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Pascal Collasse

Pascal Collasse (ou Colasse) est un compositeur français de la période baroque, né à Reims le [1] et mort à Versailles le [1].

Pascal Collasse
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Naissance
Reims, Drapeau de la France France
DĂ©cès (Ă  60 ans)
Versailles, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur, musicien
Style Musique baroque
Activités annexes Copiste
Lieux d'activité Paris
Collaborations Jean-Baptiste Lully
Maîtres Jean-Baptiste Lully
Ascendants Antoine Collasse
Anne de Martin
Conjoint Blaisine Berain
Descendants Trois filles
Guillaume-Pascal Collasse

Biographie

Fils d'Antoine Colas et d'Anne de Martin, Pascal Collasse débuta comme enfant de chœur à l'église Saint-Paul de Paris. Il étudia à Paris, au Collège de Navarre. À partir de 1677, il fut le principal collaborateur de Jean-Baptiste Lully[2], qu'il assistait dans la composition de ses ouvrages pour les parties intermédiaires et l'harmonisation.

Lully l'aida à obtenir une charge de musicien à la Cour. De 1683 à 1704, il fut l'un des quatre sous-maîtres de la Chapelle Royale[1].

Il acheva Achille et Polyxène, dernière tragédie en musique de Lully, mort après n'en avoir écrit qu'un seul acte. Il connut des démêlés avec les héritiers du compositeur, qui l'accusèrent non sans raison de plagiat.

En 1689, il épousa Blasine Berain, fille de Jean Bérain, dessinateur de la Chambre des Cabinets royaux et décorateur de scène de Lully. Le 4 décembre 1693, il dirige à L’Académie Royale de Musique à Paris la première de Médée de Marc-Antoine Charpentier

Il poursuivit sa carrière dans le genre lyrique, en produisant plusieurs ouvrages au succès inégal. Il peut être considéré comme créateur du genre de l'opéra-ballet. En cela, il fut le prédécesseur d'André Campra. Il supervisa la création et la direction d'opéras en province, notamment à Lille.

En 1696, il succéda à Michel Lambert comme maître de musique et compositeur de la Chambre du roi, fonctions qu'il conserva jusqu'à sa mort.

La fin de sa vie est assombrie par la folie. Évrard Titon du Tillet rapporte qu'il consacra ses dernières années - et dilapida ses biens - à la recherche de la pierre philosophale.

Ĺ’uvres

Discographie

Notes et références

  1. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs Ĺ“uvres. A-K, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010721-5), p. 226.
  2. Il fut d'abord engagé comme batteur de mesure à l'Académie royale de musique pendant 10 ans.
  3. Chez Ballard, Paris (Denise Launay, La musique religieuse en France du Concile de Trente Ă  1804, p. 457-458).
  4. « Archéologie d’un spectacle jésuite : Polymestor et Sigalion ou le secret (1689) », XVIIe siècle, no 238,‎ (lire en ligne)
  5. « L’ Empire du destin opera. Pour servir d’intermedes a la piece qui sera representee le 22 may 1685 », sur Catalogue digital de la Bibliothèque Mazarine (consulté le )
  6. « Thétis et Pélée : tragédie en musique en 5 actes & un prologue », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes

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