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Menaa

Menaa (prononcĂ© [mnʕah]) est une commune de la wilaya de Batna en AlgĂ©rie dans les AurĂšs, elle est situĂ©e Ă  77 km au sud-ouest de Batna et Ă  58 km au nord-est de Biskra. La commune est essentiellement composĂ©e de l'agglomĂ©ration chef-lieu Menaa avec les agglomĂ©rations secondaires de Nara, Chelma et Brayed.

Menaa
Menaa
Vue du l'ancienne dachra
Noms
Nom arabe algĂ©rien منŰčŰ©
Nom amazigh ┎⎻┏┄⎰
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
RĂ©gion AurĂšs
Wilaya Batna
DaĂŻra Menaa
Chef-lieu Menaa
Code postal 05012
Code ONS 0506
Indicatif 033
DĂ©mographie
Gentilé Menùouis[1]
Population 13 510 hab. (2008[2])
DensitĂ© 72 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 35° 10â€Č 57″ nord, 6° 00â€Č 24″ est
Superficie 187,88 km2
Localisation
Localisation de Menaa
Localisation de la commune dans la wilaya de Batna.
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Menaa
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Menaa
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Menaa

    Le relief de la rĂ©gion est constituĂ© de montagnes d’une altitude moyenne de 700 mĂštres. Sur le territoire de la commune se trouve le confluent de l'oued Abdi et de l'oued Bouzina. Le climat de Menaa est sec et froid en hiver, chaud en Ă©tĂ©. La commune est traversĂ©e sur 20 km route nationale, d'une longueur de km de pistes carrossables et 26 km de les chemins communaux.

    Le nom de la commune connaĂźt deux origines possibles. L'une, du mot arabe ŰŁÙ…Ù†ŰčÙ†Ű§ (« Amnana ») qui signifie « nous sommes sauvĂ©s » ; l'autre, du mot qui signifie « la couverture ».

    La rĂ©gion de la commune de Menaa, date du temps de Marc AurĂšle, connu sous le nom de Tfilzi. La zaouĂŻa de Menaa Ă©tĂ© un refuge pour quatre Bey de Constantine. Le colonel Canrobert Ă  la tĂȘte d’une colonne marcha contre Nara le , pour raser totalement le village.

    À Nara pendant la guerre d’AlgĂ©rie le , Mostefa Ben BoulaĂŻd meurt d'une explosion d’un poste de radio, piĂ©gĂ©. Le , la commune de Menaa est intĂ©grĂ©e dans la daĂŻra d'Arris, puis devient chef-lieu de daĂŻra lors du redĂ©coupage administratif de 1991.

    Les habitants proviennent des Ouled Ahmidan Ă  Nara, des Ouled Taghit Ă  Chelma, ainsi que des aĂąrouch chaouis. Le chef-lieu de la commune prĂ©sente une population mĂ©langĂ©e. Le recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l'habitation de 2008 chiffre la population totale de la commune Ă  13 510 habitants. La densitĂ© de la population totale est de 72 hab./km2, et le taux de croissance moyen de la population, entre 1998 et 2008, ressort Ă  1,24 %.

    La commune pratique les sports traditionnels, tels que Thakourth, l'Iqiqaben ou bien encore le ski sur les feuilles du figuier de Barbarie, dans les seguia. Elle honore Ă©galement les fĂȘtes traditionnelles berbĂšres, telles que Thifsouine, Yennar, Mayu Bouyghioun et Ibrir.

    Menaa possÚde une zaouïa : celle des Beni Abbes, l'une des plus anciennes de la wilaya, fondée vers l'an 1660. La zaouïa dispose de sa propre mosquée. La commune a d'autres lieux de culte musulman.

    Le patrimoine le plus connu de la région est le site naturel du village de Menaa qui est sur la liste des sites et monuments classés de la wilaya de Batna. Les sites des gorges de Tassarifte, du Djebel Lazergue et du cimetiÚre du chahid Mostefa Ben Boulaïd à Nara sont également réputés.

    GĂ©ographie

    Situation

    Le territoire de la commune de Menaa est situé au sud de la wilaya de Batna.

    Localités de la commune

    Le village de MenĂąa

    La commune de Menaa était composée, lors de sa création en 1984, de 14 localités: Aïn Monia, Aslaf, Brayed, Chelma, Delma, Fouchi, M'Zaten, Malou, Nara, Menaa, Tafrent, Taghrout, Tazmalt et Teniet El Hamra[3].

    Actuellement, la commune est essentiellement composĂ©e de l'agglomĂ©ration chef-lieu Menaa (4 776 habitants) et des agglomĂ©rations secondaires de Nara (3 497 habitants), Chelma (3 106 habitants) et Brayed (1 238 habitants)[4].

    GĂ©ographie physique

    Relief et géologie

    Le relief de la rĂ©gion est constituĂ© de montagnes d’une altitude moyenne de 700 mĂštres. La commune s'Ă©tend en effet de la vallĂ©e de l'oued Abdi Ă  la vallĂ©e de l'Oued Abiod Ă  l'Est, sĂ©parĂ©es par le Djebel Arezg.

    Hydrographie
    Oued Abdi
    Cours d'eau Ă  MenĂąa

    Sur le territoire de la commune se trouve le confluent de l'oued Abdi et de l'oued Bouzina.

    L'oued Abdi a deux sources : Ain Adjzira et Ain Aqrara[5]. L'oued prend sa source au lieu-dit Qerza Ă  40 km de Menaa[5]. Cet oued a plusieurs affluents, comme l'oued Nara qui nait au mont Krouma, descend vers les gorges de Nara pour arriver au village de Chelma, puis se jette dans l'oued Abdi Ă  l'est du chef-lieu de la commune[5].

    L'oued Bouzina est aussi appelĂ© oued Menaa ou oued Ahmer (« l'oued rouge ») ; sa source se situe sur le mont El Mehmel, puis il pĂ©nĂštre dans la vallĂ©e Nirdhi en passant par Bouzina, Morkha et Tagoust, sort des gorges de Tasrift et va jusqu'Ă  Menaa oĂč il conflue avec l'oued Abdi[5].

    L'Ighzer Bouras qui se trouve à l'ouest du chef-lieu de la commune est le tributaire des deux derniers ; il se remplit avec la venue des précipitations et conflue à deux kilomÚtres prÚs du croisement de l'oued Abdi et l'Ahmer[5].

    Climat

    Le climat de Menaa ressemble au climat de la région de sa daïra (sec et froid en hiver, chaud en été)[6]. Le climat de la commune combine deux climats celui du Tell et du Sahara dans divers phénomÚnes notamment la désertification qui remonte vers les Hauts Plateaux[6] - [7].

    GĂ©ographie humaine

    La vallĂ©e de l’Oued Abdi est la plus importante ressource en matiĂšre hydrographique : elle permet l’irrigation des vergers, source de vie des habitants de la dechra.

    La commune est traversĂ©e sur 20 km route nationale[8] qui relie Batna Ă  Biskra par la vallĂ©e de l'oued Abdi.

    Les pistes carrossables sont d'une longueur de km et les chemins communaux de 26 km[8]. La commune ne dispose pas de gare de transport de voyageurs, ni d'un service de transport urbain, les voyageurs se rendent habituellement Ă  Batna, Ă  Biskra ou Ă  Arris via le transport collectif qui est assurĂ© par le secteur privĂ© et les taxis. Il existe aussi le transport scolaire qui ne couvre pas la totalitĂ© de la commune[8].

    Toponymie

    Les rĂ©cits des anciens de la rĂ©gion de Menaa disent que la commune actuelle Ă©tait autrefois couverte d'une forĂȘt Ă©paisse[9]. Le toponyme de la commune signifie « la couverture » : elle Ă©tait ainsi nommĂ©e avant 1830 quand 45 familles de diffĂ©rentes tribus se sont installĂ©es[10]. Ces derniers ont construit ce village sous forme de bateau « l’ancienne dachera » afin de se dĂ©fendre contre les ennemis durant les conflits entre tribus[10].

    Histoire

    Afrique romaine

    La rĂ©gion de la commune de Menaa, date du temps de Marc AurĂšle[11]. L'historien Pierre Morizot a fait des recherches sur la rĂ©gion Menaa et a dĂ©montrĂ© qu'il existait une agglomĂ©ration du nom de Tfilzi qui Ă©tait dotĂ©e d'institutions politiques avec des magistrats et il signale l’existence de vestiges archĂ©ologiques[12].

    PĂ©riode des Beys de Constantine

    La zaouïa de Menaa été toujours un refuge pour les Beys de Constantine, trois beys de Constantine dit-on avaient précédé Ahmed Bey a ce refuge, il s'agit du Bey Hadj Mustapha Englis fils de Salah Bay (1805) et d'Ahmed Tobbal (1807) et de Brahim, ben Elgarb ou Brahim ben Elpelawan (1818)[13] - [14].

    PĂ©riode de la conquĂȘte française

    En 1839, deux ans aprÚs la prise de Constantine, Ahmed Bey avec sa famille et ses combattants, se sont réfugiés dans la zaouïa de Beni Abbes connue comme Dar Ech-Cheikh chez cheikh Sidi Mohamed Ibn Sidi Ben Abbas[15]. Dans la zaouïa, Ahmed Bey est resté pendant sept années dans ce siÚge-refuge[13], pour se soigner lorsque sa maladie empira[15]. Ses deux fils Mohamed ùgé de 13 ans et Mahmoud ùgé de 5 ans sont morts et enterrés aux cÎtés des cheikhs de la zaouïa[15].

    En 1844 lors de l’entrĂ©e de l'armĂ©e française le village de Menaa avait 150 maisons et comptait environ 1 200 habitants[11].

    Canrobert, le colonel qui a pris ZaĂątcha puis Nara

    Le soulĂšvement de ZaĂątcha, oasis situĂ©e Ă  35 km au sud-ouest de Biskra, est une grande bataille, du point de vue militaire ; sur le plan politique, c'est un symbole de lutte rĂ©gionale gĂ©nĂ©ralisĂ©e et bien coordonnĂ©e, puisque toutes les tribus aurĂ©siennes y ont pris part[16].

    DĂšs , Ă  Nara, quelques signes de dĂ©sobĂ©issance contre l’autoritĂ© des caĂŻds se manifestent. Ils assassinent deux membres de la famille du caĂŻd Ben AbbĂ©s[16]. Le la colonne Carbuccia marche contre le village, qu'elle incendie, mais les habitants ripostent vivement[16]. Le colonel Carbuccia Ă©value les pertes Ă  un mort et trois blessĂ©s du cĂŽtĂ© de la colonne et Ă  cinq hommes tuĂ©s du cĂŽtĂ© de Nara[16]. Les Ouled Abdi attaquent directement leur caĂŻd Mohamed Ben AbbĂ©s, qui s’échappe et se rĂ©fugie Ă  Marcouna[16].

    Diffusant une propagande prĂ©textant la hausse des impĂŽts sur les palmiers Bouziane, l’ancien cheikh sous l’émir Abdelkader lance le soulĂšvement en envoyant des Ă©missaires partout dans les AurĂ©s[17]. Un groupe de quarante volontaires combattants de Nara se porte directement Ă  ZaĂątcha pour en renforcer la dĂ©fense[17].

    L’assaut de ZaĂątcha a lieu le . Le village de ZaĂątcha est complĂštement dĂ©truit et Bouziane ainsi que les dĂ©fenseurs sont tuĂ©s jusqu’au dernier[18].

    Le village de Nara est alors directement visĂ© par l'armĂ©e d'Afrique[19]. À Nara, plusieurs dĂ©fenseurs venus des Beni Bouslimane, d'Ahmar Khaddou et mĂȘme des Touabas se sont regroupĂ©s[19]. Le colonel Ă  la tĂȘte d’une colonne (8e bataillon de chasseurs Ă  pied) marcha contre Nara le [19]. Les dĂ©fenseurs, se fiant Ă  la position escarpĂ©e de leur village et aux menaces de la saison rigoureuse refusaient de venir seuls, Ă  composition de tous les autres village[19]. AprĂšs deux journĂ©es de combats, durant lesquels les Français perdirent huit hommes dont deux officiers, et dĂ©plorĂšrent trente blessĂ©s, du cĂŽtĂ© de Nara (d’aprĂšs une dĂ©claration des grandes familles de Nara), 100 personnes environ furent tuĂ©es dans cette expĂ©dition[19], et les trois decheras qui constituaient le village de Nara furent totalement rasĂ©es. Ce n’est que vingt annĂ©es aprĂšs que les rescapĂ©s obtinrent l’autorisation de reconstruire Nara, mais pas au mĂȘme emplacement[19].

    En 1853 l’économie du village Ă©tait riche de l'aisance que lui procuraient ses jardins fruitiers et potagers. L'abondante production fruitiĂšre Ă©tait Ă  mĂȘme de satisfaire les besoins locaux pour approvisionner les marchĂ©s environnants[20]. Pour ce qui est de richesse animale, Menaa avait Ă  cette Ă©poque 87 bƓufs et vaches, 174 moutons, 1740 chĂšvres, 28 chevaux et juments, et 16 mulets[21].

    Les insurrections des AurĂšs

    L’insurrection des Ouled Sidi cheikh a dĂ©butĂ© en [22]. Les gens du village de Nara ont appris la nouvelle de cette rĂ©volte en mai de la mĂȘme annĂ©e[22]. Ils ont reçu une lettre qui annonçait que «les colonnes françaises qui opĂ©raient dans l'ouest avaient Ă©tĂ© dĂ©truites par un ChĂ©rif paru dans le Gharb (Ouest) et que l’insurrection devenue gĂ©nĂ©rale Ă©tait triomphante», qu'ils «devaient donc se tenir prĂȘts Ă  l'heure de la dĂ©livrance»[22]. La rĂ©action Ă  cette lettre se traduisit par des rassemblements de petits groupes de gens et par des propos hostiles aux autoritĂ©s surtout Ă  Nara[22].

    Pour avoir participĂ© Ă  la propagande de l’insurrection, les accusĂ©s (Si Mohamed ben Sokhi et Ahmed ben Abdelah) ont Ă©tĂ© mis en prison pour deux mois et condamnĂ©s Ă  une amende de 200 francs chacun[23].

    La période coloniale

    Les routes

    Avant le XIXe siĂšcle, il n'y avait pas de route vers Menaa[24]. Il n'existait que les routes des caravanes[24]. La construction de la route de Batna vers la commune a commencĂ© avant la PremiĂšre Guerre mondiale jusqu’à Chir, oĂč elle a Ă©tĂ© abandonnĂ©e par son entrepreneur[25]. Le projet fut tout de suite repris par un autre, avec l'aide des prisonniers du pĂ©nitencier de Tazoult[25].

    Le pont de Menaa a Ă©tĂ© construit en 1917, d'abord d'une largeur de 3 mĂštres[25]. Il a Ă©tĂ© Ă©largi Ă  7 mĂštres entre 1994 et 1995[25]. La construction de la route de Menaa vers Biskra a dĂ©butĂ© vers les annĂ©es 1940, et a pris beaucoup de temps Ă  cause des reliefs de la rĂ©gion[25].

    Autres

    À partir de la fin du XIXe siĂšcle, Menaa est un douar (siĂšge d'un caĂŻd) de la commune mixte de l'AurĂšs (dĂ©partement de Constantine, arrondissement de Batna), dont le chef-lieu est Arris.

    Une école française est construite en 1915 à l'intérieur de la zaouïa, pour mieux surveiller ses cheikhs et ses fidÚles qui allaient à la mosquée qui se trouve à cÎté de l'édifice religieux[15].

    En 1934, l'ethnologue Germaine Tillion séjourne pendant quelques mois à Menaa au début de son séjour dans les AurÚs (1934-1940) ; elle y entre en contact avec la culture chaouïa en recueillant des récits et légendes locaux ; aprÚs cette période d'initiation, elle part dans un lieu plus isolé : le douar Tadjemout (dans l'actuelle commune d'El Mizaraa), sur le versant Est du Djebel Ahmar Khaddou[26].

    La guerre d’AlgĂ©rie

    La mort de Mostefa Ben BoulaĂŻd (1956).

    Le , Mostefa Ben BoulaĂŻd, un des neuf « chefs historiques » du Front de libĂ©ration nationale, responsable de la zone 1[27] (AurĂšs), organise avec plusieurs militants une rĂ©union Ă  Nara : Ali Baazi, Abdelhamid Lamrani, Messaoud Benakcha, Mostefa Boucetta et Ali BenchaĂŻba[28]. La nuit suivante, l’explosion d’un poste radio piĂ©gĂ© entraĂźne la mort de tous, Ă  l’exception des deux derniers qui sont seulement gravement blessĂ©s[28].

    En 1958, à la suite de la création du département de Batna et de l'arrondissement d'Arris en 1956, le douar Menaa devient une commune de plein exercice[10].

    L'Algérie indépendante

    Le , la commune de Menaa est intégrée dans la daïra d'Arris, puis devient chef-lieu de daïra lors du redécoupage administratif de 1991[10].

    Durant la « décennie noire », la zaouïa de Béni Abbas ferme ses portes ; elle reprend son activité en 2005[15].

    Population

    Des enfants menĂąouis avec un drapeau des Chaouis

    Origine des habitants

    Les villages de la commune correspondent à différents aùrouch[29] :

    • les Ouled Ahmidan Ă  Nara[29] ;
    • les Ouled Taghit Ă  Chelma[29].

    Le chef-lieu de la commune a une population mĂ©langĂ©e avec diffĂ©rents aĂąrouch (Ouled Daoued, Bni Afrah, Ouled Chlouh, Oulad Zian), mais aussi des habitants venus d'endroits divers : Oued Abid, Bouzina, T'kout, Kimmel, El Kantara, Remila, SĂ©tif, Annaba et mĂȘme du Maroc[30].

    DĂ©mographie

    La commune dispose de trois agglomĂ©rations secondaires (Nara, Chelma, et Breyed) en plus de l’agglomĂ©ration du chef-lieu. Chacune de ces agglomĂ©rations secondaires dispose d'un bureau d'annexe communal[10]. Du premier recensement aprĂšs l’indĂ©pendance du pays de 1966 Ă  celui de 2008 en peut voir que la population de la commune a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 4,9[10].

    Population de la commune de Menaa de 1926 Ă  2008[31]
    1844[11]19261966[10]19711977198419982008
    1 2004 0522 7388 46610 65713 00011 89013 510

    La commune a des problÚmes importants liés à la population comme celui du manque d'équipements d'infrastructure, le chÎmage, la pauvreté et la sécurité alimentaire[10].

    Le recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l'habitation de 2008 dĂ©montre que la population totale de la commune est de 13 510 habitants[10]. Le chef-lieu de la commune est classĂ© 26e au rang des agglomĂ©rations chefs-lieux par nombre d'habitants au niveau de la wilaya de Batna[10], soit 35,25 % de la population totale[10]. La population agglomĂ©rĂ©e reprĂ©sente 93,42 % et les habitants qui rĂ©sident dans les zones dispersĂ©es reprĂ©sentent 6,58 %[10].

    La densitĂ© de la population totale est de 72 hab./km2 qui est faible comparĂ© Ă  celle de la densitĂ© moyenne de la wilaya qui est de 95 hab./km2[10]. Le taux de croissance annule moyen entre 1998 et 2008 reprĂ©sente 1,24 % qui est infĂ©rieur au taux de la wilaya et au niveau national[10].

    Pyramide des Ăąges de la commune de Menaa en 2008 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,36
    80 ans et +
    0,58
    0,98
    70 Ă  79 ans
    1,33
    1,55
    60 Ă  69 ans
    1,7
    3,26
    50 Ă  59 ans
    3,21
    3,86
    40 Ă  49 ans
    4,4
    5,97
    30 Ă  39 ans
    6,12
    11,04
    20 Ă  29 ans
    10,27
    12,4
    10 Ă  19 ans
    12,12
    10,72
    0 Ă  9 ans
    10,09
    0,01
    nd
    0,01
    Pyramide des Ăąges de la wilaya de Batna en 2008 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,49
    80 ans et +
    0,48
    1,21
    70 Ă  79 ans
    1,23
    1,77
    60 Ă  69 ans
    1,8
    3,43
    50 Ă  59 ans
    3,37
    5,04
    40 Ă  49 ans
    5,25
    6,80
    30 Ă  39 ans
    6,88
    10,74
    20 Ă  29 ans
    10,39
    11,29
    10 Ă  19 ans
    10,84
    9,69
    0 Ă  9 ans
    9,25
    0,02
    nd
    0,03

    Société

    Enseignement

    En 2008[8], les Ă©coles primaires Ă©taient au nombre de neuf avec 1 705 Ă©lĂšves et 80 professeurs[8] ; les CEM au nombre de trois avec 1 517 Ă©lĂšves et 75 professeurs et il existait deux lycĂ©es avec 1 117 Ă©lĂšves et 64 professeurs[8].

    Santé

    En 2008 la commune a une seule polyclinique, et trois salles de soin, cinq pharmacies parmi lesquelles quatre sont privées[8].

    Sport

    La nage Ă  MenĂąa

    Thakourth est un sport qui ressemble quelque peu au hockey sur gazon, qui se joue avec un ballon fait d'herbes et d'alfa enduit de cire d'abeille et un long bĂąton Ă  extrĂ©mitĂ© recourbĂ©e, entre deux Ă©quipes formĂ©es de joueurs des deux sexes et mĂȘme d'enfants[34] - [1] - [35]

    Iqiqaben, est un sport qui tient son nom de la sandale traditionnelle Ă©ponyme en bois[36], trĂšs inconfortable parce qu’une semelle en bois manque de souplesse[37]. Le diamĂštre des deux troncs de bois est de 3 Ă  cm et leur hauteur est de 1,5 mĂštre[37]. On attache chaque tronc Ă  une crosse de palme qui a la taille du pied de la personne, et pour tenir l'iqiqaben avec les doigts des pieds on fait des trous dans la crosse, d'oĂč sortent des fils tissĂ©s avec de l'alfa[37]. Une fois l'iqiqaben fait les concurrents le chaussent et courent sur une distance dĂ©terminĂ©e, oĂč le premier arrivĂ© est le vainqueur[37].

    L'avantage, qui se prononce avec l’accent chaoui Lafantage, est un sport qui se joue avec un ballon[38]. Les concurrents se mettent en ligne et un seul joueur sort de la ligne (le joueur qui sort est dĂ©signĂ© par tirage au sort)[38]. Un autre joueur se met en face des autres Ă  une distance de 5 mĂštres[38]. Le dernier passe la balle au joueur qui n'est pas dans la ligne, pour que celui-ci disqualifie les autres joueurs qui courent au moment oĂč il tient la balle entre ses mains, avec laquelle il frappe les joueurs[38]. Le joueur touchĂ© est automatiquement disqualifiĂ©. Si le joueur qui n'est pas dans la ligne ne touche personne il va ĂȘtre disqualifiĂ© Ă  son tour[38]. Le jeu dure jusqu'Ă  ce qu'il reste un seul joueur[38].

    Le ski sur les feuilles du figuier de Barbarie, est un jeu qui se pratique dans la pĂ©riode sĂšche de l’annĂ©e. Les feuilles du figuier de Barbarie sont Ă©pluchĂ©es, et deviennent glissantes[39]. On les met sur ses pieds et on glisse dans les seguia[39].

    Les sports traditionnelle de Menaa sont plus pratiqués que ceux comme le football ou le judo, par contre les habitats de la commune pratiquent la nage dans les cours d'eau de la région[40].

    Jeux de sociétés

    Khergbat prĂȘte pour le jeu

    L'antique jeu de stratĂ©gie combinatoire abstrait, mkharbga est trĂšs rĂ©pandu Ă  Menaa, et se joue de deux façons. La premiĂšre s’appelle, melghi[41].

    Culture locale et patrimoine

    FĂȘtes

    Tapis sur les terrasses et balcons pendant la fĂȘte de Thifsouine
    Des petites filles habillĂ© en tenues traditionnelles Chaoui, lors de la fĂȘte du printemps Ă  Menaa

    Certaines fĂȘtes berbĂšres sont cĂ©lĂ©brĂ©es dans la commune, notamment le Yennar (le nouvel-an amazigh), pendant la nuit avant le 1er jour de yannar, les habitants cuisinent la chakhchoukha el Kesra avec la viande du bƓuf ou l'asida, et le cherchem[42]. Le tout se cuisine dans un fossĂ©, aprĂšs l'avoir nettoyĂ© et changĂ© la terre qui se trouve Ă  l'intĂ©rieur et les pierres qui tiennent la marmite[42]. Les familles passent la nuit devant le feu qui cuisine le cherchem, pour se raconter des histoires[42]. Le lendemain du 1er jour de yennar les baroudeurs font leur apparition pour mettre de l'ambiance[42].

    Une partie de thakourth.

    Thifsouine : la fĂȘte de l'arrivĂ©e du printemps selon le calendrier berbĂšre. Durant la fĂȘte les habitants de la commune accrochent leurs plus beaux tapis sur les terrasses et balcons et on fait des gĂąteaux (Gorsat errabii qui ressemble au R'fiss) et on expose des produits artisanaux de la rĂ©gion (poterie, bijouterie, habillement, et autres produits de laine)[35] - [34] - [1], pendant que les troupes folkloriques, les baroudeurs, les cavaliers sur cheval barbe et les troubadours font leurs spectacles dans les rues de la ville[1] - [34]. La fĂȘte se termine par une partie de thakourth[34] - [1] - [35]. On fĂȘte la Thifsouine car selon les croyances chaouis, la rĂ©colte de la saison dĂ©pend en grande partie de la puretĂ© et de la sincĂ©ritĂ© des agriculteurs, que Dieu rĂ©compensera[1].

    Mayu Bouyghioun, est une fĂȘte spirituelle chaouis qui se pratique dans cette rĂ©gion entre Menaa et Arris[43]. On cuisine du couscous avec une sauce de fĂšve et d'oignon non Ă©pluchĂ©s[43]. Et on Ă©crit les 27e et 28e ayat de la sourate at-tur sur du papier qu'on accroche sur la porte des maisons pour empĂȘcher d'entrer le mal[43].

    On fĂȘte aussi Ibrir (1er jour d'avril) oĂč on cuisine la chakhchoukha, tout comme la fĂȘte du labourage en octobre et de la rĂ©colte[44], et bien sĂ»r les fĂȘtes religieuses de l'islam[45].

    Cultes

    La mosquée du Fellah à gauche et la mosquée El Atiq à droite

    ZaouĂŻa de Beni Abbes

    La zaouïa des Beni Abbes appelée Dar Ech-Cheikh est l'une des plus anciennes de la wilaya elle s'attachant directement à la tariqa (Soufisme)[15]. Elle fut fondée vers l'an 1660 par Sidi Boubaker Ibn Sidi Mohamed El Akbar à l'est de l'ancien village de Menaa[15]. La mosquée de la zaouïa de Sidi Bel Abbes Ibn Sidi Mohamed El Asghar appelée Moul essbil a été fondée, quant à elle, sur les ruines romaines vers 1700[15].

    Autres lieux de culte

    La commune compte quatre mosquĂ©es dans celle de la zaouĂŻa. La plus ancienne est la mosquĂ©e Sidi Mousa, parfois aussi appelĂ©e Sidi Mekhlouf[46]. Elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e au cours du Xe siĂšcle, et restaurĂ©e deux fois en 1936 et en 1986 oĂč elle a changĂ© de nom pour mosquĂ©e El Atiq[46].

    La mosquée des Ouled El-Hadj Aamar été construite au XIXe siÚcle, et retapée en 1973 et a pris le nom de mosquée du Fellah (mosquée du paysan)[46]. La quatriÚme est la mosquée de la Tawbah (de la repentance) construite en 2000[46].

    L'ancienne village de Menaa

    Anciennes maisons dans le village de MenĂąa.

    Le site naturel du village de Menaa qui est sur la liste des sites et monuments classĂ©s de la wilaya de Batna, se trouve dans le sud du chef-lieu de la commune[47]. Le village est construit d'une façon spontanĂ©e sur une petite montagne ovale. Chaque maison se trouve plus haute qu'une autre de 1 Ă  2 mĂštres, de ce fait la vue gĂ©nĂ©rale du village fait penser Ă  des escaliers[47]. À l’intĂ©rieur du village on trouve des tunnels ou des rues couvertes, tout comme des rues traditionnelle[47]. Les rues couvertes sont construites par les personnes qui vivent prĂšs des rues principales. En couvrant les rues les propriĂ©taires des maisons peuvent avoir quelques chambres en plus[47]. La construction a dĂ©butĂ© vers le Xe siĂšcle, avec comme premiĂšre infrastructure la mosquĂ©e Sidi Mousa, au sommet de la montagne[47].

    Les murs des maisons sont construits Ă  l’aide de deux rangĂ©es de pierres avec la boue pour qu’il se tiennent, et les vides entre les rangĂ©es sont remplis de cailloux[47]. Pour avoir un rez-de-chaussĂ©e avec un niveau plat en utilise des morceaux de bois, qui dĂ©passent parfois des maisons et surtout au niveau du toit[47].

    La superficie des chambres des maisons est gĂ©nĂ©ralement de 30 Ă  60 m2, les murs sont d’une Ă©paisseur de 50 centimĂštres[47].

    Autre patrimoine

    • Gorges de Tassarifte
    • Djebel Lazergue (ou djebel El Arezg)
    • CimetiĂšre du chahid Mostefa Ben BoulaĂŻd Ă  Nara.

    Menaa dans les arts et la culture

    Menaa dans la musique et la chanson

    La chanson la plus connue et la plus Ă©coutĂ©e Ă©tait celle qu'avait composer et chanter par AĂŻssa Djermouni[48]. La chanson parle de Messaoud Ou Zelmat et Menaa, elle est diffuser dans tout l’AlgĂ©rie[48].

    En Chaoui[48] En Français[48]
    Ekkar ama nouguir (2 fois)

    Arrouch Elmenaa ou Chir Elmessaoudh ou Zelmadh Id Youghadh oudjamadh Dhel fouchi dhou masmar Oul balghath dhou gdhar

    Parton, parton vers les (2 fois)

    Villages de Menaa et Chir C'est en ces lieux escarpé qu'on retrouve Messaoud fils de Zelmat Porteur d'un fusil à répétition et d'une babouche au pied

    Personnalités liées à Menaa

    Notes et références

    1. Rachid Hamatou, « La fĂȘte du printemps Ă  MenĂąa (Batna): « La fĂȘte oui, mais pas au dĂ©triment du patrimoine » », LibertĂ©, no 6246,‎ , p. 11 (ISSN 1111-4290, lire en ligne).
    2. « Wilaya de Batna : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    3. « DĂ©cret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire, no 67,‎ , p. 1482 (lire en ligne).
    4. Code des agglomérations : 5e recensement général de la population et de l'habitat, vol. 169/2012, Alger, Office national des statistiques, coll. « Collections statistiques », , p. 15.
    5. Boudouh 2008, p. 63.
    6. Boudouh 2008, p. 57.
    7. Boudouh 2008, p. 58.
    8. « Raccordement des logements aux réseaux de la commune de Menaa », sur www.wilaya-batna.gov.dz (consulté le ).
    9. Boudouh 2008, p. 79.
    10. « Présentation de la commune de Menaa », sur www.wilaya-batna.gov.dz (consulté le ).
    11. Zouzou 2011, t. I, p. 111.
    12. Philippe Leveau, Gabriel Camps (dir.) et al., AurĂšs – Azrou : L’AurĂšs dans l’AntiquitĂ©, Aix-en-Provence, Édisud, coll. « EncyclopĂ©die berbĂšre » (no 8), , 190 p., 9,3 cm × 6,4 cm (ISBN 2-85744-461-3, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne), p. 1097-1169
    13. Zouzou 2011, t. I, p. 112.
    14. Zouzou 2011, t. I, p. 153.
    15. Hassina Amrouni, « La zaouĂŻa de Beni Abbes de MenaĂą (Batna), un des plus anciens lieux de savoir dans les AurĂšs », AlgĂ©rie Presse Service,‎ (lire en ligne).
    16. Zouzou 2011, t. II, p. 235.
    17. Zouzou 2011, t. II, p. 237.
    18. Zouzou 2011, t. II, p. 241.
    19. Zouzou 2011, t. II, p. 243.
    20. Zouzou 2011, t. I, p. 118.
    21. Zouzou 2011, t. I, p. 119.
    22. Zouzou 2011, t. I, p. 274.
    23. Zouzou 2011, t. I, p. 275.
    24. Boudouh 2008, p. 76.
    25. Boudouh 2008, p. 77.
    26. Germaine Tillion, Il Ă©tait une fois l'ethnographie, Paris, Seuil, , 292 p. (ISBN 978-2-02-025702-2, lire en ligne), p. 55-67
    27. « Wilaya I » à partir du congrÚs de la Soummam en août 1956.
    28. Hassina Amrouni, « Tous les chefs des Wilayas historiques: « Histoire » », Memoria, no 15,‎ , p. 30 (ISSN 1112-8860, lire en ligne).
    29. Boudouh 2008, p. 111.
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    32. Wilaya de Batna — Population rĂ©sidente par Ăąge et par sexe. ConsultĂ© le 24 mai 2012.
    33. Wilaya de Batna — Population rĂ©sidente par Ăąge et par sexe. ConsultĂ© le 24 mai 2012.
    34. « Le dĂ©but du printemps amazigh cĂ©lĂ©brĂ© Ă  MenaĂą (Batna) », AlgĂ©rie Presse Service,‎ (lire en ligne).
    35. « CĂ©lĂ©bration de la fĂȘte du printemps Ă  MenaĂą (Batna) », AlgĂ©rie Presse Service,‎ (lire en ligne).
    36. « Iqiqaben », sur quaibranly.fr, Musée du quai Branly (consulté le )
    37. Boudouh 2008, p. 272-273.
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    42. Boudouh 2008, p. 340.
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    44. Boudouh 2008, p. 342-347.
    45. Boudouh 2008, p. 336-339.
    46. Boudouh 2008, p. 370.
    47. Boudouh 2008, p. 64-72.
    48. Zouzou 2011, t. II, p. 278.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • (ar) Sebti Boudouh, (Menaa la perle des AurĂšs, histoire dans le passĂ© et dans le prĂ©sent) منŰčŰ© ŰŹÙˆÙ‡Ű±Ű© Ű§Ù„ŰŁÙˆŰ±Ű§ŰłŰŒ ŰȘŰ§Ű±ÙŠŰźÙ‡Ű§ في Ű§Ù„Ù‚ŰŻÙŠÙ… و Ű§Ù„Ű­ŰŻÙŠŰ«, Batna, Guerfi,‎ , 519 p.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Azeddine Guerfi (dir. et Coordinateur), Nadia Bouseloua (Auteur), Rachid Mokhtar (Auteur) et Philippe Thiriez (Auteur) (photogr. KaĂŻs Djilali), AurĂšs, vivre la terre chaouie, Alger, Chihab Éditions, , 303 p., 25 cm × 29 cm (ISBN 978-9961-63-839-2)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Abdelhamid Zouzou, L'AurĂšs au temps de la France coloniale « Evolution politique economique et sociale 1837-1939 », t. I, Alger, Edition Houma, , 631 p. (ISBN 978-9961-66-542-8)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Abdelhamid Zouzou, L'AurĂšs au temps de la France coloniale « Evolution politique economique et sociale 1837-1939 », t. II, Alger, Edition Houma, , 734 p. (ISBN 978-9961-66-542-8)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Ouahmi Ould-Braham, Mission scientifique de Masqueray dans l’Aures et ses dependances (1875-1878), vol. 17, , 129 p. (lire en ligne)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Roby Bois, Sous la grĂȘle des dĂ©mentis, RĂ©cits d'AlgĂ©rie, (1948-1959), Paris, Éditions L'Harmattan, , 296 p. (ISBN 978-2-296-09563-2 et 2-296-09563-1, lire en ligne)
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