Gare de Versailles-Rive-Droite
La gare de Versailles-Rive-Droite est une gare ferroviaire française terminus de la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite, située dans le quartier Notre-Dame de la commune de Versailles (département des Yvelines).
Versailles-Rive-Droite | |
La façade de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Versailles |
Quartier | Notre-Dame |
Adresse | 40, rue du Maréchal-Foch 78000 Versailles |
Coordonnées géographiques | 48° 48′ 35″ nord, 2° 08′ 07″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87382861 |
Site Internet | La gare de Versailles-Rive-Droite, sur le site de la SNCF |
Service |   |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Paris-Saint-Lazare Ă Versailles-Rive-Droite |
Voies | 2 Ă quai, 8 de garage |
Quais | 1 central |
Transit annuel | 4 932 979 voyageurs (2016) |
Zone | 4 (tarification ĂŽle-de-France) |
Altitude | 126 m |
Historique | |
Mise en service | |
Architecte | Alfred Armand |
Correspondances | |
Phébus |  Phébus 1 3 4 5 |
Hourtoule |  Hourtoule 111 111B 111C |
Transdev Ecquevilly |  Transdev Ecquevilly 17 17S |
RATP |  RATP 471 |
Vélizy Vallées |  Vélizy Vallées 109 |
Ouverte le par la Société anonyme du chemin de fer de Paris à Saint-Cloud et Versailles, c'est aujourd'hui une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains de la ligne L du Transilien (réseau Paris-Saint-Lazare). Elle se situe à une distance de 22,9 km de la gare de Paris-Saint-Lazare. Cette gare en impasse est une des plus anciennes du réseau ferroviaire français et a relativement peu évolué depuis son inauguration, conservant sa configuration et son bâtiment des voyageurs d'origine.
Elle doit son nom de « Rive-Droite » au fait qu'elle est située sur une ligne établie, au départ de Paris, sur la rive droite de la Seine.
Situation ferroviaire
La gare de Versailles-Rive-Droite est située au nord du centre-ville de Versailles, dans le quartier Notre-Dame. Établie à 126 m d'altitude[1], elle se situe au point kilométrique (PK) 22,890 de la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite, dont elle constitue le quinzième point d'arrêt après la gare de Montreuil ; elle est l'un des terminus en cul-de-sac de la ligne.
C'est l'une des cinq gares de Versailles. Avec ses huit voies de garage (plus les deux voies à quai, dont l'une est utilisée la nuit pour le stationnement), elle sert de point de formation des trains de la ligne L Sud. On décompte 160 circulations par jour en semaine pour environ 200 mouvements par jour (mises à quai, garages, circulations autres que voyageurs exclues).
Histoire
Concédé à James de Rothschild, le projet de ligne ferroviaire de Paris à Versailles par la rive droite de la Seine étudié par les ingénieurs de l'État comporte, jusqu'à la gare d'Asnières, un tronc commun avec la ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, ouverte en 1837.
La Société anonyme du chemin de fer de Paris à Saint-Cloud et Versailles est fondée par ordonnance royale le . Son capital social est détenu à 82 % par les principaux actionnaires du Paris - Saint-Germain ; Émile Pereire en est nommé directeur[2]. La Société publie le un projet pour l'arrivée du chemin de fer à Versailles. Le bâtiment des voyageurs est prévu à proximité de l'église Notre-Dame, dans le quartier de Geôle. Une gare de marchandises doit être édifiée entre les rues de Provence et de Picardie (avenue des États-Unis) avec un bâtiment circulaire pour les machines à l'extrémité de la gare. Les installations sont en remblai et un pont de dix-sept mètres d'ouverture est également prévu pour le franchissement de la rue Duplessis (rue du Maréchal-Foch), largeur nécessaire pour quatre voies et les quais adjacents. Le , le conseil municipal, à la suite d'une délibération, proteste contre ces dispositions, estimant inestimables les atteintes aux domaines de l'Hospice et du Collège royal. Il rappelle par ailleurs que ce projet contrevient aux termes de l'ordonnance du , qui prescrivait « l'arrivée au boulevard de la Reine, près la rue Duplessis »[3].
La Compagnie modifie en conséquence son projet, et le terminus est installé à l'emplacement actuel. La gare de marchandises est abandonnée. Le bâtiment des voyageurs est composé d'un unique édifice perpendiculaire aux voies et de niveau avec elles. Les voies ferrées sont disposées en deux faisceaux en cul-de-sac autour d'un quai central. Elles sont reliées entre elles à leurs extrémités par des plaques tournantes afin d'opérer la rotation des locomotives, ce qui permet de les replacer en tête des convois. Après l'arrivée d'un train, la locomotive est détachée, retournée sur la plaque et rejoint par la voie contiguë l'autre extrémité du convoi, auquel elle se raccorde après une manœuvre pour repartir dans l'autre sens[4]. Le , les fils du roi Louis-Philippe inaugurent la nouvelle ligne[5].
En 1852, quelques aménagements sont apportés à la gare. En 1889, la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest soumet un projet de création d'un dépôt de dix machines, entrainant le déplacement de la gare de marchandises afin de dégager l'espace pour ce dépôt. La dépense s'élève à 640 000 francs. En , le ministre des Travaux publics donne son accord ; le dépôt est édifié le long de la rampe d'accès à la rue de Clagny. Il comprend un bâtiment abritant cinq voies, séparées en deux groupes de deux et trois voies ; chacune est dotée d'une fosse à piquer de vingt mètres de longueur, destinées à recueillir les mâchefers tombant des foyers des locomotives. Les installations sont remaniées lors des électrifications de la ligne, par troisième rail latéral puis par caténaire 25 kV, respectivement en 1927 et 1978[6].
Le trafic montant quotidien est de 1 988 voyageurs en 1841, puis grimpe à 3 046 par jour en 1893, ce qui en fait ces deux années la gare la plus fréquentée de la ligne. Il progresse légèrement et atteint 3 202 voyageurs en 1938, 7 085 en 1973 et enfin 8 500 voyageurs par jour en 2003[7].
En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 4 932 979 voyageurs, après 4 903 200 voyageurs en 2015 et 4 882 667 voyageurs en 2014[8].
Services voyageurs
Accueil
En 2020, un guichet Transilien est ouvert tous les jours de 7 h à 19 h. Il est adapté pour les personnes handicapées. Des automates Transilien et grandes lignes sont également disponibles et la gare assure la vente de billets de grandes lignes du lundi au samedi de 8 h 30 à 19 h. Un magasin de presse Relay ainsi qu'une croissanterie sont présents dans le hall, ainsi qu'un distributeur de boissons ou friandises et une cabine de photographie automatique[9].
Desserte
La gare est desservie par les trains de la ligne L du Transilien (réseau Paris-Saint-Lazare) dont elle est le terminus de l'une des branches, à raison (par sens) d'un train toutes les 15 minutes en heures creuses, de quatre à huit trains par heure aux heures de pointe (au départ le matin et à l'arrivée le soir) et d'un train toutes les trente minutes en soirée.
Le temps de trajet est, selon les trains, de 36 Ă 39 minutes depuis la gare de Paris-Saint-Lazare[10].
Correspondances
La gare est desservie par :
- les lignes 1, 3, 4 et 5 du réseau de bus Phébus ;
- les lignes 111, 111B et 111C de la société de transports Hourtoule ;
- les lignes 17 et 17S de l'Ă©tablissement Transdev d'Ecquevilly ;
- la ligne 471 du réseau de bus RATP ;
- la ligne 109 du réseau de bus de Vélizy Vallées.
Projet
Un projet de transport en commun en site propre est en cours d'étude, avec pour objectif de relier le pont Colbert à Versailles à l'hôpital Mignot au Chesnay, le long d'un parcours de 7,5 kilomètres traversant les deux communes et desservant les trois principales gares de Versailles[11].
Notes et références
- [PDF] Institut géographique national - Repère de nivellement P.B.K3 - 476
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 16
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 111
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 112
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 17
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 113
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 38.
- « Fréquentation en gares – Versailles Rive Droite », sur SNCF Open Data (consulté le ).
- « Transilien - Versailles Rive Droite - Infos Générales », sur transilien.com (consulté le ).
- Transilien - Fiches horaires.
- « Un nouveau transport en commun Versailles / Le Chesnay » [PDF], sur stif.org via web.archive.org, document de février- (consulté le ) ; ce document est une archive.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Bruno Carrière, Les trains de banlieue, tome I, Éd. La Vie du Rail, 1997, 303 p. (ISBN 2902808666)
- Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La Vie du Rail, 1999, 335 p. (ISBN 2902808763)
- Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), Éd. La Vie du Rail, 2007, 170 p. (ISBN 978-2-915034-67-7)
Lien externe
- La gare de Versailles-Rive-Droite, sur le site officiel Transilien de la SNCF
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Terminus | Terminus | Montreuil | Paris-Saint-Lazare |