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John Macalister

John Macalister ( - ) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale un agent secret canadien du Special Operations Executive. Parachuté en France pour y travailler comme opérateur radio d’un nouveau réseau dans les Ardennes, le réseau ARCHDEACON, il fut arrêté peu après son arrivée, emprisonné, interrogé, torturé, puis déporté et finalement exécuté par les Allemands.

John Macalister
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  30 ans)
Buchenwald
Nationalité
Formation
Université d'Oxford
Université de Toronto
Guelph Collegiate Vocational Institute (en)
Activités
Espion, agent du SOE
Autres informations
Lieu de détention
Distinctions

Identités

  • État civil : John Kenneth Macalister
  • Comme agent du SOE, section F :
    • Nom de guerre (field name) : « Valentin »
    • Nom de code opĂ©rationnel pour la RAF et pour la centrale radio : PLUMBER
    • Alias : Jean Charles Maulnier[1].

Parcours militaire :

  • Intelligence Corps.
  • SOE, section F ; grade : captain ; matricule : 257470

Pour accéder à des photographies de John Macalister, voir le paragraphe Liens externes en fin d'article.

Famille

  • Ses parents : Alexander et Celestine Macalister, Toronto, Ontario, Canada
  • Sa femme : Jeannine Macalister, Paris, France

Biographie

1914. Le , naissance de John Macalister Ă  Guelph, Ontario, Canada.

Études :

  • diplĂ´mĂ© du Guelph Collegiate Vocational Institute (GCVI)
  • diplĂ´mĂ© de l’UniversitĂ© de Toronto,
  • en tant que boursier Rhodes, il Ă©tudie Ă  l’UniversitĂ© d’Oxford,
  • il prolonge ses Ă©tudes supĂ©rieures de droit Ă  Paris.

1939. À l’examen d’avocat, Macalister est classé premier des 150 candidats de l’Empire britannique.

Macalister essaye de rejoindre l’infanterie. Mais comme sa vue implique qu’il porte des verres épais, il ne peut pas assurer un service actif.

Vu ses connaissances en français, John Macalister se porte volontaire pour le Special Operations Executive Section F. Comme agent en France, ses lunettes épaisses devraient contribuer à son déguisement.

1943.

  • . Avec son ami Canadien Frank Pickersgill, John Macalister « Valentin » est parachutĂ© en France pour travailler comme opĂ©rateur radio du rĂ©seau ARCHDEACON dans les Ardennes. Ils sont rĂ©ceptionnĂ©s par Yvonne Rudellat.
  • . Ils sont arrĂŞtĂ©s par la Gestapo. Certains ont rapportĂ© que les Allemands avaient dĂ©couvert qu’il Ă©tait un agent secret en raison de son accent. Ils sont emmenĂ©s Ă  la prison de Fresnes, oĂą ils sont longuement interrogĂ©s et torturĂ©s. Macalister refuse fermement de donner ses contrĂ´les de sĂ©curitĂ© aux Allemands, qui, Ă©tant dĂ©jĂ  en possession des codes, ne veulent pas envoyer au SOE Ă  Londres des messages trompeurs. Quand les Allemands essayent d’envoyer des messages (en se faisant passer pour lui), le SOE reconnaĂ®t qu’ils sont truquĂ©s.

1944.

  • Mai. Jack W. Pickersgill, frère de John et plus proche collaborateur du premier ministre canadien Mackenzie King, accompagne celui-ci Ă  Londres et est reçu par le colonel Buckmaster qui croit encore Frank Pickersgill Ă  la tĂŞte de son rĂ©seau.
  • . Incapables de rien obtenir de lui qui ait quelque valeur, les forces de sĂ©curitĂ© l’expĂ©dient, en mĂŞme temps que Frank Pickersgill et RomĂ©o Sabourin, au camp de concentration de Buchenwald.
  • . Il est exĂ©cutĂ©, pendu au crĂ©matoire de Buchenwald.

Reconnaissance

Distinction

Monuments

Captain John Macalister est honoré par plusieurs monuments :

De plus, L’Université de Toronto a nommé un Jardin Pickersgill-Macalister sur le côté droit du monument Tour des soldats.

Annexes

Sources

  • Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la RĂ©sistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis CrĂ©mieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre prĂ©sente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une rĂ©fĂ©rence essentielle.
  • Libre RĂ©sistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des RĂ©seaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), Amicale BUCK, numĂ©ro 17, 2e trimestre 2006, page 4.

Liens externes

Notes

  1. Source : SFRoH. S'agit-il du nom sur les papiers ?
  2. Placé initialement à l'entrée de la ville, au bord de la route longeant la Sauldre, il est désormais situé à proximité du Musée de Sologne, quai de l’Île Marin.
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