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Lavaur (Dordogne)

Lavaur est une commune française rurale située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Lavaur
Lavaur (Dordogne)
La mairie de Lavaur en 2019.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Maire
Mandat
Michel Lapouge
2020-2026
Code postal 24550
Code commune 24232
DĂ©mographie
Population
municipale
72 hab. (2020 en augmentation de 12,5 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 36â€Č 51″ nord, 1° 01â€Č 27″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 282 m
Superficie 9,00 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée Dordogne
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Lavaur
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Lavaur

    GĂ©ographie

    Généralités

    L'altitude moyenne de la commune est de 240 mĂštres.

    Lavaur est situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement de la Dordogne, en limite du dĂ©partement de Lot-et-Garonne. Les villes les plus proches de la commune sont Villeneuve-sur-Lot Ă  34 km, Sarlat-la-CanĂ©da et Cahors Ă©loignĂ©es d'environ 45 km. Toulouse est Ă  117 km.

    La commune est également à proximité du parc naturel régional des Causses du Quercy.

    Communes limitrophes

    Carte de Lavaur et des communes avoisinantes.

    Lavaur est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de Lot-et-Garonne.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lavaur est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3(1), date du Coniacien indiffĂ©renciĂ©, composĂ©e de marnes et calcaires argileux grisĂątres Ă  la base puis calcaires bioclastiques grĂ©seux. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvp, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de pente ou de vallon secs indiffĂ©renciĂ©s. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 831 - BelvĂšs » et « no 855 - Fumel » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].

    Carte géologique de Lavaur.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 135 m et 282 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 9,00 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 9,25 km2[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lavaur.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la LĂ©mance, la MĂ©naurie, le ruisseau des GriffouillĂšres et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 10 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La LĂ©mance, d'une longueur totale de 34,53 km, prend sa source dans la commune de Prats-du-PĂ©rigord et se jette en rive droite du Lot en Lot-et-Garonne, en limite de Fumel et Monsempron-Libos, face Ă  Saint-Vite[16] - [17]. Elle borde la commune Ă  l'est sur trois kilomĂštres et demi, face Ă  Loubejac.

    Son affluent de rive droite la MĂ©naurie en fait autant au nord-est sur un kilomĂštre, face Ă  Saint-Cernin-de-l'Herm.

    Affluent de rive gauche de la LĂ©mance, le ruisseau des GriffouillĂšres marque la limite territoriale au sud-est sur 160 mĂštres, face Ă  Loubejac.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[18]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 945 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[24] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[25] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 903,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[26]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  31 km[27], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[28], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[29], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Lavaur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (66 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,3 %), prairies (13,2 %)[36].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques naturels et technologiques

    La sismicité de Lavaur est trÚs faible.

    Le village a subi une tempĂȘte en et des inondations, coulĂ©es de boue et mouvements de terrain fin [37].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Lavaur est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Lavaur est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[40]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[41] - [42].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lavaur.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[44]. 74,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [45].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

    Toponymie

    Le toponyme Lavaur désigne une vallée profonde creusée par une ravine[46].

    Du gaulois vobero (« ravin, lit de torrent ») avec agglutination de l'article la.

    En occitan, la commune porte le nom de La Vaur[47].

    Histoire

    Lavaur Ă©tait un ancien repaire noble ayant haute justice sur Lavaur et Fontenilles. Le fief se trouvait alors sur un chemin qui reliait le PĂ©rigord Ă  l'Agenais.

    Le fief appartenait à la famille de Gironde qui aura plusieurs branches qui se sont fixées en Auvergne, en Quercy, dans le Périgord, en Languedoc et en Italie.

    Brandelis de Gironde se maria avec Louise de Gontaud-Biron le [48]. Il racheta les parts des Gontaud-Biron et devint le principal seigneur de Lavaur. En 1616, il acheta la seigneurie de Montcléra qui, unie à celle de Lavaur, devint un marquisat en 1615. Brandelis de Gironde est aussi baron de Loupiac, seigneur de Cazals, Marminiac et Floyras. Il va s'ensuivre deux siÚcles de conflits entre la famille de Gironde et les tenanciers. Brandelis de Gironde avait signé une transaction avec les tenanciers en 1609 fixant les rentes à payer. Mais ceux-ci estiment qu'elles sont abusives. Cette opposition sur le plan juridique vient de la composition des tenanciers qui comprennent aussi des familles notariales. Brandelis est mort au siÚge de Montauban en 1621. Les biens de la famille ont été saisis à la Révolution comme biens d'émigrés[49].

    Les Gironde, barons de Lavaur, ne possĂšdent qu'un quart de la seigneurie et semblent avoir des relations moins conflictuelles. Louis-Armand de Lavaur (1659-1764) est le fils de Pons de Gironde et le neveu de François de Gironde, fils de Brindelis de Gironde, marquis de MontclĂ©ra. Armand de Lavaur est coseigneur minoritaire en 1717. Il est page de la grande Ă©curie du roi. Il Ă©pouse Marie de Fargues, niĂšce de Bertrand de Fargues mariĂ© Ă  HonorĂ©e de Cosnac, sƓur de l'archevĂȘque d'Aix, Daniel de Cosnac. Le couple occupe le chĂąteau qui avait Ă©tĂ© construit au XIVe siĂšcle. Il avait Ă©tĂ© utilisĂ© Ă  partir de 1560 comme lieu de prĂȘche protestant. C'Ă©tait un bĂątiment d'un seul Ă©tage flanquĂ© de deux tours sans crĂ©neaux. Cette maison noble avait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© restaurĂ©e par les Biron aprĂšs les guerres de religion. Il a Ă©tĂ© dĂ©truit pendant la RĂ©volution. Le couple n'ayant pas eu d'enfant, c'est la branche aĂźnĂ©e qui hĂ©rita de ses biens.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant infĂ©rieure Ă  100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[50] - [51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 2008 Marguerite Puech
    mars 2008
    (réélu en mai 2020)
    En cours Michel Lapouge SE[52] Retraité

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Lavaur relĂšve[53] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Lavaur s'appellent les Vauréens.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[55].

    En 2020, la commune comptait 72 habitants[Note 9], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    380378392422413385425473413
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    399397348370360319311297297
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    281255237202190186167174174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    15115311310710288828165
    2017 2020 - - - - - - -
    7072-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 31 personnes, soit 47,0 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (cinq) a lĂ©gĂšrement diminuĂ© par rapport Ă  2010 (six) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  15,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte sept Ă©tablissements[58], dont deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, deux dans l'industrie, un dans la construction, un au niveau des commerces, transports ou services, et un relatif au secteur administratif[59].

    Appellation d'origine contrÎlée (AOC) et indications géographiques protégées (IGP)

    Lavaur se trouve dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) pour les noix du Périgord[60].

    La commune est aussi située dans le périmÚtre d'une trentaine d'indications géographiques protégées (IGP), dont le veau du Limousin, l'agneau du Périgord, l'agneau du Quercy, le porc du Limousin, le canard à foie gras du Sud-Ouest, les volailles de Gascogne, le jambon de Bayonne, la fraise du Périgord, le pruneau d'Agen ainsi que les vins du Périgord, blanc, rosé et rouge[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Avit.
    • Église Saint-Avit. Elle est citĂ©e dans un acte de 1310. Elle est restaurĂ©e en 1766 pour 672 livres. Ancienne chapelle seigneuriale, elle se trouvait entourĂ©e Ă  cette Ă©poque par le chĂąteau de Lavaur qui a Ă©tĂ© dĂ©truit Ă  la RĂ©volution. Elle possĂšde une cuve baptismale du XIIe siĂšcle sur laquelle on peut voir l'insigne des Templiers. À l'intĂ©rieur se trouvent aussi deux anges en bois peint classĂ©s (XIIIe siĂšcle), un bĂ©nitier du XVe siĂšcle sculptĂ© d'une fleur de lys.
    • Le moulin.
    • La scierie.

    À l'extĂ©rieur de Lavaur :

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[21].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Lavaur » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Lavaur » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Lavaur », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 831 - BelvĂšs de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    5. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 855 - Fumel de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lavaur », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Lavaur », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
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