Le Tréhou
Le Tréhou [lə tʁeu] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Le Tréhou | |
La rue principale du bourg et l'église paroissiale Sainte-Pitère. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Brest |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas |
Maire Mandat |
Joël Cann 2020-2026 |
Code postal | 29450 |
Code commune | 29294 |
Démographie | |
Gentilé | Tréhousiens |
Population municipale |
644 hab. (2020 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Population agglomération |
44 395 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ nord, 4° 08′ ouest |
Altitude | Min. 35 m Max. 171 m |
Superficie | 22,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune |
Géographie
Le Tréhou est située dans le centre nord du département du Finistère, à l'ouest des monts d'Arrée ; les altitudes les plus élevées se trouvent dans la partie sud-est du finage communal, atteignant 172 mètres à l'est-nord-est de Bodénan, mais descendant jusqu'à 36 mètres dans la partie aval de la vallée du fleuve côtier la Mignonne (ce cours d'eau limite au nord la commune), à l'ouest de la commune ; le bourg est vers 97 mètres d'altitude. Les vallées de la Mignonne et de plusieurs de ses petits affluents de rive gauche, notamment le ruisseau du Moulin du Pont, qui ont leur source pour la plupart dans la commune, encaissées, échancrent assez profondément le territoire communal qui est très vallonné.
Le paysage rural est traditionnellement bocager avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.
- Carte de la commune du Tréhou.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sizun », sur la commune de Sizun, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 324 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Tréhou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,6 %), terres arables (34,9 %), forêts (19,1 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la paroisse apparaît au XIVe siècle. Le Tréhou est probablement issu du morcellement de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Ploudiry. Le nom de la localité est attesté sous les formes Treffou vers 1330, Trevou en 1363, Treffvou en 1446, Treffou en 1467 et 1618, Treffuou en 1481 et Le Treffvou en 1521[21].
Le Tréhou vient du breton trevou (« trève »[22], subdivision de la paroisse). On dit aussi traditionnellement en breton an Treoù Leon pour distinguer Le Tréhou de la commune du Trévoux qui se dit an Treoù Kerne car celle-ci est située en Cornouaille).
Histoire
Origines, Préhistoire et Antiquité
La naissance du village se situe entre 1800 et 800 ans av. J.-C. Un dépôt de 900 haches à douille datant de l'âge du bronze final a été trouvé à Guesman en 1958 (on pense qu'elles servaient de monnaie)[23]. Elles sont aujourd'hui exposées au Musée départemental breton à Quimper.
Les habitants n’étaient pas « d’irréductibles Gaulois » car les Romains s'y sont visiblement bien installés. Il existe, en effet, toujours des traces de leur présence. On peut les découvrir entre Reunguen et Brec’hoat. Mais nos valeureux ancêtres ont su tirer parti de cette occupation car les historiens les soupçonnent d’avoir habité certains camps fortifiés (Quillivinnec et Brec’hoat) jusqu’au Moyen Âge.
Moyen Âge
En 1309, un miracle est attribué à saint Yves : sur les conseils de l'évêque de Léon Guillaume de Kersauzon, qui visitait alors la paroisse du Tréhou, une femme folle fut conduite « les membres liés, au tombeau du saint [à Tréguier], dans lequel elle pénétra par une petite ouverture pratiquée au chevet. Après y être entrée et y être demeurée quelques instants, elle en sortit libre » et avait retrouvé la raison. « De ce miracle ont été témoins un grand nombre de personnes »[24].
La paroisse du Tréhou faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de Sainte-Pitère, sous le patronage de Sainte Piterre. Elle avait comme trèves Tréflévénez érigée en paroisse indépendante en 1801 et Tréveur (ou Trévéreur), qu'elle a absorbée.
La famille du Quiniou était seigneur du dit lieu en Le Tréhou, ainsi que du Rest en Dirinon ; cette famille fut présente aux réformations et montres entre 1446 et 1481 dans les évêchés de Léon et de Cornouaille (les Du Bot de Kermaria devinrent propriétaires de cette seigneurie par la suite[25]) ; la famille de Kervézélou était seigneur du dit lieu en la paroisse du Tréhou[26].
Époque moderne
La culture du lin a été pendant longtemps la richesse du pays. Ce sont les juloded, paysans-marchands, producteurs du lin, qui dirigeaient la commune. Le Tréhou était au XVIIIe siècle au cœur de la zone toilière du Léon consacrée à la culture et à la transformation du lin et du chanvre : 27 kanndi y ont été dénombrés à ce jour ; selon les inventaires après décès la fréquence des métiers à tisser y était de 141,3 pour 100 inventaires, même si le lin n'y était apparemment assez peu cultivé et devait être souvent acheté ailleurs. Parmi les paysans-marchands, Guillaume Le Sanquer, de Leslurun, dont la fortune s'élève lors de son décès en 1727 à 23 738 livres selon son inventaire après décès ; celle d'un homonyme, décédé en 1733, s'élève à 27 788 livres et il donnait du travail à plusieurs tisserands[27].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Tréhou en 1778 :
« Le Tréfhou, à 7 lieues et demie au sud-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 39 lieues un quart de Rennes ; et à 2 lieues un tiers de Landerneau, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit au siège de Lesneven et compte 1 800 communiants[28], y compris ceux de Trélévénez et Trévéreur, ses trèves ; la cure est présentée par l'Évêque. On trouve dans ce territoire des terres en labeur, des prairies, des landes qui méritent d'être cultivées et quelques bois taillis ; le plus considérable est celui de Keropart. C'est un pays couvert [de bocage] et plein de montagnes, coupé par un grand nombre de ruisseaux qui coulent dans les vallons[29]. »
La Révolution française
Les deux députés représentant les paroisses et trèves de Le Tréhou, Tréflévénez et Trévéreur (ou Tréveur) lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le étaient Yves Maguéres et François Tournellec[30].
En 1791, les habitants de Trévéreur tentèrent d'empêcher la paroisse du Tréhou d'absorber leur trève, les privant ainsi de vicaire ; jusqu'à présent « nous pouvions, pauvres et riches, faire apprendre à nos enfants au moins à lire et écrire en les faisant aller (...) presque tous chez notre vicaire » écrivent-ils[31].
Le XIXe siècle
Lors du Concordat de 1801, Tréflévénez est érigée en paroisse indépendante du Tréhou.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Tréhou en 1843 :
« Le Théhou (sous l'invocation de saint Pithère) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins Tréflévénez (devenue commune) et y compris Trévéreur : aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Boissière, Lespennou, Roz-Logan, Kernonan, Rodénan, Kerbloc'h. Superficie totale : 2 280 hectares dont (...) terres labourables 831 ha, prés et pâturages 179 ha, bois 124 ha, vergers et jardins 17 ha, landes et incultes 1 014 ha, (...). Moulins : 6 (de la Boissière, du Cosquer, de Pontmeur, de Ker-Ropartz, à eau). Le nom officiel de la commune est "Tréhou", mais le vrai nom serait "Trévou", pluriel de "tref" (...). "Trévou" veut dire "les trèves", la paroisse des trèves. Effectivement, cette paroisse en avait eu jadis trois, puis deux. Aujourd'hui elle n'a conservé que Trévéreur, qui est un assez joli bourg. Géologie : sol argilo-sablonneux ; grès au centre de la commune. On parle le breton[32]. »
Les travaux de construction du chemin d'intérêt commun no 8 (actuelle départementale no 35) sont décidés en 1874[33], mais la commune restait très enclavée ; en 1879, un rapport du Conseil général du Finistère indique qu' « une portion considérable et très habitée du terrain situé (...) entre les bourgs du Tréhou, d'Irvillac et de Saint-Éloy » se trouve dépourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localité sans faire des détours qui allongent leurs parcours de 6 à 8 kilomètres, à moins de passer la rivière de Daoulas à un gué souvent impraticable et difficilement abordable[34].
Dans les dernières décennies du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'Assemblée nationale autorisait chaque année la commune à percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi du Tréhou, par exemple en 1898, 1899, 1901, 1915, etc.[35].
La Belle Époque
L'étude de Me Guennoc, notaire au Tréhou, est supprimée par décret du Président de la République en date du [36].
En 1906, l'inventaire des biens d'église provoqua au Tréhou « portes barricadées, sommations légales infructueuses, fracture des portes à coups de hache, protestations et cris de la foule »[37].
En 1909, Le Tréhou est ainsi présenté dans une revue touristique : « Les deux clochers de Tréhou pointent du fond d'une dépression où coule un ruisseau abondant entre des prés. Voici le village, un calvaire à personnages entouré d'ifs centenaires »[38].
François Manach, quartier-maître torpilleur, fut l'une des 27 victimes mortes lors de l'accident qui provoqua la perte du sous-marin Pluviôse le au large de Calais[39].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts sur le front belge dès 1914 (Jean Le Roux et François Marc) ou 1915 (François Le Menn) ; deux sont des marins disparus en mer (Jean Couchouron et Joseph Péron) ; Jean Manach est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, par exemple François Caroff, mort en 116 à Verdun en 1916[40].
Les 20, 21 et de nombreux soldats bretons tombèrent sur le sol de la commune belge de Maissin (Province du Luxembourg) dans des combats contre les troupes allemandes. Pour commémorer ces morts, un calvaire du XVIe siècle de la commune du Tréhou a été transféré[41] en 1932 dans le cimetière franco-allemand de cette petite commune ardennaise. Ailleurs dans la même commune un monument commémore les Bretons et Vendéens du XIe de ligne tombés dans ces combats[42].
L'Entre-deux-guerres
- Le Tréhou : le calvaire de Croas-Ty-Ru photographié en 1931 juste avant son transfert à Maissin.
- Plaque commémorative du calvaire de Cros-Ty-Ru apposée sur un mur de l'église paroissiale du Tréhou.
Le Journal des débats politiques et littéraires explique comment la décision de transférer à Maissin le calvaire de Croas-Ty-Ru[43] (il était situé dans un chemin creux) du Tréhou fut prise en 1931 :
« (...) La section de Maissin des Anciens combattants belges a conçu le projet de demander à la Bretagne un de ses vieux calvaires et de l'édifier dans le cimetière où reposent nos morts qui dormiront ainsi « à l'ombre d'une croix de leur pays ». L'idée a été appuyée par la Société archéologique du Finistère, qui a autorisé le transfert d'un calvaire du Tréhou, petite commune du Finistère, dont le curé [il s'agit de l'abbé Le Boëtté[44]] se trouve précisément être l'ancien aumônier du 19e d'infanterie qui s'illustra, en 1914, à Maissin. La cession, avec le consentement de Mgr l'évêque, a été agréée par le Conseil municipal de la commune et approuvée par le préfet du Finistère. (...)[45]. »
Le calvaire fut inauguré dans son nouvel emplacement de Maissin le [46].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles deux (François Barvec[alpha 1] et Jean Bouguennec[alpha 2]) sont des marins disparus en mer[40].
Dans le cadre du raid allemand sur Brasparts (le , des troupes allemandes partent de Brest pour aller libérer une centaine de soldats allemands retenus prisonniers par des FFI dans une école de Brasparts), et passent par Le Tréhou où ils font prisonniers par surprise deux résistants FFI de la compagnie de Plounéour-Ménez qui se trouvaient là et poursuivent leur route vers Brasparts où ils parviennent à libérer après de brefs combats leurs camarades emprisonnés. Sur le trajet de retour, les Allemands passent par Saint-Éloy, puis par Le Tréhou. À la sortie du bourg en direction d'Irvillac, les résistants de la compagnie de Plounéour-Ménez ouvrent le feu sur le convoi mais cinq d’entre eux (Jean Abgrall, Hubert Bozec, Jean Kermarrec, Albert Madec et André Ollivier, ce dernier originaire du Tréhou)[47] sont tués et le convoi allemand poursuit sa route en passant par le carrefour de Croas Guerniel où un résistant est tué. Mais les combats les plus sanglants ont lieu le même jour à Irvillac[48].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2020, la commune comptait 644 habitants[Note 6], en augmentation de 3,7 % par rapport à 2014 (Finistère : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Politique et administration
Liste des maires
Associations sportives
- ASTT
Monuments et sites
- L'enclos paroissial
- L'Église Sainte-Pitère, dédiée à sainte Pitère, une sainte d'origine espagnole, mais il s'agit sans doute d'une autre sainte Pitère que la tradition locale dit être une sœur de saint Suliau, saint Thivisiau et saint Miliau que son père aurait fait égorger parce qu'elle refusait le mari que son père lui destinait[54]. L'intérieur de l'église renferme une verrière de la Passion, deux retables du XVIIe siècle et plusieurs statues anciennes. Une sablière montre un laboureur poussant une charrue à roues et un autre paysan faisant les semailles ; une autre sablière représente une femme nue semblant soulever sa chevelure d'une main frivole, entourée de deux gueules de Léviathan[55].
L'église est construite en moellons associant à la pierre de Logonna et au kersanton des microgranites d'origine locale[56].
- Le Tréhou : l'église paroissiale Sainte-Pitère (XVIIe siècle).
- Le Tréhou : l'église paroissiale Sainte-Pitère vue du sud.
- Le Tréhou : clocher de l'église paroissiale et un if du cimetière.
- Le Tréhou : clocher et pinacle de l'église paroissiale Sainte-Pitère.
- Le Tréhou : église paroissiale Sainte-Pitère, statue de sainte Pitère au-dessus du porche.
- Le Tréhou : église paroissiale Sainte-Pitère, trois statues d'apôtres dans le porche : saint Pierre, saint André et saint Jean.
- Le Tréhou : église paroissiale Sainte-Pitère, deux statues de la costale est du porche : saint Matthieu et le Christ
- Le Tréhou : statue ancienne près de l'église paroissiale.
- Le calvaire, construit en pierre de Logonna et en kersanton, date de 1578 ; plusieurs de ses statues (le Christ et quatre apôtres) sont de Roland Doré.
- Le Tréhou : le calvaire devant l'église paroissiale.
- Le Tréhou : le calvaire de l'enclos paroissial.
- Le Tréhou : le calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale.
- Le Tréhou : la statuaire au sommet du calvaire de l'enclos paroissial.
- Le Tréhou : le Christ en croix au sommet du calvaire de l'enclos paroissial.
- Le Tréhou : le Christ en croix au sommet du calvaire de l'enclos paroissial.
- Le Tréhou : frise sur le socle du calvaire de l'enclos paroissial.
- Le Tréhou : un détail du calvaire de l'enclos paroissial (le Mauvais Larron).
- Le Tréhou : un détail du calvaire de l'enclos paroissial (sainte Marie-Madeleine).
- Le Monument aux morts de 1914-1918.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- François Barvec, né le au Tréhou, maître torpilleur sur le sous-marin Doris coulé par le sous-marin allemand U-9 au large des Pays-Bas le , décoré de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire.
- Jean Bouguennec, né le à Saint-Éloy, quartie-maître radiotélégraphiste à bord du sous-marin Actéon coulé lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le dans le golfe d'Oran.
- Gabriel Sanquer (ou Le Sanquer), baptisé le à Leslurun en Le Tréhou, décédé le à Leslurun en Le Tréhou.
- Jean Marie Quidelleur, né le à Kernen en Ploudiry, décédé le à Kergoat en Le Tréhou.
- Pierre Marie Fichou, né le au Penker en Le Tréhou; décédé le à Penker Hoël en Le Tréhou.
- Yves Marie Sanquer, né le à Leslurun en Le Tréhou, décédé le à Goasvarec en Le Tréhou.
- Joseph Prigent, né le à Kerropars (Keropartz) en Le Tréhou, décédé le à Keropartz en Le Tréhou.
- Jean Fichou, né le au Penker en Le Tréhou, décédé le au Penker en Le Tréhou.
- Alexandre Cann, né le au Tréhou, décédé le au Tréhou.
- René Soubigou, né le à Ploudiry, décédé le à Mescoues en Le Tréhou.
- Jean Soubigou, né le , décédé le au Tréhou.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- Personnes en âge de communier
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- Dans son livre Amour de l'Ardenne le poète Thomas Braun décrit en plusieurs pages la cérémonie qui précéda le démontage du calvaire et donne copie du discours qu'il prononça ce jour-là au nom des autorités civiles et religieuses de la commune de Maissin (Belgique).
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Bibliographie
- Marie-Hélène Prouteau, Le Cœur est une place forte (roman), éditions La Part Commune, Rennes, 2019, 140 pages, (ISBN 9782844183828).