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Saint-Étienne-de-Tulmont

Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Saint-Étienne-de-Tulmont
Saint-Étienne-de-Tulmont
L'ancienne gare.
Blason de Saint-Étienne-de-Tulmont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Éric Massip
2020-2026
Code postal 82410
Code commune 82161
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
3 965 hab. (2020 en augmentation de 6,61 % par rapport à 2014)
Densité 188 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 56″ nord, 1° 27′ 46″ est
Altitude 108 m
Min. 80 m
Max. 190 m
Superficie 21,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montauban
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aveyron-Lère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Étienne-de-Tulmont
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Saint-Étienne-de-Tulmont
Liens
Site web saint-etienne-de-tulmont.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de la Nauge, le ruisseau de Laujole et par divers autres petits cours d'eau.

    Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune rurale qui compte 3 965 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Stéphanois ou Stéphanoises.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune du Bas-Quercy. Elle fait partie de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Montauban. Elle se situe au nord-est de Montauban, dans la plaine alluviale au sud de l'Aveyron, dans l'interfluve Aveyron - Tarn, à 15 km à l'est du confluent.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albias, Génébrières, Léojac, Montauban, Nègrepelisse et Vaïssac.

    Communes limitrophes de Saint-Étienne-de-Tulmont[1]
    Albias
    Montauban Saint-Étienne-de-Tulmont Nègrepelisse
    Léojac Génébrières Vaïssac

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Étienne-de-Tulmont.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de la Nauge, le ruisseau de Laujole, le ruisseau de Braux, le ruisseau de la Branche, le ruisseau de lacave d'adam, le ruisseau de Male, le ruisseau de Merlet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    Le ruisseau de la Brive, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Vaïssac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 4 communes[4].

    Le ruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le ruisseau de la Tauge sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].

    Le ruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Lamothe-Capdeville, après avoir traversé 7 communes[6].

    Le ruisseau du Tordre, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le ruisseau de la Tauge sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 745 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule, mise en service en 2002[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 743,9 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[18] à 14 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20] - [21] - [22].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Étienne-de-Tulmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [I 1] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 80 503 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), zones urbanisées (15,6 %), forêts (9,3 %), prairies (3,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Tulmont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Brive, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau du Tordre et le ruisseau de l'Angle. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2015[29] - [26].

    Saint-Étienne-de-Tulmont est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Étienne-de-Tulmont.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 513 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 513 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 1999, 2002, 2003, 2006, 2008, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Histoire

    Des ruines gallo-romaines ont été découvertes à Saint-Étienne. À l'origine, la région était recouverte par la forêt de Tulmonenc. Celle-ci fut en partie défrichée par des moines au Moyen Âge.

    Du XIe au XIIIe siècle, de Montricoux à Montauban, la forêt de Tulmont longeait la rive gauche de l'Aveyron[35].

    Le village est consécutif à la fondation vers 1150, par le seigneur de Bruniquel, de la bastide d'Albias qui portait auparavant le nom de Tulmont[36].

    Huit siècles et demi plus tard, à l'image des fondations de bastides au Moyen Âge selon un plan traditionnel, le village a retrouvé une centralité réalisée autour de la place quadrangulaire du Tulmonenc, entourée d'activités qui suivent une ligne architecturale commune.

    La commune se trouvait sur la voie ferrée reliant Montauban à Lexos mise en service en 1858. Elle a été désaffectée en 1955 puis a été déferrée. Le bâtiment de la gare est devenu l'école municipale[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1796 Michel Soulié
    1796 1798 Paul Mirepuis
    1798 1815 Bernard Bonhoure
    1815 1825 Jean Bessey
    1825 1831 Pierre Soulié
    1831 1850 Jean Isaac Suzanne Combas-Brassard Conseiller général
    1850 1859 Philippe Debreil de Scorbiac
    1859 1866 Léonce Dubois
    1866 1879 Jean Chassard
    1879 1881 Jean-Pierre Solinhac
    1881 1893 Philippe d'Esbreil
    1893 1928 Jean de Severac
    1928 1945 Guy de Severac
    1945 1947 Justin Despoux
    1947 1959 Jean Ruamps
    1959 1977 Georges Delpech
    1977 1997 Guy Paga
    1997 2014 René Colinet
    2014 2020 Vincent Teulière DVD
    2020 En cours Eric Massip DVD

    La commune de Saint-Étienne-de-Tulmont fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

    En 2020, la commune comptait 3 965 habitants[Note 8], en augmentation de 6,61 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    700755766865872872861908915
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    916943952938913881882890859
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    847837837716748770769737786
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8279711 2931 8002 2102 5563 1383 6453 752
    2020 - - - - - - - -
    3 965--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 31 24 15 15 14 14 14 12
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Actuellement, le village est en pleine expansion avec une augmentation de la population multipliée par près de 4 en quarante ans.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 606 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 930 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 600 â‚¬[I 7] (20 140 â‚¬ dans le département[I 8]). 50 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,6 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]5,2 %7,1 %8,5 %
    Département[I 10]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 2 469 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 690 emplois en 2018, contre 661 en 2013 et 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 650, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 13].

    Sur ces 1 650 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 335 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    242 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Étienne-de-Tulmont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble242100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2811,6 %(9,6 %)
    Construction5321,9 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5321,9 %(29,7 %)
    Information et communication10,4 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance83,3 %(3,4 %)
    Activités immobilières93,7 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3313,6 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2811,6 %(13,6 %)
    Autres activités de services2912 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,9 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 242 entreprises implantées à Saint-Étienne-de-Tulmont), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

    • Fervert, récupération de déchets triés (3 626 k€)
    • Action NDT, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (2 518 k€)
    • G. Castel Holding, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (540 k€)
    • Roland Groc - Gabrielli, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (420 k€)
    • Cap Son, commerce de gros (commerce interentreprises) de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication (398 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations77503230
    SAU[Note 15] (ha)1 223969926993

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 50 en 2000 puis à 32 en 2010[49] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[50] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 223 ha en 1988 à 993 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 33 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie, dont la construction a commencé en 1864. Elle était accompagnée de l'école des garçons et du logement de l'instituteur. L'édifice abrite actuellement la mairie et la poste.
    • L'ancienne gare, faisant autrefois partie de la ligne de chemin de fer Montauban-Lexos, et devenue l'école primaire municipale dans la seconde moitié du XXe siècle.
    • L'ancienne école des filles, construite dans le premier quart du XXe siècle.
    • L'église Saint-Étienne de Saint-Étienne-de-Tulmont, reconstruite en 1873 et consacrée en 1883. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[51].
    • Le temple protestant de Saint-Étienne-de-Tulmont, dont la construction a commencé en 1836.
    • Le château de Pousiniès, vaste propriété datant du XVIIIe siècle.
    • Le lavoir, construit au dernier quart du XIXe siècle, situé dans le bourg.
    • Le monument aux morts, inauguré en 1921, commémore les 32 morts de la guerre de 1914-1918, et 2 morts de la guerre de 1939-1945[52].

    Personnalités liées à la commune

    Pierre tombale de la famille d'Amade au cimetière de la Butte,
    Saint-Étienne-de-Tulmont.
    • Gérard d'Amade (1895-1915) : fils du général Albert d'Amade, mort pour la France, est enterré au vieux cimetière de la Butte.

    Héraldique

    Armes de Saint-Étienne-de-Tulmont

    « D'argent, semé d'arbres arrachés de sinople, avec franc-quartier (dextre) de gueules, chargé d'un Saint Étienne contourné vêtu d'une chasuble, tenant de sa senestre une palme, le tout d'or, et de sa dextre un livre du même chargé de trois cailloux d'argent, le Saint issant. »[53]

    Explication des symboles du blason :
    Les arbres arrachés de sinople : Tulmont était une ancienne forêt arrachée au fil des siècles pour faire place à la polyculture actuelle. Franc-quartier de gueule (carré rouge en haut à gauche du blason) : le sang de Saint-Étienne. Trois cailloux d'argent : les instruments du supplice subi par Saint-Étienne, la lapidation.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
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    Autres sources

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