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Romagne (Vienne)

Romagne est une commune du Centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Romagne
Romagne (Vienne)
Place du 8-mai-1945.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Jean-Pierre Maury
2020-2026
Code postal 86700
Code commune 86211
DĂ©mographie
Gentilé Romagnons
Population
municipale
869 hab. (2020 en augmentation de 1,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 16â€Č 16″ nord, 0° 18â€Č 11″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 150 m
Superficie 40,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Romagne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Romagne
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
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Romagne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Romagne

    GĂ©ographie

    Romagne est une commune rurale, classée, pour sa superficie, à la 1 747e place nationale et au 40e rang au niveau départemental.

    Localisation

    Le bourg est situĂ© Ă  41 km au sud de Poitiers. On accĂšde au village le plus proche, SommiĂšres-du-Clain, par la route dĂ©partementale D 25.

    Communes limitrophes

    Romagne est limitrophe de sept autres communes.

    Carte de la commune de Romagne et de ses proches communes.

    GĂ©ologie et relief

    Les paysages sont formés de plaines vallonnées et/ou boisées et de vallées[1].

    89 % du territoire est couvert par des terres agricoles, 1 % par des terres artificialisĂ©es (voirie, bourgs..) et 10 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels[2].

    Les sols sont composés :

    • de groies superficielles (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite) sur les plaines calcaires qui couvrent 4 % du territoire de la commune ;
    • de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central) plus ou moins profondes sur les plateaux sur une superficie Ă©quivalente Ă  84 % du territoire de Romagne ;
    • de terres de brandes sur les plateaux du seuil du Poitou (2 %)
    • de calcaires dans les vallĂ©es et terrasses alluviales (1 %)[1] - [3]

    Hydrographie

    La commune contient km de cours d'eau, avec comme riviĂšre principale : le Clain sur une longueur de km, et son petit affluent le BĂ©.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 815 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La FerriĂšre Airoux_sapc », sur la commune de La FerriĂšre-Airoux, mise en service en 1990[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  34 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    Les gares ou les haltes ferroviaires les plus proches sont :

    Les aéroports et aérodromes les plus proches :

    Urbanisme

    Typologie

    Romagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (89 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,1 %), forĂȘts (9,8 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %), prairies (0,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Romagne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Romagne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[28]. 99,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [29].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Toponymie

    Le nom vient de "Romagna" qui signifie "domaine de Rome"[30].

    Les citoyens de Romagne sont nommés les Romagnons et les Romagnonnes.

    Histoire

    La préhistoire

    De nombreux outils dĂ©couverts sur le territoire de la commune attestent une occupation du site dĂšs le NĂ©olithique, notamment quelques trĂšs belles haches polies dont une est Ă  double tranchant. Ces derniĂšres ne semblent pas avoir d’utilitĂ© pratique car elles ne prĂ©sentent pas de traces d’utilisation et il semble qu’elles soient la marque de chefs. C’étaient de vĂ©ritables signes extĂ©rieurs de richesse, indices de l’émergence prĂ©coce de chefferies nĂ©olithiques. Malheureusement, cet outillage se trouve uniquement dans des sites de surface, donc impossible Ă  exploiter scientifiquement, d’oĂč des difficultĂ©s de datation.

    L'Ă©poque gallo-romaine

    Le hameau de FontĂ©grive doit son nom Ă  l'existence d'une fontaine sacrĂ©e celte. En effet, le nom de FontĂ©grive dĂ©rive de “Fons Sacriva” signifiant “Fontaine sacrĂ©e”.

    AprĂšs la guerre des Gaules, les romains occupent la rĂ©gion, imposant la Pax romana. Un temple existait Ă  cĂŽtĂ© de la BaudonniĂšre et de nombreux dĂ©bris de poteries ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans le champ de la Ponne prĂšs d’Étivault. Au XIXe siĂšcle,des fouilles ont permis de dĂ©couvrir une meule Ă  bras et des tuiles romaines entre les Teignouses et le bois Perot. Des monnaies gauloises et romaines, trouvĂ©es Ă  la MilliĂšre, sont, dorĂ©navant, au musĂ©e de Saint-Germain-en-Laye.

    La paix est rompue en 275 par des invasions. S’ensuit une grave crise sociale qui se concrĂ©tise en 284 et 285 par la rĂ©volte des Bagaudes.Vaincue en 286, la Bagauderie n’est pas anĂ©antie pour autant et renaĂźtra plus d’une fois, d’oĂč la dĂ©cision de retirer une partie considĂ©rable des garnisons des frontiĂšres pour les dissĂ©miner dans l’intĂ©rieur de l’empire. Les Bagaudes mĂšnent une guerre de guĂ©rilla et restent insaisissables, de lĂ , la nĂ©cessitĂ© de trĂšs nombreux petits camps, placĂ©s Ă  des distances rapprochĂ©es savamment dissĂ©minĂ©s sur l’immense territoire de la Gaule.

    Sur la carte du Poitou gallo-romain, Romagne y figure comme le plus important cantonnement romain. Ceci s’explique certainement par les nombreuses batailles qui eurent lieu sur les bords du Clain lors de l’insurrection bagaude de 435 qui dura plus de deux ans. Il y avait alors 200 camps ou mottes romains dans le Poitou dont au moins 5 mais plus vraisemblablement 6 ou 7 sur le territoire actuel de la commune

    Des grottes ont pu servir de refuge et d'habitat Ă  l'Ă©poque gallo-romaine.

    Le Moyen Âge

    L'actuel pont de la MilliĂšre.

    À partir de 840, le Poitou est gouvernĂ© par les comtes de Poitiers, qui deviennent ducs d’Aquitaine en 987 lorsque Hugues Capet devient roi de France. Ils organisent la rĂ©gion en vigueries, circonscriptions dans lesquelles les viguiers, leurs dĂ©lĂ©guĂ©s, exercent leur juridiction. Cette organisation dĂ©cline rapidement au XIe siĂšcle pour faire place aux juridictions fĂ©odales oĂč les seigneurs chĂątelains exerceront tous les droits de justice dans leur fief.

    La hameau de Vublon fut le siùge d’une de ces vigueries et on voit encore des armoiries sur une maison qui fut vraisemblablement la maison d’un viguier.

    À la MilliĂšre, la fĂ©odalitĂ© a Ă©difiĂ© des casemates souterraines dont les archĂšres dominaient le guĂ© sur le Clain, puis un chĂąteau fort. Ce fief qui s’étendait largement sur l’actuelle commune de ChampagnĂ©-Saint-Hilaire eut d’abord droit de moyenne puis de haute justice et dĂ©pendait du marquisat de CouhĂ© qui relevait lui-mĂȘme de l’abbaye de Saint-Maixent.

    Le reste de la commune, la plus grande partie, dĂ©pendait de la chĂątellenie de Romagne dont les terres, unies Ă  celles de la chĂątellenie de ChampagnĂ©, appartenaient au chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers. Puis la plupart des terres de la chĂątellenie de Romagne vont devenir le fief du Parc et de Boisvert dĂ©pendant du comtĂ© de Civray. Il semble qu’Etourloubier fut Ă©galement un fief pendant un temps assez bref.

    Le XIIe siĂšcle voit la construction de nombreux moulins qui utilisent la force hydraulique. Moulin Vieux s’appelait dĂ©jĂ  “Molendinum Vetus” en 1257. La Cueille existait en 1136 sous le nom de “Molendinum Collis”. La Forge, “Molendinum de Molinars” en 1257, deviendra un ”moulin Ă  fer” vers 1530 et fut une des plus importantes forges du Poitou. Elle fonctionnera jusqu’à la fin du XVIe siĂšcle.

    Le prieuré de la MilliÚre avec son hameau surplombant le Clain que l'on traverse par un pont du XVe siÚcle est ruiné pendant la guerre de Cent Ans.

    L'Ă©poque moderne

    En 1625, les habitants des villages de Vublon, Salvantier et Puycrachoux (actuellement Chez Sicault) sont tenus de poursuivre les Ă©vadĂ©s des prisons de la baronnie de CouhĂ© jusqu’à la riviĂšre la Vienne, sans payer de pĂ©age. On les appelaient “les gardes nobles de la commune de Romagne”.

    L'annĂ©e 1664 est marquĂ©e par une rĂ©volte paysanne dans tout le Poitou. Elle est Ă©crasĂ©e par l’armĂ©e. En 1694, une terrible famine fut suivie d’une nouvelle rĂ©volte qui ensanglanta, de nouveau, la rĂ©gion.

    À Romagne, la RĂ©volution semble plutĂŽt bien accueillie et de 1791 Ă  1793, 24 volontaires s’enrĂŽlent pour “voler aux frontiĂšres, dĂ©fendre la libertĂ©â€. Le curĂ© Leroy et son vicaire prĂȘtent le serment de respecter la Constitution.

    Le XIXe siĂšcle voit arriver le train et Romagne sera desservie par les gares du Courault et d’Epanvilliers. On perce la Grand’rue qui est prolongĂ©e en direction de SommiĂšres.

    L'Ă©poque contemporaine

    Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, la Vienne accueille 40 000 rĂ©fugiĂ©s de Moselle, qui sont logĂ©s souvent chez l’habitant et rĂ©partis dans toutes les communes. Les administrations sont aussi dĂ©mĂ©nagĂ©es, et l’École normale de filles de Metz s’installe au chĂąteau de Romagne[31]. AprĂšs la dĂ©faite de 1940, les normaliennes et leurs professeurs, malgrĂ© les pressions allemandes, refuseront de regagner la Lorraine annexĂ©e et resteront au Parc jusqu’en 1945.

    En 1944, de nombreux romagnons ont gagnĂ© les maquis. Des escarmouches ont lieu Ă  la Vergnauderie, aux Baillargers et Ă  Metzaument provoquant, en reprĂ©sailles, la mort de 4 romagnons qui ajouteront leurs noms Ă  celui de RenĂ© Pierre Rouger, rĂ©sistant qui faisait partie d’une organisation dĂ©pendant du rĂ©seau Notre Dame du colonel RĂ©mi. Il mourra au camp de Dachau en .

    Politique et administration

    La mairie de Romagne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1965 mars 1983 Guy Allain
    mars 1983 mars 1989 Mme Moreau
    mars 1989 juin 1995 Yvon Pautrot
    juin 1995 juin 2020 Bernard Porchet
    juin 2020 En cours Jean-Pierre Maury

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien jusqu'en 2015, depuis elle a été transformée en Agence Postale.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 869 habitants[Note 8], en augmentation de 1,64 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4621 4291 2661 5091 5691 5061 5581 6551 744
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6831 6351 6791 6161 6281 6971 7161 6981 785
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7951 7691 7811 6321 4901 4081 4101 3701 295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2231 1011 006910806830869856879
    2020 - - - - - - - -
    869--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de Romagne ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012.Il ressort que la mairie de Romagne administre une population totale de 980 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (126 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Romagne est de 854 habitants.

    La commune se classe au 10 957e rang au niveau national pour sa population et, sur le département de la Vienne, au 109e rang.

    La rĂ©partition de la population par sexe est la suivante, selon l’INSEE, en 2007 :

    • Le nombre d'hommes Ă©tait de 398.
    • Le nombre de femmes Ă©tait de 477.

    Soit en pourcentage :

    • en 1999 : 48,1 % d'hommes et 51,9 % de femmes.
    • en 2006 : 45,5 % d'hommes et 54,5 % de femmes.
    • en 2007 : 45,48 % d'hommes et 54,52 % de femmes.

    L'évolution des naissances et des décÚs de 1968 à 2007 est la suivante selon l'INSEE :

    • Entre 1999 et 2007 : 44 naissances et 85 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1990 et 1999 : 51 naissances et 97 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1982 et 1990 : 58 naissances et 103 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1975 et 1982 : 62 naissances et 87 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1968 et 1975 : 73 naissances et 91 dĂ©cĂšs.

    La répartition des naissances et décÚs de 1999 à 2008, selon l'INSEE, est la suivante :

    • en 2008 : 8 naissances et 9 dĂ©cĂšs.
    • en 2007 : 5 naissances et 7 dĂ©cĂšs.
    • en 2006 : 10 naissances et 12 dĂ©cĂšs.
    • en 2005 : 5 naissances et 12 dĂ©cĂšs.
    • en 2004 : 3 naissances et 12 dĂ©cĂšs.
    • en 2003 : 2 naissances et 10 dĂ©cĂšs.
    • en 2002 : 4 naissances et 11 dĂ©cĂšs.
    • en 2001 : 8 naissances et 7 dĂ©cĂšs.
    • en 2000 : 6 naissances et 10 dĂ©cĂšs.
    • en 1999 : 6 naissances et 11 dĂ©cĂšs.

    La répartition de la population de Romagne par ùge en 2007 (INSEE) :

    • de 0 Ă  14 ans : 92 habitants (123 en 1999).
    • de 15 Ă  29 ans : 126 habitants (97 en 1999).
    • de 30 Ă  44 ans : 147 habitants (157 en 1999).
    • de 45 Ă  59 ans : 185 habitants (156 en 1999).
    • de 60 Ă  74 ans : 200 habitants (184 en 1999).
    • de 75 ans ou plus : 125 habitants (112 en 1999).

    La rĂ©partition de la population par Ăąge et par sexe en 2007, selon l’INSEE :

    • de 0 Ă  19 ans: hommes 64 et femmes 78.
    • de 20 Ă  64 ans : hommes 232 et femmes 252.
    • de 65 ans et plus : hommes 102 et femmes 148.

    Le nombre de célibataires, en 2006, représentait 31,5 % de la population. Les couples mariés représentaient 53 % de la population. Les divorcés étaient 4,5 % et le nombre de veuves et veufs correspondait à 11,1 % du nombre d'habitants.

    La densité, est de 21 hab./km2 pour la commune. Elle est de 61 hab./km2 pour le département de la Vienne, de 68 hab./km2 pour la région de Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[36].

    Enseignement

    La commune de Romagne dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne.

    Romagne abrite :

    • Une Ă©cole primaire privĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin sans contrat avec le ministĂšre de l’Éducation nationale, est Ă©tablie Ă  Romagne[37].
    • Une Ă©cole primaire publique.
    • Un collĂšge privĂ©e Saint-Thomas-d'Aquin.
    • ECG privĂ© Saint-Thomas-d'Aquin.

    Manifestations culturelles et fetivités

    En 2006, le tournage du film Avril a eu lieu en partie Ă  Romagne.

    Économie

    Silo de la COREA Poitou-Charentes, sur la D 1, prĂšs de La Rochemairant.

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 31 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont toutefois augmentĂ© de 17 % et sont passĂ©es de 2 705 hectares en 2000 Ă  3 186 hectares en 2010 dont 617 sont irrigables[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[39]

    50 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour les 2/3 des surfaces céréaliÚres mais aussi orges et maïs), 23 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 4 % pour les protéagineux, 16 % pour le fourrage et 3 % restent en herbes. En 2000, un hectares (zéro en 2010) était consacré à la vigne[38].

    Chñtaigniers et colza prùs d'Étourloubier, au printemps.

    14 exploitations en 2010 (contre 15 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (1 599 tĂȘtes en 2010 contre 1 091 en 2000)[38].C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[40].

    6 exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un Ă©levage de caprins (975 tĂȘtes en 2010 contre 1 111 tĂȘtes en 2000)[38]. C’est un des troupeaux importants de caprins du dĂ©partement de la Vienne (74 500 tĂȘtes en 2011) qui est le deuxiĂšme dĂ©partement pour l’élevage des chĂšvres derriĂšre le dĂ©partement des Deux-SĂšvres[40]. Cette baisse est rĂ©vĂ©latrice de l’évolution qu’a connu, en rĂ©gion Poitou-Charentes, cet Ă©levage au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chĂšvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chĂšvreries de 10 Ă  50 chĂšvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des Ă©levages de plus de 200 chĂšvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitiĂšre de 1990-1991 qui, en parallĂšle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts d’éleveurs en prĂ©retraite et encouragĂ© l’adaptation structurelle des Ă©levages restant[41]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă  2011 : + 44 %[42]) est livrĂ©e Ă  l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă  la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă  la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, l’accent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[41].

    L'Ă©levage de volailles s'est crĂ©Ă© et dĂ©veloppĂ© au cours de cette dĂ©cennie (1 641 tĂȘtes rĂ©parties sur cinq fermes)[38].

    Commerces

    En 2009, selon l'INSEE, il restait une supérette et une boulangerie.

    Emplois et activité

    Le taux de chĂŽmage est de (selon l'INSEE) :

    • en 1999 : 11,2 %
    • en 2006 : 12,5 %
    • en 2009 : 10,6 %

    Le taux d'activité est de (selon l'INSEE)

    • de 61,6 % en 1999.
    • de 58,9 % en 2006.
    • de 65,8 % en 2009.

    Le nombre de chÎmeurs était de 33 en 1999 et de 39 en 2006.Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi), B (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de 78h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de plus de 78h au cours du mois) au est de 46.

    Les retraités et les préretraités représentaient 37,1 % de la population en 2006 et 30,2 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Laurent de Romagne
    L’église Saint-Laurent.

    L'Ă©glise de style roman de Romagne est dĂ©diĂ©e Ă  saint Laurent. Elle date des XIe, XIIe et XIVe siĂšcles. Le ChƓur, ainsi que le bas-cĂŽtĂ© et la chapelle Nord ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historique en 1993[43].

    Une Ă©glise existait dĂ©jĂ  Ă  Romagne en 942 mais l’église actuelle date des XIe et XIVe siĂšcles. Elle a subi de nombreux avatars au cours des siĂšcles.

    L’église Saint-Laurent dĂ©pendait de l’archiprĂȘtrĂ© de Gençay. La partie primitive de l’église est typique de l’art roman poitevin avec sa voĂ»te en pierre et ses arcatures latĂ©rales. L'abside, le chƓur et une partie de la nef datent du XIe siĂšcle. La longueur totale, y compris le sanctuaire est de 33 mpour une largeur de m. L’abside, orientĂ©e Ă  l’est, est semi-circulaire et voĂ»tĂ©e en cul-de-four. Elle a m de haut et est percĂ©e au fond d’une fenĂȘtre romane qui a Ă©tĂ© Ă  demi murĂ©e postĂ©rieurement par un contrefort construit pour renforcer la voĂ»te. La partie qui forme le chƓur a m de large sur 10 m de long et est Ă©clairĂ©e par une baie en plein-cintre situĂ©e au sud.

    Cette Ă©glise a Ă©tĂ© prĂ©vue dĂšs l’origine pour recevoir deux bas-cĂŽtĂ©s pour Ă©pauler la voĂ»te de la nef. Mais, c’est seulement au XIVe siĂšcle que le collatĂ©ral nord et le bras du transept correspondant ont Ă©tĂ© construits. Ce collatĂ©ral, long de 29 m et large de 3,5 m, est divisĂ© en quatre travĂ©es sĂ©parĂ©es par des colonnes engagĂ©es sur des pilastres carrĂ©s Ă  pans coupĂ©s sur lesquels reposent les arcs doubleaux qui supportent les voĂ»tes d’ogives quadripartites. Sur les angles de ces pilastres, on remarque quelques figures grotesques ou obscĂšnes dont certaines semblent avoir Ă©tĂ© martelĂ©es. Le bras du transept est Ă©clairĂ© par deux baies ogivales ornĂ©es de vitraux dont celui de la baie nord date de 1880.

    Les deux arcatures de la nef Ă©taient, Ă  l’origine, en plein cintre. Lors de la construction du collatĂ©ral nord, les arcades mitoyennes ont Ă©tĂ© transformĂ©es en arc brisĂ©.

    L'autel (XVIIIe siĂšcle).

    La premiĂšre travĂ©e de la nef en entrant dans l’église est plus courte que les suivantes, m au lieu de 6 et ses arcades, cĂŽtĂ© collatĂ©ral et cĂŽtĂ© sud sont toutes les deux en arc brisĂ©. Les autres arcades de la nef formant l’arcature du mur sud, en attente du deuxiĂšme collatĂ©ral qui n’a jamais Ă©tĂ© construit, sont en plein cintre comme la voĂ»te. Il semble donc que, lors de la construction du collatĂ©ral, on a rallongĂ© la nef d’une travĂ©e. Pour rallonger l’église, la façade a dĂ» ĂȘtre dĂ©placĂ©e et reconstruite. C’est ainsi que la façade actuelle annonce le XIVe siĂšcle. La porte principale est en arc brisĂ© avec deux archivoltes unies reposant sur des pieds droits. Un quatre feuilles formant rosace est situĂ© au-dessus.

    Dans la « chapelle de la MilliĂšre ou de la Vierge » situĂ©e dans le bras du transept, on remarque deux pierres tombales avec inscriptions et armoiries en bas-relief du dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. Les armoiries semblent avoir Ă©tĂ© martelĂ©es, vraisemblablement pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. On voit Ă©galement d'autres pierres tombales aux inscriptions plus ou moins effacĂ©es, ainsi que des gravures sur le dallage du chƓur et un peu partout dans l'Ă©glise, en particulier de chaque cĂŽtĂ© de l’allĂ©e centrale et dans le collatĂ©ral. Sous la premiĂšre marche donnant accĂšs au chƓur repose Guillaume Pastoureau, &cuyer, sieur de la Forge, dĂ©cĂ©dĂ© en 1618 Ă  Chaunay. Il fut certainement le dernier MaĂźtre de forges du moulin Ă  fer de la forge de Moulinard et son Ă©pitaphe est en partie effacĂ©e.

    Le mur nord du bras du transept est ornĂ© de fresques. On y voit une rangĂ©e de personnes qui semblent ĂȘtre Ă  table.

    Deux chapelles ont été installées dans les arcades aveugles du mur sud.

    Le couronnement extĂ©rieur du sanctuaire consiste en une corniche en biseau, supportĂ©e par des corbeaux ornĂ©s de modillons reprĂ©sentants des figures humaines ou des tĂȘtes d'animaux parfaitement conservĂ©s. La fenĂȘtre de l'abside Ă  demi murĂ©e par un contrefort a, extĂ©rieurement, deux archivoltes dont une ornĂ©e de billettes. Elles sont supportĂ©es par un pilier surmontĂ© d'un chapiteau roman.

    La toiture Ă©tait Ă  l'origine entiĂšrement en tuiles romanes comme elle existe encore sur le transept. La toiture en ardoises semble dater du XIXe siĂšcle.

    CĂŽtĂ© sud, dans l’attente d’un collatĂ©ral, aucun contrefort n’a Ă©tĂ© prĂ©vu et dans les annĂ©es 1930 il a fallu chaĂźner le chƓur et construire un mur de soutĂšnement pour contenir la pression de la voĂ»te. Ces mesures tardives n’ont pas empĂȘchĂ© la voĂ»te de la nef de s’effondrer 20 ans plus tard. La nouvelle voĂ»te a Ă©tĂ© reconstruite en briques. Un mur de soutĂšnement a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©levĂ© au centre du chƓur afin de soulager la voĂ»te en pierres qui supporte le clocher. Ces problĂšmes ont pour origine l’absence du collatĂ©ral cĂŽtĂ© sud mais aussi le fait que l’église est construite sur la terre, sans fondations.

    Une petite crypte accessible par l’extĂ©rieur existe sous la nef latĂ©rale, Ă  hauteur de la 4e travĂ©e, et a Ă©tĂ© comblĂ©e.

    Le patrimoine civil

    • Le logis de la SyrĂšne, reste d'un chĂąteau du XVIIIe siĂšcle.

    RĂ©serve naturelle

    La vallée des singes : entrée.

    La vallée des singes. Comme son nom l'indique, le parc présente une grande collection de primates sur des ßles végétalisées ou des « territoires » que le visiteur traverse en circulant au milieu des singes et autres lémuriens. Au total, environ 30 espÚces sont présentées. C'est l'un des principaux parcs animaliers de la Vienne, avec la PlanÚte des Crocodiles à Civaux ou l'Ile aux Serpents à La Trimouille.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine., Geste Ă©ditions, La CrĂšche, 2014, 165 p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France La FerriÚre Airoux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Romagne et La FerriÚre-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France La FerriÚre Airoux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Romagne et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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    30. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    31. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 17.
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    38. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    39. Agreste – EnquĂȘte Structure 2007
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    41. Agreste – Bulletin no 11 de dĂ©cembre 2005
    42. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
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