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Pierre Bourgeois (industrie musicale)

Pierre Bourgeois, né à Paris le , et mort à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne) le [1], est un industriel, producteur musical et producteur de télévision français, connu pour avoir été l'agent et le directeur artistique d'Édith Piaf pendant la Seconde Guerre mondiale, le président des Industries musicales et électriques Pathé-Marconi dans les années 1950, le producteur pour les pays francophones des séries télévisées Au nom de la loi, Amicalement vôtre, Le Saint, Le Prisonnier ou Le Muppet Show dans les années 1960 et 1970. Surnommé le père du microsillon, il a commercialisé les tout premiers disques 33 et 45 tours du marché français. Il a également été vice-président du Syndicat national de l'édition phonographique pendant vingt ans puis président à la suite d'Albert Bernard, fondateur du syndicat.

Pierre Bourgeois
Pierre Bourgeois Ă  son bureau parisien.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière de Samois-sur-Seine (d) ()
Nom de naissance
Pierre Henri Paul Bourgeois
Surnom
Le père du microsillon
Nationalité
Formation
Lycée Lakanal (-)
Institut Frilley (d) (-)
Activités
Père
Mère
Euphrasie Desfosses (d)
Parentèle
Paul Langevin (oncle par alliance)
signature de Pierre Bourgeois (industrie musicale)
Signature
Sépulture de Pierre Bourgeois au cimetière de Samois-sur-Seine.

Biographie

Figure de l'industrie musicale française, Pierre Bourgeois a consacré sa carrière à la musique, à l’industrie phonographique et à la télévision.

Premières années (1924-1934)

Il entre à 20 ans à l'agence Publicité Vox, au service promotion des ventes des marques Martini-Rossi et chocolat Rozan (1924-1927). Le milliardaire américain Frank Jay Gould, propriétaire de Rozan qui l'avait repéré à la Publicité Vox, l'embauche en tant que chef de publicité chargé de la marque au sein de son groupe (1928-1930). Pour ce dernier, il a l’idée de faire fabriquer les menus d’inauguration du Palais de la Méditerranée à Nice en 1929, sur des flexi discs en couleur pressés par la société Discolor[2]. Ainsi, sa passion pour le disque se révèle au travers de cette création originale. Quittant la publicité, il achète des parts et prend la direction commerciale des établissements Legard & Taupin, fabricant de disques 78 tours (1930-1934)[3].

Polydor - Le Chant du Monde (1934-1946)

En 1934, Pierre Bourgeois devient représentant du label Polydor au département des « clients à façon » puis directeur artistique à tout juste 30 ans.

Il est également l'imprésario d’Édith Piaf à la suite de Raymond Asso (1939-1945)[4] et son directeur artistique chez Polydor (1941), succédant à ce poste à Georges Meyerstein-Maigret[5], futur grand patron du label Philips. Chez Polydor, il est notamment le manager de Paul Meurisse, alors chanteur, et gère les tournées de l'artiste dans les cabarets parisiens[4]. Bourgeois quitte la maison de disques en [6] - [7].

Il assure pendant la Seconde Guerre mondiale les fonctions de directeur artistique dans la production de spectacles, d'abord à l’agence théâtrale Détaille, pour laquelle il organise les tours de chants de nombreuses vedettes au Gaumont-Palace ou à l'ABC (1941-1942), puis à l'agence Hervieu, spécialisée dans le placement d'artistes dans les cinémas et cabarets (1942-1944)[8]. Il prend à cette période des participations dans le cabaret La Boite à Sardines au 4 rue Balzac à Paris 8e (1941-1942), où se produiront de nombreux artistes dont Paul Meurisse ou André Claveau qui y fera ses débuts. L'établissement deviendra Chez Eux en 1942 puis Chez Suzy Solidor en 1954[9].

La paix revenue, il prend brièvement en main la direction commerciale et technique de la maison d'édition musicale Le Chant du Monde (1945-1946)[10].

Pathé-Marconi (1946-1959)

Le , Pierre Bourgeois est nommé directeur fondé de pouvoir des Industries Musicales et Électriques Pathé-Marconi[11], filiale française associée fondée en 1936 de la major britannique EMI.

La société fabrique du matériel radio, des tourne-disques, téléviseurs et édite les principaux labels La Voix de son maître, Columbia, Pathé, Parlophone, Odéon, Swing, Lutin, dont les disques sont pressés à l'usine du 2 rue Émile Pathé à Chatou. Le siège social de l'entreprise est alors au Palais de la Radio et du Disque, 30 boulevard des Italiens à Paris 9e.

Dès son arrivée chez Pathé-Marconi, il convainc Édith Piaf de quitter Polydor et la signe en chez Columbia[12].

Il devient président-directeur général de Pathé-Marconi le à l'âge de 44 ans, en remplacement de René Maget qui part en Argentine diriger les disques Odéon pour l'Amérique du Sud[13] - [14].

En 1950, il passe commande du Superbus Pathé-Marconi afin de promouvoir la société. Le gigantesque car-podium Panhard deviendra célèbre en accompagnant plusieurs années la caravane publicitaire du Tour de France.

Pierre Bourgeois dĂ©veloppe dès sa prise de fonction, la recherche, la production, la vente de tous types de supports manufacturĂ©s permettant la diffusion du son et de l'image des marques PathĂ©, La Voix de son maĂ®tre et Marconi : Ă©metteurs radio, platines tourne-disques, tĂ©lĂ©viseurs 819 lignes, pièces dĂ©tachĂ©es, faisant de PathĂ©-Marconi la première entreprise europĂ©enne du secteur[15]. Ainsi, de 13 500 tĂ©lĂ©viseurs La Voix de son maĂ®tre en 1951, la production passe Ă  400 000 au dĂ©but de l'annĂ©e 1956. De mĂŞme, la fabrication de platines 3 vitesses 78/33/45 tours aux usines de Chatou atteint 500 000 unitĂ©s en 1955. Pierre Bourgeois est Ă  l'origine de la commercialisation des tout premiers disques 33 et 45 tours vendus en France en 1951[16] - [17].

Il crée en 1952 les tout premiers spectacles son et lumière français qui mettent en valeur les plus beaux monuments du patrimoine national, dont les châteaux de Chambord, Versailles, Vincennes, Chantilly, le Palais des papes d'Avignon, la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux ou la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi[18].

Sous son influence, un dĂ©cret du assimile le disque au livre, rĂ©duisant de 50 % la taxe Ă  la production et ramenant le prix du microsillon 33 tours de 3 015 francs () Ă  2 600 francs[19].

Il signe un accord d'exclusivité avec la Comédie-Française pour la diffusion des enregistrements intégraux du théâtre français. Il apporte son soutien financier aux festivals d'Aix-en-Provence, de Prades, aux concours internationaux Marguerite-Long-Jacques-Thibaud et Frédéric-Chopin[20] - [21], à l'Olympia de Paris, aux Jeunesses musicales de France[22].

Pierre Bourgeois tisse des liens culturels avec les gouvernements russes (en mars) et chinois (en mai) 1956 pour l’échange et la diffusion de leurs catalogues de disques respectifs, et fait connaître en France, par exemple, l'Opéra de Pékin, les Chœurs de l’Armée rouge, le Ballet du Bolchoï, Leonid Kogan, Emil Guilels, David Oïstrakh ou Mstislav Rostropovitch, dont la carrière ne débute réellement en Europe de l’Ouest qu’en 1963[23]. Il obtient que soit diffusée une heure par semaine de musique française sur les ondes russes et chinoises. Sur le plan commercial, il vend au Premier ministre chinois Zhou Enlai des émetteurs de radio Marconi. La commande doit être traitée par Londres car ces émetteurs sont, en pleine guerre froide, considérés comme matériels stratégiques[24].

C'est naturellement lui qui est choisi par le président de la République René Coty, pour synchroniser la première visite officielle de la reine Élisabeth II à Paris en avril 1957[25] - [26] - [27]. En septembre, il inaugure la nouvelle usine de platines tourne-disques Pathé-Marconi, située à Thonon-les-Bains, consécutivement au plan de décentralisation de l'entreprise initié par le gouvernement[28].

Son action en faveur du disque accorde à Pathé-Marconi le statut de première société de l'industrie musicale en Europe occidentale, comptant les labels Angel Records, Capitol, Cetra-Soria, Columbia, Odéon, La Voix de son maître, Parlophone, Pathé, Pathé-Vox (label qu'il fonde en 1951 afin de promouvoir les disques classiques du label américain Vox), Témoignages, MGM, Swing. Jusqu'à son départ, 1 disque sur 3 vendu en France est un disque Pathé-Marconi. La production de disques à Chatou est établie à 15 millions d'exemplaires chaque année. La société presse une centaine de marques de disques pour toute l'Europe et son chiffre d'affaires atteint les 5 milliards de francs en 1957. Pathé-Marconi est alors la seule compagnie française du disque cotée à la bourse de Paris[29].

Par le biais de ses directions artistiques, Pierre Bourgeois développe et assure la carrière des artistes Pathé-Marconi. Parmi eux : Édith Piaf, Frank Sinatra, Colette, Charles Trenet, Maria Callas, Yves Montand, Tino Rossi, Luis Mariano, Gilbert Bécaud, Bourvil, Les Compagnons de la chanson, Herbert von Karajan, Franck Pourcel, Maurice Chevalier, Django Reinhardt, Arthur Honegger, Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein, André Cluytens, Jacques Ibert, Georges Auric[30].

Il remet de nombreux disques d'or aux artistes dont il a la charge : Ă  Tino Rossi pour le 78 tours Petit Papa NoĂ«l , tout premier disque d'or dĂ©livrĂ© Ă  un artiste en Europe et qui est Ă  ce jour le record du single le plus vendu en France avec 5,7 millions d'exemplaires[31]. Mais aussi Ă  Yves Montand pour le cĂ©lèbre titre Les Feuilles mortes, Ă  Édith Piaf pour Padam-Padam, Ă  Charles Trenet pour La Mer, aux Compagnons de la chanson pour Mes jeunes annĂ©es, Ă  Luis Mariano pour Maria Luisa, Jacques HĂ©lian pour Étoile des neiges[32] ; ou encore, pour ne citer que quelques artistes, des rĂ©compenses couronnant leurs succès, telles la mĂ©daille de la Ville de Paris Ă  Bourvil (1953), des mains d'or Ă  Édith Piaf (1954), un chapeau d'or Ă  Charles Trenet pour ses 20 ans de chansons (1955), une plaquette d'or Ă  Georges GuĂ©tary pour son millionième disque (1955), une guitare d'or Ă  Tino Rossi pour la vente de ses 10 millions de disques (1956), un bracelet d'or aux armes de la Ville de Paris Ă  Lucienne Delyle (1956), le prix Mozart Ă  Marcel DuprĂ© (1956), une baguette d'or Ă  AndrĂ© Cluytens (1958)[33], un collier d'or Ă  Gloria Lasso (1958)[34] - [35].

Le , en lui remettant la croix d’officier de la Légion d'honneur sur le contingent de la présidence de la République[36], René Coty cite Pierre Bourgeois comme :

« l'une des plus remarquables personnalités de l'après-guerre, l’un des cent hommes qui font la France »

[37].

À la demande d'EMI, Pierre Bourgeois cède la branche radio-télévision à Thomson fin 1958. Pathé-Marconi recentre son activité sur le disque et le développement des marques Capitol, Columbia, La Voix de son maître, Odéon, Pathé, Parlophone et Trianon[38].

En , en désaccord avec la politique commerciale de la maison-mère britannique EMI, Pierre Bourgeois quitte Pathé-Marconi après 13 années de direction au service de la firme [39] - [40].

NADIF - Oldham - Incorporated Television Company (1959-1976)

En , Pierre Bourgeois fonde la Nouvelle agence de diffusion (NADIF), société de production et de distribution de disques phonographiques et de films, ainsi que le label PBM (Productions Bourgeois Musique)[41] - [42] - [43].

Il devient également en , directeur général délégué pour les pays francophones de l’Incorporated Television Company de Londres, entreprise britannique de production et de distribution de films pour le cinéma et la télévision, créée par Lew Grade en 1954[44] - [45].

Il coproduit et distribue de nombreuses séries télévisées, parmi lesquelles, Au nom de la loi avec Steve McQueen, toute première série américaine diffusée en prime time à la télévision française ; Amicalement vôtre avec Roger Moore et Tony Curtis ; Le Saint avec Roger Moore ; Robin des Bois avec Richard Greene ; Destination Danger et Le Prisonnier avec Patrick McGoohan ; Poigne de fer et séduction avec Robert Vaughn ; ou Le Muppet Show créé par Jim Henson[46].

Simultanément, il est nommé président-directeur général de la Société française des procédés Oldham et de la Compagnie auxiliaire des mines en , entreprise franco-britannique spécialiste de la détection de gaz[47] - [48] - [49] - [50].

En 1962, il crée Vox-Ricordi, organisme de diffusion commun aux disques des labels NADIF, Vox et Ricordi[51].

En , il lance la carrière d'Éric Charden, que lui présente le peintre Henri Mahé, décorateur du Moulin-Rouge et du Balajo[52].

Il quitte la direction générale d'Oldham en 1965 pour se consacrer à ses activités musicales et télévisuelles et en reste cependant le président[53].

Ă€ partir de 1967 et en plus de ses activitĂ©s, Pierre Bourgeois collabore avec Armand Beressi, fondateur d'ODEGE, Ă©diteur spĂ©cialisĂ© dans la publication de fascicules pour le groupe Hachette. Il est ainsi conseiller artistique pour la collection de soixante-seize disques classiques 25 cm 33 tours avec livret, Les Chefs-d’œuvre de l'Art : Grands Musiciens, publiĂ©e par ODEGE de 1967 Ă  1969 et fruit d'une association entre Hachette et l'Ă©diteur italien Fabbri[N 1].

Bourgeois se retire de la présidence d'Oldham en 1972. La NADIF cesse ensuite son activité en 1973.

Pierre Bourgeois conserve la direction de l'Incorporated Television Company jusqu'à mi-, quelques jours seulement avant son décès à l'âge de 72 ans[54].

Autres mandats

En plus de ses fonctions, Pierre Bourgeois eut de nombreux mandats électifs au sein des institutions culturelles, syndicales et économiques représentatives de son temps.

Industrie du disque, musique
Télévision, cinéma
  • 1952-1958 : membre du conseil d'administration de la Compagnie europĂ©enne de radiodiffusion et de tĂ©lĂ©vision (tutelle de la chaĂ®ne de tĂ©lĂ©vision TĂ©lĂ©-Sarre)[66] - [67].
  • 1953-1959 : Ă€ la Radiodiffusion-tĂ©lĂ©vision française : membre du comitĂ© de tĂ©lĂ©vision auprès de la direction gĂ©nĂ©rale (1953-1957)[68] puis membre du conseil supĂ©rieur des programmes (1957-1959)[N 2] - [69].
  • 1953 : prĂ©sident de la commission de tĂ©lĂ©vision du Syndicat national des industries radioĂ©lectriques[70].
  • 1955-1959 : prĂ©sident du Syndicat des constructeurs d’appareils radiorĂ©cepteurs et tĂ©lĂ©viseurs[71] - [72].
  • 1958-1959 : membre du conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© de diffusion de radio-tĂ©lĂ©vision (nĂ©e du rachat par Thomson de la branche radio-tĂ©lĂ©vision de PathĂ©-Marconi)[73].
  • 1963-1967 : prĂ©sident de la Chambre syndicale française des producteurs et distributeurs de programmes de tĂ©lĂ©vision[74].
  • 1975-1976 : membre du premier conseil de l'AcadĂ©mie des arts et techniques du cinĂ©ma (CĂ©sar du cinĂ©ma).
Économie, société

Distinctions

DĂ©corations

France
Étranger

Prix

  • En 1956, il est Ă©lu homme de l'annĂ©e par le Reader's Digest.
  • En 1957, il reçoit le diplĂ´me Prestige de la France et la citation d'honneur du ComitĂ© de France pour les spectacles Son et Lumière conçus Ă  son initiative (1957)[81].

Hommage

  • En 1958, Pierre Lesieur peint un gramophone La Voix de son maĂ®tre sur une toile grand format 100 x 80 cm destinĂ©e Ă  Pierre Bourgeois, en hommage Ă  son rĂ´le dans le monde des arts[82].

Citations

  • Dans sa biographie d'Édith Piaf parue en 1962 aux Éditions de l'Heure, Pierre Hiegel cite Pierre Bourgeois comme « le premier grand imprĂ©sario d'Édith Piaf »[83].
  • En 1963 aux obsèques d'Édith Piaf, Pierre Bourgeois dĂ©clara « J'ai connu Édith en 1935, elle avait tout juste vingt ans. Elle venait de signer un contrat chez Polydor. De Polydor Ă  Columbia qu'elle rejoignit après la guerre, nous vĂ©cĂ»mes trente annĂ©es presque de relations sans faille. Une amie chère et fidèle s'en va. La France perd une artiste remarquable, comme il n'en existe sans doute, qu'une fois par siècle. »[84].

Anecdote

Pierre Bourgeois est à l'origine de la commande du Superbus Pathé-Marconi, camion publicitaire de la marque dans les années 1950. Le véhicule exceptionnel est conservé depuis à la Cité de l'automobile de Mulhouse.

Annexes

Publications

En tant que préfacier
  • 1953 : Au service de la musique, Office d’information et de liaison / PathĂ©-Marconi.
  • 1956 : PathĂ©-Marconi : Un demi-siècle de succès, Service des relations extĂ©rieures PathĂ©-Marconi.
  • 1957 : Son et Lumière, Service des relations publiques PathĂ©-Marconi.

Filmographie

Ă€ l'Ă©cran
En tant que producteur

Discographie

En tant que parolier
  • 1935 : Un baiser, paroles de Pierre Bourgeois (sous le pseudonyme de Pierre Luc), musique de Bruno Coquatrix. Avec Jean Sablon (interprète), Garland Wilson (piano), Django Reinhardt (guitare), disque 78 tours Columbia D.F.1714[85].
Sous la direction de
  • 1953 : Disque-souvenir du palmarès de l'AcadĂ©mie du disque français, enregistrement proclamĂ© sous la prĂ©sidence de M. Vincent Auriol, prĂ©sident de la RĂ©publique, Pierre Bourgeois (direction), 33T PathĂ©-Marconi RĂ©f 33T FCX 263.
  • 1955 : Grand Art et haute fidĂ©litĂ©, disque 33T offert aux revendeurs de la marque, avec 10 extraits classiques et 10 extraits variĂ©tĂ©s, allocution sonore de Pierre Bourgeois en face 2, PathĂ©-Marconi RĂ©f 33 PM 1.
Création de labels

Pierre Bourgeois est le fondateur des labels NADIF et PBM, qui éditèrent les disques de nombreuses vedettes de 1959 à 1973.

Archives Ă©crites, photographies

Bibliographie sélective

  • 1953 : Paul Benoist, TĂ©lĂ©vision, un monde qui s'ouvre, Ă©ditions Fasquelle
  • 1960 :Jean-Pierre Dorian, Les petits mystères de Paris, Ă©ditions Segep-Kent
  • 1961 : Sara Yancey Belknap, Guide to the performing arts, Scarecrow Press Inc.
  • 1962 : Pierre Hiegel, Édith Piaf, coll. Les albums de la chanson no 5, Ă©ditions de l’Heure
  • 1966 : Incorporated Television Company, I.T.C. Television films, L. Delow and C° (GB)
  • 1969 : Dietrich Berwanger, Massenkommunikation und Politik im Saarland 1945-1959 : Ein Beitrag zur Untersuchung publizistischer Kontrolle, Freie Universität, Berlin (DE)
  • 1971 : AndrĂ© Langevin, Paul Langevin, mon père : l'homme et l'Ĺ“uvre, Les Éditeurs Français RĂ©unis
  • 1972 : Collectif, Les albums de Colette : la grande Colette, Ă©ditions de CrĂ©mille
  • 1973 : Monique Cornand & Madeleine Barbin, Colette : exposition, Paris, -, Bibliothèque nationale (ISBN 2-7177-1146-5)
  • 1974 : Heribert Schwan, Der Rundfunk als Instrument der Politik im Saarland 1945-1955, V. Spiess (DE)
  • 1975 : Pierre Hiegel prĂ©sente : Édith Piaf, sĂ©lection du Reader’s Digest, 1re Ă©dition
  • 1978 : Jacques Canetti, On cherche jeune homme aimant la musique, Ă©ditions Calmann-LĂ©vy (ISBN 2-7021-0253-0)
  • 1980 : Renaud de Jouvenel, Confidences d'un ancien sous-marin du P.C.F., Ă©ditions RenĂ© Julliard (ISBN 2-260-00221-8)
  • 1984 : Édith Piaf et Pierre Ribet, TĂ©moignages sur Édith et chansons de Piaf, Ă©ditions MĂ©tropolitaines (ISBN 2-905033-00-2)
  • 1993 : Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Ă©ditions du Seuil (ISBN 2-02-016453-1)
  • 1993 : CĂ©cilia Dunoyer de Segonzac, Marguerite Long, a life in french music (1874-1966), Indiana University Press (ISBN 978-0253318398) & traduction française : Marguerite Long (1874-1966) un siècle de vie musicale française, Ă©ditions Findakly (ISBN 2-86805-021-2)
  • 1993 : Marie-Anne Pirez et Marie-HĂ©lène Trouvelot, Les Bourgeois, coll. les Dictionnaires patronymiques, Archives et Culture (ISBN 2-909530-23-X)
  • 1995 : Collectif, Samson François : ses enregistrements, hors commerce, Ă©ditions EMI
  • 1999 : Jacques Lorcey, L'Art de Maria Callas, Ă©ditions Atlantica (ISBN 2-84394-168-7)
  • 2000 : Collectif, 1949-1999 : Oldham raconte 50 ans de son histoire, Service Communication Oldham France, hors commerce, imprimerie Gaillard
  • 2002 : Michel Glotz, La Note bleue, Ă©ditions Jean-Claude Lattès (ISBN 2-7096-2007-3)
  • 2003 : Sylvie Pierre, Jean d'Arcy (1913-1983) une ambition pour la tĂ©lĂ©vision, Ă©ditions L’Harmattan (ISBN 2-7475-4983-6)
  • 2004 : Vincent Casanova, Jalons pour une histoire du Chant du Monde Ă  l’heure de la guerre froide (1945-1953), Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin
  • 2007 : Jean Mainbourg, Balta, aventurier de la peste : professeur Marcel Baltazard (1908-1971), Ă©ditions L’Harmattan (ISBN 978-2-296-02716-9)
  • 2008 : Élie Barnavi, Jean Frydman, tableaux d’une vie : pour servir Ă  l’histoire de notre temps, Ă©ditions du Seuil (ISBN 978-2-02-090818-4)
  • 2009 : Évelyne Cohen, La tĂ©lĂ©vision sur la scène du politique, un service public pendant les Trente Glorieuses, Ă©ditions L'Harmattan (ISBN 978-2-296-08195-6)
  • 2010 : Clemens Zimmermann, Medienlandschaft Saar : Von 1945 bis in die Gegenwart, vol.3, Oldenbourg Wissenschaftsverlag GmbH, MĂĽchen (DE) (ISBN 3486591703)
  • 2011 : Jean-Luc Rigaud, PathĂ©-Marconi Ă  Chatou, de la musique Ă  l'effacement des traces, coll. classiques, Ă©ditions Garnier (ISBN 978-28124-0338-5)
  • 2012 : Pierre Arrivetz, Chatou, une page de gloire dans l'industrie, Ă©ditions Chatou Notre Ville. RĂ©Ă©dition 2021 (ISBN 978-2957970209)
  • 2012 : Éric Charden, De l'encre sur les doigts, Ă©ditions Didier Carpentier (ISBN 978-2-84167-781-8)
  • 2013 : Pierre Hiegel, Piaf : Ă  la vie, Ă  l'amour, SĂ©lection du Reader's Digest (ISBN 978-2-7098-2541-2)
  • 2013 : Andreas Fickers, Tele-Saar. Europe’s first commercial TV station as transnational experiment, Vita e Pensiero, Comunicazioni Sociali (ISSN 1827-7969)
  • 2015 : HervĂ© Charbonneaux, Du dessin au design, Ă©ditions Avant-propos (ISBN 978-2390000181)
  • 2016 : Collectif, Le Superbus PathĂ©-Marconi, fascicule Hachette hors sĂ©rie no 1, coll. les trente glorieuses de la rĂ©clame, Hachette / Auto Plus
  • 2017 : Collectif, La Peugeot 203 PathĂ©-Marconi, fascicule Hachette no 48, coll. les trente glorieuses de la rĂ©clame, Hachette / Auto Plus
  • 2018 : Giangilberto Monti, Boris Vian. Il principe delle notti di Saint-Germain-des-PrĂ©s, Miraggi Edizioni (IT) (ISBN 978-8899815271)

Notes et références

Notes

  1. Cette collection de 76 disques est issue de la sĂ©rie originale I Grandi Musicisti, Ă©ditĂ©e par Fratelli Fabbri Editori en 194 disques 25 cm 33 tours avec livret de 1965 Ă  1969. Elle sera rĂ©Ă©ditĂ©e de 1978 Ă  1981 en 46 numĂ©ros par Hachette et ALP (Atelier du livre et de la presse), successeur d'ODEGE.
  2. À la RTF, il appuie auprès des pouvoirs publics pour le développement du standard de télévision haute définition 819 lignes

Références

  1. Pierre Henri Paul Bourgeois sur matchID, ministère de l'Intérieur
  2. Marque fondée par Henry Menger in Henri Chamoux, Dépôts de marques phonographiques françaises de 1893 à 1940, documents tirés des bulletins de l'INPI, 2015, page 199
  3. Cette société, créée au 28 rue Sedaine à Paris 11e par Raphaël Taupin d'Auge, commercialisait ses phonogrammes sous la marque La Voix de l'Univers
  4. In Jacques Canetti, On cherche jeune homme aimant la musique, p.68, Calmann-LĂ©vy, 1978
  5. NĂ© en 1913, mort en 1999
  6. Archives de l'Association des amis d'Édith Piaf
  7. Édith Piaf & Pierre Ribet, témoignages sur Édith et chansons de Piaf, éditions métropolitaines, 1984
  8. Archives de la préfecture de police de Paris, service de la Mémoire des Affaires culturelles. Fonds 1W17, cote RGPP, Réf. 77W1737, dossier no 93301
  9. Pierre Hiegel, Édith Piaf, p. 36-37, coll. Les albums de la chanson n°5, éditions de l’heure, 1962.
  10. Institut Pierre Renouvin : Jalons pour une histoire du Chant du Monde
  11. Armand Panigel, disques classiques, danses, chansons, jazz, nos 22 Ă  32, 1950
  12. Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Ă©ditions du Seuil, 1993
  13. Le guide du concert et de la musique, dir. Isabelle Legros, nos 95 Ă  104 et 179, 1958
  14. Disques n° 11, janvier-février 1949
  15. Entreprise, le bimensuel de l'homme d'action n°27, 1er mai 1954, pages 32 à 35
  16. Archives Pathé
  17. Archives EMI Trust (GB)
  18. Au service de la musique, Office d'information et de liaison, Pathé-Marconi, 1953
  19. Journal Officiel du 16 août 1954
  20. Un Comité français a été formé à Paris pour le 5e Concours International Chopin de Varsovie, présidé par Marguerite Long. Le Comité est composé de Jacques Jaujard, directeur général des Arts et Lettres, Philippe Erlanger, directeur de l'Action artistique, Henry Barraud, directeur de la Radio-Télévision Française, Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi, Magda Tagliaferro, Lucette Descaves, Samson Francois, Lazare Lévy, Jacques Février, Jean Doyen, Pfrimmer (pianistes) et Claude Rostand (musicologue), en tant que secrétaire du Comité. Panstwowy Instytut Sztuki, Muzyka, vol.6, 1955
  21. International Piano Quarterly, 1957. RĂ©Ă©dition vol. 3 Ă  4, Gramophone Publications, 1999
  22. Pierre Schaeffer, La Revue musicale, n° spécial 245, éditions Richard Masse, 1959
  23. Sophie Cœuré & Rachel Mazuy, Cousu de fil rouge : voyages des intellectuels français en Union soviétique, CNRS Éditions, 2012
  24. Interview de P. Bourgeois à son retour d'URSS et de Chine, in Le Redressement économique, bimensuel n°55, 1er juillet 1956, p. 1 à 2
  25. Les visites d'État d'Élisabeth II, le JDD du 5 juin 2004
  26. Noir et Blanc, no 632, 13 avril 1957
  27. Point de vue n°461, 12 avril 1957
  28. Le Dauphiné libéré, 28 septembre 1957
  29. Henry Prunières, La revue musicale, n°s 230 à 233, éditions Richard Masse, 1956
  30. Pathé-Marconi, un demi-siècle de succès, service des relations extérieures Pathé-Marconi, 1er semestre 1956
  31. Livre Guinness des records
  32. Paris Comœdia, 23 décembre 1952
  33. Biographie d'André Cluytens sur Art lyrique.fr
  34. Archives photographiques Gaumont-Pathé
  35. France-Soir, 25 septembre 1958
  36. Officier de la Légion d’honneur par décret du 28 janvier 1958, publié au Journal Officiel du 30 janvier 1958, pris sur le rapport du ministre des Finances, en qualité de « président-directeur général de société »
  37. Archives photographiques de la présidence de la République. Cote AG//SPH/12. Reportage n°1073 : Remise de la rosette de la Légion d'honneur à Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi (1946-1959) par René Coty, président de la République
  38. L'économie, vol. 15., n°s 665 à 688, Société L'économie-Infipresse, 1959
  39. Lettre de Francis Crémieux à Lili Brik, in Tamara Balachova, p. 564, 31 mars 1959
  40. Correspondance interne EMI (GB)-Pathé-Marconi, archives EMI Trust
  41. Bulletin officiel des annonces commerciales, partie 1, p.843, 1970
  42. Qui est qui en France ?, vol. 11, p.314, Ă©d. Jacques Lafitte, 1969
  43. Nouveau dictionnaire national des contemporains, p.90, 1963
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  46. Archives Société Nadif films / ITC France
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  52. Éric Charden, De l'encre sur les doigts, p. 62, Éditions Didier Carpentier, 2012
  53. Bulletin officiel des annonces commerciales, partie 1, Journaux officiels, page 8412, 6 mai 1970
  54. Who's Who in France, 12e Ă©d. 1975-1976, page 303, Ă©ditions Jacques Lafitte
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  56. Notes et études documentaires , n°4890, Ministère de l'Information, direction de la documentation, La Documentation française, 1989
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  58. Journal Officiel du 16 mars 1941.
  59. Créée le 21 février 1945
  60. Bulletin des Jeunesses musicales de France, n° spécial sept-oct, édition de Paris et de la région parisienne, 1971
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  67. Paul Benoist, Télévision, un monde qui s'ouvre, éditions Fasquelle, 1953
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  69. Société nationale de Radiodiffusion Radio France, Service d'archives écrites, Archives nationales de Fontainebleau, Centre des Archives contemporaines : Archives des organes de la RTF et de l'ORTF qui se sont successivement consacrés aux programmes de Radiodiffusion et de Télévision, Conseil central de la Radiodiffusion française, Conseil et Comités de programmes 1923-1974, versement n°19900214, mars 1990
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  71. Acta electronica, revue d’électronique et de physique appliquée, vol. n°2, Laboratoires de physique appliquée, 1957
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  73. Pierre Bleton, Le capitalisme en pratique, initiation économique vol. 2, Les éditions ouvrières, 1961
  74. Who's who in France, Ă©d. 1963-1967, Ă©ditions Jacques Lafitte
  75. La RĂ©publique de Seine-et-Marne, 27 sept. 1976
  76. Bulletin officiel de Samois-sur-Seine, n°13, 4e trimestre 1976
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  78. Officier dans l'ordre des Arts et des Lettres par arrêté du 24 septembre 1957 en qualité de « président-directeur général de la société Pathé-Marconi », in Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses, p.1002, 9 octobre 1957
  79. Clemens Zimmermann, Medienlandschaft Saar : Von 1945 bis in die Gegenwart, vol.3, Oldenbourg Wissenschaftsverlag
  80. Pierre Bourgeois, prezes francuskiej spółki Pathé-Marconi, lidera w dziedzinie muzyki klasycznej 9 października 1956 roku, we wtorek, został odznaczony Krzyżem Oficerskim Orderu Odrodzenia Polski przez premiera Józefa Cyrankiewicza za swoje oraz jego spółki zaangażowanie w realizację drugiego, po drugiej wojnie światowej, Konkursu Pianistycznego Fryderyka Chopina w Warszawie, oraz jego wkład w rozwój polskiej kultury i przyjażń do narodu polskiego, Panstwowy Instytut Sztuki, Muzyka, vol.8, 1957
  81. Comité de France, site officiel : les lauréats
  82. Coll. privée, Paris, 1958-2020.
  83. Pierre Hiegel, Édith Piaf, p. 36-37, coll. Les albums de la chanson n°5, éditions de l’heure, 1962
  84. France-Soir, octobre 1963, p.2
  85. Patrick Williams, Django, p. 198, Éditions Parenthèses, février 1998 (ISBN 978-2863646120)

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