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Pont-Melvez

Pont-Melvez [pɔ̃ mɛlve] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Pont-Melvez
Pont-Melvez
Le calvaire de la Croix rouge.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Marie-Thérèse Scolan
2020-2026
Code postal 22390
Code commune 22249
Démographie
Gentilé Pont-Melvézien, Pont-Melvézienne
Population
municipale
615 hab. (2020 en diminution de 3,61 % par rapport à 2014)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 40″ nord, 3° 18′ 18″ ouest
Altitude 240 m
Min. 182 m
Max. 287 m
Superficie 22,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Pont-Melvez
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Pont-Melvez

    Géographie

    Pont-Melvez est une commune située en Argoat, à l'est des Monts d'Arrée, entre Guingamp et Carhaix. La partie amont du fleuve côtier Léguer, qui a sa source à la limite des communes voisines de Bourbriac et Maël-Pestivien, longe la limite sud, puis ouest, de la commune : son altitude est de 190 mètres à sa sortie du territoire communal, alors que l'altitude la plus élevée rencontrée dans le finage communal est de 286 mètres entre Ty Person et Lein Pente. Le ruisseau de Rond ar Hord (nom que porte la partie amont du ruisseau du Bois de la Roche, affluent de rive gauche du Trieux) limite la partie orientale de la commune, et son propre affluent le ruisseau du Dourdu sa partie nord-est. La commune présente un paysage de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux (les principaux étant Le Gollot, Guerduel, Kerfubu, Keranfouler, Keranquitton, Goscaër, etc.) et fermes isolées. Son éloignement de toute ville importante explique qu'elle ne présente aucune trace de rurbanisation, ni de périurbanisation.

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Pont-Melvez.
    Communes limitrophes de Pont-Melvez
    Gurunhuel
    Plougonver Pont-Melvez Bourbriac
    Bulat-Pestivien Maël-Pestivien

    La commune de Pont-Melvez est traversée dans sa partie nord-ouest par la route départementale 787 (ancienne route nationale 787), ainsi que par la ligne ferroviaire de Guingamp à Carhaix (Pont-Melvez dispose d'une halte).

    • La halte ferroviaire de Pont-Melvez.
      La halte ferroviaire de Pont-Melvez.
    • Ancien bâtiment « Voyageurs » de la gare de Pont-Melvez.
      Ancien bâtiment « Voyageurs » de la gare de Pont-Melvez.

    Deux sites d'éoliennes sont présents sur le territoire communal, l'un à l'est et au nord-est du bourg (8 éoliennes), l'autre au nord de la commune (7 éoliennes).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 126 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 013,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Pont-Melvez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), forêts (1,8 %), zones urbanisées (1,1 %), prairies (1,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Penmaelvas en 1182, Pons Melveyus fin du XIVe siècle, Pomelveu en 1420, Pont Melveu en 1427, Pontmelveu et Pontmelve en 1433, Pontmelve en 1461 et en 1496, Pont Melveu en 1513, Pont Melve en 1581[21].

    Pont-Melve en breton[21].

    Son nom vient du mot Pont (sur le Léguer) et l'anthroponyme Maelvas[22].

    « Le nom de Pont-Melvez, noté Penmaelvas dès 1182 dans une charte énumérant les possessions des Templiers en Bretagne. il présente sans doute, comme nombre d'autres noms de lieux de ce document apocryphe, une transcription fautive. Même si les éléments pen et maelvas ont des correspondants dans le breton penn (tête, bout) et l'anthroponyme Maelvas »[21].

    Histoire

    Origines

    Pont-Melvez est issu d'un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Bourbriac[23].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Pietà du calvaire de la Croix rouge.

    La paroisse de Pont-Melvez fut, à partir du XIIIe siècle le fief des Templiers (surnommés "moines rouges"), puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La commanderie de Pont-Melvez figure en 1182, sous le nom de Penmaelvas parmi les biens des Chevaliers du Temple. Aucun vestige de leur commanderie ne subsiste (mais un lieu-dit de la commune s'appelle "La Commanderie"), mais on peut encore voir une croix très particulière, dénommée croaz ru ("croix rouge") car on suppose qu'elle était par le passé peinte en rouge en hommage aux Templiers .

    Les terres dépendant de la commanderie de Pont-Melvez étant très étendues, plusieurs sièges de juridiction existaient : La Feuillée, Quimper, Le Croisty, Maël et Loc'h, Pont-Melvez, Saint-Jean-du-Temple et Le Palacret. Cette juridiction s'exerça à Guingamp entre 1440 et 1626, puis au Palacret. À partir de 1690, un arrêt du Parlement de Bretagne la situe alternativement (une quinzaine sur deux) au Palacret et à Pont-Melvez[24].

    La région de Pont-Melvez est réputée posséder un nombre élevé de roux et rousses. La légende dit qu'il s'agirait de descendants des Templiers qui étaient les seigneurs du village et disposaient à ce titre du droit de cuissage. Bien entendu, la véracité de cette hypothèse est douteuse[24].

    L'église paroissiale, édifiée au XVIe siècle par les Hospitaliers, est consacrée à saint Jean-Baptiste. Mais on trouve aussi dans le cimetière une statue du XIVe siècle de saint Jean l'Évangéliste.

    La cure de Pont-Melvez était soumise à la présentation du commandeur du Palacret habitant à La Feuillée, le choix du curé devant être approuvé par l'évêque de Tréguier; le recteur était généralement choisi parmi les prêtres originaires de Pont-Melvez.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pont-Melvez en 1778 :

    « Pommelvez ; à 8 lieues au sud de Tréguier, son évêché ; à 22 lieues de Rennes, et à 3 lieues ½ de Guingamp, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Lannion et compte 900 communiants[25] La cure est présentée par le commandeur du Paraclet, ordre de Saint-Jean de Jérusalem, seigneur de l'endroit, où il possède la commanderie de La Feuillée, avec haute justice, qui s'exerce à Callac. Ce territoire offre à la vue des terres bien cultivées, des prairies et des landes. Le château de Coatcoureden[26], haute justice. »[27]

    Révolution française

    Le cahier de doléances de la paroisse de Pont-Melvez a été conservé[28] ; il contient notamment des plaintes des paroissiens à propos des quévaises, qui parlent même de « lois barbares » : « Nous sommes seuls sous l'usement fatal de quevaise, sous lequel nous gémissons depuis plusieurs années sans jamais avoir pus nous affranchir et nous rendre libres sous l'usement commun de cette province (...) Le seigneur se porte même héritier par ledit droit de réversion aux Quevaisiers qui meurent sans hoirs de corps [héritiers] » écrivent-ils demandant aux députés de « vouloir bien (...) obtenir la suppression entière de notre usement si odieux de quévaise ». Pont-Melvez comptait alors 108 tenues (quevaises) réparties dans ses 23 villages.

    Charles-Julien Le Bivic était recteur de Pont-Melvez depuis 1783 lorsque survint la Révolution française ; il refusa d'abord de prêter serment à la Constitution civile du clergé avant de se raviser et de le faire le , de même que son vicaire, François Mahé. Il fut fusillé par des Chouans le 2 ventôse an IV () près de la croix dite Craos Bodic, située entre le Gollot et le bourg. Selon les auteurs du livre "Le diocèse de Saint-Brieuc pendant la période révolutionnaire : notes et documents", « la paroisse de Pont-Melvez se signala entre toutes les autres par son acharnement à poursuivre et à persécuter le clergé »[29].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pont-Melvez en 1845 : « Pont-Melvez : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom; aujourd'hui succursale. Géologia : constitution granitique. On parle le breton »[30].

    La Belle Époque

    L'inventaire des biens d'église en 1906 donna lieu à quelques tensions à Pont-Melvez en .

    La Première Guerre mondiale

    Article du journal L'Ouest-Éclair du relatant l'attitude courageuse de l'abbé Le Merdy, vicaire à Pont-Melvez, soldat-infirmier pendant la Première Guerre mondiale, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

    Le monument aux morts de Pont-Melvez porte les noms de 99 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 10 sont morts en Belgique) dont quatre (Guillaume Morvan à Maissin ; Eugène Grimault à Ham-sur-Sambre ; François Govet, Adolphe Jegou et Joseph Magoarou à Langemark) dès 1914 et cinq en 1915 (Julien Auffret et Yves Bourges à Ypres ; Yves Le Meur et Joseph Thomas à Het-Sas (près d'Ypres) ; François Cadiou à Beveren) ; trois (Jean Connan, François Guillou et Yves Hamon) alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[31].

    L'Entre-deux-guerres

    • Hutte de sabotiers à Pont-Melvez vers 1920 (carte postale Tirel-Hamon).
      Hutte de sabotiers à Pont-Melvez vers 1920 (carte postale Tirel-Hamon).
    • Pont-Melvez : l'église saint-Jean-Baptiste et son calvaire vers 1930 (carte postale Tirel-Hamon).
      Pont-Melvez : l'église saint-Jean-Baptiste et son calvaire vers 1930 (carte postale Tirel-Hamon).

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Pont-Melvez porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Joseph Connan, soldat au 2e régiment de dragons portés, tué le à Tétange (Luxembourg) ; Pierre Ropars, soldat au 224e régiment d'infanterie, est mort des suites de ses blessures le au sanatorium (transformé en hôpital) de Zuydcoote (Nord) ; Jean Loussouarn, résistant FTPF, membre du maquis de Goas-Hamon (en Senven-Léhart), a été fusillé par les Allemands le à Servel ; Jean-Baptiste Connan, soldat au 2e régiment d'infanterie, est mort en captivité en Allemagne le [31].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Pont-Melvez (Yves Henry, le et Yves Vincent, le ) sont morts pour la France pendant la guerre d'Algérie[31].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1851 après 1851 Jean-François Salaün[Note 7] Laboureur. Propriétaire.
    René Simon[Note 8] Décédé en février 1911. Conseiller d'arrondissement[32].
    1959 1977 Arthur Bourgès SFIO
    puis PSU
    Instituteur puis directeur d'école, syndicaliste
    1977 ? Arthur Le Verge PCF Professeur
    ? mars 2001 Aimé Hervé[33] Apparenté PCF
    mars 2001 mars 2014 Gérard Le Vincent Apparenté PS Électricien
    mars 2014 En cours Marie-Thérèse Scolan SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 615 habitants[Note 9], en diminution de 3,61 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9821 1211 0881 1321 2791 3241 4161 4391 523
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4881 5031 5091 5771 7011 7291 7881 7211 749
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7661 8081 7981 6861 6431 5711 4681 2751 139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 084948754666636631653655673
    2015 2020 - - - - - - -
    616615-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jean-Baptiste.
    • Église Saint-Jean-Baptiste : elle date du XVIe siècle mais a été restaurée entre 1649 et 1666, puis agrandie en 1851 ; la partie supérieure du clocher a été reconstruite en 1893[38].
    • Chapelle due Christ, édifiée à l'emplacement d'une chapelle antérieure fondée par les Templiers ; ruinée au XIVe siècle, restaurée au XVe siècle ; son pardon se déroule le jour de l'Ascension[39].
    • Calvaire de la Croix rouge[40].

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Desjars. Seigneuries de Keranrouë de La Villeneuve, de Goascaër et de Penanpont dans la paroisse de Pont-Melvez.

    Bibliographie

    • Arthur Bourgès, "Chez les moines rouges de Pont-Melvez", Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1951[41].

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Jean-François Salaün, né le à Pont-Melvez, décédé le à Pont-Melvez.
    8. René Simon, né le à Pont-Melvez.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Notes

      Références

      1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
      5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
      7. « Station Météo-France Louargat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      8. « Orthodromie entre Pont-Melvez et Louargat », sur fr.distance.to (consulté le ).
      9. « Station Météo-France Louargat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      10. « Orthodromie entre Pont-Melvez et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
      11. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      21. Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.
      22. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p.99.
      23. « Pont-Melvez : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Bourbriac) », sur infobretagne.com (consulté le ).
      24. Françoise Surcouf, 80 symboles pour raconter la Bretagne, éditions du Palais, .
      25. Personnes en âge de communier.
      26. « Généalogie de la famille de Coatgoureden (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ).
      27. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 3, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og/page/448/mode/2up
      28. « Cahier de doléances de Pont-Melvez (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ).
      29. "Le diocèse de Saint-Brieuc pendant la période révolutionnaire : notes et documents. 1", 1894-1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939839z/f35.image.r=Melvez?rk=107296;4
      30. A. Marteville et P. Varin, "Dictionaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjU2Y3x5uHnAhVJXRoKHRKNDFEQ6wEIKzAA#v=onepage&q=Pont-Melvez&f=false
      31. « Pont-Melvez - Monument aux Morts », sur memorialgenweb.org.
      32. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 février 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6428176/f4.image.r=Melvez?rk=643780;0
      33. https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/aime-herve-ancien-maire-de-pont-melvez-est-decede-383917
      34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      38. « L'église Saint-Jean-Baptiste de Pont-Melvez (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ).
      39. « La Chapelle de Christ - Commune de Pont-Melvez, site officiel de la mairie, dans les Côtes d'Armor en Bretagne », sur pont-melvez.fr (consulté le ).
      40. https://monumentum.fr/calvaire-croix-rouge-pa00089538.html et https://paroisse-bourbriac.catholique.fr/Croix-et-calvaires-le-patrimoine.html
      41. https://www.genealogie22.org/fr/Chez-les-moines-rouges-de-Pont.htm

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