Orchestre de l'Opéra national de Paris
L'orchestre de l'OpĂ©ra national de Paris est un orchestre symphonique français crĂ©Ă© en 1672. L'orchestre de l'OpĂ©ra national de Paris fait partie avec l'orchestre de l'OpĂ©ra national de Lyon des deux orchestres en France Ă ĂȘtre rattachĂ©s Ă un thĂ©Ăątre lyrique[1].
« C'est un orchestre français de tout premier ordre, avec toutes les qualitĂ©s de l'orchestre français : la prĂ©cision solfĂ©gique et le son français que j'adore (liĂ© Ă la musique et Ă l'impressionnisme français : les couleurs, la transparence, la clartĂ©, les finesses, la rondeur). Les orchestres français sont aussi reconnus pour l'harmonie (de l'accord ainsi que de la section des cuivres), mais notre orchestre a aussi des cordes d'une personnalitĂ© remarquable. C'est un orchestre lyrique avec toute la flexibilitĂ© requise pour accompagner le chant et le ballet (parfois jusqu'Ă l'extrĂȘme), mais aussi ses qualitĂ©s symphoniques. C'est cette combinaison qui en fait l'un des tout meilleurs orchestres au monde. »
Orchestre de l'Opéra national de Paris | |
L'Orchestre de l'Opéra (1868-69), Edgar Degas, Musée d'Orsay, Paris. Au premier plan : le bassoniste Désiré Dihau. | |
Pays de résidence | France |
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Ville de résidence | Paris |
Lieux d'activité | Palais Garnier, Opéra Bastille |
Années d'activité | 1672 à nos jours |
Type de formation | Orchestre symphonique |
Genre | Opéra, musique de ballet |
Direction | Depuis 2021 : Gustavo Dudamel |
Fondateur | Jean-Baptiste Lully |
Structure de rattachement | Opéra national de Paris |
Effectif théorique | 174 musiciens |
Site web | « orchestre de l'Opéra de Paris », sur operadeparis.fr |
â Philippe Jordan, Interview[2], 2021
L'orchestre de l'Opéra de Paris fait partie des plus vieilles institutions musicales européennes avec la Staatskapelle de Dresde encore en activité.
Historique
En , l'opĂ©ra de Paris et son orchestre, dĂ©nommĂ© alors l'AcadĂ©mie royale de musique[alpha 1], sont fondĂ©s par Jean-Baptiste Lully[alpha 2] pour un opĂ©ra chantĂ© en français tournĂ© vers la tragĂ©die lyrique en rupture avec l'opĂ©ra italien. L'orchestre est alors constituĂ© de quatorze musiciens. Dans les annĂ©es 1670, l'orchestre sous sa direction joue une premiĂšre d'Ćuvre et Ă©galement une Ă deux reprises par saison. Au XVIIIe siĂšcle, l'orchestre jouait deux Ă huit premiĂšres et une douzaine de productions diffĂ©rentes par saison. Dans le cas des reprises, les compositions Ă©taient souvent modifiĂ©es car les Ćuvres n'Ă©taient pas protĂ©gĂ©es Ă cette Ă©poque. En 1752 a lieu la premiĂšre reprĂ©sentation d'une compagnie Ă©trangĂšre qui donnera lieu Ă la controverse dĂ©nommĂ©e la Querelle des Bouffons. En 1774, pour la premiĂšre fois, une Ćuvre Ă©trangĂšre est prĂ©sentĂ©e dans une traduction française : OrphĂ©e et Eurydice de Gluck.
Autour de 1770, l'effectif de l'orchestre de l'Opéra de Paris est de l'ordre de 70 musiciens dont 28 violons, 6 altos appelés "parties", 4 meilleurs violoncelles au cÎté du clavecin, 8 violoncelles en fosse, 4 contrebasses en fosse et une petite harmonie composée de 6 flûtes et hautbois, 8 bassons et 2 clarinettes. L'orchestre recevra un nouveau rÚglement pour pérenniser son financement et est rattaché à Denis Pierre Jean Papillon de La Ferté, l'intendant des Menus-Plaisirs du roi Louis XVI[3].
En 1774, Christoph Willibald Gluck est invitĂ© par la reine Marie Antoinette Ă diriger lâOpĂ©ra de Paris et il modernise les pratiques de l'institution : il impose une rĂ©forme et Ă©dicte un rĂšglement interdisant, entre autres, aux musiciens de ne pas quitter leur pupitre pendant la reprĂ©sentation pour aller au restaurant.
Pendant la Commune de Paris en 1870, les artistes et employĂ©s de lâOpĂ©ra sont exemptĂ©s du service de la Garde Nationale, nĂ©anmoins de nombreux musiciens quittent Paris et il apparaĂźt difficile de garantir les reprĂ©sentations[4].
Au XIXe siĂšcle, une grande partie de l'Ćuvre des compositeurs Ă©trangers est jouĂ©e en langue francaise. L'Ătat dĂ©termine le nombre de versions et exerce la censure. Il y avait de une Ă sept premiĂšres et 30 productions par saison.
En 1870, la compagnie s'installe dans le nouveau bùtiment de l'Opéra, l'actuel Palais Garnier. Une bibliothÚque y est installée.
A la fin du XIXe siĂšcle, la musique moderne renouvelle la musique classique et le langage musical qui profite du dĂ©veloppement de la virtuositĂ© de chaque pupitre de lâorchestre français prĂ©figurĂ©e par le PrĂ©lude Ă l'AprĂšs-midi d'un faune. Les chorĂ©graphies des Ballets Russes crĂ©Ă©s en 1907 par Serge de Diaghilev inspirent de grands compositeurs dans un monde bousculĂ© par la rĂ©volution russe qui seront crĂ©Ă©es par lâOpĂ©ra de Paris : Debussy, Ravel, Stravinsky crĂ©ent des Ćuvres de rĂ©fĂ©rence pour orchestres symphoniques, de ballet et lyriques comme L'Oiseau de feu (1910), Daphnis et ChloĂ© (1912), L'AprĂšs-midi d'un faune (1912), Le Sacre du Printemps (1913), BolĂ©ro (1928)...
Pendant la premiĂšre guerre mondiale, deux tiers des musiciens de lâorchestre partent sous les drapeaux[5] et les thĂ©Ăątres subventionnĂ©s sont fermĂ©s Ă partir du . Les activitĂ©s de l'OpĂ©ra Garnier, en dĂ©pit de l'hostilitĂ© de la majoritĂ© des Parlementaires, des hommes de presse et des abonnĂ©s, reprendront fin 1915 avec un programme rĂ©duit Ă un rĂ©pertoire patriotique sous la direction de Jacques RouchĂ©; les prĂ©cĂ©dents co-directeurs Leimistin Broussan et AndrĂ© Messager ont dĂ©missionnĂ© pour faillite le 10 juillet 1914[6]. Il sera fait recours Ă des musiciens auxiliaires pour garantir la qualitĂ© de la premiĂšre scĂšne lyrique française pour complĂ©ter les pupitres particuliĂšrement sinistrĂ©s, tels ceux des cordes frottĂ©es ou des bois. Entre 1915 et 1919, Jacques RouchĂ© recrute Ă©galement de nombreux artistes du chant. Cette activitĂ© artistique rĂ©duite permet de faire travailler un millier de personnes en temps de guerre.
Pendant la seconde guerre mondiale, le 23 juin 1940, le lendemain de lâArmistice, Adolf Hitler visite lâOpĂ©ra de Paris. Les autoritĂ©s utilisent la musique classique Ă des fins de propagande et certains musiciens entrent en rĂ©sistance en jouant des Ćuvres censurĂ©es ou interdites : Ćuvres composĂ©es par les musiciens juifs , Ćuvres crĂ©Ă©es par des artistes en exil ou encore celles jugĂ©es â'dĂ©cadentes'â, comme le jazz ou la musique de Stravinsky[7]. En aoĂ»t 1942, le controversĂ© Serge Lifar chorĂ©graphie un ballet de Francis Poulenc, Les Animaux modĂšles, pour lequel Poulenc a glissĂ© par insoumission dans la partition quelques clins dâoeils patriotiques et notamment la mĂ©lodie dâun cĂ©lĂšbre chant français, LâAlsace et la Lorraine. Certains musiciens en rĂ©sistance jouent des fragments dâair patriotiques dans lâexĂ©cution dâĆuvres autorisĂ©es devant un public souvent rempli dâofficiers allemands dans le palais Garnier et « dĂ©fendent par ailleurs le patrimoine musical français, se rĂ©approprient les Ćuvres germaniques instrumentalisĂ©es par le Reich et dĂ©noncent la propagande culturelle nazie ou vichyste par le biais dâune revue clandestine[7]. »
Au XXe siÚcle, à partir des années 1950, une plus grande attention est accordée à la musique étrangÚre, de plus en plus souvent en langue maternelle, et les compagnies et musiciens étrangers sont plus souvent invités.
En 1970, Ă la fermeture du thĂ©Ăątre de lâOpĂ©ra Comique, ses musiciens rejoignent l'orchestre de l'OpĂ©ra de Paris.
Le répertoire de la musique baroque a été redécouvert, mais adapté à l'orchestre moderne. En 1987, l'orchestre interprÚte pour la premiÚre fois le Giulio Cesare in Egitto de HÀndel sur des instruments authentiques, sous la direction de Jean-Claude Malgoire. En 1997, l'orchestre jouait une à deux premiÚres et 30 productions par saison, sous les auspices de l'Opéra de Paris.
De nombreux musiciens d'orchestre ont enseigné au Conservatoire de Paris qui a été localisé rue BergÚre à Paris de 1795 à 1911, puis rue de Madrid avant son déménagement avenue Jean-JaurÚs (Paris) en 1990, comme Pierre Thibaud (trompette), Pierre Pierlot (hautbois), Maurice Allard (basson), Guy Deplus (clarinette) et Pierre Doukan (violon) au XXe siÚcle.
L'orchestre se produit également à l'Opéra Bastille depuis son ouverture en 1989, le deuxiÚme site de l'Opéra de Paris.
La rencontre de l'orchestre avec certains chefs invités n'est pas toujours heureuse, par exemple avec la cheffe Emmanuelle Haïm, spécialiste du répertoire baroque et invitée par le directeur de l'opéra Nicolas Joel de l'époque ; l'orchestre conclut une réponse à un communiqué de presse par[8] :
« Avec Mme Haïm, la déception fut grande, devant un manque de précision tant des idées musicales que de la gestique. »
Alors qu'avec le jeune chef Fabien Gabel pour une série de représentations de Carmen de Bizet, la symbiose fonctionne:
« L'orchestre est une micro-sociĂ©tĂ©. (...) Il y a des musiciens nerveux, qui ont besoin d'aide, d'autres Ă qui on peut parler ouvertement", souligne-t-il. Dans sa carriĂšre, il dit avoir vu "des chefs trĂšs durs envers les musiciens, avec des comportements qui n'avaient pas lieu d'ĂȘtre, mais cela a changĂ©". AprĂšs, nuance-t-il, "cela n'empĂȘche pas la rigueur et l'autoritĂ© car il faut bien que quelqu'un rĂ©gule les choses[9]. »
Au cours des saisons 2009-2013, le jeune chef d'orchestre et directeur musical de l'opĂ©ra Philippe Jordan a donnĂ© les quatre parties du Der Ring des Nibelungen de Richard Wagner pour lesquelles l'effectif de l'orchestre a Ă©tĂ© Ă©largi ; Ă l'occasion du 200e anniversaire de Wagner, les quatre parties du Festival du Ring ont Ă©tĂ© redonnĂ©es sur huit jours du 18 au 26 juin 2013. Ă cette occasion, Linda Watson (en), qui interprĂ©tait le rĂŽle de BrĂŒnnhilde, a Ă©tĂ© nommĂ©e au tableau français de la LĂ©gion d'honneur le 23 juin 2013.
En 2011, l'orchestre comptait 174 musiciens ; en 2017 un effectif de 168 musiciens[10].
Ă partir du , les employĂ©s et artistes de l'opĂ©ra de Paris entrent en grĂšve pour une durĂ©e de sept semaines afin de conserver leur rĂ©gime spĂ©cial de retraite[11] qui est l'un des plus anciens en France, crĂ©Ă© en 1698 par Louis XIV et qui est menacĂ© par la rĂ©forme de retraite. Une seule autre institution culturelle possĂšde son propre rĂ©gime spĂ©cial : la ComĂ©die-Française. Ce rĂ©gime permet Ă un certain nombre de salariĂ©s de partir Ă la retraite avant 62 ans, comme le dĂ©taille le site de leur caisse de retraite : 60 ans pour les "artistes de l'orchestre", 57 ans pour les "artistes des chĆurs", ainsi que pour certains techniciens "aux emplois comprenant des fatigues exceptionnelles", et 40 ans pour les "artistes du ballet"[12].
Comme tous les secteurs du spectacle vivant, l'OpĂ©ra de Paris a souffert de la pandĂ©mie de Covid-19. TrĂšs peu de spectacles ont pu ĂȘtre donnĂ©es durant les annĂ©es 2020 et 2021, et souvent avec des jauges de spectateurs, qui se sont accompagnĂ©es de pertes financiĂšres importantes pour l'institution.
Directeurs musicaux
JusquâĂ la fin du XIXe siĂšcle, la notion de chef d'orchestre au sens moderne n'existe pas vraiment et la charge de la responsabilitĂ© musicale incombait davantage au violon solo; le chef d'orchestre se contentait de battre la mesure avec un bĂąton dos Ă l'orchestre[13]. Le nom du chef ne sera mentionnĂ© sur les programmes de lâOpĂ©ra quâau dĂ©but du XXe siĂšcle. On notera que Rodolphe Kreutzer est nommĂ© premier chef en 1817 et que Raoul Madier de Montjau obtient le poste de directeur de l'orchestre crĂ©Ă© en .
à partir du XXe siÚcle, la mission du directeur musical de l'orchestre de l'Opéra de Paris existe et permet de travailler en profondeur l'identité artistique de l'institution en s'appuyant sur la spécificité de ses musiciens (ayant essentiellement un cursus de formation dans les Conservatoires français comme le CNSMDP ...). Il est également en charge des recrutements[14]. On peut considérer que certains chefs d'orchestre comme Philippe Gaubert (premier chef à l'Opéra en 1920; Chef de la Musique en décembre 1931; Directeur de la Musique le 1er juin 1939) font office de directeur musical au début du XXe siÚcle.
- 1669 (création de l'Académie d'opéra par Colbert)-1672 : Robert Cambert
- 1672 (création de l'Académie royale de musique)-1677 : Jean-François Lalouette sous la direction de Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
- 1677-1709? : Pascal Collasse sous la direction de Jean-Baptiste Lully
[...]
- 1774-1779 : Christoph Willibald Gluck, directeur de l'opéra, imposant un rÚglement au musiciens et chef d'orchestre
[...]
- 1817-1826 : Rodolphe Kreutzer, premier chef d'orchestre
- 1824-1826 : Rodolphe Kreutzer, directeur
- 1824-1846 : François-Antoine Habeneck, chef d'orchestre[alpha 3]
[...]
- 1893-?: Raoul Madier de Montjau, premier directeur musical de l'orchestre
[...]
- 1920-1941 : Philippe Gaubert, de chef d'orchestre Ă Directeur de la Musique
[...]
- 1969-1973 : Maurice Le Roux, conseiller artistique de l'Opéra de Paris
- 1970-1971 : Georges PrĂȘtre
[...]
- 1980-1983 : Alain Lombard
- 1981-1985 : Silvio Varviso
- 1986-1989 : Lothar Zagrosek
- 1989 : Daniel BarenboĂŻm
- 1989-1994 : Myung-Whun Chung
- 1991 : Jonathan Darlington (adjoint)
- 1996-2004 : James Conlon
- 2001 : Philippe Hui (assistant)
- 2004-2009 : pas de directeur musical
- 2009-2021 : Philippe Jordan[2]
- Depuis 2021 : Gustavo Dudamel[15]
Chefs d'orchestre
L'institution travaille avec de nombreux chefs aussi bien français qu'étrangers : directeurs artistiques, chefs permanents et leurs assistants, chefs invités. Elle invite également de jeunes chefs à la diriger et leur permet d'acquérir une expérience professionnelle de renom.
Le site MémOpéra propose une liste des derniers chefs d'orchestre ayant dirigé l'orchestre depuis la saison 1972-1973 pour la programmation lyrique et chorégraphique de l'Opéra national de Paris, au Palais Garnier, dans la grande salle de l'Opéra Bastille, à la Salle Favart, hors les murs ou en tournée[16] :
- Claudio Abbado
- Roberto Abbado
- Yves Abel (en)
- Paul Agnew
- Gerd Albrecht
- Marc Albrecht
- Rinaldo Alessandrini
- Antonello Allemandi
- Antonio de Almeida
- Alain Altinoglu
- Richard Amner
- Gilbert Amy
- Alexander Anissimov
- Spiros Argiris (en)
- Marco Armiliato (en)
- Paolo Arrivabeni (de)
- Gilbert Artman
- Patrick Marie Aubert
- Richard Bado
- Marco Balderi (en)
- Maurizio Barbacini
- Alan Barker
- Charles Barker
- Serge Baudo
- Steuart Bedford
- Jiri Belohlavek
- Petr Belyakin
- Maurizio Benini
- Manlio Benzi
- Roberto Benzi
- Philippe BĂ©ran
- Richard Bernas (en)
- Gary Bertini
- Amandine Beyer
- Rudolf Bibl (en)
- Bertrand de Billy
- Giampaolo Bisanti
- Richard Blareau
- Michael Boder
- Karl Böhm
- Ivor Bolton
- Graham Bond
- Ćukasz Borowicz (pl)
- Pierre Boulez
- Roderick Brydon
- Richard Buckley
- John Burdekin
- Semyon Bychkov
- Daniele Callegari (it)
- Michel Cals
- Sylvain Cambreling
- Bruno Campanella (en)
- Paolo Carignani (en)
- Jean-Claude Casadesus
- Aldo Ceccato
- Tito Ceccherini
- Frédéric Chaslin
- Karel Mark Chichon
- Gabriel Chmura
- William Christie
- Myung-Whun Chung
- Francesco Ivan Ciampa
- David Robert Coleman (en)
- Edmon Colomer
- Catherine Comet
- James Conlon
- Paul Connelly
- Marius Constant
- Teodor Currentzis
- Marc-André Dalbavie
- Jean-Michel Damase
- Paul Daniel
- Ottavio Dantone
- Jonathan Darlington
- Patrick Davin
- Andrew Davis
- Colin Davis
- Philippe de Chalendar
- Emil de Cou (en)
- Oliviero De Fabritiis
- Edo de Waart
- Jacques DelacĂŽte
- John DeMain (en)
- Stéphane DenÚve
- Pierre Dervaux
- Cyril Diederich
- Christoph von DohnĂĄnyi
- Edward Downes
- Igor Dronov (en)
- Denis Dubois
- Gustavo Dudamel
- Pierre Dumoussaud
- Charles Dutoit
- Mark Elder
- Philip Ellis
- Alberto Erede
- Mark Ermler
- Christoph Eschenbach
- Christof Escher
- Paul Ethuin
- Dan Ettinger
- Jack Everly
- Charles Farncombe
- Viktor Fedotov
- Gabriele Ferro
- Hugo Fiorato
- Asher Fisch
- Adam Fischer
- Ivan Fischer
- Claus Peter Flor
- Ermanno Florio
- Patrick Flynn (en)
- Lawrence Foster
- Patrick Fournillier
- Johannes Fritsch
- Riccardo Frizza
- Thomas Fulton
- Beat Furrer
- James Gaffigan
- Yoel Gamzou
- Leonardo Garcia Alarcon
- Guillermo Garcia Calvo
- Luis Antonio Garcia Navarro
- Edward Gardner
- David Garforth
- Gianluigi Gelmetti
- Valery Gergiev
- Reynald Giovaninetti
- André Girard
- Miguel Angel Gomez Martinez
- Hans Graf
- Anton Guadagno
- Sylvio Gualda
- André Guilbert
- Alain Guingal
- Peter GĂŒlke
- Theodor Guschlbauer
- Michael GĂŒttler
- Alan Hacker
- Hartmut Haenchen
- Leopold Hager
- Emmanuelle HaĂŻm
- Tomas Hanus
- Stephen Harrap
- Jean-Claude Hartemann
- Roger Heaton
- Thomas Hengelbrock
- Olaf Henzold
- Pablo Heras-Casado
- Philippe Herreweghe
- Simon Hewett
- Christopher Hogwood
- Heinrich Hollreiser
- Elgar Howarth
- Jakub Hrusa
- Philippe Hui
- Alex Ingram
- Damian Iorio
- Robert Irving
- Maki Ishii
- René Jacobs
- Jean-Pierre Jacquillat
- Marek Janowski
- Neeme JĂ€rvi
- GĂŒnter Jena
- Graeme Jenkins
- Emmanuel Joël
- Donald Johanos
- Armin Jordan
- Philippe Jordan
- Algis Juraitis
- Dmitri Jurowski
- Michail Jurowski
- Vladimir Jurowski
- JĂ©rĂŽme Kaltenbach
- Fayçal Karoui
- Jacek Kasprzyk
- Garrett Keast
- Stewart Kershaw
- Koen Kessels
- Daniel Klajner
- Eri Klas
- Pavel Klinichev
- Varujan Kojian
- Bernhard Kontarsky
- Alexandre Kopilov
- JirĂŹ Kout
- Felix Krieger
- Josef Krips
- Davor Krnjak
- Gustav Kuhn (en)
- Janos Kulka
- Siegfried Kurz
- David LaMarche
- John Lanchbery
- Patrick Lange
- Sebastian Lang-Lessing
- Louis Langrée
- Frédéric Laroque
- Peter-Ernst Lassen
- Jan Latham-Koenig
- Ashley Lawrence
- Friedemann Layer
- Alexander Lazarev
- Gerhard Lenssen
- Raymond Leppard
- David Levi
- Henry Lewis
- Hannu Lintu
- Alain Lombard
- Jesus Lopez-Cobos
- Manuel Lopez-Gomez
- Fabio Luisi
- Nicola Luisotti
- Peter Maag
- Lorin Maazel
- Charles Mackerras
- Jean-Claude Malgoire
- Susanna MĂ€lkki
- Antonello Manacorda
- George Manahan
- Ion Marin
- Michele Mariotti
- Ernest Martinez Izquierdo
- Diego Masson
- Zubin Mehta
- Cornelius Meister
- Ingo Metzmacher
- Marc Minkowski
- Carlo Montanaro
- Kenneth Montgomery
- Pier Giorgio Morandi
- Rainer MĂŒhlbach
- Uwe Mund
- Riccardo Muti
- Kent Nagano
- Philippe Nahon
- Henrik NĂĄnĂĄsi
- John Nelson
- Tomas Netopil
- GĂŒnter Neuhold
- Jonathan Nott
- Georges Elie Octors
- Kazushi Ono
- Daniel Oren
- Arnold Ăstman
- Valery Ovsyanikov
- Iñaki Encina Oyón
- Seiji Ozawa
- Vello PĂ€hn
- Renato Palumbo
- Marcello Panni
- Maxime Pascal
- Giuseppe PatanĂš
- Christof Perick
- Jean PĂ©risson
- Zoltan Pesko
- Kirill Petrenko
- Vasily Petrenko
- Evelino PidĂČ
- Fabrice Pierre
- Marc Piollet
- Michel Plasson
- Georges Pludermacher
- Alexander Polianichko
- Emilio Pomarico
- David Porcelijn
- Yannis Pouspourikas
- André Presser
- Georges PrĂȘtre
- Yves Prin
- John Pritchard
- Michel Quéval
- Andrea Quinn
- Stefano Ranzani
- Charles Ravier
- Rousslan Raytcheff
- Toshi Reagon
- BenoĂźt Renard
- Donato Renzetti
- Rolf Reuter
- Kevin Rhodes
- Caspar Richter
- Gianfranco Rivoli
- Carlo Rizzi
- Ghennadi Rojdestvensky
- Michael de Roo
- Pascal Rophé
- Jean Rosenthal
- Manuel Rosenthal
- Dieter Rossberg
- Mstislav Rostropovitch
- SĂ©bastien Rouland
- Christopher Rountree
- Christophe Rousset
- Gennadi Rozhdestvensky
- Julius Rudel
- Peter Rundel
- Donald Runnicles
- Dennis Russell Davies
- Daniele Rustioni
- Kwamé Ryan
- Rico Saccani
- Giacomo Sagripanti
- Renat Salatov
- Esa-Pekka Salonen
- Nello Santi
- Michel Sasson
- Case Scaglione
- Ulf Schirmer
- Michael Schmidtsdorff
- Georg Schmoehe
- Peter Schneider
- Claude Schnitzler
- Michael Schonwandt
- Klauspeter Seibel
- Benjamin Shwartz
- Yuri Simonov
- Leonardo Sini
- Leonard Slatkin
- Stefan Soltesz
- Georg Solti
- Stefan Solyom
- Helmut Sonne
- Pavel Sorokin
- Alexander Sotnikov
- Hubert Soudant
- Marc Soustrot
- Dejan Sparavalo
- Scott Speck
- Jean-Christophe Spinosi
- Horst Stein
- Pinchas Steinberg
- Markus Stenz
- Marius Stieghorst
- Paul Strauss
- Stanley Sussman
- Gavin Sutherland
- Michel Tabachnik
- Arturo Tamayo
- MikhaĂŻl Tatarnikov
- Jeffrey Tate
- Maxime Tholance
- Yan Pascal Tortelier
- Guillaume Tourniaire
- Constantin Trinks
- James Tuggle
- Pierre-André Valade
- Maximiano Valdes
- Pierre Vallet
- Ernst Van Tiel
- Silvio Varviso
- Alexander Vedernikov
- Michelangelo Veltri
- Alberto Ventura
- Jean-François Verdier
- Emmanuel Villaume
- Boris de Vinogradov
- Lorenzo Viotti
- Marcello Viotti
- Jean-Pierre Wallez
- LĂ©o Warynski
- Susila Wayan
- Paul Weigold
- Ralf Weikert
- Klaus Weise
- Kenneth Weiss
- Jörg Widmann
- Mark Wigglesworth
- Ormsby Wilkins
- Keri-Lynn Wilson
- Cornelis Witthoefft
- Barry Wordsworth
- Martin Yates
- Hikotaro Yazaki
- Zhang Yi
- Donald York
- Simone Young
- Lothar Zagrosek
- Massimo Zanetti
- Yi Zhang
RĂ©pertoire
L'orchestre de l'OpĂ©ra de Paris propose les rĂ©pertoires lyriques, de ballet et Ă©galement symphoniques. Tous les ans, il participe Ă la crĂ©ation d'Ćuvres de compositeurs contemporains.
Il propose également des cycles consacrés à un compositeur selon les choix du directeur musical en place. On notera le cycle des symphonies de Beethoven en 2014[17], le cycle de toutes les symphonies de Tchaikovsky entiÚrement filmé et dirigé par Philippe Jordan d'octobre 2017 à mai 2018 [18].
Opéra
Jusque dans les années 1950, les opéras étrangers sont traduits et chantés en langue française. L'orchestre et ses solistes accompagnent et imitent les chanteurs scandant et articulant selon les canons de l'école française.
« Dans la masse orchestrale, on retrouve ce son Ă la française, caractĂ©risĂ© par une clartĂ© acidulĂ©e, par la finesse, ou Ă lâinverse par un Ă©clat qui peut ĂȘtre clinquant et tonitruant, comme une sorte de mise en musique de la « furia franscese »[19]. »
Ballet
L'orchestre de l'Opéra de Paris accompagne les spectacles de ballet de danse à chaque saison.
« Le rĂ©pertoire chorĂ©graphique est, Ă ses dĂ©buts, intĂ©grĂ© dans le rĂ©pertoire lyrique : OpĂ©ra Ballet au XVIIIĂšme, et Ă©lĂ©ment indispensable du Grand OpĂ©ra romantique français du XIXĂšme. Ă partir de la fin du XVIIIĂšme, le spectacle de Ballet seul prend son essor. Se constitue ainsi un rĂ©pertoire musical dont les compositeurs ne sont pas des grands gĂ©nies dont on joue encore leurs Ćuvres en concert, tels Auber, Adam, Minkus, Leo Delibes. Cet art visuel, et ces musiques un peu insipides, ne sont pas motivantes pour lâorchestre et la routine nâest pas loin. Mais ces partitions ont la particularitĂ© de comporter de nombreux thĂšmes et variations Ă lâintention du chorĂ©graphe, pour varier les figures et les combinaisons de rĂŽle. Ces variations sont souvent confiĂ©es Ă un instrument soliste et le mettent en valeur. Ces solos, furent trĂšs apprĂ©ciĂ©s par le public au XIX Ăšme, ainsi que lâĂ©voque Berlioz dans ses mĂ©moires : "furieux ne ne pas entendre le violoniste Bailllot jouer le grand solo de violon dans le ballet Nina, de Persuis, des spectateurs brisĂšrent des fauteuils et endommagĂšrent mĂȘme une contrebasse." Ils ont stimulĂ© les solistes de lâorchestre, et les stimulent encore aujourdâhui[20]. »
Les chefs-d'Ćuvre de la musique moderne, notamment ceux commandĂ©s par les Ballets russes puis les Ćuvres de musique contemporaine ont renouvelĂ©s la musique de ballet au XXe siĂšcle.
Autres
Le clarinettiste basse et photographe Jean-Noël Crocq a recueilli dans un ouvrage une sélection de dessins et de caricatures réalisés par les musiciens du passé de la fosse de l'Opéra dans la marge des partitions de musique qui leur sont fournies au gré des programmations et présents dans les archives de l'institution[21] - [22]. Ces dessins sont apparus avec l'invention du crayon noir à mine de graphite gommable par Conté (1794) en France qui a permis aux musiciens d'anoter leur partition.
Records
Le clarinette solo Henri Paradis qui a tenu le poste de janvier 1890 à décembre 1932 a joué Faust de Gounod comme soliste de 300 à 400 fois.
Place des femmes Ă l'orchestre
Engagée à l'orchestre pour remplacer les harpistes envoyés au front pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Lily Laskine n'a jamais été titulaire du poste. Elle a de fait été « remplaçante-titulaire » pendant trente ans. Elle a cependant « en principe » passé en 1909 le concours lui permettant d'accéder au statut envié de « supplémentaire » dont les lauréats sont appelés, dans l'attente qu'un poste se libÚre, à remplacer les titulaires autorisés à s'absenter[23] - [24] - [25].
« le dernier orchestre masculin de France avait ouvert son pupitre de harpistes titulaires aux femmes en 1965. En 1974, les concours de recrutement sont ouverts aux femmes Ă tous les pupitres. Sylvie Gazeau est la premiĂšre violoniste Ă intĂ©grer lâorchestre et Catherine Cantin est nommĂ©e FlĂ»te Solo Ă 18 ans! Cela double Ă©videmment les possibilitĂ©s de trouver des artistes talentueux[26]. »
Musiciens
Le présent
L'essentiel des musiciens de l'orchestre a reçu un cursus de formation dans les Conservatoires français comme le CNSMDP et est recruté sur concours ...
« [à propos des musiciens de l'orchestre de l'Opéra de Paris] Je peux tout leur demander sur le plan technique, ils le font. »
Un grand nombre de poste est tenu par des solistes de premier plan ayant fait le choix de l'orchestre et de ne pas embrasser une carriĂšre de concertiste comme Pierre Devos, Hubert Varron (violoncelle, deuxiĂšme prix au concours international de Prague Ă l'Ăąge de 17 ans derriĂšre Mstislav Rostropovitch)[28]...
L'orchestre de l'Opéra de Paris est précÚdé par sa réputation auprÚs des chefs : « Longtemps, l'orchestre français réputé le le plus difficile fut celui de l'Opéra de Paris. La liste des chefs dont nos musiciens ont eu la peau est longue[29]. »
Les instrumentistes de l'orchestre de l'OpĂ©ra de Paris sont rĂ©partis en deux formations, les bleus et les verts. Ces deux formations se partagent les productions de lâOpĂ©ra donnĂ©es au Palais Garnier et Ă lâOpĂ©ra Bastille, sans que lâune ou lâautre soit attachĂ©e Ă lâune des deux salles[30].
Les musiciens sont salariĂ©s en CDI par lâOpĂ©ra National de Paris qui est un Ă©tablissement public autonome Ă caractĂšre industriel et commercial par le dĂ©cret n° 78-129 du 7 fĂ©vrier 1978[31].
Face à la concurrence internationale des grands orchestres, l'opéra Bastille offre désormais un plateau technique aux musiciens avec des salles de répétitions et d'enregistrement qui permet à l'orchestre de travailler avec des moyens adaptés depuis 1990. Jusqu'alors, les musiciens pratiquaient le remplacement sans répétition avec une grande compétence mais cette pratique était en décalage avec la qualité des enregistrements et des prestations des meilleures orchestres mondiaux.
Au cÎté des tuttistes et des solistes dans les différents pupitres de l'orchestre de l'Opéra de Paris répartis en quatre catégories (A, B, C, D), il existe également des postes de supersoliste avec un contrat spécial, hors catégorie.
Conditions de vie passées
A la crĂ©ation de l'AcadĂ©mie royale de musique par Lully en 1672, il s'agit « de recruter le meilleur orchestre dâOpĂ©ra dâEurope, digne de la splendeur du Roi Soleil, et pour cela attirer les meilleurs instrumentistes du Royaume et au delĂ . Ces musiciens Ă©taient sollicitĂ©s par toutes les demeures princiĂšres, Ă commencer par la Cour du Roi. Leur imposer lâexclusivitĂ© eut Ă©tĂ© impensable, et lâAcadĂ©mie Royale prĂ©fĂ©ra leur proposer un salaire somme toute moyen, compensĂ© par un contrat garantissant leur emploi, en crĂ©ant une des premiĂšres pensions de retraite de lâHistoire, et en leur permettant non seulement de jouer ailleurs en dehors de leurs services Ă lâOpĂ©ra, mais Ă©galement de prendre des congĂ©s sans solde[32]. »
Au XVIIe et XVIIIe siĂšcles[3], les musiciens de lâAcadĂ©mie Royale de musique apparaissent connaĂźtre une pĂ©riode fastueuse et sont recherchĂ©s par lâaristocratie. Ils crĂ©ent un rĂ©pertoire dâĆuvres de Lully, de Rameau ou de Gluck. Un certain nombre de musiciens Ă©taient Ă©galement facteurs d'instruments comme la famille Hotteterre dont certains membres jouaient Ă©galement dans la musique de la Grande Ăcurie et ont proposĂ© des innovations comme l'invention du hautbois baroque, l'amĂ©lioration de la justesse de la flĂ»te traversiĂšre...
Au XIXe siĂšcle, les conditions de vie des musiciens sont marquĂ©s par une dĂ©gradation du niveau de vie. Le budget allouĂ© Ă lâorchestre diminue. Ils ne disposent pas de salle de rĂ©pĂ©tition. La pĂ©riode romantique a fait Ă©merger des virtuoses (Chopin, Lizst, Paganini...) et quelques solistes de lâOpĂ©ra ont Ă©galement eu une activitĂ© de concertiste en parallĂšle de l'OpĂ©ra comme Rodolphe Kreutzer (violon), FrĂ©dĂ©ric Duvernoy (cor naturel), Jean-Louis Tulou (surnommĂ© le Paganini de la flĂ»te)... Le Conservatoire de Paris, grand pourvoyeur de musiciens de l'institution, cultivera cette virtuositĂ© au dĂ©triment du travail collectif.
Au XXe siĂšcle, les conditions de vie des musiciens sâamĂ©liorent avec les progrĂšs sociaux comme le reste de la population française (congĂ©s payĂ©s, sĂ©curitĂ© sociale...).
Recrutement
Pour chaque instrument, un concours de recrutement est organisĂ© avec des Ă©preuves incluant des concertos, des solos et/ou des traits dâorchestre. Selon le cas, le concours peut se dĂ©rouler derriĂšre un paravent.
« Le jury est composĂ© dâune dizaine de personnes, directeur musical et solistes de lâorchestre. Le directeur musical bĂ©nĂ©ïŹcie dâune voix double en cas dâĂ©galitĂ© des votes. Ce jury garantit lâexcellence du recrutement et lâhomogĂ©nĂ©itĂ© esthĂ©tique de chaque pupitre[30]. »
Critiques
La longue carriÚre de l'orchestre de l'Opéra de Paris est semée de critiques souvent élogieuses mais également féroces envers les "lions de la fosse", "tueurs de chefs":
« La premiĂšre fois que vous irez Ă lâOpĂ©ra de Paris, lorsque que ce nombreux orchestre commencera Ă jouer, appliquez vous Ă cette harmonie, Ă©galement pleine, douce, Ă©clatante: vous conclurez en y songeant bien, quâil y a toute apparence que rien en Europe ne vaut lâorchestre de lâOpĂ©ra de Paris. »
â Critique anonyme d' Armide de Jean-Baptiste Lully, [33].
« A propos de cet orchestre, il est curieux de constater quâavec les Ă©lĂ©ments qui le composent ( presque tous ces messieurs sont dâillustres professeurs ) on obtienne des exĂ©cutions flottantes oĂč lâincertain sâunit au laisser aller le plus troublant. »
â Claude Debussy, Revue Gil Blas (dĂ©but du XXĂšme siĂšcle)
Discographie sélective
L'orchestre de l'Opéra national de Paris a enregistré plusieurs centaines d'enregistrements depuis la création de l'enregistrement sonore sur divers supports.
Bibliographie
- AgnĂšs Terrier, L'Orchestre de l'OpĂ©ra de Paris de 1669 Ă nos jours, Paris, Ăditions de La MartiniĂšre, , 327 p. (ISBN 2-7324-3059-5, BNF 39106942)
- Christian Merlin, Au cĆur de l'orchestre, Paris, Fayard, , 520 p. (ISBN 978-2-21366315-9).
- Jean-NoĂ«l Crocq, « LâOrchestre de lâOpĂ©ra National de Paris. ExposĂ©. », confĂ©rence donnĂ©e Ă lâUniversitĂ© du Temps Libre de La Rochelle,â (lire en ligne [PDF])
- Mathias Auclair, LâOpĂ©ra de Paris 350 dâHistoire, Ăditions GourcuïŹ Gradenigo,â , 168 p. (ISBN 978-2353402915).
- Hervé Lacombe, Les voies de l'opéra français au XIXe siÚcle, Fayard, coll. « Les Chemins de la musique », , 392 p. (ISBN 978-2213598772, lire en ligne), prix Bernier de l'Académie des beaux-arts 1997, prix des Muses (prix spécial du jury) 1998 et prix EugÚne CarriÚre de l'Académie française 1998
- Hervé Lacombe, Histoire de l'Opéra français. XVII-XVIIIe siÚcles: Du Roi-Soleil à la Révolution, Fayard, , 1272 p. (ISBN 978-2213710648, lire en ligne).
Notes et références
Notes
- L'Opéra de Paris changera 27 fois de nom et 15 fois de théùtre au cours de son histoire.
- Escroqué et emprisonné pour dettes, Pierre Perrin est contraint de céder en 1672 à Lully son privilÚge acquis par lettre patente du roi Louis XIV en 1669 d'organiser la « représentation des opéras en musique et en vers français » à Paris et dans tout le royaume pour une durée d'exclusivité de douze ans.
- chef d'orchestre adjoint puis principal, aprÚs avoir été premier violon solo.
Références
- Merlin 2012, p. 85.
- Charles Arden, « Philippe Jordan : l'interview des adieux à l'Opéra de Paris », sur olyrix.com, (consulté le ).
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- DĂ©borah Cohen, « Une institution musicale entre repli et implication politique : le quotidien de l'OpĂ©ra de Paris pendant la guerre de 1870 et sous la Commune », Le Mouvement Social, no 208,â , p. 7-28 (lire en ligne).
- Terrier 2003, p. 218.
- Claire Paolacci, « LâOpĂ©ra de Paris pendant la Grande Guerre », Actes du colloque Les institutions musicales Ă Paris et Ă Manchester pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. 5-6 mars 2018, Conservatoire de Paris (CNSMDP), OpĂ©ra-Comique, Royal Northern College of Music (RNCM), Les Ăditions du Conservatoire,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « Fabien Gabel, des débuts émouvants à la direction d'orchestre de l'Opéra Bastille pour ce fils et petit-fils de musiciens », sur francetvinfo.fr, .
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- [vidéo] Modo Antiquo, Giovanni Battista Lulli, Marche pour la Cérémonie des Turcs sur YouTube, (consulté le ).
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- Charlotte Saulneron, « Jean-NoĂ«l Crocq, Ă la recherche des souvenirs de lâOrchestre de lâOpĂ©ra de Paris », sur resmusica.com, (consultĂ© le ).
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- Jean-Philippe Saint-Geours,Christophe Tardieu et Michel Sarazin, L'Opéra de Paris : coulisses et secrets du Palais Garnier, Paris, Plon, , 439 p. (ISBN 978-2-259-23019-3, BNF 44467660), p.332-333 « Orchestre ».
- Aliette de Laleu, « Femmes et musique classique : les 5 questions qui fùchent », sur France Musique, .
- Crocq 2022, p. 32.
- Merlin 2012, p. 489.
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- Merlin 2012, p. 553.
- Crocq 2022, p. 1.
- « II. L'OpĂ©ra national de Paris : La « co-direction » du MinistĂšre de l'Ăconomie : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information : Quatre Ă©tablissements culturels et leurs tutelles », dans Yann Gaillard, Rapport d'information n° 384 (2006-2007) de M. Yann Gaillard, fait au nom de la commission des finances, dĂ©posĂ© le 12 juillet 2007, (lire en ligne).
- Crocq 2022, p. 17.
- Crocq 2022, p. 2.
Galerie
- L'Orchestre de l'Opéra (Musée d'Orsay, 1868-69)
- Joseph-Henri AltĂšs (Metropolitan Museum of Art, 1868)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- [vidĂ©o] La Marseillaise par les ChĆurs et l'Orchestre de l'OpĂ©ra national de Paris Disponible sur YouTube (consultĂ© le ).
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
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