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Champniers (Vienne)

Champniers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Champniers
Champniers (Vienne)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Jean-Olivier Geoffroy
2020-2026
Code postal 86400
Code commune 86054
Démographie
Gentilé Camponégriens
Population
municipale
353 hab. (2020 en augmentation de 1,44 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 07″ nord, 0° 20′ 16″ est
Altitude Min. 124 m
Max. 157 m
Superficie 20,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Champniers
Géolocalisation sur la carte : France
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Champniers
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Champniers
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Champniers

    Ses habitants sont appelés les Camponégriens[1].

    Géographie

    Localisation

    Champniers est située à 40 km au sud-est de Poitiers.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Champniers
    Romagne
    Blanzay Champniers Saint-Romain
    Savigné La Chapelle-Bâton

    Géologie et relief

    La région de Champniers présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[2]

    • pour 78 % de Terres Rouges plus ou moins profondes situées sur les plateaux. Ce sont des sols acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central,
    • pour 17 % de terres de brandes sur les plateaux du Seuil du Poitou,
    • pour 4 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) situées aussi sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • pour 1 % de groies profondes dans les plaines. Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière.

    La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominée par la Bruyère arborescente et l’Ajonc d’Europe qui constituent un couvert difficilement pénétrable pouvant atteindre m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom régional de « brandes ». C’est un espace issu de la dégradation et de l’exploitation intensive de la forêt originelle. La lande couvrait jusqu’à la fin du XIXe siècle plusieurs dizaines de milliers d’hectares (90 000 hectares pour le département de la Vienne vers 1877). Cette terre a été largement mise en culture à la suite de défrichements ou boisées avec du Pin maritime. Il s’agit maintenant d’espaces marginaux et menacés car considérés comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rôle majeur pour une biodiversité qui s’est adaptée et a survécu en leur sein et il s’agit également d’un espace refuge pour de nombreuses espèces de mammifères.

    En 2006, 88,8 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 9,2 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 1,7 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[3].

    Hydrographie

    Aucun cours d’eau n'a été recensé sur le territoire de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 822 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 40 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune :

    Les aéroports les plus proches de Champniers sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Champniers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), forêts (9,3 %), zones urbanisées (1,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Champniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champniers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[25]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. 98,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2017, par la sécheresse en 2015 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Toponymie

    Le nom du bourg avant 1801 était Champiner.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Champniers est dans le canton de Civray (no 6) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Champniers était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Jean-Olivier Geoffroy LR Conseiller départemental du Canton de Civray
    Président de la Communauté de communes

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2020, la commune comptait 353 habitants[Note 8], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    636620631672704707796776825
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    822804857777816830870876864
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    893889845798750732684712658
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    606502400398400348364369357
    2014 2019 2020 - - - - - -
    348352353------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densité de population de la commune était de 18 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La population s'est accrue entre 1999 et 2004 de 6,6 %.

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Champniers ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie de Champniers administre une population totale de 367 personnes. À cela, il faut soustraire les résidences secondaires (10 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 357 habitants.

    Selon l'Insee, La répartition par sexe de la population est la suivante :

    • en 1999 : 51,7 % d'hommes et 48,3 % de femmes.
    • en 2004 : le nombre d'hommes était de 50,3 % et le nombre de femmes de 49,7 %.
    • en 2010 : 49,4 % d'hommes pour 50,6 % de femmes.

    En 2004 :

    • Le nombre de célibataires était de : 24,9 % dans la population,
    • Les couples mariés représentaient 58,2 % de la population et les divorcés 3,4 %,
    • Le nombre de veuves et veufs était de 13,5 %.

    Enseignement

    La commune de Champniers dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne. Les communes de Blanzay et Champniers ont mis en place un regroupement pédagogique intercommunal. La commune de Blanzay accueille trois classes (maternelle et primaire) et la 4e classe (primaire) du regroupement pédagogique est située à Champniers.

    Économie

    Agriculture

    Cultures près d'Erveux, au nord de la commune

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 24 exploitations agricoles en 2010 contre 31 en 2000[34].

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 078 hectares en 2000 à 1 902 hectares en 2010. 55 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre,orges et maïs), 30 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 11 % pour le fourrage et moins de 1 % reste en herbes[34].

    Six exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un élevage de bovins (385 têtes en 2010 contre 440 têtes en 2000). 5 exploitations en 2010 (contre 11 en 2000) abritent un élevage d'ovins (182 têtes en 2010 contre 399 têtes en 2000). L'élevage de chèvres est dominant: 840 têtes en 2000 répartis sur 6 fermes contre 1 101 têtes en 2010 répartis sur 3 fermes. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[35]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[36]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres[37].

    L'élevage de volailles a disparu en 2010 (292 têtes sur 17 fermes en 2000)[34]

    La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    Commerce et service

    En 2012, il ne reste plus qu'un seul commerce à savoir une boulangerie.

    Les marchés les plus proches sont organisés un à Chaunay, le lundi matin, place du Marché (30 exposants) et deux à Civray (Vienne), place Leclerc : l'un a lieu le mardi matin (75 exposants), et l'autre le vendredi matin (25 exposants).

    Activité et emplois

    Le taux d'activité était de 60,7 % en 2004 et 63,7 % en 1999.

    Le taux de chômage était :

    • en 1999 : 7,8 %,
    • en 2004 : 8,5 %,
    • en 2011 : 7,5 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 40,4 % de la population en 2004 et 34,8 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La place des Tilleuls et le monument aux morts.
    • Fresque de l'enfer, mur nord-ouest.
      Fresque de l'enfer, mur nord-ouest.
    • Façade de l'église.
      Façade de l'église.
    • L'église, vue générale.
      L'église, vue générale.
    • Fresque de la cavalcade des péchés capitaux.
      Fresque de la cavalcade des péchés capitaux.
    • Saints, évêques et Vierge Marie.
      Saints, évêques et Vierge Marie.
    La croix hosannière du cimetière.
    • Le musée rural du Vieux Cormenier. Il propose de remonter le temps et de plonger dans la vie rurale d'autrefois au travers de 16 scènes : de la naissance à la dernière moisson, au début du XXe siècle. Le musée présente une belle collection d'outils et de nombreuses machines agricoles anciennes dont des tracteurs aux roues en fer, un pressoir de 1741, un vieil alambic. Toutes ces machines sont en état de fonctionnement. De nombreuses animations y sont organisées permettant de voir les anciennes machines agricoles en action, de déguster du pain sortant d'un ancien four...
    • Belle croix hosannière au cimetière. C'est une croix supportée par un fut constitué d'un faisceau de quatre colonnes cylindriques engagées dans un noyau central. Chacune de ces colonnes repose sur une base circulaire moulurée, qui a pour assise une base carrée. La croix hosannière tire son nom de l'hébreu Hosanna, premier mot d'un hymne chantée le jour des Rameaux. Les villageois se rendaient en procession jusqu'au cimetière ce jour-là. Une fois arrivés au pied de la croix, ils entonnaient l'Hosanna.
    • Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[39], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un marronnier d'Inde situé au lieu-dit : Chez Bernardeau.
    • Quelques forêts à visiter proches de Champniers :
    * Bois de Charroux à 16,9 km,
    * Forêt de Ruffec à 20,8 km,
    * Bois de Coussières à 17 km,
    * Bois des Cartes à 22,5 km,
    * Forêt de Saint-Sauvant à 22,7 km.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    3. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Civray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Champniers et Civray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Civray - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Champniers et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques près de chez moi - commune de Champniers », sur Géorisques (consulté le )
    24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Champniers », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    28. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    29. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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