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Orliac

Orliac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Orliac
Orliac
Le village d'Orliac et son Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Maire
Mandat
Christian Ventelou
2020-2026
Code postal 24170
Code commune 24313
DĂ©mographie
Population
municipale
49 hab. (2020 en diminution de 19,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 43â€Č 01″ nord, 1° 04â€Č 08″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 305 m
Superficie 10,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée Dordogne
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Orliac
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Orliac
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Orliac

    GĂ©ographie

    Généralités

    EnchĂąssĂ©e au cƓur de la forĂȘt de chĂątaigniers, la commune d'Orliac est situĂ©e en Dordogne Ă  une trentaine de kilomĂštres de Sarlat-la-CanĂ©da, non loin des dĂ©partements du Lot et de Lot-et-Garonne.

    Communes limitrophes

    Carte d'Orliac et des communes avoisinantes.

    Orliac est limitrophe de quatre autres communes. À l'ouest, son territoire est distant d'environ 200 mĂštres de celui de Salles-de-BelvĂšs.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Orliac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c4a(Bs), date du Santonien infĂ©rieur, composĂ©e de marnes Ă  huĂźtres, calcaires crayeux en plaquettes gris Ă  bryozoaires, puis grĂšs carbonatĂ© et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 831 - BelvĂšs » et « no 832 - Gourdon » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].

    Carte géologique d'Orliac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 139 mĂštres et 305 mĂštres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 10,54 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 10,76 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Beuze et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 13 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Affluent de rive droite de la Nauze et sous-affluent de la Dordogne, la Beuze borde la commune au nord sur quatre kilomĂštres, face Ă  Doissat.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă  la confluence de la VĂ©zĂšre Ă  Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [17].

    La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Dordogne amont. Seules deux petites zones au sud-ouest et au sud-est, en limite de Mazeyrolles et de Prats-du-Périgord, ne sont rattachées à aucun SAGE en 2022.

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[18]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 886 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[24] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[25] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[26]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  25 km[27], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[28], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[29], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Orliac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (78,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (79,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11 %), prairies (7,2 %), terres arables (2,4 %)[36].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune d'Orliac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].

    Orliac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[39]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[40] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Orliac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[43]. 90,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [44].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom d'Orlhac[45]. Sur la carte du diocÚse de Sarlat de 1625, elle figure sous le nom de 'Dorléac'.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune d'Orliac a été rattachée au canton d'Orliac qui dépendait du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Villefranche-de-BelvÚs (devenu canton de Villefranche-du-Périgord en 1893) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

    Intercommunalité

    Fin 1999, Orliac intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays du Chùtaignier. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant infĂ©rieure Ă  100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[46] - [47].

    Liste des maires

    Mairie d'Orliac, à cÎté de l'église.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 mars 2008 François Mignon PS
    mars 2008 mars 2014 François Fournier SE[48] puis PS Commandant de police retraité
    Conseiller général du canton de Villefranche-du-Périgord (2011-2015)
    mars 2014
    (réélu en mai 2020)
    En cours Christian Ventelou

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[49].

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Orliac relĂšve[50] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[52].

    En 2020, la commune comptait 49 habitants[Note 10], en diminution de 19,67 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    348316317327376366347357374
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    417384342217213232253230220
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    213185170147144134121138111
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    807387777251505058
    2015 2020 - - - - - - -
    6149-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[54], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent vingt-six personnes, soit 42,6 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (six) a augmenté par rapport à 2010 (deux) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 23,1 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinq Ă©tablissements[55], dont deux au niveau des commerces, transports ou services, un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, un dans la construction, et un relatif au secteur administratif[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise romane Saint-Matthieu des XIIe et XIIIe siĂšcles est Ă  l'origine une tour de guet aux murs de pierre trĂšs Ă©pais et aux façades nues. Une rĂ©fection de la dĂ©coration intĂ©rieure est achevĂ©e en 1986 : ajout d'une rosace lumineuse du maĂźtre verrier Alain Creunier, statues en bois de noyer de GĂ©rard Aulniac, chemin de croix du peintre tourangeau GĂ©rald Garand qui possĂšde la particularitĂ© de mettre en scĂšne la passion du Christ avec, en arriĂšre-plan de chaque station, une maison du village. En 2008 un travail de rĂ©fection du sol - extraction, remise en place et Ă  niveau des pierres anciennes du chƓur, crĂ©ation du sol de la nef en pierres de Thenon - et un portail en chĂȘne massif reprenant les motifs de la façade en pierre rĂ©alisĂ© par Christophe Collineau, Ă©bĂ©niste local, viennent en parachever la rĂ©novation.

    De sa premiĂšre fonction, l'Ă©glise saint-Matthieu garde un aspect rude et austĂšre : triples fenĂȘtres meurtriĂšres sur le chevet plat et toit de lauzes, Ă©galement rĂ©novĂ© il y a une trentaine d'annĂ©es.

    Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1951.

    La commune d'Orliac possĂšde de plus une halle Ă  l'ancienne, rĂ©alisĂ©e en 1990 avec du bois fourni par les habitants du village. En 2002, une fontaine, Ɠuvre du sculpteur italien Giovanni Carosi, est venue complĂ©ter un patrimoine local dont la qualitĂ© a Ă©tĂ© reconnue par l'attribution du Prix national des rubans du patrimoine.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13].
    3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Garonne est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[20].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[21].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Orliac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique d'Orliac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Orliac », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 831 - BelvĂšs de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    5. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 832 - Gourdon de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Orliac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale d'Orliac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
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