LĂ©on Say
Léon Say, né le à Paris où il est mort le , est un économiste et homme d'État français.
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Nom de naissance |
Jean-Baptiste LĂ©on Say |
Nom officiel |
Jean-Baptiste LĂ©on Say |
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Conjoint |
Geneviève Bertin (d) |
Parti politique | |
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Membre de |
Académie des sciences morales et politiques () Académie française (- Cercle des chemins de fer (d) |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/173/11)[1] |
Biographie
Jeunesse et Ă©tudes
Léon Say appartient à la famille Say. Il est le fils de Horace Émile Say, et le petit-fils de Jean-Baptiste Say. Son grand-oncle, Louis Say est également économiste.
Parcours professionnel
Entre 1850 et 1852, LĂ©on Say rejoint la banque d'Eichthal. Il quitte rapidement la banque pour devenir, en 1852, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de Lyon. Il reste Ă ce poste jusqu'en 1855.
Il décide alors de devenir journaliste et devient auteur dans le Journal des débats où il rédige de nombreux articles attaquant la gestion financière du baron Haussmann dans le Journal des débats. Il demeure toutefois dans les affaires est est nommé en 1857 administrateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, et en 1868, président de la Société nouvelle des houillères et fonderies de l’Aveyron.
Il se lance en politique en 1869, soutenu par les Cheuvreux dont il est proche parent. En 1870, il est nommé directeur du Journal des débats.
Il enseigne les finances publiques à l'École libre des sciences politiques[2].
Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et à l'Académie française en 1886. Il est président de la Société nationale d'horticulture de France[3]. Par ailleurs, il est un des trois exécuteurs testamentaires de Victor Hugo avec Léon Gambetta et Jules Grévy[4].
Parcours politique
En 1869, Say démarre sa carrière politique et devient conseiller général du Canton de L'Isle-Adam. Cela lui permet d'être élu député dès 1871. Il est nommé la même année préfet de la Seine.
En 1872, il est nommé ministre des Finances pour la première fois. Il le sera sous dix gouvernements de la Troisième République. Il l'est de 1872 à 1873, puis de 1875 à 1877, et de 1877 à 1879. Il devient alors ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres, mais n'y reste que deux ans pour retrouver le ministère des Finances en 1882.
Du au , il est sénateur de Seine-et-Oise. Il est par ailleurs président du Sénat du au . Il quitte le Sénat en 1889 pour devenir député des Basses-Pyrénées, élu à Pau. Il conserve son siège de député jusqu'en 1896.
Dans le contexte capitaliste triomphant de la fin du XIXe siècle et les quelques œuvres philanthropiques qui tentaient d'améliorer les conditions de logement des ouvriers, il résumait ainsi sa doctrine libérale : « La charité a des limites, mais le bon placement n'en a pas[5]. »
DĂ©corations
Ĺ’uvres
- Nouveau Dictionnaire d'Ă©conomie politique (directeur de publication) (1889-92).
- Turgot (1887) (disponible gratuitement dans une réédition de l'Institut Coppet, 2014)
- Préface de la réédition de 1895 du livre d'Alexandre Moreau de Jonnès, Aventures de guerre au temps de la République et du Consulat.Caricature par Alfred Le Petit parue dans Le Trombinoscope de Touchatout en 1873.
Notes et références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1758 »
- Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
- Journal des roses, NĂ©crologie, mai 1896.
- Hubert Juin, Victor Hugo : 1870-1885, t. 3, Paris, Flammarion, , 437 p. (ISBN 978-2-08-064833-4, lire en ligne), p. 290.
- Ariès, Philippe, (1914-1984)., Duby, Georges, (1919-1996). et Perrot, Michelle, (1928- ...)., Histoire de la vie privée / 4, De la Révolution à la Grande Guerre [Texte imprimé] / par Alain Corbin, Roger-Henri Guerrand, Catherine Hall ... [et al.] ; volume dirigé par Michelle Perrot., Ed. du Seuil, impr. 1999, cop. 1999 (ISBN 2-02-037644-X, OCLC 490662889, lire en ligne), p. 341.
- Biographie
Voir aussi
Bibliographie
- « Léon Say », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Jean Garrigues, Léon Say et le Centre gauche 1871-1896. La grande bourgeoisie libérale dans les débuts de la troisième République, thèse de doctorat (dir. Philippe Vigier), université de Paris X-Nanterre, 1993, 3 vol., 1 300 p.
- Georges Michel, LĂ©on Say. Sa vie, ses Ĺ“uvres, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1899, 1 volumes in-8 (220 Ă— 145 mm) de 591 pages avec un portrait en frontispice et 24 pages de Bibliographie en fin de livre.
- Paul-Jacques Lehmann, Léon Say ou Le Libéralisme assumé, Belles lettres, coll. Penseurs de la liberté, , Paris.
- La Réception de M. Léon Say à l’Académie française, article d’Anatole France sur Wikisource