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Pierre Culioli

Pierre Culioli (1912-1994), agent français des impôts, fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, chef d'un réseau de résistants : en 1942, il créa et dirigea ce réseau nommé Adolphe, dans la région de Tours, Orléans et Vierzon, réseau qu'il rattacha fin 1942 au réseau Prosper-Physician de Francis Suttill, dépendant de la section F du Special Operations Executive. Arrêté par les Allemands à Dhuizon le au début de l'effondrement du réseau Prosper, il fut déporté, notamment à Buchenwald, mais réussit à s'évader.

Biographie

Jeunesse

Pierre Culioli naît à Brest le .

RĂ©sistance

1941 Démobilisé en et se trouvant à Marseille et à Nice, il cherche des filières pour rejoindre les Forces françaises libres. Ses démarches auprès des consulats (Royaume-Uni, États-Unis, Grèce) n'aboutissent pas. En mars, au Mans, il retrouve un ami, le capitaine Floch, qui est en relation avec un groupe action rattaché au réseau SOE AUTOGIRO de Pierre de Vomécourt « Lucas ». Il reprend ses fonctions dans son administration des contributions indirectes, tout en s'intégrant au noyau de résistants de Floch dans la Sarthe. Mais bientôt, voulant se consacrer entièrement à la Résistance, il demande sa mise en disponibilité administrative pour raison de santé. Voyant sa demande bloquée, il quitte son poste sans autorisation. Sur demande de Floch, il va en zone libre rechercher des contacts et des points de passage de la ligne de démarcation pour des personnes qui voudraient se rendre en Espagne ou en Afrique du nord. Puis, après la rencontre d'un autre résistant, Olivier Giran, il travaille pour une filière d'évasion vers la Suisse.

1942

  • DĂ©but de l'annĂ©e. Erwin Stephens, architecte Ă  ChambĂ©ry, lui confie une mission de renseignement, en lui laissant toute latitude pour monter un rĂ©seau en zone occupĂ©e. Il Ă©tablit des centres dans plusieurs villes : Blois, Tours, OrlĂ©ans, Poitiers, Châtellerault, Saint-Maixent, Thouars, Quimper. Mais son activitĂ© va se focaliser autour du Loir-et-Cher.
  • Juin. Un ami, Jean Meunier, dĂ©putĂ© de Tours le met en relation avec Marcel Clech, opĂ©rateur radio du rĂ©seau MONKEYPUZZLE du SOE dirigĂ© par Raymond Flower « Gaspar ». Le rĂ©seau est en attente, car il n'a ni terrains pour les parachutages ni Ă©quipes pour les actions. Pierre Culioli demande Ă  son beau-père RenĂ© Dutems, de mettre Ă  la disposition du rĂ©seau un emplacement sur une propriĂ©tĂ© qu'il possède Ă  Boisrenard (entre Crouy-sur-Cosson et Nouan-sur-Loire). Il aide Raymond Flower, qui se sent menacĂ© Ă  Tours par la Gestapo, Ă  trouver une retraite sĂ»re, Ă  Avaray chez les Ă©poux Bossard.
  • Juillet. Le 30, Yvonne Rudellat « Suzanne » dĂ©barque au cap d'Antibes avec Nicolas Bodington et Henri Frager. Elle vient rejoindre l'Ă©quipe dirigeante de MONKEYPUZZLE, comme courrier. Dès le dĂ©but, il lui vient des doutes sur les capacitĂ©s et la mentalitĂ© de Raymond Flower, et elle prĂ©fère s'engager auprès de Marcel Clech et de Pierre Culioli.
  • Septembre. Un message de Londres annonce un parachutage, dont il va falloir assurer la rĂ©ception, pour la nuit du 23/24, au-dessus du terrain de Boisrenard. Ce soir-lĂ , Raymond Flower arrive en retard et improvise un balisage risquĂ©, Ă  moins de vingt mètres de la forĂŞt : l'avion repart sans rien larguer. Le lendemain, nouveau message de Londres, mĂŞme comportement de Raymond Flower. Marcel Clech demande alors Ă  Pierre Culioli et Yvonne Rudellat de prendre l'opĂ©ration en main. AidĂ©s par deux jeunes beaux-frères de Culioli (Jean et Guy Dutems), ils mettent en place un balisage correct, grâce auquel le parachutage des agents a lieu normalement. Il s'agit d'AndrĂ©e Borrel « Denise », courrier de Prosper-PHYSICIAN, et de Lise de Baissac « Odile ».
  • Octobre. Dans la nuit du 1er au 2, parachutage de Francis Suttill[2]. La lune suivante, dans la nuit du au 1er novembre, parachutage au-dessus de Boisrenard de deux opĂ©rateurs radio : Gilbert Norman « Archambault », pour le rĂ©seau Prosper-PHYSICIAN de Francis Suttill ; et Roger Landes « Aristide », pour le rĂ©seau SCIENTIST de Claude de Baissac « David » dans le sud-ouest.
  • DĂ©cembre. Le rĂ©seau MONKEYPUZZLE passe sous l'autoritĂ© de Francis Suttill. Sur demande de Marcel Clech par radio, Londres rappelle Raymond Flower. Le 31, Francis Suttill confie Ă  Pierre Culioli le secteur Touraine sud, avec Yvonne Rudellat comme adjointe. Cette branche du rĂ©seau Prosper-PHYSICIAN s'appellera ADOLPHE, en raison de la petite moustache de Pierre Culioli.

1943

  • Janvier-mai. Pierre Culioli et Yvonne Rudellat dĂ©veloppent ADOLPHE. Ils installent le PC successivement : • chez M. BrĂ©hier, le fondateur du groupe de Meung-sur-Loire/Baule, jusqu'Ă  son dĂ©cès. • Ă  Pontlevoy, chez Marcel Thenot, au cafĂ© de l'Ermitage, dans la rue de l'Ermitage. • Ă  Sassay, dans une petite maison trouvĂ©e par ThĂ©o Berthin, qui les fait passer pour des rĂ©fugiĂ©s • Ă  partir de mi-mai, dans une maison, "Le Cercle", situĂ©e dans un bois, Ă  quelques kilomètres au sud-est de Veilleins. Ils dirigent l'action de neuf groupes rĂ©partis dans le triangle Tours-OrlĂ©ans-Vierzon, qui rĂ©unira au total 358 membres sĂ©vèrement sĂ©lectionnĂ©s. Outre Yvonne Rudellat (alias Jacqueline), citons parmi les lieutenants de Pierre Culioli[3] : Roger Couffrant (groupe de Romorantin) ; Albert Le Meur (Chambord/Bracieux) ; AndrĂ© Gatignon (Saint-Aignan/Noyers) ; Julien Nadau et ThĂ©o Berthin (Contres) ; le comte et la comtesse de Bernard ainsi que Marcel Buhler (Blois/Huisseau-sur-Cosson) ; Marcel Thenot (Pontlevoy) ; Georges FermĂ© (Montrichard) ; Auguste Cordelet (Chaumont-sur-Loire); et AndrĂ© Cheny (Mondoubleau). Citons aussi les responsables des sous-groupes rattachĂ©s au groupe de Romorantin : Pierre Chassagne (Selles-sur-Cher), Pierre Constant (Mur-de-Sologne), Prosper Legourd (Châtres-sur-Cher), GĂ©rard Oury (Villefranche-sur-Cher) et Georges Marlot (Villeny).
  • Juin. Dans la nuit du 15/16, Pierre Culioli et Yvonne Rudellat rĂ©ceptionnent deux agents canadiens parachutĂ©s près de Meusnes, dans la vallĂ©e du Cher, au nord de Valençay : Frank Pickersgill « Bertrand » qui vient Ă©tablir et diriger le rĂ©seau ARCHDEACON ; et John Macalister « Valentin » son opĂ©rateur radio[4]. Les quatre restent quelques jours Ă  Romorantin. Dans la nuit du 17/18, ils rĂ©ceptionnent Pierre Raynaud « Alain », leur dernier agent rĂ©ceptionnĂ©, qui vient rejoindre comme instructeur de sabotage le rĂ©seau JOCKEY de Francis Cammaerts « Roger » dans le sud-est.

Bilan de l'action du réseau ADOLPHE au : • réception de 226 containers parachutés • réception de treize agents commissionnés par Londres • sabotage de onze lignes électriques à haute tension – ce qui représente des centaines de pylônes – • six déraillements de chemin de fer, dont trois trains de troupes allemandes • nombreux wagons brûlés • destruction de ponts • réservoirs de pétrole ou d’alcool incendiés • etc.

Aux mains de l’ennemi

  • Juin (suite). Le . Ils sont tous les quatre arrĂŞtĂ©s par les Allemands.
  • Juin (suite). Pierre Culioli est internĂ© dans une infirmerie allemande près de la gare de Blois, pansĂ© et soutenu par trois piqĂ»res. Il est attachĂ© les bras en croix par des menottes fixĂ©es Ă  son lit jusqu'au soir du . Il est alors interrogĂ© et battu, mais une piqĂ»re de morphine faite Ă  son arrivĂ©e Ă  l'infirmerie attĂ©nue la douleur, et il ne rĂ©vèle rien. Le 24, il est transfĂ©rĂ© Ă  Paris, 84 avenue Foch. Au cours des interrogatoires auxquels il rĂ©pond avec beaucoup d’habiletĂ© et de courage, il est principalement confrontĂ© Ă  l'HauptsturmfĂĽhrer Karl Langer[5]. StupĂ©fait de dĂ©couvrir que les services ennemis en savent long sur son organisation en particulier et sur le rĂ©seau Prosper en gĂ©nĂ©ral, apprenant d’autre part qu’un pacte a Ă©tĂ© conclu entre le SD et le chef de rĂ©seau, Francis Suttill – dont le sien dĂ©pend, il se dĂ©cide Ă  rĂ©vĂ©ler certaines choses. Le pacte stipulant qu’en Ă©change des dĂ©pĂ´ts d’armes, les membres de la French Section arrĂŞtĂ©s ne seraient pas fusillĂ©s, il expose, dans quatre lettres adressĂ©es Ă  ses principaux lieutenants, la situation dans laquelle il se trouve et indique quelques emplacements. Au total 89 containers (sur les 226 reçus) entreposĂ©s dans trois endroits diffĂ©rents. Malheureusement, ses comptes rendus communiquĂ©s par Henri DĂ©ricourt au Sicherheitsdienst (SD) dĂ©trompent les Allemands, et de nouvelles arrestations ont lieu. L'instruction de son procès dure quelques mois.
  • Septembre. Culioli est transportĂ© de Fresnes au 3 bis place des États-Unis. Il y voit arriver les Canadiens, assiste fin septembre, Ă  la tentative d’évasion de Frank Pickersgill, ce dont il rendra compte Ă  son retour de dĂ©portation.
  • Novembre. Le 20, il est ramenĂ© Ă  Fresnes.

1944

  • AoĂ»t. Le 8, il part pour le camp de concentration de Buchenwald. Dans le train qui l’emmène se trouvent Ă©galement 37 autres dĂ©tenus appartenant Ă  la section F ou Ă  la section RF.
  • Octobre. Le 1er, nouveau dĂ©part, pour IĂ©na cette fois, dans un Kommando. Il travaille Ă  rĂ©parer des wagons.

1945.

  • Avril. Le 4, il est Ă©vacuĂ© vers Leipzig. Enfin, quelques jours plus tard, Ă  pied, retrait gĂ©nĂ©ral en direction de la TchĂ©coslovaquie. C’est au cours de cette marche que, profitant d’un bombardement aĂ©rien, il s’évade avec neuf de ses camarades. Étant parti en Ă©claireur, il est sĂ©parĂ© de ses camarades et repris par un dĂ©tachement de la Volksturm. Il peut Ă©viter le pire en se faisant passer pour un simple prisonnier de guerre, se dĂ©gage une deuxième fois et gagne les lignes amĂ©ricaines. Les AlliĂ©s l'enferment pendant cinq jours malgrĂ© ses protestations, dans les barbelĂ©s, avec les prisonniers allemands. Il est finalement dĂ©livrĂ© par les soins des Britanniques et rapatriĂ© en France le 20. Il rĂ©dige pour les Anglais un rapport dĂ©taillĂ© de ses activitĂ©s depuis son engagement dans la French Section.

Après la guerre

1946. Il est soupçonné d’avoir livré ses chefs, Francis Suttill et Gilbert Norman et, par là, d’avoir provoqué la chute du réseau Prosper et de tous les réseaux qui en dépendaient.

1947. La rumeur s’amplifie et prend de grandes proportions.

  • Septembre. Le 8, paraĂ®t dans La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest, une interview de Jean Meunier, par ailleurs prĂ©sident du journal, qui alimente la polĂ©mique.
Le 22, Pierre Culioli est inculpé par le juge Trossin et arrêté. Les anciens du réseau ADOLPHE, qui se réunissent peu après l’arrestation de leur chef, écrivent au juge Trossin une lettre de protestation. Il est acquitté du chef d’intelligence avec l’ennemi, mais reconnu coupable d’avoir fourni des renseignements et pour cette raison, condamné aux dépens.

1948.

  • Janvier. Le 22, les anciens du rĂ©seau s’adressent au Ministère de la Guerre, rĂ©clamant cette fois la mise en libertĂ© de Culioli. Leur requĂŞte se termine par ces mots : « L’instruction de cette affaire dure depuis deux ans. Il est possible qu’un dĂ©cret d’amnistie intervienne. Or nous ne voulons pas que notre camarade bĂ©nĂ©ficie d’une mesure de clĂ©mence gĂ©nĂ©rale qui serait infamante pour lui et pour la RĂ©sistance. Nous tenons essentiellement qu’il soit jugĂ© ». GraciĂ©, Culioli qui l’entendait de la mĂŞme oreille, se pourvoit en cassation, au grand Ă©moi de Trossin surpris qu’il ne soit pas satisfait d’être libre. Un commandant Guyon intervient pour souligner que s’il se pourvoie, il sera certainement condamnĂ© Ă  une peine très lourde.
  • DĂ©cembre. Le premier jugement est cassĂ© le 2. La cour de Metz est dĂ©signĂ©e pour un nouveau jugement devant un tribunal militaire.

1949. En dépit des menaces, Culioli est acquitté une seconde fois le . Le président Rosambert écrit peu après à l’abbé Guillaume : « Ce sera l’honneur de ma carrière d’avoir présidé l’affaire Culioli. Si vous le rencontrez, serrez-lui la main de ma part. »

1994. Pierre Culioli meurt le à Mortagne-au-Perche (Centre hospitalier, 9 rue de Longny), à l’âge de 82 ans[6]. Il repose au cimetière de Gesvres (Mayenne).

État des services

  • 19.10.37 : incorporation, 131e rĂ©giment d'infanterie
  • 04.11.37 : Ă©cole de Saint-Maixent
  • 10.04.38 : promu sous-lieutenant, 24e RĂ©giment de Tirailleurs Tunisiens
  • 14.10.38 : renvoyĂ© dans ses foyers
  • 02.09.39 : parti aux armĂ©es
  • 01.06.40 : fait prisonnier, internĂ© Ă  l'Oflag II.D
  • 25.12.40 : rapatriĂ© sanitaire
  • 07.01.41 : dĂ©mobilisĂ© par le Centre de Marseille
  • 01.01.41-31.12.41 : agent p. 1, rĂ©seau Buckmaster ADOLPHE
  • 01.01.42-20.06.43 : agent p. 2, Cdt, rĂ©seau Buckmaster ADOLPHE
  • 21.06.43 : arrestation
  • 21.06.43-20.06.44 : dĂ©portĂ© et blessĂ©
  • 21.06.44-15.11.45 : dĂ©portĂ©
  • 01.06.45 : promu capitaine de rĂ©serve
  • 04.07.46 : dĂ©mobilisĂ©
  • 29.07.59 : rayĂ© des cadres.

Identités

  • État civil : Pierre Urbain Culioli
  • Comme rĂ©sistant :
    • Surnom[7] : Adolphe
    • Pseudos : Pierre Leclair ; Brigandeau (mentionnĂ© par Jean Meunier)

Famille

  • Son père : Don Joseph Culioli, originaire du village de Chera en Corse du sud (commune de Sotta) ; adjudant d’Infanterie Coloniale en retraite, engagĂ© volontaire pour la durĂ©e de la guerre (14/18) ; gravement blessĂ© lors des offensives de Champagne en , il refuse toute rĂ©forme et repart au combat ; meurt en 1922, Ă  53 ans.
  • Sa mère : Charlotte nĂ©e Morin.
  • Son grand-père : sous NapolĂ©on III, il se distingue dans le mĂ©tier des armes ; entrĂ© dans la Marine en 1855, il s’illustre la mĂŞme annĂ©e durant les combats de CrimĂ©e, puis au Mexique en 1864.
  • Sa femme : Ginette Dutems.
  • Son beau-père : RenĂ© Dutems, maire de Mer, propriĂ©taire Ă  Boisrenard.
  • Ses beaux-frères : Jean et Guy Dutems.

Reconnaissance

Pierre Culioli a reçu les distinctions suivantes :

Annexes

Notes

  1. À Gross Born.
  2. Les sources divergent sur :
    • le lieu du parachutage : Boisrenard (près de Chambord) ou VendĂ´me ;
    • la prĂ©sence ou non d'un comitĂ© de rĂ©ception ; et s'il y a eu comitĂ©, la prĂ©sence en son sein de Pierre Culioli, d'Yvonne Rudellat et d'AndrĂ©e Borrel.
  3. Source : Yves Chauveau-Veauvy.
  4. Yves Chauveau-Veauvy, p. 69, donne des précisions sur la composition du comité de réception : « Le 16 juin, Pierre Chassagne, Roger Couffrant et André Brasseur, ont assuré l'accueil, dans la prairie de Châtillon-Meusnes, de deux officiers canadiens [...] qui devaient tout d'abord contacter le major Suttill et Armel Guerne à Paris. »
  5. Karl Langer, un Autrichien d’une quarantaine d’années, marié à une Française, « extrêmement correct » déclarera-t-il, « et je n’ai jamais entendu dire qu’il ait fait de mal à qui que ce soit ».
  6. Source : Ă©tat-civil de Montagne-au-Perche.
  7. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nom de guerre (ou field name) SOE, ni d'un nom de code opérationnel. En effet, tout en travaillant sous l'autorité de Francis Suttill, chef du réseau Prosper-PHYSICIAN, Pierre Culioli ne disposait pas d'un réseau officiel du SOE.
  8. JO du 6.11.1941
  9. JO du 25.02.1949.
  10. JO du 13.07.1947.

Sources et liens externes

  • Fiche Pierre Culioli, avec photographie sur le site Special Forces Roll of Honour.
  • Charles Le Brun, RĂ©seau Adolphe. Pierre Culioli, bouc Ă©missaire de l’Intelligence Service ?, in 39/45 Magazine, no 219, , p. 23-33.
  • Autobiographie de Pierre Culioli (manuscrit), MusĂ©e de la RĂ©sistance, de la DĂ©portation et de la LibĂ©ration, 1, place de la Grève, 41000, Blois.
  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la RĂ©sistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis CrĂ©mieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
    Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • Paul Guillaume :
    • La RĂ©sistance en Sologne, 251 pages, OrlĂ©ans, J. LoddĂ©, sans date (probablement 1946). Voir p. 21-29 : ch. II, Les Groupes de rĂ©sistance du War-Office, Pierre et Jacqueline.
    • La Sologne au temps de l'hĂ©roĂŻsme et de la trahison, OrlĂ©ans, Imprimerie nouvelle, 1950, 394 p. Voir p. 29-153 : ch. III, Naissance et croissance du rĂ©seau ADOLPHE ; ch. IV, La Mort du rĂ©seau Prosper ; ch. V, La Dispersion du rĂ©seau ADOLPHE ; ch. VI, Épilogue Ă  l'histoire du rĂ©seau ADOLPHE, l'affaire.
    • Au temps de l'hĂ©roĂŻsme et de la trahison, Librairie LoddĂ©, 1978, 358 p. Voir p. 78-94 : ch. V, Le RĂ©seau Buckmaster (1942-1943).
  • Yves Chauveau-Veauvy
    • RĂ©seau de rĂ©sistance « ADOLPHE » en Loir et Cher, Ă©ditĂ© par l'auteur, imprimĂ© par Sologne Graphic, ;
    • RĂ©seaux de RĂ©sistance SOE. Sologne, Berry, Rives de Loire, collection « TĂ©moignages et RĂ©cits Â», Alan Sutton, 2012, (ISBN 978--2-8138-0462-4).
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