Maximilien SĂ©bastien Foy
Maximilien Sébastien Foy, né le à Ham et mort le à Paris, est un général français du Premier Empire et un homme politique.
Maximilien SĂ©bastien Foy | ||
Portrait du général Foy, par Horace Vernet. | ||
Naissance | Ham (Picardie) |
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DĂ©cĂšs | Paris |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) |
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Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
AnnĂ©es de service | 1792 â 1819 | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Bataille de Vimeiro Bataille de Braga Bataille des Arapiles Bataille d'Orthez Bataille des Quatre-Bras Bataille de Waterloo |
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Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Ătoile, 35e colonne. | |
Autres fonctions | Député à la Chambre (Aisne) | |
Famille | PĂšre de Maximilien SĂ©bastien Auguste Foy Vincent-Louis-Alphonse Foy (neveu) |
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Biographie
Jeunesse
Maximilien Sébastien Foy est issu de la bourgeoisie picarde. Le pÚre de Maximilien, Florent Sébastien Foy, avait combattu à la bataille de Fontenoy. Il avait exercé, par la suite, les métiers de marchand de toile et de directeur de la poste aux lettres de Ham. Il devient maire de la ville en 1776. Sa mÚre Elisabeth Wisbec met au monde cinq enfants. La famille habite une maison située sur la Grand-Place de Ham[alpha 1]. Son pÚre meurt à l'ùge de 55 ans en 1779, alors que Maximilien a tout juste quatre ans.
à neuf ans, il est élÚve à l'école latine de Ham comme l'ont été Vadé et, quelque temps plus tard, Jean-Charles Peltier. Puis, Maximilien Foy part poursuivre avec brio ses études au collÚge de l'Oratoire de Soissons qu'il quitte à l'ùge de 14 ans, en 1789. L'année suivante, il embrasse la carriÚre des armes[1].
PremiĂšres armes
Admis en 1790, à l'école d'artillerie de La FÚre dÚs l'ùge de 15 ans, puis de Chùlons, il est reçu à 16 ans comme sous-lieutenant en second au 3e régiment d'artillerie à pied.
Il fait ses premiĂšres armes en 1792 Ă l'armĂ©e du Nord, sous les ordres de Dumouriez. Câest Ă Bataille de Jemappes en 1792, quâil gagne les grades de lieutenant et de capitaine d'artillerie en 1793.
SoupçonnĂ© de sympathie girondine, il est arrĂȘtĂ© Ă Cambrai en 1794 par Joseph Le Bon sur la dĂ©nonciation de deux de ses lieutenants, Girod et Lavoy.
Il passe en jugement à Maubeuge le 25 prairial an II. Il est acquitté du chef de dilapidation des deniers de la République mais déclaré coupable d'avoir pris et vendu une ration de fourrage pour un troisiÚme cheval qu'il n'avait pas.
Le , il est en outre renvoyé devant le tribunal révolutionnaire pour avoir tenu des « propos inciviques » puis destitué.
La chute de Robespierre et des Montagnards, le 9 Thermidor, le sauve. Sa condamnation est annulée par un décret de la Convention du et il est réintégré avec le grade de capitaine (puis de chef d'escadron) à la 5e compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval.
Officier républicain
Il fait les campagnes de 1796 et 1797 Ă l'armĂ©e du Rhin et obtient le grade de chef dâescadron, il a Ă peine plus de 20 ans. Il est alors, en l'an VI, sur la recommandation de Desaix, choisi comme aide de camp par le jeune gĂ©nĂ©ral Bonaparte ; mais il refuse cette nomination. On ignore ce qui a motivĂ© ce refus. En 1799, il obtient Ă lâarmĂ©e d'HelvĂ©tie les grades d'adjudant-gĂ©nĂ©ral puis de chef de brigade. En 1800, Ă la tĂȘte du 5e rĂ©giment d'artillerie Ă cheval il combat Ă l'armĂ©e du Rhin sous les ordres de Moreau.
Il sert en Italie en 1801. Ă Bergame, il dĂźne un soir en compagnie d'un jeune sous-lieutenant de cavalerie, Henri Beyle, le futur Stendhal, qui dresse de lui ce portrait, dans son journal :
« C'est un jeune militaire de petite taille et de la plus grande espérance, plein d'ambition et d'instruction. On est généralement jaloux de lui tout en lui rendant justice. D'ailleurs, les défauts de son caractÚre : l'esprit de contradiction et l'orgueil senti[2]. »
AprÚs de nouvelles victoires en Italie, la paix d'Amiens en 1802 le rappelle en France. Républicain convaincu, il refuse, malgré son admiration pour Bonaparte, de voter pour l'établissement du Consulat à vie. Son vote le consigne comme simple colonel pendant 7 ans.
Lors de la mise en jugement du gĂ©nĂ©ral Moreau, une adresse â oĂč la conduite politique de ce dernier est incriminĂ©e â est prĂ©sentĂ©e Ă la signature du colonel Foy, mais celui-ci refuse de l'apposer en disant : « Qu'il Ă©tait militaire et non pas juge. ». Un mandat d'amener est alors lancĂ© contre lui, mais il est dĂ©jĂ reparti pour son commandement. Peu de temps aprĂšs, il vote nĂ©gativement avec Carnot pour l'Ă©tablissement du rĂ©gime impĂ©rial. Il continue de signaler sa valeur, ses talents et ses vertus militaires en Italie : le colonel Foy fait la campagne de l'an XIV avec le 2e corps. En 1806, il commande dans le Frioul et Ă©pouse, la mĂȘme annĂ©e, la fille adoptive du gĂ©nĂ©ral Baraguey d'Hilliers. Il commande ensuite en Allemagne et au Portugal.
Général d'Empire
En 1807, il est envoyé à Constantinople pour organiser l'artillerie turque et se distingue à la défense des Dardanelles contre la flotte britannique. Passé à l'armée du Portugal, il est nommé général de brigade aprÚs la bataille de Vimeiro le .
Napoléon à Sainte-HélÚne en parle ainsi :
« Les généraux qui semblaient réservés au plus brillant avenir étaient Gérard, Clausel, Foy, Lamarque, etc., c'étaient mes nouveaux maréchaux. »
Foy est choisi par le marĂ©chal MassĂ©na pour dĂ©fendre auprĂšs de NapolĂ©on Ier la cause de l'armĂ©e du Portugal, arrĂȘtĂ©e sur les bords du Tage par les lignes de Torres Vedras. C'est Ă la maniĂšre noble et habile dont il remplit cette mission honorable, qu'il doit d'ĂȘtre mieux apprĂ©ciĂ© par l'empereur, qui le renvoie Ă l'armĂ©e avec le grade de gĂ©nĂ©ral de division le . PlacĂ© dans une position plus avantageuse, le gĂ©nĂ©ral Foy s'illustre au cours de la retraite du Portugal et pendant les campagnes suivantes en Espagne, notamment aprĂšs la bataille des Arapiles, au passage du Douro, Ă Tordesillas, dans les affaires qu'il a Ă soutenir aprĂšs la bataille de Vitoria.
AprĂšs la dĂ©faite des Arapiles, l'arriĂšre-garde protĂ©geant la retraite de l'armĂ©e française du Portugal du marĂ©chal Marmont, est commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Foy quand elle subit de lourdes pertes le Ă Garcia Hernandez, face Ă la cavalerie lourde anglo-germanique lancĂ©e Ă sa poursuite. Il prend une part active Ă toutes les campagnes de la PĂ©ninsule et des PyrĂ©nĂ©es jusqu'Ă la bataille d'Orthez oĂč il est trĂšs griĂšvement blessĂ©. NommĂ© inspecteur gĂ©nĂ©ral d'infanterie en 1814, il se rallie Ă l'Empire pendant les Cent-Jours. Il commande alors la 9e d'infanterie â du 2e corps d'armĂ©e â dans la campagne de Belgique de 1815. Il reçoit Ă Waterloo le , la 15e blessure de sa carriĂšre ; il reste nĂ©anmoins Ă son poste jusqu'Ă la fin de cette journĂ©e. Puis, il se rend Ă Ham oĂč il rĂ©dige le , Ă chaud, une relation de la bataille[3].
Député libéral sous la Restauration
Maximilien SĂ©bastien Foy | |
Fonctions | |
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Député du département de l'Aisne | |
â | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ham (Somme) |
Date de décÚs | |
Lieu de décÚs | Paris |
Nationalité | France |
Parti politique | Courant libéral |
Profession | Militaire |
Pendant les Cent-Jours, le général Foy est candidat, en , aux élections de la Chambre des représentants, dans l'arrondissement de Péronne, sans succÚs. En , pendant la Seconde Restauration, il est candidat une nouvelle fois dans l'arrondissement de Péronne et en préside le collÚge électoral, les élections se faisant au suffrage censitaire. Nouvel échec, il n'arrive qu'en 5e position. En 1816, aprÚs la dissolution de la Chambre par Louis XVIII, il est encore une fois candidat dans la circonscription de Péronne et subit un 3e échec.
Plusieurs attaques d'apoplexie, dont une trÚs violente en , le tiennent éloigné de la vie politique. Il est nommé en 1819 inspecteur général d'infanterie dans les 2e et 16e divisions militaires.
GrĂące Ă une propriĂ©tĂ© qu'il possĂšde Ă Pithon, village proche de Ham mais dans le dĂ©partement voisin, le gĂ©nĂ©ral Foy peut ĂȘtre Ă©lu, aux Ă©lections partielles du , dĂ©putĂ© du dĂ©partement de l'Aisne. Il est rĂ©Ă©lu en 1824 Ă Saint-Quentin, Vervins et Paris. Il opte pour Vervins.
à la Chambre des députés, il siÚge parmi les libéraux et en devient l'un des chefs de file. DÚs son premier discours, il fait preuve d'un grand talent oratoire :
« Pendant un quart de siĂšcle, presque tous nos concitoyens ont Ă©tĂ© soldats : depuis la paix, nos soldats sont redevenus citoyens. Souvenirs, sentiments, espĂ©rances, tout fut, tout est restĂ© commun entre la masse du peuple et notre vieille armĂ©e. Aussi les paroles qui sâĂ©lĂšvent de cette tribune pour consoler de nobles misĂšres[alpha 2] sont-elles recueillies avec aviditĂ© jusque dans les moindres hameaux. Il y a de lâĂ©cho en France lorsquâon prononce ici les mots dâhonneur et de patrie ! »
â Discours sur lâordre de la LĂ©gion dâhonneur[alpha 3] ().
talent avec lequel il défend les principes constitutionnels, les sentiments patriotiques et la liberté de la presse. Il se bat pour un strict respect de la Charte constitutionnelle de 1814 et résume sa pensée dans une formule restée célÚbre : « La Charte, toute la Charte, rien que la Charte[4]. » Il ne cesse jusqu'à sa mort de s'opposer aux gouvernements de la Restauration. Ses pairs l'ont honoré en érigeant une statue dans les couloirs de l'Assemblée. Le jeune Alexandre Dumas lui rend visite le et obtient de lui la recommandation qui lui permet d'entrer au service du duc d'Orléans.
Mais la maladie le mine depuis des annĂ©es et son mĂ©decin, le docteur François Broussais lui recommande le repos. Ă l'Ă©tĂ© 1825, il part faire une cure Ă Cauterets, dans les PyrĂ©nĂ©es, oĂč une jeune femme alors inconnue, Aurore Dudevant, la future George Sand, le croise. Elle rĂ©dige sur lui ces quelques mots :
« Le général Foy est ici. Il est bien malade. Je l'ai croisé seul, trÚs pùle, une douce figure, triste, abattu. Il meurt, dit-on[2]. »
Il meurt effectivement, Ă lâautomne, Ă son domicile de la rue de la ChaussĂ©e-d'Antin (9e arrondissement de Paris).
Funérailles « libérales »
Une souscription nationale ouverte en faveur de sa famille produit prÚs d'un million de francs. Ses obsÚques, le 30 novembre 1825, sont suivies par une foule immense[alpha 4] et sa dépouille reçoit les honneurs militaires. Le cortÚge conduit par ses trois fils et son ami Casimir Perier quitte la maison mortuaire du 62 rue de la Chaussée-d'Antin en tout début d'aprÚs-midi. AprÚs une sobre cérémonie religieuse à l'église Notre-Dame de Lorette, le cortÚge funÚbre gagne le cimetiÚre du PÚre-Lachaise, sous une pluie battante, par les grands boulevards, il y arrive à 19 heures.
Le cortÚge réunit de trÚs nombreuses personnalités politiques, militaires, littéraires et artistiques parmi lesquelles :
le duc d'OrlĂ©ans â le futur Louis-Philippe â, Alexandre de Lameth, Horace Vernet, David d'Angers, ChĂąteaubriand, Benjamin Constant, Victor Hugo, Prosper MĂ©rimĂ©e, marĂ©chal Jourdan, duc de Choiseul, Louis-Marie Prudhomme, AndrĂ© Dupin, Auguste de KĂ©ratry, Delphine Gay, âŠ
Il rassemble de trĂšs nombreux opposants au rĂ©gime. Sur le cercueil, sont posĂ©es son Ă©pĂ©e et ses Ă©paulettes qui sont saluĂ©es et baisĂ©es par la foule. Des couronnes civiques sont Ă©galement posĂ©es sur le cercueil. Ătudiants et commis, contrairement aux usages, portent le cercueil Ă bras[5].
Son tombeau, au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise â 28e division â est surmontĂ© en 1831 d'un grandiose monument dont LĂ©on Vaudoyer est l'architecte.
Publications
- Discours du Général Foy, précédés d'une notice biographique, 2 volumes in 8°, 1826. Paris, P. A. Moutardier, tome premier ; tome second ;
- Histoire des guerres de la Péninsule sous Napoléon, quatre volumes in-8, Paris, 1827.
Distinctions
- LĂ©gion d'honneur :
- officier le 25 prairial an XII, puis ;
- commandeur le , puis ;
- grand officier le .
- Commandeur de l'ordre du Croissant[alpha 5].
- Chevalier de Saint-Louis, obtenu grĂące Ă l'intervention de Marmont auprĂšs de Louis XVIII, en .
Hommages posthumes
- Une médaille gravée par François Augustin Caunois, avec l'inscription « le Général Foy, député de l'Aisne », est frappée en 1825 aprÚs son décÚs.
- Le nom du gĂ©nĂ©ral Foy est gravĂ© sur le pilier ouest de l'arc de triomphe de lâĂtoile.
- Son tombeau au cimetiÚre du PÚre-Lachaise à Paris a été décoré de bas-reliefs retraçant sa carriÚre, sculptés par David d'Angers.
- Une statue du général Foy par François-Joseph Bosio a été érigée dans le salon Casimir Perier du palais Bourbon, en 1833.
- Une autre statue en bronze par Ernest-EugÚne Hiolle a été érigée à Ham, sa ville natale, en 1879.
- Un monument « Au GĂ©nĂ©ral Foy » a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© Ă l'endroit oĂč il a Ă©tĂ© blessĂ© lors de la bataille d'Orthez dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Ă 4 km d'Orthez.
- à Amiens, une statue du général Foy figure sur le monument des Illustrations picardes de Gédéon de Forceville.
- à Nancy, sur la place Stanislas, une brasserie nommée le Grand Café Foy rend hommage au général Foy.
- Il existe des rues ou avenues du général Foy dans plusieurs villes de France :
- Amiens,
- Ham,
- Hirson,
- Orthez,
- Paris (8e),
- Le Petit-Quevilly,
- Saint-Ătienne,
- Saint-Quentin,
- Toul,
- Perpignan,
- VervinsâŠ
Titres
- Titre de baron Foy et de l'Empire, accordé par décret du (lettres patentes du , Saint-Cloud[6]).
- 1er comte Foy et de l'Empire le [7]).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Foy et de l'Empire
D'azur semĂ© d'Ă©toiles d'argent, Ă la barre du mĂȘme, chargĂ©e de trois tourteaux de sable, franc-quartier des barons tirĂ©s de l'armĂ©e.[6] - [8] |
Figure | Blasonnement |
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Armes du comte Foy et de l'Empire, pair de France
D'azur, semĂ© d'Ă©toiles d'argent, Ă la barre du mĂȘme, brochant sur le tout et chargĂ©e de trois tourteaux de sable.[9] |
Mariage et descendance
Le 20 avril 1807, Maximilien SĂ©bastien Foy Ă©pouse Elisabeth Daniels (Mayence, - Paris, ), dite Lise, fille de Pierre Joseph Daniels, docteur en mĂ©decine et en chirurgie, juge de paix Ă Winnweiler et de son Ă©pouse Marie Ăve Zittier, fille d'un fabricant de couteaux de Mayence. AprĂšs le remariage de sa mĂšre, divorcĂ©e, avec le gĂ©nĂ©ral français Louis Baraguey d'Hilliers, elle devient la fille adoptive de ce dernier[10].
Le couple a sept enfants :
- Ăvelyne, nĂ©e en 1808, et Ălisabeth, nĂ©e en 1811, qui ne vivent que quelques annĂ©es ;
- Blanche Foy, née en 1814, qui épouse le baron Théobald Arcambal-Piscatory, dont elle a deux filles (l'une Isabelle épouse le frÚre de Blanche, Maximilien) ;
- Maximilien Sébastien Auguste Foy (1815-1871), dit « Fernand », 2e comte Foy, diplomate et homme politique, qui épouse Louise Germain de Montforton, fille du comte de Montforton, dont il a une fille et un fils ;
- Tiburce Foy (1816-1870), vicomte Foy, préfet des Ardennes, non marié ;
- Isabelle Foy, née en 1818, qui épouse Joseph-Henri Galos, dont elle a une fille ;
- Maximilien Foy (1822-1877), dit « Max », gĂ©nĂ©ral de brigade, qui Ă©pouse en 1864 sa niĂšce Isabelle Piscatory, fille de sa sĆur Blanche et de son Ă©poux ThĂ©obald Arcambal-Piscatory ; de cette alliance est issu ThĂ©obald Foy.
Ses descendants se sont alliĂ©s Ă de nombreuses familles issues de la noblesse et de la bourgeoisie : Piscatory, Germain de Montforton, Galos, Trubert, Tresvaux de Berteux, GĂ©rard, Houdetot, Hellman, Ternaux-Compans, Chavagnac, PorgĂšs, Pillet-Will, Brunet d'Evry, Lassus, Villedieu de Torcy, Pindray d'Ambelle, Lecoq, Balsan, Hermite, Le Caron de Fleury, LĂ©pine de Saint-Georges, LĂ©onino, RenoĂŒard de Bussierre, QuĂ©len, Phelps, VogĂŒĂ©, RarĂ©court de La VallĂ©e de Pimodan, Riquet de Caraman, Farges de Rochefort-Sirieyx, Dufresne de Saint-LĂ©on, Montesquiou-FĂ©zensac, Orsetti, Marcoul de Montmagner de Loute, Firino-Martell, SeilliĂšre de Laborde, Fresson, Charles-Laurent, Poniatowski, Grosourdy de Saint-Pierre, Bessey de Contenson, Madre de Loos, Merlin d'Estreux de Beaugrenier, Drouin de Bouville, Reinach-Hirtzbach, Beraldi, Viard, Goulaine, Le Gallais, Bretillot, Le Sellier de ChĂ©zelles, Borel de Bretizel, Aubert de TrĂ©gomain, Costa de Beauregard, Porteu de la MorandiĂšre, Baudoux d'Hautefeuille, Sars, Duclaux de l'Estoille, Guichard, Maigret, Montal, Chasteigner de la Rocheposay, Taisne de Raymonval, Foulhiac de Padirac, Waroquier de Puel Parlan, Le Bret, Broglie, la SeigliĂšre, Pelletier de Chambure, Gourlez de la Motte, Bellaigue de Bughas, Colonna d'Istria, BĂšs de Berc, PrĂ©veraud de LaubĂ©pierre de Vaumas, Mascureau, Besset, Nicolay, Bengy, Pasquier de Franclieu, Sokolov-von Rosen, la Celle, Liechtenstein.
Il est l'oncle d'Alphonse Foy (1797-1888) et de Maximilien-Prosper Foy (1805-1889).
Autres
Le rosier « comte Foy », rose gallique créé par Lecomte, rosiériste à Rouen au début du XIXe, a été nommée en l'honneur du comte Maximilien Sébastien Foy[11].
Notes et références
Notes
- Une plaque commémorative a été apposée à son emplacement.
- Allusion aux « demi-soldes » : officiers de la Grande Armée mis à la retraite d'office sous la Restauration et ne touchant que la moitié de leur solde.
- Il était interdit aux « demi-soldes », sous la Restauration, d'arborer la Légion d'honneur.
- Le nombre de 100 000 participants a Ă©tĂ© avancĂ© sans qu'aucun comptage n'eĂ»t pu ĂȘtre fait.
- Pour services rendus dans les Dardanelles.
Références
- DĂ©motier 1992.
- Caron 2014.
- 1789-1815 RĂ©volution et Empire.
- Collectif, Dictionnaire politique; encyclopédie du langage et de la science politiques, Paris, Pagnerre, , 944 p. (lire en ligne), p. 216.
- PrĂ©sent, passĂ©, futur : la mort et le temps politique (1820-1830) sur le site « Revue dâhistoire du XIXe siĂšcle ».
- Archives nationales.
- « Maximilien Sébastien Foy », sur roglo.eu (consulté le ).
- Source : www.heraldique-europeenne.org.
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Jean-Claude Caron, « Une notable libérale sous la Restauration : Lise Daniels, comtesse Foy (1790-1868) », dans Laurent Colantonio et Caroline Fayolle (dir.), Genre et utopie. Avec MichÚle Riot-Sarcey, Presses universitaires de Vincennes, (DOI 10.3917/puv.colan.2014.01.0013, lire en ligne), p. 13-30.
- (en) Brent C. Dickerson, The Old Rose Adventurer : The Once-blooming Old European Roses, and More, Timber Press, , 616 p. (ISBN 978-0-88192-466-4, lire en ligne)
Pour approfondir
Bibliographie
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Maximilien SĂ©bastien Foy » dans Dictionnaire universel dâhistoire et de gĂ©ographie, (lire sur Wikisource) ;
- Jean-Claude Caron, Les deux vies du général Foy (1775-1825) : guerrier et législateur, Champ Vallon, Ceyzérieu, , 356 p. (ISBN 978-2-87673-970-3)
- AndrĂ© DĂ©motier, Des ĂvĂ©nements et des hommes, le demi-siĂšcle du GĂ©nĂ©ral Foy, Ham, Ădition A.P.H., (ISBN 2-9506704 (Ă©ditĂ© erronĂ©), BNF 35513445)
- « Maximilien SĂ©bastien Foy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de lâĂ©dition].
- Ălie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, Ham, 1881 rĂ©Ă©dition, Paris, SEDOPOLS, 1984 (ISBN 2 - 904 177 - 02 - 7) p. 112 Ă 118. lire en ligne sur Gallica
- Maurice Girod de l'Ain, La Vie militaire du général Foy, Paris, Plon, 1900
- « Maximilien SĂ©bastien Foy », dans Charles MulliĂ©, Biographie des cĂ©lĂ©britĂ©s militaires des armĂ©es de terre et de mer de 1789 Ă 1850, [dĂ©tail de lâĂ©dition] ;
- (en) The Penny CyclopĂŠdia of the Society for the Diffusion of Useful Knowledge, vol. 10, Londres, Charles Knight and co., (lire en ligne), p. 399-400
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- Ressource relative aux militaires :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Général Foy Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale
- Maximilien SĂ©bastien FOY (1775-1825)
- Général Foy 1789-1815 Revolution et Empire
- Funérailles du Général Foy
- Son Oraison funĂšbre
- Service Historique de lâArmĂ©e de Terre â Fort de Vincennes â Dossier S.H.A.T. CĂŽte : 7 Yd 510.
- « Cote LH/1020/58 », base Léonore, ministÚre français de la Culture
- « Maximilien Sébastien Foy », sur roglo.eu (consulté le )
- Archives nationales (France), « Centre historique des Archives nationales », BB/29/967 page 456, sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le ).