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Ligne 3b du tramway d'ĂŽle-de-France

La ligne 3b du tramway d'Île-de-France, plus simplement nommée T3b, est une ligne du tramway d'Île-de-France reliant, dans Paris, la porte de Vincennes à la porte d'Asnières. Elle est ouverte le entre porte de Vincennes et porte de la Chapelle, dans la continuité de la ligne T3a (anciennement T3), prolongée à la même date de la porte d'Ivry à la porte de Vincennes. La ligne T3b, étendue jusqu'à la porte d'Asnières le , est exploitée par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Tramway ligne 3b
Tramway des Maréchaux nord
Voir la carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Une rame de la ligne T3b franchit le nouveau pont au-dessus du canal de l'Ourcq devant les Grands Moulins de Pantin.

RĂ©seau Tramway d'ĂŽle-de-France
Terminus Porte de Vincennes
Porte d'Asnières
Communes desservies 1
Paris (17e, 18e, 19e et 20e)
Histoire
Mise en service : Porte de Vincennes Ă  Porte de la Chapelle
Dernière extension : Porte de la Chapelle à Porte d'Asnières
Exploitant RATP
Infrastructure
Conduite (système) Conducteur (conduite à vue)
Exploitation
Matériel utilisé Citadis 402
(72 rames partagées avec la ligne T3a au 28/04/2022)
Dépôt d’attache Paris 19e - Stade Jules-Ladoumègue
Points d’arrêt 26
Longueur 14,3 km
Jours de fonctionnement Tous les jours
Fréquentation
(moy. par an)
65,7 millions (2019)[1]
2/10
Lignes connexes En service :
(1) (2) (3a) (3b) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) (13)
En construction :
(12)
Source

Au premier trimestre de 2019, les travaux de l'extension jusqu'à la porte Dauphine en passant par la porte Maillot ont commencé en vue d'une mise en service espérée en 2023[2].


Plan schématique de la ligne en 2021.

Histoire

Chronologie

Naissance du projet

Carte de l'extension prévue du T3 à l'ouest de Paris.

Depuis le lancement du projet de tramway des Maréchaux ou TMS, il était envisagé un prolongement de la ligne T3, de 2,4 kilomètres vers l'est jusqu'à la porte de Charenton (débat public du 30 janvier au 15 mai 2006)[7] dans le contrat de plan 2000-2006. Le tramway devait traverser la Seine. La longueur totale aurait été alors 10,4 kilomètres.

La question du financement fait repousser cette extension, jusqu'à ce que la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012 englobe ce projet dans un plus ambitieux : prolonger le tramway des Maréchaux jusqu'à la porte de la Chapelle, permettant ainsi la liaison avec le pôle olympique. Les Jeux prévoyaient aussi une extension à l'ouest du pont du Garigliano jusqu'à la porte d'Auteuil.

L'échec de la candidature parisienne retarde ces différents projets. Néanmoins, tandis que le projet d'extension ouest vers la porte d'Auteuil était ajourné, le projet d'extension est maintenu ; le débat public se tint du 30 janvier au 15 mai 2006. La mise en service de ce nouveau tronçon est alors prévue en 2012[8].

Dans le cadre du projet d'extension, plusieurs variantes ont été proposées dont celle consistant à sortir de la ville de Paris pour desservir une partie de Pantin. À la gare Rosa-Parks, elle devrait donner la correspondance avec le RER E et le projet de T8.

En septembre 2007, le tracé de l'extension est choisi, avec passage au niveau des Grands Moulins de Pantin[9]. Il est finalement validé le 10 octobre par le STIF[3]. Ce projet fait par la suite l'objet d'une enquête publique du 28 avril au 7 juin 2008, avec mise en ligne du dossier d'enquête[4].

RĂ©alisation des travaux

Les travaux démarrent en 2009 et entament leur phase active en 2010. De mars à mai 2010, l'ancien entrepôt Macdonald, le plus long bâtiment de Paris, situé entre la porte de la Villette et la porte d'Aubervilliers (19e arrondissement), est coupé en deux pour livrer passage au tramway. Ce bâtiment doit être reconverti en vue de faire partie d'un nouveau quartier d'ici fin 2013[10]. Parallèlement, la trémie routière de la porte de la Chapelle est définitivement fermée en février 2010, et comblée en octobre[11]. En octobre 2010, les piles de la passerelle enjambant le canal de l'Ourcq sont posées[12]. Le premier rail de la nouvelle ligne est symboliquement soudé le 24 janvier 2011 sur le boulevard Macdonald, devant une centaine de représentants des acteurs du projet, dont le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon, ainsi que le PDG de la RATP, Pierre Mongin[13].

Les travaux permettent également la réalisation des dix-huit stations de la ligne.

Naissance du T3b

Le samedi , la longue extension du tramway des Maréchaux est scindée en deux tronçons afin de garantir une exploitation adéquate de la ligne.

Le premier tronçon consiste en un prolongement de l'ancienne ligne T3 de la porte d'Ivry à la porte de Vincennes. Ce tronçon allant dorénavant du pont du Garigliano à la porte de Vincennes est alors rebaptisé ligne T3a.

Le second tronçon est exploité comme une nouvelle ligne autonome : la ligne T3b. Elle part de la porte de Vincennes pour rejoindre la porte de la Chapelle[14]. Durant le premier week-end d'exploitation les lignes T3a et T3b offrent un service gratuit à leurs usagers[15].

Une liaison complémentaire entre la porte de Vincennes et la place de la Nation est à l'étude, selon les annonces faites par Anne Hidalgo, la maire de Paris, en avril 2014, mais le programme n'était alors accompagné d'aucun calendrier[16].

Extension de la Porte de la Chapelle à la Porte d'Asnières

Travaux du prolongement à la porte de Clichy en décembre 2016.
La correspondance avec le métro 13 est possible à la station Porte de Saint-Ouen.

À la suite de nombreuses demandes exprimées lors du débat public sur le prolongement du T3, il est envisagé de prolonger la ligne T3b au-delà de la porte de la Chapelle jusqu'à la porte d'Asnières. Le député Denis Baupin a exprimé le souhait de voir ce prolongement réalisé pour 2012 afin de desservir la ZAC Clichy-Batignolles et réduire la saturation de la ligne 13 du métro[9].

Le conseil du STIF du a indiqué que ce prolongement ne pouvait se faire sans apport financier de l'État. De ce fait, cette section sera alors peut-être réalisée dans le cadre du contrat de plan État-Région 2014-2020.

Le , les Ă©lus Verts au Conseil de Paris, ont dĂ©posĂ© un projet de dĂ©libĂ©ration qui propose de rĂ©cupĂ©rer les deux cents millions d'euros consacrĂ©s Ă  la rĂ©novation d'un stade de rugby, le stade Jean-Bouin, pour les attribuer au prolongement du tramway des MarĂ©chaux, de la porte de la Chapelle (18e) Ă  la porte d'Asnières (17e). Le maire de Paris s'oppose toutefois Ă  cette proposition[17]. Le , Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargĂ©e des transports, annonce que le dĂ©bat public serait lancĂ© dès janvier 2011 pour un dĂ©but des travaux en 2014[18]. Un mois plus tard, le 4 octobre, le STIF approuve cette future extension[19] qui devrait voir le jour en 2017 : l'extension de 4,7 kilomètres porte la longueur du T3b Ă  14,3 kilomètres. L'extension prĂ©vue comportera six ou sept nouvelles stations, pour un coĂ»t d'infrastructure et d'Ă©quipement Ă©valuĂ© Ă  205 millions d'euros hors taxes, aux conditions Ă©conomiques de janvier 2010, auxquels s'ajoutent 41 millions d'euros pour l'achat de douze rames supplĂ©mentaires[20] - [21].

La concertation concernant ce prolongement a lieu du au 18 fĂ©vrier. Ce prolongement concerne directement plus de 600 000 habitants et 384 000 emplois. Il devrait permettre de desservir la ZAC Clichy-Batignolles dans le 17e arrondissement, avec notamment la future citĂ© judiciaire de Paris, ainsi que la ZAC Chapelle International dans le 18e arrondissement. Depuis le , il est en correspondance avec la ligne 12, par ailleurs prolongĂ©e Ă  Front populaire Ă  la limite des communes de Saint-Denis et d'Aubervilliers. En outre, il doit assurer une correspondance avec la ligne 14, qui doit ĂŞtre prolongĂ©e jusqu'Ă  Mairie de Saint-Ouen. Le calendrier prĂ©voit le dĂ©but des travaux pour 2014 pour une mise en service en 2017[22]. En revanche, le financement du projet reste flou, les Ă©lus parisiens, ainsi que des sĂ©nateurs dans leur rapport sur le futur tribunal de grande instance, souhaitant que l'État participe, contrairement Ă  l'extension de la ligne de la porte d'Ivry Ă  la porte de la Chapelle, entièrement financĂ©e par la Ville et la RĂ©gion[23].

Le bus PC 3 le jour de sa dernière circulation.

Le , Ă  la suite de la concertation publique, le STIF approuve le projet du prolongement du T3 entre Porte de la Chapelle et Porte d’Asnières. Dans la foulĂ©e, il lance les Ă©tudes du projet sur les bases du tracĂ© soumis Ă  la concertation, la rĂ©alisation du dossier d’enquĂŞte publique et toutes les Ă©tudes y affĂ©rentes (schĂ©ma de principe, Ă©tude d’impact, dossiers de sĂ©curité…). De plus, le conseil indique qu'il y a une forte attente pour un quatrième prolongement de la ligne au-delĂ  de la porte d'Asnières[24]. Le , deux jours avant l'inauguration de la ligne T3b, le STIF annonce la tenue de l'enquĂŞte publique sur le prolongement mi-2013, avec une ouverture toujours prĂ©vue fin 2017, un temps de parcours d'environ 13 minutes, et une estimation de trafic de 76 000 voyageurs par jour. Le coĂ»t des travaux est dorĂ©navant estimĂ© Ă  240 millions d'euros, dont 47 pour l'achat des nouvelles rames nĂ©cessaires Ă  sa desserte[25]. L'enquĂŞte publique a lieu du 27 mai au 27 juin 2013[26] - [27]. En octobre 2013, la commission d’enquĂŞte publique a rendu son rapport et donnĂ© un avis favorable au projet[28]. Elle a nĂ©anmoins exprimĂ© des rĂ©serves sur le coĂ»t de ce tronçon de 4,3 kilomètres qui serait, selon la commission d’enquĂŞte, « très Ă©levĂ© au kilomètre »[28]. Par ailleurs, la commission d’enquĂŞte a regrettĂ© que le T3 ne soit pas d’emblĂ©e prolongĂ© jusqu’à Porte Maillot[28]. Les travaux de prolongement entre la porte de la Chapelle et la porte d'Asnières ont commencĂ© le 31 mars 2014 pour un achèvement prĂ©vu en dĂ©cembre 2017[29].

En mars 2016, la mise en service est reportĂ©e Ă  l'automne 2018 en raison de la dĂ©couverte d'amiante dans la chaussĂ©e[30]. Elle intervient le [31] et remplace le bus PC 3[32]. Au-delĂ  d'un simple prolongement ce tronçon est en correspondance avec les deux branches de la ligne 13 du mĂ©tro, la ligne 4 et le RER C, ce qui incite ĂŽle-de-France MobilitĂ©s Ă  renforcer la frĂ©quence de la ligne, 90 000 voyageurs quotidiens devant s'ajouter aux 130 000 du tracĂ© antĂ©rieur[32].

Le prolongement est l'occasion de travaux de voirie pour crĂ©er 8,6 km de nouvelles pistes cyclables et d'Ă©largir les trottoirs. Des Ă®lots vĂ©gĂ©talisĂ©s sont crĂ©Ă©s et 184 arbres supplĂ©mentaires plantĂ©s alors la plateforme du tramway est tapissĂ©e de 7 000 m2 de gazon[5].


Tracé et stations

Tracé

Terminus de la ligne Ă  porte de Vincennes.

La ligne relie la porte de Vincennes, Ă  l'est de la capitale, Ă  la porte d'Asnières au nord-ouest, le long d'un tracĂ© approximativement en quart de cercle Ă  travers les 20e, 19e, 18e et 17e arrondissements de Paris. Elle dessert vingt-six stations rĂ©parties sur plus d'un quart de la pĂ©riphĂ©rie de Paris. La voie possède un Ă©cartement des rails standard de 1 435 mm.

Le terminus sud-est de la ligne se situe en position latérale sur le côté nord du cours de Vincennes dans le 20e arrondissement, à proximité immédiate de la ligne 1 du métro et sous le viaduc de la ligne de Petite Ceinture. Il possède deux voies se prolongeant en tiroir. Le terminus de la ligne 3a possède une configuration identique, mais du côté sud du cours. Une traversée piétonne de cette large voie est nécessaire pour emprunter les deux lignes en correspondance. La ligne 3b se dirige vers l'est en position latérale et bifurque au nord sur le boulevard Davout, après une jonction de service à double voie avec la ligne 3a, qui s'oriente, elle vers le sud, le long du boulevard Soult.

La ligne passe par la porte Chaumont, en .

La ligne suit le boulevard Davout, franchit la porte de Montreuil et entame une longue ascension sur la colline de Belleville, en position axiale. Après la porte de Bagnolet, oĂą une communication entre les deux voies permet d'assurer, le cas Ă©chĂ©ant, le rebroussement des rames assurant un service provisoire - ou partiel - en cas d'incident, la ligne se poursuit cette fois sur le boulevard Mortier en rampe prononcĂ©e, jusqu'au carrefour de la rue Saint-Fargeau. Elle atteint peu après son point culminant Ă  environ 120 m d'altitude, dessert la station Adrienne-Bolland, Ă  quais dĂ©calĂ©s, et se poursuit en lĂ©gère pente jusqu'Ă  la porte des Lilas, oĂą une communication permet Ă©galement d'assurer un service partiel. Le tracĂ© pĂ©nètre alors dans le 19e arrondissement de Paris par le boulevard SĂ©rurier en position axiale. Il emprunte alors le boulevard d'AlgĂ©rie et entame une longue descente relativement sinueuse, en position latĂ©rale cĂ´tĂ© est, en contrebas de l'hĂ´pital Robert-DebrĂ© et du parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge. Après avoir longĂ© le boulevard d'Indochine oĂą s'achève la descente, puis retrouvĂ© le boulevard SĂ©rurier, il atteint la porte de Pantin. La ligne s'oriente alors vers l'est et passe sous le viaduc du boulevard pĂ©riphĂ©rique de Paris ; une jonction Ă  double voie permet de relier, depuis les deux sens, l'atelier de maintenance situĂ© sous le stade Jules-Ladoumègue. Pour atteindre l'atelier, la double voie de desserte longe le boulevard pĂ©riphĂ©rique sur son cĂ´tĂ© est. La ligne s'incurve alors de nouveau vers le nord. Elle longe, en limite de la commune de Pantin et du dĂ©partement de la Seine-Saint-Denis, la route des Petits-Ponts, puis la rue Delphine-Seyrig, oĂą elle longe l'atelier de maintenance. Elle franchit alors le canal de l'Ourcq par un viaduc, longe la rue Ella-Fitzgerald ainsi que les Grands Moulins de Pantin puis s'oriente vers l'ouest, le long de la rue de la ClĂ´ture.

Après avoir franchi le canal de l'Ourcq, la ligne rejoint la porte de la Villette, en longeant les voies ferrées du réseau Est, en .

La ligne repasse alors sous le boulevard périphérique, passe à proximité de la Cité des sciences et de l'industrie et atteint la porte de la Villette, où se trouve également une communication entre les deux voies, après avoir suivi le boulevard Macdonald. Le tracé est alors en position latérale côté sud, longeant sur ce tronçon la limite nord du parc de la Villette. Le tracé s'incurve alors vers le sud-ouest et longe l'avenue Corentin-Cariou jusqu'au pont de Flandre avant de bifurquer vers le nord-est sur le quai de la Gironde, où il suit le canal Saint-Denis sur sa rive occidentale. Après être passée sous le viaduc portant le faisceau de voies aboutissant en gare de Paris-Est, la ligne retrouve alors le boulevard Macdonald et s'oriente de nouveau à l'ouest. Mais elle s'oriente de nouveau vers le sud-est à travers l'ancien entrepôt Macdonald via le passage Susan-Sontag et la rue Cesária-Évora, avant de desservir la gare Rosa-Parks, en correspondance avec la ligne E du RER.

Après avoir desservi cette gare, la ligne bifurque vers le nord le long de la rue d'Aubervilliers et entre dans le 18e arrondissement. Elle s'oriente de nouveau à l'ouest et longe le boulevard Ney. Peu après le carrefour avec la rue de la Chapelle, la ligne passe sous le viaduc portant le faisceau de voies ferrées aboutissant en gare de Paris-Nord. Elle se poursuit en ligne droite et dessert la porte des Poissonniers, la porte de Clignancourt, la porte Montmartre et la porte de Saint-Ouen. Peu après, alors sur le boulevard Bessières, elle s'infléchit vers le sud-ouest et dessert la porte de Clichy, non loin du Tribunal de Paris. Empruntant le boulevard Berthier, elle passe sous les voies ferrées aboutissant en gare de Paris-Saint-Lazare puis atteint son terminus à la porte d'Asnières.

Liste des stations

La ligne comporte vingt-six stations. Les coordonnées et les zones sont approximatives.

Station Lat/Long Zone Communes Correspondances[33]
â–  Porte de Vincennes Accessible 48° 50′ 50″ N, 2° 24′ 37″ E 1 Paris 20e (M) (1)
(T) (3a)
• Porte de Montreuil Accessible 48° 51′ 13″ N, 2° 24′ 38″ E 1 Paris 20e (M) (9)
• Marie de Miribel Accessible 48° 51′ 25″ N, 2° 24′ 36″ E 1 Paris 20e
• Porte de Bagnolet Accessible 48° 51′ 52″ N, 2° 24′ 32″ E 1 Paris 20e (M) (3)
• SĂ©verine Accessible 48° 52′ 10″ N, 2° 24′ 32″ E 1 Paris 20e
• Adrienne Bolland Accessible 48° 52′ 22″ N, 2° 24′ 31″ E 1 Paris 20e
• Porte des Lilas Accessible 48° 52′ 36″ N, 2° 24′ 25″ E 1 Paris 20e (M) (3bis) (11)
• HĂ´pital Robert-DebrĂ© Accessible 48° 52′ 44″ N, 2° 24′ 06″ E 1 Paris 19e (M) (7bis) (PrĂ©-Saint-Gervais, Ă  distance)
• Butte du Chapeau Rouge Accessible 48° 53′ 03″ N, 2° 23′ 49″ E 1 Paris 19e
• Porte de Pantin
Parc de la Villette
Accessible
48° 53′ 19″ N, 2° 23′ 45″ E 1 Paris 19e (M) (5)
• Delphine Seyrig Accessible 48° 53′ 37″ N, 2° 23′ 53″ E 1 Paris 19e
• Ella Fitzgerald
Grands Moulins de Pantin Accessible
48° 53′ 51″ N, 2° 23′ 42″ E 1 Paris 19e (RER) (E) (Pantin, Ă  distance)
• Porte de la Villette
Cité des Sciences et de l'Industrie
Accessible
48° 53′ 51″ N, 2° 23′ 10″ E 1 Paris 19e (M) (7)
• Canal Saint-Denis Accessible 48° 53′ 56″ N, 2° 22′ 54″ E 1 Paris 19e
• Rosa-Parks Accessible 48° 53′ 49″ N, 2° 22′ 24″ E 1 Paris 19e (RER) (E)
• Porte d'Aubervilliers Accessible 48° 53′ 55″ N, 2° 22′ 06″ E 1 Paris 18e
• Colette Besson Accessible 48° 53′ 55″ N, 2° 21′ 52″ E 1 Paris 18e
• Porte de la Chapelle Accessible 48° 53′ 55″ N, 2° 21′ 33″ E 1 Paris 18e (M) (12)
• Diane Arbus
Porte des Poissonniers Accessible
48° 53′ 54″ N, 2° 21′ 06″ E 1 Paris 18e
• Porte de Clignancourt
Puces de Saint-Ouen Accessible
48° 53′ 53″ N, 2° 20′ 43″ E 1 Paris 18e (M) (4)
• Angélique Compoint
Porte de Montmartre Accessible
48° 53′ 52″ N, 2° 20′ 18″ E 1 Paris 18e
• Porte de Saint-Ouen Accessible 48° 53′ 52″ N, 2° 19′ 48″ E 1 Paris 18e (M) (13)
• Épinettes - Pouchet Accessible 48° 53′ 51″ N, 2° 19′ 25″ E 1 Paris 17e
• HonorĂ© de Balzac Accessible 48° 53′ 47″ N, 2° 19′ 08″ E 1 Paris 17e
• Porte de Clichy
Tribunal de Paris Accessible
48° 53′ 41″ N, 2° 18′ 51″ E 1 Paris 17e (M) (13) (14)
(RER) (C)
â–  Porte d'Asnières - Marguerite Long Accessible 48° 53′ 23″ N, 2° 18′ 12″ E 1 Paris 17e

Les stations en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions.

Noms des stations

La station Honoré de Balzac, à l'intersection du boulevard Bessières et du passage Rose-Valland, dont le nom fut préféré par IDF-Mobilités à celui de Rose Valland.

À l'ouverture de la ligne, le , sur dix-huit stations, neuf portent des noms de femmes, marquant une parité symbolique selon les souhaits de la mairie de Paris.

Ces choix rendent hommage à des femmes combattantes : Marie de Miribel, fondatrice des œuvres sociales et hospitalières de la Croix Saint-Simon, Séverine, écrivain, journaliste libertaire et féministe, et Rosa Parks (parvis Rosa-Parks et gare Rosa-Parks), figure de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ou encore à la journaliste et exploratrice Alexandra David-Néel. Les autres portent les noms de personnalités du monde du sport et des arts : les aviatrices Maryse Bastié et Adrienne Bolland, l'athlète Colette Besson, qui a remporté la médaille d’or du 400 m aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, Ella Fitzgerald, grande chanteuse de jazz, et l'actrice française Delphine Seyrig[34].

Lors du prolongement vers la porte d'Asnières, le nom d'un homme, l'écrivain Honoré de Balzac (correspondant au nom du lycée jouxtant la station), fut ajouté, préféré par Île-de-France Mobilités au nom de la résistante et héroïne de l'histoire de l'art durant la Seconde Guerre mondiale Rose Valland, dont l'arrêt est situé précisément sur le passage Rose-Valland dans le 17e arrondissement qui porte son nom[35].

Tramway et art contemporain

L'Ĺ“uvre d'art La Station d'Anita Molinero Ă  la station Porte de la Villette, lors de son installation, en .

La mise en service de la ligne donne lieu Ă  l'installation de plusieurs Ĺ“uvres d'art[36] - [37] :

La sonorisation des rames a également fait l'objet d'une démarche artistique avec le travail de Rodolphe Burger, qui a conçu Les Voix du monde, une œuvre artistique autour de l’annonce sonore des points d’arrêt. Rodolphe Burger, qui est notamment déjà intervenu sur l'habillage sonore du tramway de Strasbourg, a ainsi conçu des annonces spécifiques à chaque station : des couples de voix énoncent les noms des stations traversées par le tram. Plus de six cents personnes ont participé aux enregistrements de l’œuvre dont quelques célébrités parmi lesquelles Jane Birkin, Philippe Manœuvre, Pascale Clark, Jackie Berroyer, Henry Chapier, Jacques Higelin, Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis)[38].

Exploitation de la ligne

La rame Citadis 402 no 332 passant près de la porte Chaumont, en .

La vitesse commerciale prévue est de 19 à 20 km/h, bien qu'elle soit probablement surévaluée, le premier tronçon du T3a au sud peinant à atteindre les 18 km/h, comme le souligne un rapport de la Cour des comptes daté de novembre 2010[39]. La signalisation routière aux carrefours donne la priorité aux tramways, ce qui favorise leur progression (et est, de plus, dissuasif pour les automobilistes, choix qui était clair dès le début du projet).

Du lundi au vendredi, la fréquence des rames est de cinq à six minutes aux heures de pointe et de six à huit minutes aux heures creuses avant de passer en novembre 2018 à quatre minutes aux heures de pointe en raison des nombreuses correspondances avec les transports lourds du prolongement à la porte d'Asnières et le fort trafic induit[32]. Jusqu'en 2018, la fréquence est de quinze minutes de 22 h à la fin du service. Le samedi, l'intervalle entre deux rames varie de sept à dix minutes en journée et de huit à quinze minutes les dimanches et jours de fêtes.

Le premier départ de Porte de Vincennes est à 5 h 30 (6 h 30 les dimanches et jours fériés) ; celui de Porte de la Chapelle est à 5 h 30 (6 h 30 les dimanches et jours fériés). Le dernier tramway part de Porte de Vincennes à 0 h 30 (1 h 30 les vendredis, samedis et veilles de fête) en direction de Porte de la Chapelle et à 1 h 05 (2 h 05 les vendredis, samedis et veilles de fête) en direction de Porte de Pantin ; celui de Porte de la Chapelle à 0 h 30 (1 h 30 les vendredis, samedis et veilles de fête) en direction de Porte de Vincennes et à 1 h 05 (2 h 05 les vendredis, samedis et veilles de fête) en direction de Delphine Seyrig. Ces horaires sont allégés durant la période estivale[40].

Matériel roulant

Intérieur d'une rame Citadis 402 en livrée RATP.

La ligne T3b est équipée de cinquante et une rames Citadis 402 d'Alstom.

Ce matĂ©riel roulant, dĂ©jĂ  prĂ©sent sur la ligne T3a, a pour caractĂ©ristiques de possĂ©der un plancher bas intĂ©gral le rendant accessible aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, une ventilation rĂ©frigĂ©rĂ©e, un système de vidĂ©osurveillance. Les rames ont une longueur de 43,7 m pour une largeur de 2,65 m. Elles sont Ă©galement composĂ©es de sept modules et le nombre de places assises est de soixante-dix-huit pour une capacitĂ© totale de 304 personnes par rame.

Le matĂ©riel, apte Ă  une vitesse maximale de 60 km/h, est entraĂ®nĂ© par six moteurs asynchrones d'une puissance nominale de 120 kilowatts, alimentĂ©s sous une tension de 750 volts continu, courant captĂ© par catĂ©naire via un pantographe[41].

Habillage intérieur d'une rame aux coloris d'Île-de-France Mobilités.

Le parc de la ligne est partagé avec celui de la ligne T3a et divisé en quatre tranches, la première correspondant aux rames livrées pour le premier tronçon de cette dernière ligne. Les seconde et troisième tranches, livrées respectivement pour le prolongement à Porte de la Chapelle et l'extension à Porte d'Asnières, se composent respectivement de vingt-cinq et dix-sept éléments ; elles se distinguent par des modifications mineures comme le changement de fournisseur pour les vantaux de portes, l'adoption d'un second signal sonore de fermeture des portes et l'installation d'écrans à diodes défilants plus larges pour l'annonce des prochaines stations[42]. La quatrième tranche, composée de neuf rames pour les besoins du prolongement à Porte Dauphine, se distingue par l'application d'une nouvelle livrée et d'un nouvel habillage intérieur aux coloris d'Île-de-France Mobilités, ainsi que par leur nez au profil plus pointu[43].

Conduite et signalisation

Cabine de conduite du Citadis 402.

La conduite sur la ligne se fait en « conduite à vue » ; on n'y trouve normalement que des panneaux de limitation de vitesse, des signaux de protection d'itinéraires et des signaux protégeant le franchissement des carrefours. Pour ces derniers, la voirie est équipée de signaux tricolores classiques de type R11 tandis que la ligne est équipée de signaux de type R17 et R18 associés à la signalisation routière.

Sur un fond noir, une barre horizontale de couleur blanche signale l'arrêt, un rond blanc annonce un signal d'arrêt et une barre verticale blanche la voie libre. Une signalisation d'aide à l'exploitation complète ces signaux, un losange lumineux signalant la prise en charge de la demande de priorité au carrefour.

Les signaux de protection d'itinéraires ou signaux d'exploitation se situent où se trouvent les appareils de voies (aiguillages). Les panneaux de limitation de vitesse se présentent quant à eux comme des panneaux carrés avec des chiffres noirs sur fond blanc. Enfin, les indicateurs de coupure de courant sont implantés en amont de chaque secteur d'alimentation de la ligne aérienne de contact (LAC). Deux ronds blancs alignés en position verticale annoncent une ligne alimentée, alignés en position horizontale une ligne non-alimentée[44].

Régulation du trafic (priorité tramway)

Signalisation piétons et indicateur d'alimentation.

Le tramway est toujours prioritaire aux carrefours. Chaque contrôleur de carrefour suit en temps réel l'arrivée des différentes rames sur les lignes de feux des voies tramway (gestion de délais d'approche en secondes), et adapte dynamiquement (prolongation ou raccourcissement) les durées des deux phases de circulations des voitures (Maréchaux et radiales) afin de faire passer la rame sans qu'elle ait à s'arrêter à aucun carrefour. Pour ce faire, le contrôleur gère un algorithme de priorité tramway. Les contrôleurs continuent à fonctionner en mode coordonné entre chaque passage de tramway.

Tous les contrôleurs communiquent en ethernet sur un réseau fibre optique dédié. Ils s'échangent des tables de détections de boucles électromagnétiques (avec reconnaissance de balise numérique présente sur chaque rame, la détection magnétique temporisée servant en secours).

Un poste central de régulation du trafic permet d'exploiter la ligne en surveillant tous les contrôleurs et en permettant de régler certains paramètres (temps d'arrêts en stations, temps d'approches pour chaque point de détection, …). Ce système permet de grandement faciliter la phase de mise au point de la ligne durant la marche à blanc (fonctionnement sans passagers) afin de minimiser les interventions terrains. Les temps d'arrêts en stations sont pris en compte suivant des durées fixées de manière statistique dans des tables horaires (les délais d'approches finaux calculés par le PC et transmis aux contrôleurs tiennent compte de ces durées).

Certains carrefours sont équipés de caméras vidéos effectuant une analyse vidéo afin de déterminer une éventuelle occupation prolongée de la plate-forme tramway par des véhicules qui la traversent. Ceci permet d'anticiper le passage au rouge sur les feux concernant ces véhicules, afin que le tramway ne se retrouve pas bloqué lors de son arrivée, ce qui annulerait l'effet de la priorité assurée pour franchir le feu.

Trafic

Fréquentation de la ligne T3b.
Années 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020[note 1] 2021
Nombre de voyageurs

(en millions)[45]

27 32 36 38 38 43 66 43 55

Ateliers

Voies de liaison vers les ateliers d'entretien du Stade Jules-Ladoumègue.

Le site de maintenance et de remisage de la ligne est implantĂ© (48° 53′ 37″ N, 2° 23′ 49″ E) sous une partie du Stade Jules-Ladoumègue et peut accueillir près de cinquante rames de tramway. Outre les rames nĂ©cessaires Ă  l'exploitation du prolongement jusqu'Ă  la porte de la Chapelle, la capacitĂ© de ce nouvel atelier permet une Ă©ventuelle augmentation du trafic et de futurs prolongements. Les Ă©quipements sportifs ont Ă©tĂ© reconstruits au-dessus du site de maintenance et de remisage, et complĂ©tĂ©s par de nouvelles installations[46] - [47].

Tarification et financement

Logo de la ligne 3b du tramway pour Île-de-France Mobilités.

La tarification de la ligne est identique à celles des autres lignes de tramway exploitées par la RATP ainsi que l'essentiel des lignes de bus et accessible avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et la dernière validation, mais pas avec le métro ni le RER.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président du conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[48].

Le coût de l'infrastructure, évalué initialement à 615 millions d'euros, atteint 651,9 millions d'euros lors de la signature de la convention de financement le jeudi 16 avril 2009, soit 433,6 millions d'euros pour la Ville de Paris et 218,3 millions d'euros pour la région Île-de-France. S'ajoutent à ces chiffres 149 millions d'euros pour les travaux d'aménagement urbain financés par la Ville de Paris, et 86,1 millions d'euros pour le matériel roulant[49]. Il est réparti pour moitié entre la Ville de Paris et la région Île-de-France pour le tronçon de Porte d'Ivry à Porte de Charenton, et la Ville de Paris en finance 70 % de la section au-delà jusqu'à Porte de la Chapelle[9]. Certains opposants évaluent cependant le coût réel à 931[50] millions d'euros en janvier 2009[51].

Pour cette extension, en septembre 2009, la Ville de Paris a obtenu un financement de 500 millions d'euros auprès de la Banque europĂ©enne d'investissement (BEI), après un prĂŞt de 130 millions pour le premier tronçon du T3. Cet accord a Ă©tĂ© signĂ© par Anne Hidalgo et Philippe de Fontaine-Vive, vice-prĂ©sident de la BEI. Le prĂŞt, flexible, sera remboursable en vingt-cinq ans[52].

Trafic escompté

La ligne T3b devrait transporter 90 200 voyageurs par jour ouvrĂ© entre Porte de Vincennes et Porte de la Chapelle, soit environ 270 000 par jour en 2013 pour l'ensemble du tramway des MarĂ©chaux[53]. Le trafic du prolongement de la porte de la Chapelle Ă  la porte d'Asnières est Ă©valuĂ© Ă  85 000 voyageurs pour ce seul tronçon, soit 175 000 voyageurs par jour ouvrĂ© pour l'ensemble du T3b Ă  l'horizon 2017[20].

Galerie de photographies

Projets d'extension

Plan de la ligne après les extensions.

De la Porte d’Asnières à la Porte Dauphine

Une rame en livrée Île-de-France Mobilités, destinée au prolongement de la ligne jusqu'à Porte Dauphine, vue ici à la station Hôpital Robert Debré.

En 2010, Annick Lepetit estime que la boucle sera prolongée de la porte d’Asnières « au moins jusqu'à la porte Maillot »[18]. En avril 2014, la maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce sa volonté de prolonger le tramway jusqu’à la porte Maillot[54].

Le , le syndicat des transports d'ĂŽle-de-France approuve en Conseil le financement d'une convention de 3 millions d'euros qui doit permettre de rĂ©aliser une première sĂ©rie d’études pour prĂ©senter ce projet de prolongement au public dans le cadre de la concertation et de l’enquĂŞte publique[55].

Le , le STIF valide le dossier du prolongement mais jusqu'à porte Dauphine[56]. La concertation se déroule du au [57].

Le , le Conseil de Paris avalise le projet de tracé[58] et le lendemain Île-de-France Mobilités (ex-STIF) entérine le prolongement du T3 à la porte Dauphine et le financement des prochaines étapes, pour une mise en service à l'horizon 2023[59].

Une enquête publique est organisée du 26 septembre au 31 octobre 2018[60] pour un démarrage des travaux un an plus tard, avec une mise en service prévue en [61] - [62] - [63].

Les noms des stations ne sont pas définitifs. Les coordonnées et les zones sont approximatives[57] - [59].

StationLat/LongZoneCommunesCorrespondances[33]
• Marguerite Long
Porte d'Asnières
48° 53′ 24″ N, 2° 18′ 14″ E 1 17e
• Porte de Courcelles 48° 53′ 14″ N, 2° 17′ 52″ E 1 17e
• Porte de Champerret 48° 53′ 08″ N, 2° 17′ 29″ E 1 17e (M) (3)
• Porte de Villiers 48° 52′ 59″ N, 2° 17′ 15″ E 1 17e
• Porte des Ternes 48° 52′ 49″ N, 2° 17′ 18″ E 1 17e
• Porte Maillot 48° 52′ 40″ N, 2° 16′ 56″ E 1 16e, 17e existant : (RER) (C) (M) (1)
en travaux : (RER) (E)
• Bruix - Lalo 48° 52′ 29″ N, 2° 16′ 44″ E 1 16e
â–  Porte Dauphine 48° 52′ 18″ N, 2° 16′ 30″ E 1 16e (M) (2)
(RER) (C) (Avenue Foch)

De la porte Dauphine au pont du Garigliano

En raison d'une forte opposition au projet, exprimée par les riverains lors du débat public sur le prolongement du T3 entre Pont du Garigliano et Porte d'Auteuil, le projet de prolongement a été reporté sine die. Des habitants du 16e arrondissement de Paris estiment que le prolongement du tramway serait d'un coût excessif, ne correspond pas à une réelle demande de transports, sera destructeur de places de stationnement et mettra en péril le commerce local le temps de la durée des travaux[64]. Néanmoins, le , la maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce sa volonté de prolonger le tramway à terme jusqu’au pont du Garigliano[54].

En 2018, Laurent Probst, le directeur général d’Île-de-France Mobilités, réaffirme qu’il n’est pas envisagé de boucler la boucle et de rejoindre le pont du Garigliano. « Il n’y aura pas suffisamment de voyageurs sur ce tronçon. Nous prévoyons un bus en site propre à haut niveau de service (BHNS) »[65]. Cette ligne se substituerait à la ligne de bus PC existante.

Notes et références

Notes

Références

  1. « Trafic annuel et journalier », sur omnil.fr (consulté le )
  2. Ph.-E. Attal, « Enfin le bouclage du tram des maréchaux ? », sur railpassion.fr, (consulté le ).
  3. [PDF] « Conseil du STIF du 10 octobre 2007 », sur stif.info
  4. Site de l'enquête publique : http://www.tramway.paris.fr. Annonces légales publiées dans le quotidien Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, du 8 avril 2008.
  5. « Le tramway métamorphose le Nord de la capitale », sur paris.fr, (consulté le )
  6. « Nouveau matériel, soudure de rails : ça bouge sur le T3b », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  7. Site officiel du débat public sur le prolongement du T3
  8. RATP - Prolongement du tramway T3 de la porte d'Ivry Ă  la porte de la Chapelle
  9. Le Parisien - Tram : le tracé de l'extension, article du 29 septembre 2007.
  10. Le Parisien - Le plus grand bâtiment de la ville coupé en deux, article du 11 mars 2010
  11. Le Parisien - Le souterrain porte de la Chapelle disparaît au profit du futur tramway, article du 16 mars 2010.
  12. Le Parisien - La passerelle du tramway sort de terre Ă  Pantin, article du 28 octobre 2010
  13. Le Parisien - Prolongement du tram : le premier rail est posé, article du 25 janvier 2011.
  14. Le Parisien - Le tramway fera une pause porte de Vincennes, article du 1er décembre 2008.
  15. « Paris : le tramway T3 poursuit sa route » dans Le Parisien, article du 14 décembre 2012.
  16. « L'extension des lignes de tram en bonne voie », sur Le Parisien, (consulté le ).
  17. 20 minutes - Putsch Vert pour le tramway, article du 29 septembre 2009
  18. 20minutes : Le tramway T3 jusqu'à la porte d'Asnières, article du 3 septembre 2010.
  19. [PDF] STIF - Dossier d'objectifs et de caractéristiques principales, extension du tramway T3 de la porte de la Chapelle à la porte d'Asnières
  20. [PDF] STIF - Prolongement du T3 de la porte de la Chapelle à la porte d’Asnières, communiqué de presse du 4 octobre 2010
  21. Article de TF1 News du 5 octobre 2010 intitulé « En 2013, le RER C va rouler plus vite dans Paris », annonçant par ailleurs la future extension du T3 jusqu'à la porte d'Asnières, prévue pour 2017.
  22. Site de la concertation publique sur le prolongement du T3 à la porte d'Asnières (17 janvier - 18 février 2011) « Copie archivée » (version du 27 août 2011 sur Internet Archive) sur « prolongement-t3-porteasnieres.fr », consulté le 17 janvier 2011
  23. Le Parisien - Le tram se rapproche de la porte d’Asnières, article du 17 janvier 2011.
  24. [PDF] STIF - Le Conseil du STIF et le public approuve (sic) le projet du prolongement du T3 entre Porte de la Chapelle et Porte d’Asnières., communiqué de presse du conseil du 6 juillet 2011
  25. [PDF] STIF - Prolongement du T1 et du T3, communiqué de presse du conseil du 13 décembre 2012
  26. Page sur l'enquête publique du prolongement du tramway entre la porte de la Chapelle et la porte d'Asnières, sur tramway.paris.fr. Consulté le 29 mai 2013.
  27. Notice explicative, sur tramway.paris.fr. Consulté le 29 juin 2014.
  28. Prolongement du T3 à Porte d’Asnières – remise du rapport d’enquête publique, 11 octobre 2013, Mairie de Paris
  29. « Prolongement du tramway entre Porte de la Chapelle et Porte d'Asnières : c’est parti ! », sur le site tramway.paris.fr, consulté le 30 avril 2014.
  30. [PDF] Communiqué de presse du , sur le site tramway.paris.fr, consulté le 10 juin 2018.
  31. « Le T3b est prolongĂ© entre Porte de la Chapelle et Porte d’Asnières », sur iledefrance-mobilites.fr, article du (consultĂ© le ) : « ĂŽle-de-France MobilitĂ©s inaugure le prolongement de 4,3 km du tram T3B jusqu’à Porte d’Asnières le 24 novembre 2018. ».
  32. Jean-Gabriel Bontinck, « Paris : le tramway jusqu’à porte d’Asnières, c’est parti ! », sur leparisien.fr, (consulté le )
  33. Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés ou en site propre (métros, trains, tramways, téléphériques, BHNS...) sont données.
  34. Le Parisien - Les neuf nouvelles stations du T3 auront des noms de femmes, article du 20 septembre 2012
  35. « L’espionne du Jeu de Paume », sur www.rosevalland.com (consulté le ).
  36. [PDF] « Des projets artistiques le long du tramway », T3 Mag n°10,
  37. « Les artistes et le tramway de Paris », Tramway de Paris - Démarche artistique
  38. « T3 : un nouvel art sonore pour l'information voyageurs », RATP
  39. [PDF] Cour des comptes - Rapport sur les transports ferroviaires régionaux en Île-de-France, novembre 2010, p. 95
  40. Site officiel de la RATP, voir la rubrique horaires
  41. [PDF] Fiche technique du Citadis 402 de la ligne T3 Ă  Paris
  42. « Le Citadis en Ile de France - transportparis - Le webmagazine des transports parisiens », sur transportparis.canalblog.com, (consulté le )
  43. « Rames neuves, première soudure de rails vers la Porte Dauphine : ça bouge sur le T3b ! : Neuf rames toutes neuves arrivent sur la ligne de tramway T3b », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  44. Jean Tricoire, Le Tramway Ă  Paris et en ĂŽle-de-France, p. 140.
  45. « Trafic annuel et journalier », sur omnil.fr (consulté le )
  46. Le Parisien - Les trams seront réparés sous des stades, article du 3 décembre 2010
  47. Site officiel du prolongement du T3 - Caractéristiques du projet
  48. Le financement des transports publics franciliens, sur iledefrance-mobilites.fr.
  49. Site institutionnel du projet - Financement
  50. Delanopolis : Çà va tramal !, 3 janvier 2009.
  51. CERF : Prolongement de la ligne de tramway T3 : La récession n'arrête pas le gaspillage par les élus, communiqué de presse du 23 décembre 2008.
  52. Tramway : Paris obtient un prĂŞt de 500 millions d'euros de la BEI.
  53. [PDF] STIF - Ligne 5 du tramway bientĂ´t sur les rails, 30 juin 2010
  54. Tramway à Paris: Hidalgo veut boucler la boucle des Maréchaux, Le Moniteur, 16 avril 2014.
  55. [PDF] Nouvelles avancées pour le tramway en Île-de-France, communiqué de presse du 11 février 2015, sur stif.org, consulté le 12 février 2015.
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  57. [PDF] « T3 – Concertation du 18 janvier au 21 février 2016 », sur prolongement-t3ouest.paris.fr (consulté le ).
  58. « Tramway T3 jusqu’à la porte Dauphine, ça avance », leparisien.fr, (consulté le )
  59. « Prolongement du T3 à la Porte Dauphine : Île-de-France Mobilités entérine le tracé et le financement des prochaines étapes » [PDF], sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  60. [PDF] Avis d'enquête publique du projet d’extension du tramway T3 de porte d'Asnières à porte Dauphine, sur prefectures-regions.gouv.fr, consulté le 10 septembre 2018.
  61. Île-de-France Mobilités valide le tracé du prolongement du tram T3 à porte Dauphine, sur iledefrance-mobilites.fr, consulté le 10 septembre 2018.
  62. « Le prolongement du tramway T3, un chantier au long cours », sur paris.fr, (consulté le ).
  63. Doriane Fulcheri Pereira, « Le tramway trace sa route vers l'ouest », sur tramway.paris.fr, (consulté le ).
  64. Débat public - Cahier d'acteur n°9 Cercle Ouest Parisien d'Études ferroviaires - COPEF (archive)
  65. Olivier Cognasse, « La ligne 13 du métro parisien, prochaine ligne automatisée », sur usinenouvelle.com, article du (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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