Louis Napoléon Lannes
Louis Napoléon Auguste Lannes, né à Paris le [1] et mort au château de Mareuil-sur-Ay (Marne) le , 2e duc de Montebello, est un diplomate et homme politique français du XIXe siècle.
Biographie
Fils aîné de Jean Lannes, 1er duc de Montebello (mortellement blessé à la bataille d'Essling), et de sa seconde épouse, Louise de Guéhéneuc, Napoléon Lannes fut fait pair de France à la seconde Restauration « en considération des services rendus par son père », mais il ne prit séance au Palais du Luxembourg qu'après la Révolution de 1830.
Chambre des pairs et diplomatie
Il a pour précepteur Victor Cousin. Sous son influence, il participe aux complots contre les Bourbons de 1820 et assure le commandement d'une Compagnie franche des écoles[2].
Polytechnicien démissionnaire (X1821[3] - [4]), il voyage beaucoup, notamment aux États-Unis, puis avait été attaché à l'ambassade de France à Rome auprès du vicomte de Chateaubriand (1828-1829). En avril 1829, il se rendit à Bogota (Grande-Colombie) avec Charles Bresson dans une mission secrète: proposer une couronne à Simon Bolivar et faire de la Colombie une monarchie constitutionnelle qui, après la mort de Bolivar, serait régie par un prince français[5].
Il parut d'abord, par ses votes, se rattacher au parti légitimiste, mais il ne tarda pas à se rallier pleinement à la monarchie de Juillet et vota dès lors avec les doctrinaires. Il siège régulièrement à la Chambre des pairs (1830-1833), prit la parole dans un grand nombre de discussions concernant la liberté de la presse, l'hérédité de la pairie (1831), la contrainte par corps, le budget, l'avancement dans l'armée (1832).
Rentré dans la diplomatie, il fut envoyé en mission au Danemark près la cour de Copenhague (1833), puis nommé ministre plénipotentiaire à Berlin[6].
À la Chambre des pairs, il appuya l'amendement Cousin à la loi abrogeant la journée de deuil en l'honneur de Louis XVI du 21 janvier. Partisan des lois de septembre 1835, il les soutint à la tribune et proposa à ses collègues de traduire devant eux le gérant du journal La Tribune.
En 1836, il fut nommé ambassadeur de France près la Confédération suisse en remplacement du marquis de Rumigny, jugé trop favorable aux démocrates helvétiques. Le duc de Montebello ayant des sympathies opposées, sa nomination était destinée à plaire à l'Autriche, dont la France cherchait alors à se rapprocher tant pour rompre son isolement en Europe que pour assurer l'établissement matrimonial du duc d'Orléans. Il obtint des autorités confédérales l'internement des réfugiés politiques pouvant troubler la sécurité des États voisins ainsi que l'expulsion du prince Louis-Napoléon Bonaparte, qui résidait en territoire helvétique, au château d'Arenenberg, mais la manière dont cette demande fut présentée faillit amener la guerre entre les deux pays.
Il fut ensuite chargé de représenter la France à Naples, auprès du roi des Deux-Siciles, Ferdinand II (1838).
Il fut appelé, le , à remplacer Louis-Mathieu Molé comme ministre des Affaires étrangères dans le ministère provisoire qui fut dissous le 12 mai suivant. Il remit alors son portefeuille au maréchal Soult et rentra dans la Chambre des pairs où il parla sur la propriété littéraire, sur la Légion d'honneur, sur l'emprunt grec, sur le travail des enfants dans les manufactures.
Il repartit pour Naples comme ambassadeur en 1840, où il négocia le mariage du duc d'Aumale avec Marie-Caroline de Bourbon, princesse de Salerne (1844).
Le , le duc de Montebello remplaça l'amiral-baron de Mackau comme ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement Guizot. Il présenta, en cette qualité, un rapport au roi dans lequel il se prononçait contre l'émancipation des esclaves, et quelques projets de loi relatifs à la juridiction des cours d'assises aux colonies, aux corps de l'administration du contrôle et de la comptabilité de la marine et participa aux débats sur le budget, sur les défrichements, sur l'enseignement et l'exercice de la médecine et de la pharmacie, etc. L'ayant entendu parler, Victor Hugo, alors son collègue à la Chambre, eut ce mot cruel : « Son père s'appelait Lannes. Je crains qu'il ne faille maintenir la prononciation et changer l'orthographe[7]. »
Deuxième République et Second Empire
Il quitta le pouvoir après la Révolution de 1848. Ses opinions conservatrices et monarchistes le firent élire, le , le 7e sur 8[8], dans la coalition des « anciens partis », député de la Marne, département dans lequel il possédait des vignobles considérables, à l'Assemblée législative. Il fit partie de la commission dite « de prorogation »[9] et se borna à voter constamment avec la majorité : pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement libre, pour la restriction du suffrage universel, etc. Il siège au sein de la Commission sur l'assistance et la prévoyance publiques présidée par Thiers.
Il n'adhéra pas d'emblée au coup d'État du 2 décembre 1851, éleva même des protestations et se tint quelque temps à l'écart. C'est vers cette époque qu'il participa[10], à la fondation[11] de la Compagnie générale des eaux (devenue Vivendi en 1998). Il avait été aussi actionnaire du Globe (1828-1830).
S'étant ravisé, il fut nommé, le , ambassadeur en Russie en remplacement du comte de Rayneval[12]. Dans ce poste, où il resta jusqu'en 1864, il eut à négocier, entre autres, la convention du pour la garantie réciproque des œuvres d’art et d’esprit.
Un décret du le nomma sénateur du Second Empire. Il fut admis à la retraite comme ambassadeur le .
Il a longtemps représenté le canton d'Ay au conseil général de la Marne, dont il fut l’un des vice-présidents.
Lui et sa femme Eleanor Jenkinson, épousée en 1830, ont 2 filles et 6 fils.
Titres
- 2e duc de Montebello et de l'Empire (successeur à la mort de son père en 1809[13] - [14]) ;
- Successeur à la possession des biens affectés à la dotation du majorat attaché au titre de duc de Montebello accordé à son père, le maréchal Jean Lannes.[13]
- « Pair de France » (membre de la Chambre des pairs) :
- le ,
- duc et pair héréditaire le (lettres patentes du enregistrées à la chambre des Pairs le , et entérinées à la cour royale de Paris le 2 mai suivant[15],
- Sans majorat[16].
- Admis à siéger le , il ne prit séance au Palais du Luxembourg qu'après la Révolution de 1830
DĂ©corations
- Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur ()
- Ordre de Saint-André de Russie (conféré par l'Empereur de Russie après son séjour à Nice en 1864)
Armoiries
Figure | Blasonnement |
|
Armes du duc de Montebello, pair de France |
Ascendance et postérité
8. Jean Lannes (1683-1766) | ||||||||||||||||
4. Jeannet Lannes (1733-1812) | ||||||||||||||||
9. Jeanne Pomiès (ca 1695-1770) | ||||||||||||||||
2. Jean Lannes, 1er duc de Montebello (1769-1809) | ||||||||||||||||
10. Bernard Fouraignan | ||||||||||||||||
5. CĂ©cile Fouraignan (1741-1799) | ||||||||||||||||
11. Marguerite Lacoustère | ||||||||||||||||
1. Louis Napoléon Lannes, 2e duc de Montebello (1801-1874) | ||||||||||||||||
12. Pierre Jean de Guéheneuc | ||||||||||||||||
6. François Scholastique, comte de Guéheneuc (1759-1840) | ||||||||||||||||
13. Marie Rose Delalande-Lemarchand | ||||||||||||||||
3. Louise de Guéhéneuc (1782-1856) | ||||||||||||||||
7. Marie Louise Henriette Crépy (1761-1834) | ||||||||||||||||
Le duc de Montebello épousa, le à Londres, Eleonor ( - Londres †- Saint-Pétersbourg (Russie), fille de Sir Charles Jenkinson (en) (1779-1855), 10e baronet Jenkinson de Walcot et Hawkesbury (en), député de Douvres au parlement britannique (1806–1818).
- Ensemble, ils eurent :
- Jeanne Louise Désirée Cécile ( - Paris †1905), mariée, le avec Félix Amédée Messier de Saint-James (1814-1883), dont postérié ;
- Napoléon Camille Charles Jean[18] ( - Pau †- Pau), 3e duc de Montebello (1874), entre dans la marine en 1852, aspirant (), enseigne de vaisseau (, port de Brest), lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur[19], marié le à Pau, avec Laure Joséphine Marie Daguilhon-Pujol (1851 †), dont :
- Napoléon Barbe Joseph Jean ( †), 4e duc de Montebello (1877) ;
- Charles Louis Maurice ( - Berne (Suisse) †- Paris), 5e duc de Montebello (1899), « prince de Sievers[20] », colonel, journaliste, officier de la Légion d'honneur[21], chevalier de l'Ordre de Saint-Vladimir, marié, le à Paris VIIIe, avec Thérèse O'Tard de La Grange(-Keith) (1844-1915), dont :
- Maurice Jean Napoléon ( - Paris †- Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le à Paris, avec Marie Julie Hay ( - Tacna (Pérou) †- Biarritz), dont :
- Napoléon Jean Jules ( - Paris †- château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[20] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le à Paris, avec Marie ( - Paris †- Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse ( - Paris †- La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- (1°) Marie Thérèse (née le - Paris) ;
- (1°) Marie-Louise Charlotte (née le - Paris), mariée, le à Biarritz, avec Hugues, vicomte d'Elloy de Bonninghen ( - Moulins (Allier) †- Nouvelle-Zélande) ;
- (2°) Marguerite Marie Nadine Elisabeth (née le - Paris), mariée, le à Budos (Espagne), avec Mathieu Diesse ( - Bordeaux †), artiste basque, graphiste de l'agence Havas ;
- (2°) Maurice Georges Antoine Marie (né le - Biarritz), 7e duc de Montebello (1988), « prince de Sievers[20] », cadre de banque, marié, le à Cellettes, avec le 23 Oct 1971 Johanna Meyer-Ratken (née le - Röpke), dont :
- Jean-Michel Christophe Marie Louis ( - Blois †), « marquis de Montebello » ;
- Benoît Alexandre Marie Emmanuel (né le - Blois), « marquis de Montebello » ;
- Emmanuelle Marie Joseph Thérèse Elisabeth (née le - Blois), mariée, le à Mareuil-sur-Belle, avec Laurent Colnat ;
- Désirée Christine Marie Diane (née le - Blois), scénographe, artiste peintre) ;
- (2°) Charles-Emanuel Dominique François (né le - Biarritz) ;
- Napoléon Jean Jules ( - Paris †- château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[20] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le à Paris, avec Marie ( - Paris †- Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse ( - Paris †- La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- Maurice Jean Napoléon ( - Paris †- Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le à Paris, avec Marie Julie Hay ( - Tacna (Pérou) †- Biarritz), dont :
- Louis-Gustave ( - Lucerne, Suisse †- Paris XVIIe), ambassadeur à Constantinople (1886-1891) puis à à Saint-Pétersbourg (1891-1902), grand-croix de la Légion d'honneur (1899), marié, le à Paris, avec Magdeleine Guillemin ( - Paris †- Paris), présidente de la Société de Secours au blessés militaires (future Croix-Rouge française), chevalier de la Légion d'honneur[22], unique fille du premier mariage d'Auguste Guillemin (1813-1877) avec Louise Chevreux (1828-1859), dont :
- Louis Auguste Jean ( - Paris †- Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Nicolas (né en 1901, décédé) ;
- Gérard Jean Gustave ( - château de Stors, L'Isle-Adam †- Neuilly-sur-Seine), dit « le marquis de Montebello », marié, le à Paris, avec Nicole Desclercs ( - Paris †- Lisieux), dont :
- Christiane Thérèse Marie (née le - Paris) ;
- Joëlle Bernadette Marie Madeleine (née le - Paris), mariée, le à Paris, avec Henri, comte de Fraguier (né le - Sceaux), dont postérité ;
- Éliane Claude Louise Marie (née le - Mériel) ;
- France Marie Dominique (née le - L'Isle-Adam), mariée, le à Pont-l'Évêque, avec Denis Henri de Baecque (né le - Keranen, Arradon), diplômé de Sciences Po, dont postérité ;
- Marie-Magdeleine Bernadette Françoise ( - Paris †- La Chevrelière, Gournay-Loizé), conseillère générale, député(e) des Deux-Sèvres (1958-1973), chevalier de la Légion d'honneur[23], mariée, le à Paris, avec Jacques Paul Charles Aymé, 5e baron de La Chevrelière ( - Paris †- Londres), chargé de mission du gouvernement (télécommunications internationales), dont postérité ;
- Louis Auguste Jean ( - Paris †- Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Fernand Edouard Alfred Henri ( - Naples (Deux-Siciles) †- Paris), marié, le à Paris VIIe[24], avec Marie-Elisabeth de Mieulle (1852-1941), dont :
- Stanislas Marie Alfred ( - Paris †1966), marié, le à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le - Paris), dont :
- Christian Guy Marie Maurice Alfred ( - Paris †) ;
- Monique-France Marie Louise Elisabeth ( - Paris - Paris), marié, le à Paris, avec Paul, comte de Parcevaux ( †- Paris) ;
- Marie Claire Alice (née le - Mareuil-sur-Ay), mariée, le à Paris, avec Stanislas Alvar de Biandos (né en 1879), comte de Castéja, dont postérité ;
- Stanislas Marie Alfred ( - Paris †1966), marié, le à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le - Paris), dont :
- Mathilde Henriette Louise Thérèse ( - Naples (Deux-Siciles) †1925), mariée, le à Paris, avec Alfred Werlé (1837-1907), 1er comte Werlé, négociant, directeur la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin, consul de Russie à Reims, dont postérié ;
- Adrien Jean ( - Paris †- Reims), chef de cabinet de Léon Say, député de la Marne (1893-1906, 1910-1914), chevalier de la Légion d'honneur.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Lannes (Napoléon-Auguste), Duc de Montebello », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- Larousse encyclopédique en couleurs, France Loisirs, 1978
Notes et références
- Il aurait eu pour parrain Jean VI (1767-1826), roi de Portugal.
- Source
- « Napoléon Lannes de Montebello », sur roglo.eu (consulté le ).
- Jean-Noël Tardy, L'âge des ombres : complots, conspirations et sociétés secrètes au XIXe siècle, Paris, Les Belles lettres, , 671 p. (ISBN 978-2-251-44539-7, présentation en ligne), p. 68-69.
- André F. Borel d'Hauterive et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 7, Champion (lire en ligne)
- « Louis Napoléon LANNES DE MONTEBELLO », sur gw1.geneanet.org (consulté le )
- Georges LommĂ©, "BolĂvar, l’homme qui ne voulait pas ĂŞtre roi. L’échec de la mission Bresson (1829)", 129-149, L’échec en politique, objet d’histoire, textes rĂ©unis par Fabienne Bock, Genevieve BĂĽhrer-Thierry et StĂ©phanie Alexandre. Paris : L’Harmattan, 2008. https://www.researchgate.net/profile/Georges-Lomne/publication/278381430_Bolivar_l%27homme_qui_ne_voulait_pas_etre_roi/links/5935813caca272fc555cd9a2/Bolivar-lhomme-qui-ne-voulait-pas-etre-roi.pdf
- « Louis Napoléon Lannes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Victor Hugo, Choses vues, 1847-1848, Paris, Gallimard, , 505 p. (ISBN 2-07-036047-4), p. 93
- Avec 43 438 voix sur 78 836 votants et 105 296 inscrits
- Composée de dix-sept membres, cette commission était chargée de préparer le projet de loi du 31 mai 1850. Elle comprenant les chefs de la majorité, que l'on surnommait « les Burgraves » : Thiers, Molé, Montalembert et Berryer. Les treize autres membres de cette commission sont : Benoist d'Azy, Beugnot, Victor de Broglie, Louis Buffet, Prudent de Chasseloup-Laubat, Napoléon Daru, Léon Faucher, Jules de Lasteyrie, Louis Napoléon Lannes de Montebello, Théobald Piscatory, Aurélien de Sèze, Saint-Priest et Antoine Lefebvre de Vatimesnil
- Source
- Moniteur du ).
- Fondateurs :
- Assemblée générale constitutive des 23 et 27 juillet 1853 : Louis Napoléon Lannes Duc de Montebello, vice-président, Comte Henri de Pourtalès-Gorgier, Comte Henri d'Avigdor, Jean Germain Henri Nouton, Joseph-Xavier de Lizardi, Auguste Dassier, John Masterman, John Sadleir, Major J.-A. Moore, Joseph Paxton.
- Henri Siméon (1803-1874), comte de l'Empire, préfet et député, cofondateur, premier président de 1853 à 1861.
- Assemblée générale constitutive des 23 et 27 juillet 1853.
- « Rayneval (Alphonse Gérard, comte de) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition] (lire en ligne)
- « BB/29/1052 pages 2B-3. », Napoléon Lannes, successeur à la possession des biens affectés à la dotation du majorat attaché au titre de duc de Montebello accordé à son père, le maréchal Jean Lannes., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, vol. 7, L'auteur, , des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France éd. (lire en ligne)
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
-
Napoléon Camille Charles Jean Lannes ( - Pau †30 novembre 1876 - Pau), 3e duc de Montebello (1874), officier de marine, lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur (« Cote LH/1472/45 », base Léonore, ministère français de la Culture). Neveu du comte de Montebello, général de division commandant le Corps d'Armée de Rome, ce dernier l'a pris comme officier attaché à son état major. Avec une ascendance aussi prestigieuse, il n'est pas étonnant qu'il quitte le service actif. En effet, il démissionnera de la marine en . À la mort de son père, il héritera du titre de duc de Montebello, mais pour peu de temps puisqu'il meurt le , laissant à son fils posthume l'héritage du titre. Ci-contre, l'état major du Corps d'armée : le lieutenant de vaisseau de Montebello est le 4e en partant de la droite (visage à moitié caché).État-major du corps d'occupation en Italie (1863).
- Source
- « Le corps d'occupation en Italie (1863) », Napoléon Camille Charles Jean Lannes de Montebello, sur www.military-photos.com (consulté le )
- « Cote LH/1472/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « The title of prince of Sievers, used since the 5th duke, is derived from an estate in the land endowment of Jean Lannes »
- Source
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- « Cote LH/1472/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/1472/43 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote 19800035/1366/57969 », base Léonore, ministère français de la Culture
- TĂ©moins : Gustave Lannes 1804-1875, baron de Montebello, Charles Lannes (1836-1922), duc de Montebello, Alfred de Mieulle (1805-1900), Maurice de Mieulle (1842-1915).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) Te Papa Tongarewa
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Cote LH/1472/44 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Données généalogiques sur :
- « Napoléon Lannes de Montebello », sur roglo.eu (consulté le )
- « Louis Napoléon Auguste LANNES de MONTEBELLO », sur gw0.geneanet.org (consulté le )
- « Louis Napoléon LANNES DE MONTEBELLO », sur gw1.geneanet.org (consulté le )
- (en) « Famille Lannes de Montebello », dans Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », sur www.angelfire.com [généalogie descendante]