François Augustin Caunois
François Augustin Caunois est un sculpteur et médailleur français né le à Bar-le-Duc et mort le à Paris.
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(Ã 72 ans) Paris |
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Biographie
François Augustin Caunois entre le aux Beaux-Arts de Paris où il est élève de Claude Dejoux. Il se fait remarquer la même année en remportant le deuxième grand prix de gravure en médailles avec le bas-relief Thésée relevant la pierre sous laquelle son père avait caché ses armes. Il participa aux salons parisiens de 1819 à 1850, où il obtient une médaille de deuxième classe en 1824.
C'est probablement un parent du sculpteur Charles Caunois[1]
Å’uvres
médailles
Les médailles constituent la majeure production de l'artiste. On lui doit par exemple des médailles commémoratives, tel que :
- Couronnement de Charles X (1830) ;
- Médaille commémorative de l'inauguration de la Colonne de Juillet (1840), Paris, place de la Bastille ;
- Fontaine Molière (1844), Paris, musée Carnavalet ;
- Lieutenance générale du duc d'Orléans (1847) ;
- Rentrée triomphale du duc d’Angoulême à la barrière de l'Étoile.
Il grave également des médailles de personnalités illustres du passé ou contemporaines :
- Voltaire
- Boileau
- Lafayette
- Pierre Bayle
- Casimir Perier
- Montesquieu
- François-Joseph Talma
- Thaddeus Kosciuszko
- Józef Antoni Poniatowski
- Jean Victor Marie Moreau
- Maximilien Sébastien Foy
- Fénelon
- Michel de L'Hospital
- Jean-Baptiste Massillon
- Georges Cuvier
- André Dupin
- Louis II de Bourbon-Condé
- Philippe Néricault Destouches
En tant que médailleur, Caunois participe à plusieurs concours monétaires. On lui connaît un essai pour le concours de 1830 (pièce de 100 Francs à l’effigie de Louis-Philippe Ier). De même, il fait partie des 25 graveurs qui participent au concours monétaire de 1848 pour lequel il s'agissait de créer de nouvelles pièces de 20 francs, 5 francs, et 10 centimes. François Augustin Caunois y propose une pièce de 5 francs, mais c'est le projet d'Eugène-André Oudiné qui est retenu.
Bustes
Pour la sculpture, François Caunois réalise surtout des bustes officiels, notamment :
- Buste du Prince Poniatowski, galerie des Batailles du château de Versailles ;
- Buste d'Horace Vernet, musée des Beaux-Arts de Rouen ;
- Buste du général Drouot, Salon de 1850, Bar-le-duc, Musée Barrois.
Statues
- Jeune Spartiate vouant son bouclier à sa patrie, dont le modèle en plâtre fut présenté au Salon de 1819 et le marbre au Salon de 1836. Ce dernier, acheté par l'État en 1852 est conservé à Amiens au musée de Picardie.
- Sainte Marguerite d'Écosse, ornant le portique latéral de gauche de l'église de la Madeleine à Paris.
- Statue de Charles Le Brun, façade de l'ancien hôtel de ville de Paris.
- Jeune Spartiate vouant son bouclier à sa patrie (1836), Amiens, musée de Picardie.
Annexes
Bibliographie
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne), p. 303-305.
- Dictionnaire Bénézit.
- Dictionnaire de biographie française, Paris, 1932-2005 [détail des éditions] .
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
Notes et références
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne), p. 244.