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Histoire de la notion de handicap

Il convient de rappeler que le handicap possÚde une définition internationale précise, rédigée par l'organisation mondiale de la santé en 1980, et actualisée en 2001. Une définition fut retranscrite, en droit français, en 2005.

L'histoire de la notion de handicap rĂ©pertorie toutes les notions et les situations qui, au fil du temps, ont pu ĂȘtre assimilĂ©es Ă  un handicap. Cela recouvre ainsi des entendements exprimĂ©s sur le sujet bien au-delĂ  du cadre d'acceptation du mot actuel. Ainsi, jusque dans les annĂ©es 1980, cette notion de handicap englobait encore, dans le langage courant, la marginalitĂ©, la pauvretĂ©, la dĂ©linquance[1].

Il y eut dans l'histoire, trois approches dans la prise en charge du « handicap ». Ces approches ne peuvent ĂȘtre complĂštement dĂ©coupĂ©s en pĂ©riodes. Elles se chevauchent et se superposent :

  • celle de la charitĂ© au travers de la religion mais aussi sous la forme moderne du legs ou de don Ă  une fondation[2] ;
  • celle du contrĂŽle social et de l'exclusion par l'intervention politique et publique dĂšs le Moyen Âge puis au cours du XVIIe siĂšcle[3] et jusqu'au XXe siĂšcle dont Ă  Clermont de l'Oise[4] ;
  • celle du management et de l 'ingĂ©nierie financiĂšre et sociale pilotĂ©e par l'Ă©tat et les fondations en particulier aux États-Unis (situation actuelle)

Antiquité

On peut retracer dans ce mode de fonctionnement la mythologie et la religion, qui justifiait l’ordre de la sociĂ©tĂ©. Les lĂ©gendes et les contes sont le reflet de mythes parfois trĂšs anciens depuis la pĂ©riode antique. Les sorciĂšres, les chamans, les magiciens(es). À la fois guĂ©rissent (magie blanche) et jettent des sorts (magie noire). Ce qui caractĂ©rise tout particuliĂšrement l'image de la sorciĂšre c'est que ce sont des femmes souvent ĂągĂ©es et handicapĂ©es. Elles ont fait l'objet d'une violente rĂ©pression (de l'Église mais pas seulement) durant plus de cinq siĂšcles au Moyen Âge jusqu’au XVIIe siĂšcle.

Le handicapé est à la fois celui qui communique avec les dieux[5] et le monstre[6] représentant des enfers. Cette image ambivalente rappelle celle de Baba Yaya nourrice ou méchante sorciÚre? dans les contes russes, celle de la mÚre de la femme [7]. La Baba Yaga est une femme ùgée laide et parfois aveugle dans certains contes. Cette dimension populaire trÚs ancienne de l'image de la mÚre s'est répercutée dans le débat récent sur le rÎle de la psychanalyste dans la prise en charge des troubles autistiques.

En Mésopotamie, la découverte d'une tablette en écriture cunéiforme datant de 2800 av. J.-C. met en évidence une perception du handicap. Sur cette tablette, il parle de « monstres » par défaut, par excÚs ou encore par des doubles.

Dans la mythologie grecque, HĂ©phaĂŻstos, selon les sources, est le fils d'HĂ©ra et de Zeus. Il est habituellement reprĂ©sentĂ© sous les traits d'un forgeron boiteux. Lorsqu'elle lui donne le jour, elle le trouve si laid qu'elle le jette en bas de l'Olympe, et c'est de cette chute que daterait sa claudication. C’est aussi le cas d’ƒdipe. ExposĂ© par son pĂšre, roi de ThĂšbes car nĂ© d’une alliance impossible, avec un pied difforme, il est chassĂ© pour Ă©carter le malheur de la citĂ©. Dans ƒdipe roi, ƒdipe devient, en rĂ©solvant l'Ă©nigme du Sphinx, roi de ThĂšbes en Ă©pousant sa mĂšre Jocaste. De ce fait ThĂšbes est touchĂ©e par la peste. Pour permettre que l'ordre se rĂ©tablisse dans citĂ©, Il lui faut se crever les yeux et quitter ThĂšbes. Pour RenĂ© Girard ƒdipe en tant que Roi et doublement handicapĂ© a une dimension politique. Par sa cĂ©citĂ©, il se sacrifie pour que la citĂ© puisse vivre en paix.

Chez les Grecs et chez les Romains, le sort des personnes handicapĂ©es est fonction de l'atteinte ; ceux-ci faisaient une distinction entre difformitĂ© et maladie sans incidence physique. De plus, le sort rĂ©servĂ© aux enfants dont le handicap n'Ă©tait pas visible, c'est-Ă -dire pour les enfants atteints de troubles mentaux, n'Ă©tait pas le mĂȘme que pour les enfants atteints d'un handicap physique. Sur dĂ©cision des responsables de la citĂ©, les enfants difformes Ă©taient alors emmenĂ©s hors de la citĂ© pour ĂȘtre exposĂ©s, et pour les laisser mourir, au bon vouloir des dieux. Cependant, le libre arbitre du pĂšre ou de la mĂšre influençait le destin de l'enfant. Celui-ci conduisait Ă  le garder ou Ă  le rejeter. Dans ce dernier cas, l'enfant Ă©tait jetĂ© aux ordures, oĂč il mourrait peu de temps aprĂšs.

Ainsi, les Spartiates exposaient leurs nouveau-nĂ©s difformes au pied du mont TĂ©gĂ©tus. Leur difformitĂ© Ă©tait codifiĂ©e et avait un sens, elle reprĂ©sentait la colĂšre des dieux. Dans la littĂ©rature athĂ©nienne, Platon et Aristote envisagent l’élimination des enfants qui naissent mutilĂ©s, ou aveugles et sourds.

Les Romains, eux, se donnaient l'autorisation de tuer les enfants, mais Ă  condition que ce soit fait dans les huit jours suivant la naissance, aprĂšs quoi ce dernier Ă©tait pris en charge par l’État dans une institution. À cette Ă©poque, une loi recommandait d'exterminer les enfants « monstrueux ». Ce n'est qu'au VIIe siĂšcle que la pratique de l'exposition des enfants fut interdite par la loi. (pater familias)

Dans la religion hĂ©braĂŻque, il Ă©tait interdit Ă  l’individu souffrant d’infirmitĂ© de s’approcher des lieux de culte. Le handicap apparaissait comme une impuretĂ©. En effet, dans le livre du LĂ©vitique, qui traite de la caste sacerdotale, les fils de prĂȘtres nĂ©s infirmes sont interdits de culte.

Vers les VIIe et Ve siĂšcles av. J.-C., les textes sacrĂ©s commencent Ă  rĂ©intĂ©grer l’infirme Ă  l’ordre du sacrĂ© en insistant sur le lien de fraternitĂ©. C'est le cas du Nouveau Testament, JĂ©sus guĂ©rit les aveugles, les paralytiques, les malades ( il est aussi le Roi des juifs qui se sacrifie pour sauver l'humanitĂ©). L'invaliditĂ© ne serait pas une souillure du corps mais la conduite vis-Ă -vis de l’autre, qui est une des prĂ©sences possibles du divin. Cependant, l’équilibre exclusion/intĂ©gration sociale Ă©tant brisĂ©, le seul principe de charitĂ© participe Ă  l’intĂ©gration de l’infirme.

Dans le Coran ou la Bible, les infirmes sont interdits de combat. Il n’est alors pas question d’impuretĂ© mais d’incapacitĂ©. Tout le reste leur est autorisĂ©. En fait, la Bible et le Coran n'abordent que trĂšs peu la question du handicap[8].

Le handicap est ainsi souvent le signe de la colĂšre des dieux Ă  l’égard des hommes durant le dĂ©but de l'AntiquitĂ©.

Moyen Âge

DĂšs le haut Moyen Âge, la charitĂ© est l'apanage des monastĂšres et des ordres religieux. À compter du XIIe siĂšcle, les premiĂšres confrĂ©ries de pĂ©nitents sont fondĂ©es sous l'autoritĂ© des Ă©vĂȘques. Les pĂ©nitents sont des paroissiens (laĂŻcs) pieux, bourgeois, dont la fonction est de faire la charitĂ© et d'organiser l'enterrement des plus pauvres de leur paroisse.

Au Moyen Âge, le handicap est assimilĂ© dans la catĂ©gorie des indigents et dĂ©viants (voleurs, vagabonds, pauvres, ). Certaines personnes, dont les nains, bossus, fous, ont paradoxalement le droit Ă  une plus grande libertĂ©. On leur accorde un statut particulier. L'idiot du village n'est pas rejetĂ© par la communautĂ© mais il est Ă  une place Ă  part.

Le Roi guérit les écrouelles. Par ces guérisons, il perpétue les miracles du Christ. Cet acte de guérison confirme la puissance divine du Roi. Mais, pour guérir, il faut des malades. Donc comme en Inde ces malades ont pour rÎle de communication avec le sacré. Cette guérison miraculeuse existe toujours dans la religion catholique.

La lÚpre est à la fois une stigmatisation et l'exclusion totale de la société. La léproserie[9] va permettre cette exclusion dans un lieu socialement fermé et va servir de modÚle à celui de l'hÎpital général au XVIe siÚcle (Michel Foucault, Histoire de la folie à l'ùge classique).

Il existe deux images type du pauvre, celui de l'indigent que l'on connaßt, socialement accepté, qui peut bénéficier de la charité chrétienne (conseils de fabrique et pénitents[10], des paroisses, hospices( hospice de Beaune[11])) et celui du déviant, assassin, voleur ( la cour des miracles, les grandes compagnies, les routiers[12]) et qui s'il est pris est mis en prison, voire condamné à la roue ou pendu.

Ancien RĂ©gime

AprĂšs le concile de trente, Ă  la demande de l'Église, chaque paroisse dans le monde catholique se dote de fabrique. Ce sont des paroissiens qui sous l'autoritĂ© du curĂ© sont chargĂ©s des biens de la paroisse et aussi de la charitĂ© envers les plus pauvres. Comme les pĂ©nitents les fabriques seront dissoutes lors de la vente des biens d'Ă©glise, mais reconstituĂ©es par le concordat. La fabrique sous l'ancien rĂ©gime ( maintenue en Alsace Lorraine) gĂšre le casuel destinĂ© Ă  l'entretien de l'Ă©glise, l'aumĂŽne Ă©tant l'acte de charitĂ© pour les pauvres. Le fou du roi a une place particuliĂšre. Il peut se permettre de dire au roi des paroles sarcastiques puisqu'il est fou (sans doute n'est pas handicapĂ©). Le peintre Velasquez dans la menine nous montre la place particuliĂšre d'une naine dans la famille royale.

Comme au Moyen Âge, la notion de handicap, d'invaliditĂ©, de marginalitĂ© n'est pas diffĂ©renciĂ©e. Si l'Ă©poque moderne apparaĂźt dans une certaine continuitĂ© avec l'Ă©poque prĂ©cĂ©dente, on constate cependant une nette rupture vers la fin de l'Ă©poque moderne dans un grand nombre de domaines (mĂ©decine, biologie) des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes.

Les premiĂšres interventions Ă©tatiques autour de pauvretĂ© et du handicap remontent Ă  la crĂ©ation de l'hĂŽpital prison de BicĂȘtre sous Louis XIII puis il est rattachĂ© par Louis XIV au XVIIe siĂšcle, Ă  l'hĂŽpital gĂ©nĂ©ral[13] qui est plus un lieu privatif de libertĂ© et contrĂŽle du vagabondage que de soins. La crĂ©ation en 1670 de l'hĂŽtel des Invalides[14] par Louis XIV, est faite pour les anciens soldats et les mutilĂ©s de guerre. Toutefois, dĂšs cette Ă©poque, la mĂ©decine, en Italie tout particuliĂšrement au XVIIe siĂšcle, Ă©voque la notion de rĂ©mission et guĂ©rison[3](mĂȘme si elle ne distingue pas la notion de maladie mentale et de handicap mental en utilisant le terme gĂ©nĂ©rique de fou )

Au XVIIIe siĂšcle, la mĂ©decine cherche Ă  aider les personnes handicapĂ©es[15]. L’abbĂ© de l’ÉpĂ©e[16] aide les malentendants et les sourds, Denis Diderot se consacre aux aveugles[17], Valentin Haΰy [18]crĂ©e la premiĂšre Ă©cole pour les personnes atteintes de cĂ©citĂ©. Un sujet abondamment discutĂ© Ă  l'Ă©poque, des opĂ©rations chirurgicales permettant de rendre la vue Ă  certains aveugles de naissance. Au mĂȘme moment le discours mĂ©dical va rationaliser l'enfermement des personnes dites anormales [19].

Cependant, certains deviennent encore de vĂ©ritables curiositĂ©s de foire, pratique d’exhibition autant pour le milieu mĂ©dical que le grand public.

Époque contemporaine

Le bureau de bienfaisance est l'Ă©mergence d'une lĂ©gislation du droit des pauvres et du devoir d’assistance au moment de la rĂ©volution.

La notion de psychiatrie Ă©merge au XIXe siĂšcle au moment oĂč Philippe Pinel libĂšre les fous de leur chaine Ă  BicĂȘtre.

Louis Braille[20] est l’inventeur d’un systĂšme d’écriture tactile Ă  points saillants, Ă  l’usage des personnes aveugles ou fortement malvoyantes (ou amblyopes[21]). L'amblyopie et la cĂ©citĂ© sont aujourd'hui aidĂ©es par des aides techniques informatiques et orthoptiques[22] qui permettent une bonne intĂ©gration des personnes aveugles[23].

Les personnes atteintes de surdité congénitale ont subi jusque dans les années 1970-1980 une éducation basée sur l'oralité[24]. Actuellement, elle considÚre leur handicap comme une culture de la langue des signes[25] Cette approche a une dimension communautaire[26] d'éducation par les pairs[27].

Ce type d'approche est Ă  l'origine de la prise en charge partielle ou totale (le care[28]) par la famille ou les parents dans leur rĂŽle d'aidant ou/et par des associations de parents[29] - [30] - [31] et des malades eux-mĂȘmes[32] - [33].

Cette approche par la communauté de destin (les pairs) va émerger aprÚs mai 68 au travers du mouvement "les handicapés méchants"[34]. Ils vont évoluer vers le "Collectif Luttes et handicaps pour l'égalité et l'émancipation "[35]. Ce sont des personnes qui militent pour l'inclusion, pour des droits identiques à ceux des valides, sur tous les aspects de la vie sociale y compris pour le droit à une vie sexuelle (sans assistance sexuelle[36] rétribuée). Ils recrutent essentiellement parmi des personnes atteintes de difficulté motrice. Leur lutte majeure est contre la ségrégation et la vie en institution des personnes avec un handicap, y compris contre l'APF ( l'APF milite aussi pour l'inclusion).

La prise en charge moderne du handicap mental en France commence au Kremlin BicĂȘtre[37] avec Édouard Seguin[38] au XIXe siĂšcle La prise en charge scolaire et Ă©ducative se fait alors au sein de l'hĂŽpital psychiatrique puis, avec l'Ă©cole obligatoire, au sein des classes de perfectionnement, Ă  partir de 1905. Pour les handicapĂ©s profonds, la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle est marquĂ©e par la relĂ©gation Ă  l'asile. Durant cette pĂ©riode, le redressement moral passe par l'Ă©loignement Ă  la campagne, et si possible le travail agricole dans les colonies annexes de l'hĂŽpital[39]. Le plus grand asile d'Europe accueille 5000 malades et occupe une superficie de 450 hectares. La colonie agricole se situe Ă  Fitz-James Ă  quelques kilomĂštres de Clermont (le savoir-faire professionnel des malades est « judicieusement » utilisĂ©. L'Ă©tablissement connaĂźt une longue pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© jusqu'aux environs de 1880)[39]. Pour les dĂ©viants, dĂ©linquants mineurs, c'est l'enfermement Ă  la Petite Roquette [40] et Ă©galement la relĂ©gation dans les colonies pĂ©nitentiaires. On trouve dans ces lieux d'enfermement Ă  la fois des mineurs dĂ©linquants mais aussi des jeunes dĂ©ficients mentaux. (Colonie de Mettay[41]). Sur le mĂȘme site, l’association « La Paternelle »[42] installe en 1953 un institut mĂ©dico-professionnel accueillant des jeunes garçons dĂ©ficients intellectuels et des jeunes en grande difficultĂ© « en vue de leur protection, l’éducation et la rĂ©adaptation des jeunes en danger moral, inadaptĂ©s, et handicapĂ©s ». Elle y gĂšre aujourd'hui un dispositif ITEP mixte.

Pour lutter contre le crĂ©tinisme[43], en 1821, Jean-François Coindet dĂ©couvre l'effet thĂ©rapeutique de l'iode, et le chimiste Jean-Baptiste Boussingault est le premier Ă  suggĂ©rer, dĂšs 1825, que le dĂ©ficit en iode pourrait ĂȘtre la cause du goitre endĂ©mique (crĂ©tin des alpes).

Au XIXe siĂšcle se met en place les premiĂšres sociĂ©tĂ©s de tempĂ©rance (Boston [44]en 1826 [45]) en mĂȘme temps qu'augmente la consommation d'alcool. Le buveur est considĂ©rĂ© comme responsable de sa dĂ©mence alcoolique, cette dĂ©mence le conduit Ă  l'enfermement psychiatrique. La syphilis, qui ne peut ĂȘtre guĂ©rie, conduit aussi Ă  la dĂ©mence. De ce fait, ces malades sont considĂ©rĂ©s responsables de leur maladie (Friedrich Nietzsche : neurosyphilis[46]).

La loi de 1898 sur les accidents du travail[47] met à la charge de l'employeur une assurance permettant le versement d'une indemnisation au titre des infirmités acquises dans le cadre du travail (accident du travail et maladie professionnelle). La loi de 1957 (Loi no 57-1223 du sur le reclassement professionnel des travailleurs handicapés) élargie les personnes bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH).

AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, en 1918, la question du handicap est posĂ©e de façon majeure avec les sĂ©quelles qui rĂ©sultent de la guerre. Le terme d’infirme, passe Ă  invalide que l’on considĂšre alors comme Ă©tant moins dĂ©valorisant[48] - [49].

Discrimination, eugénisme et euthanasie

Le fait que l'autre soit diffĂ©rent, Ă©trange, dissemblable conduit Ă  son exclusion, par des actes allant jusqu'Ă  des actions qui expriment une violence extrĂȘme. Les personnes qui portent un handicap ont subi de telles violences mais il faut reconnaĂźtre que ce ne furent pas les seuls groupes discriminĂ©s et violentĂ©s (un bon indien est un indien mort ou la dĂ©couverte des tombes anonymes des Pensionnats pour Autochtones au Canada). Pour RenĂ© Girard la violence mimĂ©tique est le moteur du rejet de l'autre, l’homĂ©ostasie du groupe (la sociĂ©tĂ©) Ă©tant en crise Ă©motionnelle. Le groupe fait du dissemblable le bouc Ă©missaire grĂące Ă  qui tous les identiques peuvent se retrouver ensembles. Le bouc Ă©missaire permet de dĂ©passer la crise Ă©motionnelle du groupe par le meurtre .

Pour le groupe qui discrimine, il est important que la victime prenne conscience de sa faute, de son infériorité c'est la premiÚre étape, de la contrition la seconde est la réhabilitation, la réadaptation. Kafka nous donne un parfait exemple de cette transformation dans son roman la métamorphose la troisiÚme étape est décrite dans son ultime roman : le procÚs comment Mr K est conduit à la mort puisque jusqu'au bout, car il sait qu'il est innocent .

Les effets de la discrimination sont de deux ordres :

- violence de la part des normaux pour obtenir la contrition, la repentance l'attrition du pécheur, du coupable. (tous des termes religieux).

- La rĂ©Ă©ducation qui peut ĂȘtre douce avec une Ă©thique du respect de l'autre (mĂ©tiers de la rĂ©Ă©ducation) ou d'une violence extrĂȘme comme en Chine dans les camps de rĂ©Ă©ducation. En fait la marge est Ă©troite. Il fut un temps ou la violence Ă©tait considĂ©rĂ©e comme normale pour Ă©duquer (colonie de Mettray) Sans la violence physique la colonie psychiatrique Ă  Fizt-James de Clermont de l'Oise a un projet proche de la conception de la colonie pĂ©nitentiaire, Celle que dĂ©crivent Gustave de Beaumont et Alexis de Tocqueville. Ils vont aux États-Unis, ils examinent les systĂšmes d' Auburn et de Philadelphie [50]. C'est le systĂšme d' Auburn qui sera choisi dans les colonies pĂ©nitentiaires en France et rĂ©utilisĂ© partiellement en psychiatrie : RĂ©habilitation par le travail, systĂšme du pĂ©cule[51] en psychiatrie. (Le pĂ©cule en prison, est l'argent donnĂ© par l'administration Ă  la sortie de prison)

L’influence du mouvement eugĂ©niste sur la lĂ©gislation s’est traduite par la mise en place de programmes de stĂ©rilisations contraintes Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Les États-Unis mettent en place un programme officiel de stĂ©rilisations, dans le cadre d'une idĂ©ologie eugĂ©nique, reprĂ©sentĂ©e par Madison Grant et d'autres[52]. Le programme visait d'abord les retardĂ©s mentaux et personnes sujettes Ă  des troubles psychiques. De plus, certains États s'en prennent aussi aux sourds, aux aveugles, aux Ă©pileptiques et aux victimes de malformations congĂ©nitales.

Pendant l’entre-deux-guerres, lors de la phase de l'expansionnisme du Japon Showa, les gouvernements nippons successifs mirent en place des mesures visant la stĂ©rilisation des handicapĂ©s mentaux et physiques, dont notamment une Loi nationale sur l'EugĂ©nisme[53] - [54].

Plusieurs États europĂ©ens votent Ă  leur tour des textes similaires : la Suisse en 1928, le Danemark en 1929, la NorvĂšge et l’Allemagne en 1934, la Finlande et la SuĂšde en 1935, l'Estonie en 1937[55] - [56]. La plupart des pays protestants furent touchĂ©s. Au Royaume-Uni, le secrĂ©taire d'État (Home Secretary) Winston Churchill mit en place une clause instaurant la stĂ©rilisation contrainte dans le Mental Deficiency Act de 1913[57].

Dans les annĂ©es 1930, le cinĂ©ma amĂ©ricain dans La Monstrueuse Parade, notamment, permet de voir comment on a reprĂ©sentĂ© les personnes handicapĂ©es : mises Ă  l’écart parce qu’elles sont considĂ©rĂ©es comme monstrueuses[58]. Elle constitue une figure pour effrayer ou apitoyer le public.

Hitler au pouvoir, en 1934, les malades mentaux et physiques sont stĂ©rilisĂ©s puis assassinĂ©s[59] au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale au travers du projet Aktion T4 . Les infirmes mettent en pĂ©ril la puretĂ© de la race, considĂ©rĂ©e comme le modĂšle, l’idĂ©al Ă  atteindre, la normalitĂ© qui exclut toutes diffĂ©rences. Ces crimes ont Ă©tĂ© le prĂ©lude la Shoa.

Avant l'arrivĂ©e d'Adolf Hitler au pouvoir, une majoritĂ© de scientifiques et une large partie de la classe politique allemande Ă©taient favorables Ă  l’eugĂ©nisme[60]. Hitler s'est inspirĂ© de l'eugĂ©nisme amĂ©ricain, notamment de The International Jew. The world's Foremost Problem de Henry Ford[61].


En France, en psychiatrie, il y a la mort de 40 000 malades et handicapĂ©s mentaux, « ces bouches inutiles » ne sont plus nourries. Par exemple, Ă  Clermont de l'Oise, le nombre de malades accueillis passe de 4 444 en 1939 Ă  2 335 en 1945[62]. Lucien BonnafĂ©, psychiatre-directeur de St. Alban dĂ©nonce durant la guerre, cette euthanasie influencĂ©e par le crime du programme nazi Aktion T4 et par la Fondation française pour l'Ă©tude des problĂšmes humains[63] d'Alexis Carrel crĂ©Ă©e sous Vichy.

Évolutions rĂ©centes en France

LĂ©gislation sur le handicap

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le handicap reste une simple nosographie. Ce mode de dĂ©signation Ă©tait courant jusqu’aux lois dans les annĂ©es 1970 dans les pays occidentaux et dans les organisations mondiales. L’intĂ©gration des personnes handicapĂ©es se dĂ©cline dans plusieurs textes - Lois de 1975 (Loi no 75-534 du d’orientation en faveur des personnes handicapĂ©es et loi no 75-535 relative aux institutions sociales et mĂ©dico-sociales) qui instituent des commissions techniques d’orientation et de reclassement professionnel (COTOREP et CDES), ainsi que l’allocation aux adultes handicapĂ©s (AAH).

  • Loi 1987 (Loi no 87-517 du [64] en faveur de l’emploi des travailleurs handicapĂ©s) renforce obligation d’emplois des travailleurs handicapĂ©s[65].
  • Loi 2005 (Loi no 2005-102 du [66] pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es) institution des maisons dĂ©partementales de personnes handicapĂ©s, des prestations de compensation du handicap et introduction de la notion de "projet de vie". et des conseils de vie sociale [67] (anesm/has[68]prise charge du handicap)

Cette derniĂšre lĂ©gislation fait du handicap une situation sociale et non plus simplement une vision mĂ©dical d'une difficultĂ© psycho neurologique ou corporelle. Elle rejoint dans ces principes la position de OMS[69] qui est l'adoption par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies d’une dĂ©claration des droits des personnes handicapĂ©es[70] - [71]. La lĂ©gislation devient par ailleurs une vision plus sociale ou sociĂ©tale et moins mĂ©dicale de la diffĂ©rence tout au long des annĂ©es 1980. La sociĂ©tĂ© porte une attention particuliĂšre sur la non discrimination de droits intellectuels, moraux ou juridiques dont les personnes handicapĂ©es Ă©taient privĂ©es. L'objectif de ces textes est de lutter contre ces discriminations et d'intĂ©grer (ou d'inclure) davantage dans la sociĂ©tĂ© tous ceux qui ont un handicap. L'accessibilitĂ© des personnes handicapĂ©es dans les espaces publics est l'un des exemples souvent proposĂ©s.

Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, c’est la signature et la ratification de la Convention relative aux droits des personnes handicapĂ©es. Au , 158 pays l'ont signĂ©e, et 147 pays l'ont ratifiĂ©e, dont la France et l'Union europĂ©enne. Pour donner une idĂ©e de l’ampleur de la ratification de cette convention, voici en vert foncĂ© les États qui l'ont ratifiĂ©e.

La législation américaine met en place une législation l'[72]Americans with Disabilities Act qui comme la lutte contre la discrimination raciale cherche à lutter contre la discrimination liée au handicap

Champ politique et financement

Les premiĂšres mesures de la politique de santĂ© existe depuis 1902 . Nous sommes dans la planification 2018-2022. Le principe de la planification est la mise en place d'objectifs Ă  moyen terme et les moyens financiers qui seront mis en Ɠuvre pour rĂ©aliser ses objectifs. Les plans autisme s'inscrivent dans ces plans santĂ©s pour la partie mĂ©dico-sociale.

Le financement du handicap s'adresse soit directement au bénéficiaire au titre de l'allocation adulte handicapé (sous conditions de revenus) soit par le financement à l'établissement qui héberge la personne ceci depuis la loi de 1975 (modifiée en 2005).

Pour les enfants, la famille peut bénéficier de l' allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH), elle remplace l'allocation d'éducation spéciale

Si la personne est résidente dans un foyer, elle perçoit 10% de son AAH. Le financements dans le médico-social est pilotées par la CNSA Les établissements associatifs sont aidés par leurs fédérations UNAPEI, Paralysés de France, UNIOPSS, etc. Cette démarche d'ingénierie financiÚre et sociale va conduire aux mesures de RCB ( remplacés les ONDAM médico-sociaux ) par qui ne sont pas sans conséquences les moyens de la prise en charge thérapeutique et éducative.

Inclusion scolaire. Insertion sociale et professionnelle

Tosquelles qui est à l'origine (psychothérapie institutionnelle) préconise pour les enfants "psychotiques" la vie dans de petits établissements médico-sociaux encadrés par du personnel éducatif. L'abbé Oziol et Tosquelles , créent le « Clos du Nid [73]», établissement recevant des enfants arriérés, à Marvejols, LozÚre, en 1955[74]. La psychothérapie institutionnelle a été pratiquée aussi bien dans le milieu de l'éducation spécialisée qu'en psychiatrie.

Fernand Deligny Il a eu un regard trÚs critique sur la ré-éducation et le travail social. Son objectif est de vivre avec, de ne pas demander à la personne de s'adapter à un projet institutionnel et de vivre en institution. C'est le cas pour les personnes autistes qui ont vécu dans le lieu de vie qu'il a créé.

Les établissements pour enfants du fait que ceux-ci ont grandi sont à l'origine des Foyers de vie pour adultes, foyer d'accueil médicalisé. Maison d'accueil médicalisé et pour le travail protégé ESAT et EA, Entreprise adaptée

L'insertion professionnelle des personnes handicapées reste encore trop faible du fait de la crainte des employeurs et de la réticence de certain salariés

En 1961 Mario Ruspoli tourne le film :"Regard sur la folie" qui fera connaĂźtre l’expĂ©rience de l'ouverture durant la de l'asile de St Alban dans son environnement. Franco Basaglia s'inspira de ce film et de l'expĂ©rience St Alban pour ce qu'il nomme psychiatrie dĂ©mocratique[75]. De son expĂ©rience Ă  Trieste, naĂźt en Italie non seulement l'ouverture de la psychiatrie en Italie, mais Ă©galement l'inclusion scolaire[76] - [77] des enfants handicapĂ©s dans l'Ă©cole et non plus dans des institutions spĂ©cialisĂ©es. Cette orientation a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la loi de 2019 et la reforme des AES en AESH[78] (Formation et emploi moins prĂ©caires)

La loi de 2019 modifie le statut des personnes sous tutelle ce qui devrait à long terme favoriser leur inclusion sociale : Mariage ou Pacs et divorce sans l'accord du tuteur. Droit de vote pour ces personnes sous tutelle. En 2021 la question de la vie en couple des personnes atteintes de handicap avec une personne valide, implique pour ces couples une reforme du calcul de l' AAH afin d'éviter la dépendance financiÚre de la personne handicapée vis-à-vis de son (sa) conjoint (e)[79].

L'avenir, quelles pistes ?

  • une vraie prise en compte du capacitisme et donc une vraie Ă©ducation de toutes les sociĂ©tĂ©s, l'enjeu Ă©tant l'inclusion : la citoyennetĂ©, l'adaptation de l'urbanisme et du logement, l'emploi, l'inclusion scolaire et Ă©ducative. Un tel programme demande une adaptation y compris des institutions et des professions sociales et Ă©ducatives.
  • la prise en compte du vieillissement dans les pays dĂ©veloppĂ©s et de la population mondiale

le vieillissement des handicapés, pour les pays développés, est un problÚme qui se pose du fait de la vie en institution (transformation architecturale et adaptation du personnel de soin, financement EHPAD ou autre ?). Pour les personnes actuellement plus autonomes comme pour les personnes ùgées " anciennement valides" accompagnement à domicile (care et financement APA ou 5e risque)

Il faudra en France voir si le 5e risque[80] se mettra en place et comment ? ( ce risque dépendance serait un nouveau financement de la sécurité sociale comme ceux de 1945 : Vieillesse, accidents du travail, maladie, famille.

En conclusion l'adage de :Dj Keep Fight (Djamel Errachidi : Valide d'aujourd'hui, handicapĂ© de demain, ne doit jamais ĂȘtre oubliĂ©.

  • le progrĂšs technique et la recherche mĂ©dicale ( mais pas que, exemple la voiture autonome), "l' homme rĂ©parĂ© ou augmentĂ©" . Sans oublier que le transhumanisme n'est sans poser des questions Ă©thiques Pour HervĂ© Chneiweiss, prĂ©sident du comitĂ© d'Ă©thique de l'Inserm, l'Ă©thique de la philosophie de la recherche est l 'enjeu majeur [81] de demain. Le dĂ©sir d'un enfant " parfait " sans handicap grĂące Ă  la PMA et la gĂ©nĂ©tique pose la question du risque d'un nouvel eugĂ©nisme.

Voir aussi

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  • L'histoire politique du handicap Pascal Doriguzzi (Auteur) de l'infirme au travailleur handicapĂ©. Paru en mai 2000 L'Harmattan
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Généralités sur le handicap
  • S Cohu 2008, Aux États-Unis, la Social Security Disability Insurance (SSDI) est une pension d'invaliditĂ© pour les personnes devenues handicapĂ©es

Articles connexes

Liens externes

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  • DĂ©fenseur des droits[83] - Nos juristes vous accompagnent. Notre mission est de dĂ©fendre les personnes dont les droits ne sont pas respectĂ©s. Vous pensez que vos droits ne sont pas respectĂ©s ? Nous vous aidons gratuitement. Orientation Sexuelle. Discriminations Handicap. Discriminations Logement. Discriminations Travail
  • FĂ©dĂ©ration hospitaliĂšre de France [84] Nombreux sujets sur la gestion HospitaliĂšre publique dont le financement (TAA , ODAM) et gestion des ressources humaines (Livre IX fonction publique hospitaliĂšre[85]) accompagnement des directions dans leur gestion et lobbying
  • Handicap - Le guide pratique 2021 - Prat Editions parait tous les ans
  • HAS[86] Les confĂ©rences de consensus base mĂ©thodologique[87] Les mĂ©decins et les autres professionnels de santĂ© sont concernĂ©s par cette dĂ©marche. « recommandations mĂ©dicales et professionnelles » Il y a de nombreuses recommandations en fonction des pathologies et des handicaps
  • Introduction Ă  la sociologie du handicap De Boeck SupĂ©rieur, 2014 nouvelle Ă©dition, septembre 2020
  • Scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap
  • Uniopss [88]- publication annuelle pour les adhĂ©rents d'un guide de financements des institutions sociales et mĂ©dico sociales et journĂ©es Uriopss en oct sur les financements et lobbying

Notes et références

Notes

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  2. Chapitre II : Code de l'action sociale et des familles, (Articles L122-1 Ă  L122-5) : Les dĂ©penses d'aide sociale prĂ©vues Ă  l'article L. 121-1 sont Ă  la charge du dĂ©partement dans lequel les bĂ©nĂ©ficiaires ont leur domicile de secours. À dĂ©faut de domicile de secours, ces dĂ©penses incombent au dĂ©partement oĂč rĂ©side l'intĂ©ressĂ© au moment de la demande d'admission Ă  l'aide sociale. C'est cet article du code de l'action sociale qui a permis Ă  la LozĂšre de faire de l'autisme la premiĂšre activitĂ© Ă©conomique du dĂ©partement. On peut comprendre que celui-ci soit utilisĂ© en cas de "placement" en urgence en institution (en particulier pour les personnes ĂągĂ©es quand elles ne peuvent plus rester Ă  leur domicile). Mais il y a pour les personnes porteuses de handicap, un effet pervers Ă  long terme, car cet Ă©loignement du lieu de vie et du rĂ©seau social et familial provoque ces situations asilaires dĂ©noncĂ©es par les familles (Autisme France).

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