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Léojac

Léojac[1] (souvent dénommée Léojac-Bellegarde[2]) est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Léojac
Léojac
Le lac.
Blason de Léojac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Christian Quatre
2020-2026
Code postal 82230
Code commune 82098
Démographie
Gentilé Léojacois
Population
municipale
1 262 hab. (2020 en augmentation de 7,5 % par rapport à 2014)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 13″ nord, 1° 26′ 52″ est
Altitude 206 m
Min. 107 m
Max. 221 m
Superficie 12,8 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montauban
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
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Léojac
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Léojac
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Léojac
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Léojac
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Angle, le ruisseau du Tordre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Léojac est une commune rurale qui compte 1 262 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Léojacois ou Léojacoises.

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans son unité urbaine à l'est de Montauban et au sud de Saint-Étienne-de-Tulmont.

    Communes limitrophes

    Léojac-Bellegarde est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Génébrières, Montauban, Saint-Étienne-de-Tulmont et Saint-Nauphary.

    Communes limitrophes de Léojac-Bellegarde
    Saint-Étienne-de-Tulmont
    Montauban Léojac-Bellegarde Génébrières
    Saint-Nauphary

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 280 hectares ; son altitude varie de 109 à 221 mètres[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Léojac.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau de l'Angle, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de Basset, le ruisseau de Cardine, le ruisseau de la Branche, le ruisseau de Rayconmès, le ruisseau du Rival et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    Le ruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Tauge à Saint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé 5 communes[6].

    Le ruisseau du Tordre, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Tauge à Saint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé 3 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 774 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : la « retenue de Léojac-Génébrières » (91 ha), couvrant 2 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Léojac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 80 503 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (25,7 %), forêts (23,6 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 8] (2,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès par l'autoroute A20 (rocade de Montauban) et les routes départementales D 70 et D 91.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Léojac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Tordre et le ruisseau de l'Angle. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2015 et 2017[27] - [24].

    Léojac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Léojac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 514 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 509 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2003, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

    Histoire

    C'est en 1802 que la commune de Léojac est officiellement créée. Auparavant, le territoire actuel était partagé entre les communes de Léojac, Les Fargues et Bellegarde-Labastide.

    Héraldique

    Blason de Léojac Blason
    D'azur aux trois tours d'argent maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ, accompagnées en abîme d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[33] - [34].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Léojac faisait partie de l'ex-canton de Montauban-3).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 1984 M. Olivier
    1984 1989 Michel Verstraeten-Rieux
    1990 1995 Marcel Maurières
    juin 1995 2020 Roger Cousserand DVG
    2020 En cours Christian Quatre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 1 262 habitants[Note 10], en augmentation de 7,5 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    309340412435409429454462459
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    461445448437440412430402387
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    364352356360385360331326356
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3033015076388027981 0131 0571 089
    2015 2020 - - - - - - -
    1 2121 262-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
    Rang de la commune dans le département 102 78 62 49 56 42 48 51
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Enseignement

    Léojac fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire[43].

    Culture et festivité

    Salle des fêtes, danse,

    Sports

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre, pêche (lac du Tordre),

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 494 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 284 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 520 â‚¬[I 7] (20 140 â‚¬ dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6 %6,7 %7,2 %
    Département[I 10]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 786 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 89 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 569, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %[I 13].

    Sur ces 569 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 94,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    68 établissements[Note 13] sont implantés à Léojac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble68
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    22,9 %(9,6 %)
    Construction1623,5 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1217,6 %(29,7 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2130,9 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1116,2 %(13,6 %)
    Autres activités de services68,8 %(9,3 %)

    Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 68 entreprises implantées à Léojac), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

    • Arc Elec Systeme, fabrication de matériel de distribution et de commande électrique (202 k€)
    • Les Cines De Cocagne, projection de films cinématographiques (35 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montclar », une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations45281611
    SAU[Note 16] (ha)660477348358

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 28 en 2000 puis à 16 en 2010[47] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 660 ha en 1988 à 358 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 33 ha[47].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Lac du Tordre mis en eau en 1992 à des fins d'irrigation.
    • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Léojac.
    • Église Saint-Symphorien de Léojac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[49]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[49].
    • Église inachevée des Farguettes.
    • Peu de monuments publics sont antérieurs au XXe siècle. Des « habitations troglodytes » sont connues sur la commune de Léojac, notamment sur les lieux-dits : « Cros » et « Proats Hauts » où furent aussi trouvés quelques poteries anciennes. Leur datation n'est pas aisée.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Luc Corlouër, Léojac Autrefois, Monographie 2019, Éditions le Cormoran, 220 pages
    • Luc Corlouër, Léojac d'Antan, Monographie 2019, Éditions le Cormoran, 124 pages

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Léojac » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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