Mullus surmuletus
Le rouget de roche ou rouget-barbet de roche (Mullus surmuletus) est une espĂšce de poissons marins, carnivore, se nourrissant surtout sur le fond[1] - [2], de la famille des Mullidae.
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C'est un poisson dont les populations semblent Ă©voluer en MĂ©diterranĂ©e[3], et qui Ă©tait rare en Manche et au Nord, dont le stock semble s'Ă©tendre vers le nord, mais sa rĂ©partition actuelle est encore mal connue, ce qui a poussĂ© la Commission europĂ©enne Ă demander qu'il soit Ă©valuĂ©, ce que le CIEM (Conseil International pour lâExploration de la Mer) a entrepris avec divers experts des ressources halieutiques et en crĂ©ant et pilotant un groupe de travail New Species Working Group (WGNEW), pour Ă©ventuellement envisager des mesures visant Ă limiter le risque de surexploitation de cette ressource nouvelle et « Ă forte valeur ajoutĂ©e »[4] pour l'Europe de l'Ouest par surpĂȘche[4].
RĂ©partition
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Selon les prises, elle s'Ă©tend manifestement vers le nord depuis 1975 environ en Manche vers la Baltique, mais aussi le long des limites du plateau continental Ă l'ouest du Royaume-Uni. Par exemple, alors qu'ils n'apparaissaient presque jamais dans les filets de 1925 Ă 1995 (quasi-absence durant 70 ans sauf en 1940 avec 19 rouget enregistrĂ©s dans la recherche faites par les services anglais de la pĂȘche »(FRS) en zone d'Ă©chantillonnage dĂ©mersales, sur un total de 329 chalutages). Il est depuis de plus en plus capturĂ©s par chalut lors des pĂȘches expĂ©rimentales ou des enquĂȘtes au large de lâĂcosse, depuis 1995 et Ă l'ouest comme Ă l'est de l'Ăcosse. Cependant, dans cette rĂ©gion, tous les rouget pris par FRS depuis 1995 l'ont Ă©tĂ© au cours du premier trimestre de l'annĂ©e malgrĂ© un Ă©chantillonnage actif, ce qui laisse penser qu'il est encore dans cette zone en limite d'aire de rĂ©partition ou qu'il y a un comportent de migrateur saisonnier ; il pourrait s'agir d'une population nordique qui migre vers une zone oĂč l'eau est plus chaude en l'hiver[5].
En France, Ifremer et le ComitĂ© rĂ©gional des pĂȘches maritimes et des Ă©levages marins (CRPMEM) Nord - Pas-de-Calais - Picardie ont finalisĂ© en 2005 une premiĂšre Ă©tude[6] sur la biologie de l'espĂšce et sur ses pĂȘcheries, en profitant notamment de la campagne Channel Ground Fish Survey (CGFS) pour estimer son abondance annuelle en Manche/Sud mer du Nord[7],
PĂȘche
Le rouget-barbet de roche est actuellement pĂȘchĂ© sur la façade atlantique-Est, de l'Ăcosse au Maroc, ainsi qu'en mer du Nord et en MĂ©diterranĂ©e. Il fait partie des espĂšces d'intĂ©rĂȘt commercial qui semblent en train de remonter vers le nord, peut-ĂȘtre en raison du rĂ©chauffement climatique et peut-ĂȘtre aussi parce qu'il se nourrit plus facilement sur les fonds endommagĂ©s et remuĂ©s par les chaluts de fond ; autrefois uniquement pĂȘchĂ© par les Espagnols en mer MĂ©diterranĂ©e et dans le Golfe de Gascogne, on le trouve de plus en plus depuis la fin des annĂ©es 1980 en Manche et mĂȘme en mer du Nord ; ce sont maintenant les chalutiers boulonnais qui en dĂ©barquent le plus en France, et autant que les Espagnols[6] « En 1998, 60 % des prises françaises Ă©taient rĂ©alisĂ©es par les chalutiers de fond Ă©taplois[4] » et « En Manche Est et sud mer du Nord, de 1999 Ă 2004, les captures de rouget barbet ont augmentĂ© de 1000 Ă 4200 tonnes »[4].
C'est une espÚce dont la valeur commerciale est élevée. En Manche et Sud de la mer du Nord, son prix moyen (au débarquement) est situé aprÚs celui de la sole, le débarquement du rouget barbet est inférieur à celui de la sole, mais devant celui des autres poissons les plus débarqués (cabillaud, merlan et plie).
Parasitoses
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Comme beaucoup de poissons carnivores se nourrissant sur le fond, il est souvent parasité par des digÚnes et autres helminthes intestinaux (trématodes surtout). Sa communauté parasitaire, qui montre des spécificités géographiques, a été étudiée en Méditerranée[8].
Habitat
Bien que son nom rouget-barbet de roche laisse à penser qu'il recherche sa nourriture dans les roches, Mullus surmuletus se rencontre le plus souvent sur les fonds meubles : sable, gravier ou herbier. Il peut cependant fréquenter des fonds plus rocheux. On le trouve à des profondeurs inférieures à 100 m, ce qui le différencie du rouget de vase (Mullus barbatus) qui vit à de plus grandes profondeurs[9].
Alimentation
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L'espĂšce est rĂ©putĂ©e chasser les espĂšces Ă©pigĂ©es Ă vue et fouiller le substrat avec l'aide de ses barbillons mentonniers pour dĂ©tecter les espĂšces endogĂ©es[10]. Il fait un « tri buccal » des proies en recrachant les graviers et le sĂ©diment[10], dont de nombreux polychĂštes, dans une niche Ă©cologique qu'il partage avec par exemple (en MĂ©diterranĂ©e) avec Mullus barbatus,Pagrus pagrus et Gobius niger[11]. Il occuperait dans le rĂ©seau trophique une position de transition entre les espĂšces gĂ©nĂ©ralistes et spĂ©cialiste[11], et peut-ĂȘtre mĂȘme plutĂŽt spĂ©cialiste en MĂ©diterranĂ©e selon les conclusions d'une analyse du contenu stomacal de 446 spĂ©cimens (de 62 Ă 230 mm de longueur totale, pĂȘchĂ© au chalut de fond d' Ă [12].
Selon l'analyse de son contenu stomacal (ex : 767 rougets de roche, Mullus surmuletus (LinnĂ©, 1758), juvĂ©niles et adultes capturĂ©s en Bretagne dans le nord du golfe de Gascogne), dans la nature), le rouget-barbet de roche est (en Atlantique, comme en MĂ©diterranĂ©e) un euryphage qui se nourrit d'organismes benthiques ; invertĂ©brĂ©s tels que des crustacĂ©s (amphipodes et dĂ©capodes, des vers polychĂštes, des mollusques ainsi peut-ĂȘtre que de petits poissons benthiques. Comme chez la plupart des espĂšces, son rĂ©gime alimentaire Ă©volue avec l'Ăąge. Il est exposĂ© Ă une certaine bioconcentration de polluants (mĂ©taux lourds, notamment chez les individus ĂągĂ©s[13]) dans les rĂ©gions oĂč le substrat ou l'eau seraient polluĂ©s (en MĂ©diterranĂ©e, en aval des estuaires en Manche/Mer du Nord par exemple, ou Ă proximitĂ© de dĂ©pĂŽts de munitions immergĂ©es de la façade ouest-europĂ©enne lĂ oĂč des munitions commenceraient Ă fuir). Une Ă©tude faite en Mer Adriatique sur des rougets barbet ĂągĂ©s de 1 Ă 8 ans a montrĂ© que leur teneur en mĂ©taux (Cd, Zn, Fe,Mn) Ă©tait bien corrĂ©lĂ©e Ă leur Ăąge, avec un taux Ă©levĂ© de cadmium toxique dans le foie, indice d'accumulation chronique[14].
- On s'est aussi intĂ©ressĂ© aux rougets vivant non loin d'une mine d'uranium[15] connue pour des rejets de radon se dispersant mal en raison d'une position en vallĂ©e et susceptible de s'accumuler dans une zone habitĂ©e[16] - [17], et dont les rejets polluent la partie slovĂšne de la mer Adriatique. L'activitĂ© du 210Po et 210Pb a Ă©tĂ© mesurĂ©e dans les poissons dĂ©barquĂ©s pour le marchĂ© slovĂšne (idem pour des calmars mis sur le marchĂ© slovĂšne et des moules croissant dans la partie slovĂšne de la mer Adriatique)[18]. Les Concentrations et activitĂ© du 210Po dans les poissons, calmars et moules ont variĂ© de 0,039 Ă 35,0 Bq/kg poids frais. Pour le 210Pb, ils ont variĂ© de 0,08 Ă 3,03 Bq/kg poids frais. L'exposition annuelle par ingestion de 210Po et 210Pb avec le poissons, les calmars et les moules a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă 47,6 ÎŒSv/an pour un slovĂšne moyen (selon donnĂ©es europĂ©ennes et FAO de consommation moyenne estimĂ©e).
Ătat des stocks, gestion des pĂȘches
L'Ă©tat des populations et de sa mĂ©tapopulation sont mal connus, et comme le signalait[4] Camara Djiby en 2009, une forte augmentation des pĂȘches ne signifie pas toujours qu'une population soit en bon Ă©tat de conservation (par exemple si les techniques de pĂȘche ont progressĂ© au dĂ©triment de cette espĂšce).
Toxicologie, Ă©cotoxicologie
Se nourrissant parfois sur des fonds pollués et d'animaux susceptibles de bioaccumuler des métaux ou polluants organiques, il est susceptible de contribuer à la contamination du réseau trophique ;
- On avait dĂ©jĂ montrĂ©, sans surprise, que son foie et ses reins (organes de dĂ©toxication) pouvaient contenir diffĂ©rents mĂ©taux, de mĂȘme que son tube digestif. Comme chez la plupart des espĂšces marines, les protĂ©gines mĂ©tallothionĂ©ines sont utilisĂ©es par cette espĂšces pour fixer les mĂ©taux[19].
- En 2008 et 2009, des analyses[20] de quelques métaux indésirables ou toxiques (arsenic, cadmium,cuivre, mercure et plomb) ont été faites par spectrométrie d'absorption atomique ou AAS) de tissus musculaires (partie consommée par l'Homme) de Rougets barbet prélevés dans les eaux croates de l'Adriatique.
Si les concentrations de Cd, Cu, Hg et Pb obtenus étaient sous les valeurs seuil de la réglementation communautaire européenne ; les taux d'arsenic (jusqu'à 70,9 mg/kg dépassaient dans ce cas les limites recommandées ou obligatoires pour la consommation par l'Homme, pouvant selon la conclusion des auteurs « présenter un problÚme de santé humaine »[20].
Les taux de ces 5 métaux dans la chair des rougets testés variaient selon les individus de 0.01 à 70,9 mg/kg pour l'arsenic, 0,002 à 0,85 mg/kg pour le cadmium, 0,001 à 57,3 mg/kg pour le cuivre, Hg 0,001 à 2,07 mg/kg pour le mercure et de 0,001 à 0,27 mg/kg pour le plomb[20].
Les taux de métaux trouvés chez Mullus barbatus sont proches avec dans les foies de 6 à 183 ”g/kg en poids humide pour le cadmium, et 39 à 970 ”g/kg en poids humide de plomb. Le taux de cadmium dans le muscle variait quant à lui de 4,1 à 29 ”g/kg en poids humide, considéré comme bas pour la Méditerranée alors que le plomb (dans le muscle toujours) variait de 49 à 158 ”g/kg en poids humide, taux comparables à ceux d'autres poissons de l'Adriatique (le seuil à ne pas dépasser pour le plomb est de 0,3 mg/kg pour la chair (muscle) dans l'Union européenne).
Dans ce cas, il n'y avait pas de corrélation entre teneur en métaux des tissus musculaires et la taille du poison[21].
- Le mercure prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s particuliĂšres : il est plus toxique et bioassimilable pour l'Homme sous sa forme mĂ©thylĂ©e, qui de plus s'accumulent dans la chair et non dans le rein et le foie qui souvent ne sont pas consommĂ©s par l'Homme (bien qu'on puisse aussi en faire de la farine de poisson rĂ©introduite dans le circuit alimentaire). On a donc cherchĂ© Ă le mesurer sous ses deux principales formes chez cette espĂšce et dans les tissus musculaires. Des analyses faites dans des rougets-barbet de la mer Ionienne et en Adriatique ont mis en Ă©vidence des taux significatifs et parfois trop Ă©levĂ©s de mercure total et de mĂ©thylmercure dans le Mullus barbatus (en mer Ionienne: Hg = 0,40 ÎŒg/gramme de chair humide, MeHg = 0,40 ÎŒg/gramme de chair humide - en Mer Adriatique : Hg = 0,49 ÎŒg/gramme de chair humide, le MeHg = 0,44 ÎŒg/gramme de chair humide) Ă comparer au merlu (Merluccius merluccius) espĂšce pĂ©lagique (mer Ionienne: Hg = 0,09 ÎŒg/gramme de chair humide, le MeHg = 0,09 ÎŒg/gramme de chair humide; mer Adriatique: Hg = 0,18 ÎŒg/gramme de chair humide; MeHg = 0,16 ÎŒg/gramme de chair humide).
Le mercure total a Ă©tĂ© mesurĂ© dans tous les Ă©chantillons des deux espĂšces en mer Adriatique, avec des taux restant sous la limite de dĂ©tection dans 25 % et 11 %, respectivement, du mulet et des Ă©chantillons de merlu de la mer Ionienne. Mais dans 18,8 % et 22,2 % des Ă©chantillons de Rouget de la mer Ionienne et l'Adriatique, respectivement, les taux de mercure total dĂ©passaient le niveau maximal fixĂ© par la Commission europĂ©enne (Hg = 0,5 ÎŒg/g en poids humide). Chez ces deux espĂšces, le mercure Ă©tait prĂ©sent presque complĂštement sous sa forme mĂ©thylĂ©e (60 % Ă 100 % du mercure dĂ©tectĂ©). Dans ce cas, l'apport hebdomadaires estimĂ© en mercure total reste infĂ©rieur Ă la dose hebdomadaire tolĂ©rable provisoire (DHTP) pour les deux espĂšces, mais comme le mercure est essentiellement prĂ©sent sous forme de mĂ©thylmercure, leur consommation fournit un apport mĂ©thylmercure dĂ©passant la limite de sĂ©curitĂ© de l'OMS[22]. - PrĂšs des cĂŽtes, des PCB et des rĂ©sidus de pesticides peuvent aussi ĂȘtre retrouvĂ©s dans la chair de cette espĂšces mais en mer Adriatique, il n'Ă©tait pas parmi les espĂšces les plus touchĂ©es[2].
- Une étude a porté sur la teneur en quelques perturbateurs endocriniens de la chair d'une espÚce trÚs proche (Mullus barbatus) ; alkylphénols (AP) et leurs dérivés éthoxylés (APE), en l'occurrence nonylphénol (NP), octylphénol (OP) et polyéthoxylates octylphénol (OPE), ainsi que chez 7 autres espÚces marines comestibles de la mer Adriatique) pour tenter d'estimer l'apport pour la population italienne via l'alimentation ; On en a retrouvé dans tous les échantillons analysés (comme chez les autres espÚces étudiées (qui étaient des crustacés ou 6 espÚces de poissons : anchois, maquereau, merlu européen, sole commune et Lotte). Dans tous les cas, les taux les plus élevés étaient ceux de nonylphénol qui se concentrent manifestement dans le réseau trophique ; 118 à 399 ng/gramme de poids frais dans les crustacés et de 9,5 à 1 431 ng/gramme de poids frais, respectivement pour les crustacés et les poissons). L'octylphénol a aussi été retrouvé à des taux de 02,07 ng/gramme de poids frais à 04,07 ng/gramme de poids frais dans les crustacés et de 0,3 à 3,8 ng/gramme de poids frais dans les poissons[23].
Reproduction
La ponte a lieu de mai Ă juillet.
DĂ©nomination
Ses autres noms vernaculaires sont :
- Rouget-barbet
- Surmulet
- Rouget de roche
Ces deux derniÚres appellations ne sont pas reconnues en France par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)[24].
Les poissons dont le nom comporte le terme rouget sont traités dans l'article détaillé : Rouget.
DĂ©finition plus ancienne (1877)
«... Ouvrage : Les poissons (Synonymie - Description - MĆurs - Frai - PĂȘche - Iconographie...) par H.GERVAIS et R. BOULART (AttachĂ©s au Museum) avec une introduction de PAUL GERVAIS (Membre de l'Institut). Paris J. ROTHSCHILD EDITEUR (1877) Mullus sermuletus (avec un e et non un u)...
- Angleterre : Striped Surmullet, Red Mullet, Surmullet
- Allemagne : Grosser Rothbart
- Italie : Triglia di scoglio
- Espagne : Barbo
Le surmulet, assez rare dans l'océan Atlantique, est plus rare dans la Manche et la Méditerranée. Il se trouve aussi dans la mer du Nord et dans la Baltique. Il est dénommé :
- Barberin par les Gascons
- Strilha par les Niçois
- Roget par les Provençaux et les Languedociens...»[25]
Notes et références
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- S Jukic-Peladic, N Vrgoc, S Krstulovic-Sifner, C Piccinetti, G Piccinetti-Manfrin, G Marano, N Ungaro; Long-term changes in demersal resources of the Adriatic Sea: comparison between trawl surveys carried out in 1948 and 1998 ; Fisheries Research, Volume 53, Issue 1, September 2001, Pages 95-104 (Résumé)
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- Fulvio Ferrara, Fabio Fabietti, Mirella Delise, Enzo Funari, Alkylphenols and alkylphenol ethoxylates contamination of crustaceans and fishes from the Adriatic Sea (Italy) ; Chemosphere, Volume 59, Issue 8, May 2005, Pages 1145-1150 Résumé
- , MINEFE - DGCCRF - Listes des dénominations commerciales
- , Les poissons synonymie, description, frai, pĂȘche, iconographie... - Gallica
Voir aussi
Articles connexes
- Manche
- Rouget de vase (Mullus barbatus, espĂšce trĂšs proche)
- Rouget
- Ressource halieutique
- SurpĂȘche
- Pas de Calais
- Gestion durable de la pĂȘche
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
- DORIS
- Global Biodiversity Information Facility
- TAXREF (INPN)
- (en) Animal Diversity Web
- (sv) Dyntaxa
- (en) European Nature Information System
- (en) FishBase
- (mul + en) iNaturalist
- (en) Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- (en) NBN Atlas
- (nl) NDFF Verspreidingsatlas
- (nl) Nederlands Soortenregister
- (en) Plazi
- (en) SystÚme d'information taxonomique intégré
- (en) Union internationale pour la conservation de la nature
- (en) World Register of Marine Species
- (en) ZooBank
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références taxonomiques
- (en) Référence Catalogue of Life : Mullus surmuletus Linnaeus, 1758 (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Mullus surmuletus Linnaeus, 1758 (TAXREF)
- (fr) Référence DORIS : espÚce Mullus surmuletus
- (fr+en) Référence FishBase :
- (fr+en) Référence ITIS : Mullus surmuletus Linnaeus, 1758
- (en) Référence World Register of Marine Species : espÚce Mullus surmuletus Linnaeus, 1758
- (en) Référence Animal Diversity Web : Mullus surmuletus
- (en) Référence NCBI : Mullus surmuletus (taxons inclus)
Bibliographie
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