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine., Geste Ă©ditions, La CrĂšche, 2014, 165 p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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- INSEE - 2008
- Jean-Michel Gouin, « Darwin contestĂ© Ă lâunion chrĂ©tienne ? », La Nouvelle-RĂ©publique, publiĂ© le 10 mai 2010, consultĂ© 19 juin 2010
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â EnquĂȘte Structure 2007
- Agreste â Bulletin no 12 de mai 2013
- Agreste â Bulletin no 11 de dĂ©cembre 2005
- Panorama de lâAgriculture en Vienne â juin 2012 â Chambre dâAgriculture de la Vienne
- « Eglise Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )