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LĂ©ogeats

Léogeats est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

LĂ©ogeats
LĂ©ogeats
La mairie (sept. 2010).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
CĂ©dric Pujol
2020-2026
Code postal 33210
Code commune 33237
DĂ©mographie
Gentilé Léogeatais
Population
municipale
843 hab. (2020 en augmentation de 6,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 30â€Č 46″ nord, 0° 21â€Č 56″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 102 m
Superficie 19,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Sud-Gironde
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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LĂ©ogeats
Liens
Site web www.leogeats.fr/

    GĂ©ographie

    À l’extrĂ©mitĂ© sud-ouest du canton de Langon, arrosĂ© par le ruisseau du Moulin et le Loujat et situĂ© sur la rive droite du Ciron, le village de LĂ©ogeats est composĂ© de divers gros hameaux, Le Bourg, Brouquet, La BernĂšde, Cameillac, La Citadelle, La Herrade, Laulan, Les Levrauts.

    La commune se trouve, par la route, Ă  46 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du dĂ©partement, Ă  12 km au sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et de canton[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Sauternes au nord, Fargues au nord-est sur Ă  peine plus d'un kilomĂštre, Roaillan Ă  l'est, Le Nizan au sud-est, en quadripoint (point de la surface de la Terre oĂč quatre frontiĂšres diffĂ©rentes se rejoignent), Noaillan au sud, Balizac Ă  l'ouest Ă©galement sur Ă  peine plus d'un kilomĂštre et Budos au nord-ouest.

    Communes limitrophes de LĂ©ogeats
    Budos Sauternes Fargues
    Balizac LĂ©ogeats Roaillan

    Noaillan
    (quadripoint)
    Le Nizan

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est traversé par la route départementale D 8 qui mÚne à Langon via Fargues vers le nord et à Villandraut via Noaillan vers le sud. La petite route départementale D 8e5 qui prend naissance sur cette D 8 mÚne vers l'ouest au bourg et continue vers le nord et les vignobles du Sauternais.

    L'accĂšs Ă  l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 3, dit de Langon, distant de 12 km vers le nord-est.

    L'accĂšs no 1, dit de Bazas, Ă  l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe Ă  17 km vers le sud-est.

    La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 13 km vers le nord-est, de Langon sur la Bordeaux-SĂšte du TER Nouvelle-Aquitaine.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 865 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 825,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  43 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Léogeats est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (81,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (77,8 %), prairies (7,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,9 %), zones urbanisĂ©es (2,1 %), cultures permanentes (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de LĂ©ogeats est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999, 2009 et 2020[23] - [21].

    LĂ©ogeats est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[24]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[25] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Léogeats.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 80,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 390 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 351 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 90 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    On trouve, selon les périodes et les documents écrits, différentes graphies : Leujatz au XIIIe siÚcle, puis Leujats, Laugeat au XVIIe siÚcle, et enfin Léogeats depuis le XIXe siÚcle.

    L'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées ne permet pas de définir avec certitude l'origine de ce toponyme.

    Albert Dauzat et Charles Rostaing l'expliquent par la terminaison -at(s) en tant que variante de -ac, issu du suffixe gallo-roman -acum, précédé du nom de personne germanique Liudo[29]. Ils comparent avec Léojac, village de Tarn-et-Garonne.

    Ernest NĂšgre suggĂšre l'occitan leuge « chĂȘne liĂšge Â», suivi du suffixe augmentatif -at[30].

    Selon MiquĂšu AudoiĂšr, dans le n° 269 de la revue PaĂ­s Gascons[31], il s'agit en rĂ©alitĂ© du nom *Leujac au pluriel, avec valeur de collectif : gascon *Leujacs prononcĂ© comme Leujats, avec le sens de « les habitants de Leujac Â», puis confusion avec le nom du village lui-mĂȘme. En effet, cette adaptation phonĂ©tique, -ts pour -cs, prĂ©sente dans plusieurs rĂ©gions occitanes, est attestĂ©e pour la Gironde dans les Ɠuvres de Meste VerdiĂ©. En mĂȘme temps, est confirmĂ©e l'identitĂ© du nom originel avec celui du village du Tarn-et-Garonne citĂ© par Dauzat et Rostaing. Cette explication Ă  un problĂšme qui n'avait pas trouvĂ© jusque-lĂ  de solution satisfaisante a l'avantage de convenir pour la plupart des noms en -ats de la Gironde (sauf quelques cas comme Saucats, oĂč il pourrait s'agir du suffixe -at). et mĂȘme pour certains en -as. Cependant, il n'y a pas de trace de formes anciennes initiales en *-acs. En effet, l'usage des scribes Ă©tait souvent de laisser, comme c'est le cas ici, telle quelle la forme orale en -ats, avec son adaptation phonĂ©tique vraisemblablement trĂšs ancienne du groupe cs en ts, ou bien de l'interprĂ©ter, parfois Ă  tort (voir Coutras, avec une hypercorrection qui illustre cette habitude) comme reprĂ©sentant -ac, en rĂ©tablissant ce qu'ils estimaient ĂȘtre la forme d'origine dĂ©barrassĂ©e du pluriel dont ils connaissaient le sens.

    En gascon, le nom de la commune est Leujats, qu'on pourrait peut-ĂȘtre Ă©crire Leujacs (voir plus haut).

    Ses habitants sont appelés les Léogeatais[32].

    Histoire

    Dans les Archives dĂ©partementales de la Gironde relatives aux comptes de l'ArchevĂȘchĂ© de Bordeaux[33], on trouve trace au XIIIe siĂšcle de deux paroisses : Sanctus Laurencius de Camelhac (Saint Laurent de Cameillac) et Sanctus Christoforus de Leujatz (Saint Christophe de LĂ©ogeats).

    Cameillac (graphie occitane Camelhac), lieu-dit situĂ© Ă  un km au sud du bourg, Ă©tait un domaine d’époque gallo-romaine (IIIe siĂšcle environ), nom provenant sans doute d'un rĂ©sident gallo-romain en Novempopulanie, « Camilius ». Ce bourg fut dĂ©truit soit au cours des incursions des Wisigoths au Ve siĂšcle, des Francs au VIe, des Vascons au VIIe, des Maures au VIIIe, des Vikings au IXe, ou des PlantagenĂȘt au XIIe.

    Tribus celtes et vasconnes

    On trouve mention de LĂ©ogeats, paroisse Saint-Christophe, en 1314, Ă  propos de biens relevant de la famille d’Albret. LĂ©ogeats a pu, Ă  l’origine, ĂȘtre une seigneurie Ă  part, mais au XVIe siĂšcle, les archives du chĂąteau de Suduiraut Ă  Preignac (Georges Guillot de Suduiraut Ă©tait propriĂ©taire du chĂąteau de Noaillan au dĂ©but du XXe siĂšcle) donnent quelques indications : elle dĂ©pend de la seigneurie de Noaillan (Jean de La Motte) ; au XVIIIe siĂšcle, elle y est complĂštement intĂ©grĂ©e.

    Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[34].

    À la RĂ©volution, la paroisse Saint-Christophe de LĂ©ogeats forme la commune de LĂ©ogeats[35].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1965 René Lalanne
    1965 1983 André Dubernet
    1983 1995 André Lavie
    1995 2001 Alain Dulou
    mars 2001 En cours
    (au 9 décembre 2014)
    CĂ©dric Pujol[36] Ouvrier

    Intercommunalité

    Le , la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Léogeats s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à MazÚres.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 843 habitants[Note 7], en augmentation de 6,04 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0239489319919871 0341 0011 0421 033
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    995955938874850796785736666
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    677664627576546506507451464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    445390358401454547652683779
    2018 2020 - - - - - - -
    809843-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le coteau du Tucau produit un excellent vin d’appellation Graves, rouge et blanc.

    À la fin du XIXe siĂšcle de nombreux mĂ©tiers, artisans et commerces existaient encore au village : berger, boucher, boulanger, cafetier, charbonnier, charcutier, charpentier, charron, coiffeur, Ă©picier, horloger, laboureur, laitier, marchand de bestiaux, marĂ©chal-ferrant, menuisier, meunier (Ruisseau du Moulin), muletier, rĂ©sinier, sabotier.

    On dĂ©nombrait ainsi Ă  LĂ©ogeats en 1898 pas moins de huit sabotiers, sept bistrots, cinq Ă©piciers, cinq laitiers, trois boulangers, deux bureaux de tabac, un boucher et un charcutier. Aujourd’hui les seuls commerces originels subsistants sont une Ă©picerie et l'auberge de Brouquet.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • EntourĂ©e de son petit cimetiĂšre et situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'un Ă©peron rocheux dominant la vallĂ©e du Ciron, l'Ă©glise Saint-Christophe, d'architecture romane, a Ă©tĂ© initialement construite au XIIe siĂšcle puis transformĂ©e au XVIe siĂšcle. La prĂ©sence d'un hourd surmontant le portail ouest permet de supposer qu'elle a pu servir d'ouvrage de dĂ©fense. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1925[41], ainsi qu'une partie de son mobilier et a servi de dĂ©cor, dans les annĂ©es 1960, pour le tournage du film ThĂ©rĂšse Desqueyroux tirĂ© du roman Ă©ponyme de François Mauriac ainsi qu'en 1980, Ă  l'adaptation tĂ©lĂ©visĂ©e du roman de Mauriac Le Baiser au lĂ©preux.
    • À trois cents mĂštres Ă  l'ouest de l'Ă©glise, se trouve une fortification en ruine, la Tourasse qui fut Ă©tudiĂ©e par LĂ©o Drouyn au XIXe siĂšcle. ConstituĂ©e d’une tour rectangulaire de 20 mĂštres sur 13 Ă  trois Ă©tages et aux murailles d’un mĂštre d’épaisseur, il s'agissait vraisemblablement d'une maison forte.
    • L'Ă©glise Saint-Christophe (sept. 2010).
      L'Ă©glise Saint-Christophe (sept. 2010).
    • Façade occidentale de l'Ă©glise Saint-Christophe (sept. 2010).
      Façade occidentale de l'église Saint-Christophe (sept. 2010).
    • Le chevet de l'Ă©glise (sept. 2010).
      Le chevet de l'Ă©glise (sept. 2010).
    • Le portail de l'Ă©glise (sept. 2010).
      Le portail de l'Ă©glise (sept. 2010).
    • Le monument aux morts prĂšs de l'Ă©glise (sept. 2010).
      Le monument aux morts prĂšs de l'Ă©glise (sept. 2010).

    Personnalités liées à la commune

    • François Mauriac (1885-1970) a eu l'occasion d'apprĂ©cier le charme bucolique du village et y fait rĂ©fĂ©rence dans plusieurs de ses ouvrages.
    • JoĂ«l DumĂ©, arbitre international de rugby, rĂ©side dans la commune.
    • Guillaume-LĂ©once Duprat psycho-sociologue naĂźt en 1872 dans la commune.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 40,4 km pour Bordeaux et 10,3 km pour Langon. DonnĂ©es fournies par Lion1906.com, consultĂ© le 4 juillet 2011.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sauternes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Léogeats et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Sauternes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Léogeats et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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