AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Psychothérapie institutionnelle

La psychothérapie institutionnelle est un type de psychothérapie en institution psychiatrique qui met l'accent sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés. La visée de soigner le collectif soignant et d'humaniser le fonctionnement des établissements psychiatriques, afin que les patients reçoivent un soin de meilleure qualité, est une caractéristique de ce mouvement thérapeutique.

Le secteur psychiatrique français a ainsi été fondé par les représentants de la psychothérapie institutionnelle dans les années 1970, dans le but de rompre avec les pratiques asilaires antérieures et de favoriser les soins ambulatoires dans la Cité.

Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles est fondé en 1960 par François Tosquelles, Jean Oury, Roger Gentis, Horace Torrubia, Jean Ayme, Yves Racine, Jean Colmin, Maurice Paillot et HélÚne Chaigneau, puis il est rejoint notamment par Félix Guattari, Ginette Michaud, Claude Poncin, Henri Vermorel, Michel Baudry, Nicole Guillet, Robert Millon, Jean-Claude Polack, Gisela Pankow et Jacques Schotte[1].

Les lieux emblématiques en France sont : l'hÎpital de Saint-Alban-sur-Limagnole (autour du Dr François Tosquelles), les cliniques de La Borde (Dr Jean Oury) et de La Chesnaie à Chailles (Dr Claude Jeangirard). En France, en 2021 une trentaine de clubs thérapeutiques fonctionnent, ils sont fédérés au sein du Truc (Terrain de rassemblement pour l'utilité des clubs)[2].

Origine

L'expression apparaßt pour la premiÚre fois en 1952, dans un article intitulé « La psychothérapie institutionnelle française », publié dans la revue Anais Portugueses de Psiquiatria, écrit par deux psychiatres français : Georges Daumezon (qui en a fait la proposition) et Philippe Koechlin. Il s'agit du début d'un long processus de théorisation, encore actuel, d'une pratique psychiatrique remontant aux années de la Seconde Guerre mondiale. Il n'est pas possible de donner une origine précise à ce qui s'est mis en place, peu à peu, sans concertation, dans différents lieux. Pour Jean Oury par exemple, cela remonte à Philippe Pinel[3].

Mais l'hÎpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, en LozÚre est souvent cité comme origine, avec comme fondateur, le psychiatre catalan François Tosquelles. Ce dernier, républicain marxiste de sensibilité libertaire, a déjà eu l'occasion de transformer la pratique médicale en Espagne, pendant la guerre civile espagnole. Il a, par exemple, permis à des prostituées d'exercer la fonction de personnel soignant[4]. Condamné à mort par le régime de Franco, il se réfugie en France à l'hÎpital psychiatrique de Saint-Alban-sur-Limagnole, en LozÚre, avec dans ses bagages, deux livres : celui d'Hermann Simon (Hermann Simon, Aktivere Krankenbehandlung in der Irrenanstalt, c'est dans ce livre que l'on trouve la thÚse qu'un établissement est un organisme malade qu'il faut constamment soigner) et la thÚse de Jacques Lacan (Jacques Lacan, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité), dont il fait réaliser pendant la guerre des éditions clandestines par l'imprimerie du club des malades de l'hÎpital. Tosquelles devra recommencer en France toute sa formation, repassant par les statuts d'infirmier, d'interne, pour devenir médecin-chef de l'hÎpital de Saint-Alban-sur-Limagnole en 1952[5].

Influences

Selon Tosquelles la psychothĂ©rapie institutionnelle doit marcher sur deux jambes : Karl Marx et Sigmund Freud, dont les Ɠuvres permettent de penser les deux aliĂ©nations, l'une psychopathologique, l'autre sociale. DĂšs le dĂ©part, la richesse des rĂ©fĂ©rences est une des caractĂ©ristiques de ce mouvement : la psychanalyse et la psychiatrie, mais aussi le marxisme[6], la pĂ©dagogie selon la mĂ©thode de CĂ©lestin Freinet (qui prĂȘtera son imprimerie Ă  l'hĂŽpital de Saint-Alban). Plus tard, les techniques de groupe nord-amĂ©ricaines (Kurt Lewin, Jacob Levy Moreno) sont introduites Ă  Saint-Alban par M. Monod qui y est psychologue. Le directeur, Lucien BonnafĂ©, orchestre cette activitĂ©, il reçoit Paul Éluard qui transforme Saint-Alban en plate-forme d'Ă©dition clandestine, ainsi que d'importants agents de liaison de la RĂ©sistance française comme Georges Sadoul ou Gaston Baissette[7]. Tout cela pour fonder sur le terrain une pratique qui prenne en compte la souffrance psychique.

En retour, la psychothérapie institutionnelle influencera non seulement des psychiatres ou des psychanalystes mais également des philosophes, des sociologues ou encore des artistes.

Une nouvelle relation thérapeutique

À l'Ă©poque, selon Jean Oury, « les hĂŽpitaux gardaient, en gĂ©nĂ©ral, une structure concentrationnaire »[8]. L'Ă©lan presque fondateur, c'est la prise de conscience, chez certains membres des Ă©quipes soignantes, qu'ils se comportent avec les malades un peu comme les gardiens des camps avec les prisonniers. Il s'agit alors de modifier l'institution, la structure de l'Ă©tablissement, pour modifier les rapports soignants / soignĂ©s.

La psychothĂ©rapie institutionnelle tente alors de « profiter au maximum des structures existantes afin d'essayer d'exploiter tout ce qui peut servir Ă  « soigner » les malades qui y vivent »[9]. L'institution est intĂ©grĂ©e au traitement et cesse d'ĂȘtre rĂ©duite Ă  un lieu de soin et d'enfermement pour devenir un lieu qui mĂ©nage un espace de vie sans nier la spĂ©cificitĂ© de la folie.

Comme le rappelle Jean Oury, « il est impossible de parler de la psychothérapie institutionnelle si on ne parle pas de la psychose, c'est inséparable de la théorisation que l'on fait, de façon permanente, de la psychose, de ce qu'on appelle la psychose ou les psychoses ; sinon cela n'a pas de sens »[10].

Le psychotique ayant un « transfert dissociĂ© », il est nĂ©cessaire de lui proposer des possibilitĂ©s multiples de transfert. Par consĂ©quent, il faut alors la crĂ©ation de lieux, d'institutions variĂ©s, il faut assurer au patient la libertĂ© de circulation, pour qu'il puisse aller d'un lieu Ă  un autre. Dans le mĂȘme esprit, les soignants ne sont pas recrutĂ©s spĂ©cifiquement dans le secteur sanitaire, certains sont artistes, agriculteurs. La « distinctivitĂ© » (Jean Oury) augmente d'autant. À la place d'un ensemble de personnel ayant la mĂȘme formation, la mĂȘme expĂ©rience, se trouvent des personnes ayant chacune un vĂ©cu propre. C'est autant de possibilitĂ©s de points communs, de rencontres, et de transferts, pour les patients qui, dans leur immense majoritĂ©, sont issus d'un autre milieu que la psychiatrie. Avec la renommĂ©e grandissante de FĂ©lix Guattari, des philosophes et autres intellectuels vont s'engager dans le collectif soignant

Il y a par ailleurs, et repris notamment de Hermann Simon, la volonté que le patient soit partie prenante, activement, de ses soins. Cela peut se traduire par un investissement dans différentes institutions organisant le lieu de soins (ateliers, clubs, prise en charge du ménage, etc.). En contrepartie l'établissement verse réguliÚrement une somme, évaluant le travail réalisé, à une association interne, regroupant les soignés et les soignants.

Jean Oury et La Borde

En 1947, Jean Oury arrive comme interne Ă  Saint-Alban, il y reste jusqu'en 1949 pour partir ensuite dans le Loir-et-Cher, Ă  la clinique de Saumery – lui permettant de se rapprocher de Paris pour faire une analyse avec Jacques Lacan. En 1953, il fonde la Clinique de La Borde qui deviendra le principal lieu de la psychothĂ©rapie institutionnelle en France.

ParallĂšlement, Fernand Oury, son frĂšre s'intĂ©ressera Ă  des mĂ©thodes alternatives d’enseignement, celles de la pĂ©dagogie Freinet avant de fonder la pĂ©dagogie institutionnelle, et prĂ©sente l'un de ses anciens Ă©lĂšves Ă  Jean Oury, FĂ©lix Guattari. Ils collaboreront Ă©pisodiquement Ă  Saumery, puis de façon systĂ©matique, jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs en 1992, Ă  La Borde.

D'autres établissements existent, tel celui, voisin, de La Chesnaie et le mouvement a essaimé aussi bien en France, dont Pierre Delion en est un des principaux représentants, qu'à l'étranger. Il a par ailleurs eu une grande importance dans la création de la psychiatrie de secteur en France.

La psychothĂ©rapie institutionnelle, selon Jean Oury, tient au fait « qu'il n'est plus simplement pris en compte le patient, mais aussi le lieu dans lequel il vit, qu'il s'agit de lui permettre d'ĂȘtre actif, non pas simplement un objet de soins » et qu'« il faut traiter les autres comme des sujets, non comme des objets »[11].

DĂ©finition des termes

Dans le bouillonnant travail de thĂ©orisation qu'a connu (et connaĂźt encore) le mouvement de la psychothĂ©rapie institutionnelle, une des difficultĂ©s rencontrĂ©es a Ă©tĂ© la dĂ©finition du terme institution. Il semble que dans son usage initial, il restait des relents anglo-saxons assimilant institution et Ă©tablissement. Il est vrai que, dans cette perspective, l'Ă©tablissement devient lui-mĂȘme objet de soin et soignant, mais cela n'Ă©puise pas le recours au vocable[12].

À propos d'une dĂ©finition de « la notion d'institution », ces derniers Ă©crivent « Il faut avouer, avec Ginette Michaud que cette dĂ©finition est difficile, que la notion mĂȘme est controversĂ©e ». Les auteurs font appel Ă  diffĂ©rentes propositions. Ils citent Georges Gurvitch qui la juge « encombrante et nuisible », Gilles Deleuze pour qui « les institutions sont des systĂšmes organisĂ©s de moyens destinĂ©s Ă  satisfaire les tendances ». LĂ©vi-Strauss et Sartre sont Ă©galement convoquĂ©s.

Citation

« Quand un atelier marchait bien, je me souviens qu’avec FĂ©lix Guattari on restait sur la rĂ©serve. Parce que dĂšs qu’il y a mise en place d’une instance, ou d’un atelier, ceux qui y sont ont tendance Ă  se regrouper, Ă  se coller les uns aux autres dans un systĂšme de cooptation imaginaire, clos. Et il y a crĂ©ation d’un territoire. C’est une tendance dite naturelle. Plus on travaille bien dans un atelier, plus ça se ferme. Ce que j’appelle « la loi » doit intervenir pour casser ces territoires, ou du moins pour les ouvrir.[
] Donc, il y a ce tas de gens. L’institution, quand ça existe, c’est un travail, une stratĂ©gie pour Ă©viter que le tas de gens fermente, comme un pot de confiture dont le couvercle a Ă©tĂ© mal fermĂ©. La mise en place d’un club, c’est un opĂ©rateur pour Ă©viter que ça fermente, sans se contenter de rĂ©soudre le problĂšme par le cloisonnement et l’homogĂ©nĂ©itĂ©. Or le problĂšme est comparable quel que soit le tas de gens ; une Ă©cole, une prison, une usine, un bureau. C’est pour ça que ce qu’on a appelĂ© la psychothĂ©rapie institutionnelle – j’ai du mal Ă  prononcer ce mot – est une instance critique de la sociĂ©tĂ© dans sa globalitĂ©. Éviter la dĂ©gradation d’un tas de gens par non-vigilance, ça demande du sĂ©rieux. Le sĂ©rieux, disait Kierkegaard, ça ne peut pas se dĂ©finir. Le sĂ©rieux, c’est le sĂ©rieux.[
] Ce genre de travail est une façon de singulariser les gens qui sont lĂ , de transformer, comme disait Gabriel Tarde, la foule en public, d’avoir affaire Ă  l’hĂ©tĂ©rogĂšne sans essayer de l’écraser. Ça, c’est l’exercice de la loi. Ça ne peut venir de l’établissement, qui ne peut produire que des rĂšgles. C’est un travail Ă©norme parce que la loi, comme disait Lacan, c’est le dĂ©sir. C’est ce qui structure l’ambiance, ce qui autorise une attention commune, une sympathie, une « attitude collective ». La mise en place concrĂšte se fait par une structure de partage. « Partage est notre maĂźtre », comme disait Pindare. Si seulement
 »

— Jean Oury

Hommages

  • La moindre des choses, film documentaire de Nicolas Philibert, 1996, sur la clinique de La Borde[13].
  • La Brande (ARRIÈRE-PAYS DES INSENSÉ·ES), piĂšce de thĂ©Ăątre mise en scĂšne Alice Vannier, Cie Courir Ă  la catastrophe, 2022[14].
  • Sur l'Adamant, film documentaire de Nicolas Philibert, sorti en 2023. Le film traite de l'hĂŽpital expĂ©rimental homonyme, une pĂ©niche sur la Seine parisienne. En Ă©pilogue, le cinĂ©aste nous dit : « Dans un monde oĂč penser se rĂ©duit si souvent Ă  cocher des cases et oĂč l’accueil du singulier est de plus en plus Ă©crasĂ©, il y a encore des lieux qui ne cĂšdent pas, qui tentent de maintenir vivante la fonction poĂ©tique de l’homme et du langage »[15].

Notes et références

  1. « Actes du GTPSI (ou GTPsy) - Accueil », sur gtpsi.fr (consulté le )
  2. Nicole Gellot, « Dossier 6 pages : Psychiatrie, c’est grave docteur ! », L'Ăąge de faire n°154,‎ , pages 5 Ă  10
  3. Jean Oury, « Psychiatrie et psychothérapie institutionnelles », dans L'Apport freudien : éléments pour une encyclopédie de la psychanalyse, sous la direction de Pierre Kaufmann, Paris, Bordas, 1993) republié chez champ social éditeur
  4. (voir le film réalisé sur François Tosquelles : Politique de la folie)
  5. (Jean Ayme, « Essai sur l'histoire de la psychothérapie institutionnelle », dans Actualités de la psychothérapie institutionnelle, Vigneux, Matrices, 1985).
  6. François Tosquelles, Psychopathologie et matĂ©rialisme dialectique, confĂ©rence Ă  l'École normale supĂ©rieure (1947), Éditions d'une, , 80 p. (lire en ligne)
  7. Biographie Croisée Gilles Deleuze, Félix Guattari, François Dosse, Ed La Découverte. (2007) page 56
  8. Jean Oury, La psychothĂ©rapie institutionnelle de Saint-Alban Ă  La Borde (confĂ©rence prononcĂ©e Ă  Poitiers le 15 mars 1970), Paris, Éditions d'une, 2016.
  9. Jean Oury, La Psychothérapie institutionnelle de Saint-Alban à La Borde, op. cit.
  10. Jean Oury, Pratique de l'institutionnel et politique, Vigneux, Éditions Matrices, , p. 16
  11. (Quand on entend ça de façon polĂ©mique, on ne peut pas ĂȘtre contre ; mais ça n'empĂȘche pas de penser que, si on traitait les autres « comme on traite les objets qui tiennent Ă  cƓur, ce serait un progrĂšs fantastique ! ») Jean Oury, L'aliĂ©nation, Paris, GalilĂ©e, 1992, p. 46).
  12. Cf. Chanoit Pierre-François, François Gantheret, Philippe Réfabert, E. Sanquer, Paul Sivadon, « Le contre-transfert institutionnel », in Psychothérapie institutionnelle, Paris, premier numéro, 1965, p. 23-34
  13. « LA MOINDRE DES CHOSES », sur Les Films d’ici (consultĂ© le )
  14. « Dossier de production La Brande (ARRIÈRE-PAYS DES INSENSÉ·ES) » [PDF], (consultĂ© le )
  15. Marie Landrot, « “Les violences psychiatriques sont tellement courantes, multiples, si peu montrĂ©es ou questionnĂ©es
” », sur www.telerama.fr, (consultĂ© le )

Annexes

Bibliographie

  • Michelle Moreau Ricaud, Maladie mentale et pĂ©dagogie : crĂ©ation d'un atelier-Ă©tudes dans un centre de psychothĂ©rapie institutionnelle (La Chesnaie), thĂšse de psychologie, universitĂ© François-Rabelais.
  • Joseph Mornet, PsychothĂ©rapie institutionnelle. Histoire et actualitĂ©, Éditions Champ Social, 2007 (ISBN 978-2-913376-93-9).
  • Jean-Paul Arveiller, Pour une psychiatrie sociale 50 ans d'action de la Croix-Marine, Éd. ÉrĂšs, 2002 (ISBN 2-7492-0095-4).
  • Danielle Sivadon (dir.), Revue Recherches no 10 : PsychothĂ©rapie institutionnelle, aspects de la vie quotidienne Ă  l’hĂŽpital psychiatrique, . « Sommaire »
  • Jean Oury (dir.), Revue Recherches no 11 : JournĂ©es d’études de psychothĂ©rapie institutionnelle, Colloque de Waterloo, . « Sommaire »
  • Jean Oury, Les SymptĂŽmes primaires de la schizophrĂ©nie, suivi de Le corps et la psychose (cours de psychopathologie Ă  Paris-VII, 1984-1986), Paris, Éditions d'une, 2016 (extraits : PrĂ©face, sommaire, chap. 1)
  • Collectif (Jean Ayme, Jean Colmin, Roger Gentis, Jean Oury, Maurice Paillot, Yves Racine, Horace Torrubia, François Tosquelles, Brivette Buchanan), L'Établissement psychiatrique comme ensemble signifiant, Paris, Éditions d'une, collection «Actes du GTPSI», 2014 (ISBN 979-10-94346-00-6).
  • Collectif (Jean Ayme, Michel Baudry, HĂ©lĂšne Chaigneau, Jean Colmin, Roger Gentis, Philippe Koechlin, Robert Millon, Jean Oury, Yves Racine, François Tosquelles, Brivette Buchanan), L'Argent Ă  l'hĂŽpital psychiatrique, Paris, Éditions d'une, collection « Actes du GTPSI », 2014 (ISBN 979-10-94346-02-0).
  • Danielle Roulot, PrĂ©sentation de la psychothĂ©rapie institutionnelle aux administratifs, Vie sociale et traitements, numĂ©ro 80, 2003/4. « Lire en ligne »
  • James Frame (trad. de l'anglais par D. F. Allen, M.-H. Brunel, F. HercouĂ«t, Ch. Tanguy, postface Jacques Postel), Philosophie de la folie (1860) : RĂ©flexion biographique d’un mĂ©lancolique sur la folie et son traitement moral [« The Philosophy of Insanity »], Paris, Epel, coll. « Essais Epel », , 176 p. (ISBN 9782354271909, prĂ©sentation en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.