Jean-Philippe Saint-Geours

Né le 31 juillet 1947[1], fils de Jean Saint-Geours, frère de Frédéric et Yves Saint-Geours[2], Jean-Philippe Saint-Geours est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1968)[3] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion François-Rabelais, 1971-1973)[4]. Il mène une première carrière de haut fonctionnaire[2]. À la sortie de l'ENA, il est affecté comme administrateur civil au ministère de l'Économie et des Finances[4]. Dans les années 1970, il participe à l'élaboration du programme économique de François Mitterrand, futur candidat à la présidence de la République[2]. Entré en 1981 au cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy, il est notamment chargé de l'organisation de l'Exposition universelle de 1989, qui n'a finalement pas lieu[2]. De 1983 à 1989, il est directeur général de l'Opéra de Paris[5].

Il se reconvertit ensuite dans l'entreprise[2]. Il est placé par Maurice Lévy au sein de la Direction Générale de la branche Médias et Régies du groupe Publicis aux côtés de son Président du Directoire Bruno Desbarats-Bollet[6]. Devenu chasseur de têtes chez Heidrick & Struggles (en), il est ensuite associé au sein de Leaders Trust International[7]. Il est élu en 2010 président d'ENA Entreprise[8].

• Le Théâtre national de l'Opéra à Paris, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (n^o 2 651), 1992, 127 p. (ISBN 2-13-044497-0).
• Avec Christophe Tardieu, L'Opéra de Paris, coulisses et secrets du palais Garnier, Paris, Plon, 2015, 439 p. (ISBN 978-2-259-23019-3).