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ForĂȘt primaire

Une forĂȘt primaire, ou plus couramment une forĂȘt vierge, appelĂ©e parfois aussi forĂȘt naturelle, forĂȘt primitive ou forĂȘt originelle selon une terminologie non encore fixĂ©e Ă  l'heure actuelle et crĂ©Ă©e par diffĂ©rents auteurs[5], est une forĂȘt composĂ©e d'espĂšces indigĂšnes oĂč aucune trace d'activitĂ© humaine passĂ©e ou prĂ©sente n'est clairement visible. Ce sont des forĂȘts intactes (ou originelles), ou des forĂȘts Ă  haut degrĂ© de naturalitĂ© n'ayant jamais Ă©tĂ© dĂ©truites ni trĂšs exploitĂ©es, ni fragmentĂ©es, ni directement ou manifestement influencĂ©es par l'Homme. Elles sont capables d'assurer leur pĂ©rennitĂ© selon un processus Ă©volutif appelĂ© sylvigenĂšse.

La FAO souligne la place des forĂȘts dans l'ensemble des biomes mondiaux, ses Ă©valuations des ressources forestiĂšres mondiales en 2010 rappelant qu'elles couvrent 31 % de la superficie des terres Ă©mergĂ©es (soit 10 % de la surface du globe)[1]. 93 % de la superficie des forĂȘts du monde est formĂ©e de forĂȘts naturelles (forĂȘts primaires et forĂȘts secondaires qui se sont rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es naturellement). Les forĂȘts primaires occupent 36 % de la superficie forestiĂšre totale. Les autres forĂȘts naturellement rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es en reprĂ©sentent 57 %, tandis que les forĂȘts plantĂ©es en reprĂ©sentent 7 %[2].
  • Inlandsis et dĂ©serts polaires
  • Toundra
  • TaĂŻga ou forĂȘt borĂ©ale
  • ForĂȘts feuillues caducifoliĂ©es tempĂ©rĂ©es
  • Prairies
  • ForĂȘts sempervirentes subtropicales
  • ForĂȘts sempervirentes mĂ©diterranĂ©ennes
  • ForĂȘts de mousson
  • DĂ©serts arides
  • DĂ©serts et broussailles xĂ©rophytes
  • Steppe aride
  • DĂ©serts semi-arides
  • Savanes
  • Savanes et forĂȘts claires
  • ForĂȘts tropicales caducifoliĂ©es
  • ForĂȘts sempervirentes tropicales
  • Toundra alpine
  • ForĂȘts de montagne
Carte des paysages forestiers intacts (PFI) (en vert) et des zones forestiĂšres dĂ©gradĂ©es (en jaune)[3]. En 2020, 49 % de la surface forestiĂšre mondiale est relativement intacte et 34 % est composĂ©e de forĂȘts primaires. Plus de la moitiĂ© des forets primaires (61 %) se concentre dans trois pays, le BrĂ©sil, le Canada et la fĂ©dĂ©ration de Russie[4].
Troncs morts dans la forĂȘt de BiaƂowieĆŒa.
Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, sauf sur ses lisiĂšres, une forĂȘt primaire est rarement impĂ©nĂ©trable. La flore couvrant le sol, au printemps, peut ĂȘtre riche et dense (parc national de Bialowieza, Pologne).
Le bison d'Europe, grand herbivore des forĂȘts d'Europe, a Ă©tĂ© rĂ©introduit dans la forĂȘt de BiaƂowieĆŒa.

Les forĂȘts primaires sont des rĂ©servoirs de biodiversitĂ© qui prĂ©sentent une valeur biologique et Ă©cologique trĂšs variable. Si les forĂȘts tropicales et Ă©quatoriales sont dotĂ©es de hauts niveaux de biodiversitĂ©, les forĂȘts tempĂ©rĂ©es et borĂ©ales peuvent ne contenir qu'un nombre limitĂ© d'espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales. NĂ©anmoins, la superficie des forĂȘts primaires fait partie de plusieurs importants indicateurs de l'Ă©tat des Ă©cosystĂšmes forestiers et ces forĂȘts vierges fournissent de nombreux services Ă©cosystĂ©miques autres que la conservation de la biodiversitĂ© : conservation des sols et des eaux, sĂ©questration du carbone et prĂ©servation de valeurs esthĂ©tiques, culturelles et religieuses[6].

En zone tropicale (lĂ  oĂč la biodiversitĂ© forestiĂšre est la plus Ă©levĂ©e (elle rassemble entre 50 et 90 % de la faune et la flore des terres Ă©mergĂ©e)[7], mais aussi, souvent, lĂ  oĂč les pressions humaines sont rĂ©cemment devenues les plus Ă©levĂ©es[8]), une Ă©tude de 2011 fondĂ©e sur la comparaison de nombreux Ă©chantillons de forĂȘts plus ou moins dĂ©gradĂ©es a conclu que « pour maintenir la biodiversitĂ© tropicale, il n'y a pas de substitut possible aux forĂȘts primaires »[8], mĂȘme si, comme a conclu une autre Ă©tude datant aussi de 2011, elles restent nĂ©anmoins vitales quand elles sont dĂ©gradĂ©es[9].

Toutes les forĂȘts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires quand elles sont rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es depuis longtemps sur une forĂȘt autrefois dĂ©truite ou dĂ©gradĂ©e, significativement modifiĂ©e ou exploitĂ©e par l'Homme.

DĂ©gradation et recul des forĂȘts primaires

Les zones de forĂȘts primaires sont de plus en plus rares et relictuelles dans le monde. Elles sont aussi de plus en plus fragmentĂ©es et isolĂ©es, en particulier dans l'hĂ©misphĂšre nord. La plupart des forĂȘts dites anciennes n'y couvrent que de trĂšs faibles territoires (20 Ă  300 hectares[10]) souvent sur des sols pauvres et acides.

Dans les annĂ©es 1980, l'Europe a pris conscience de la nĂ©cessitĂ© d'en protĂ©ger les reliques, mais aussi de les intĂ©grer dans un vĂ©ritable rĂ©seau d'aires protĂ©gĂ©es, dont en Europe via le Conseil de l'Europe[11], dans le cadre d'un rĂ©seau Ă©cologique paneuropĂ©en, mais ce travail n'a pas Ă©tĂ© subsidiairement suivi par les États-membres.

Entre 2014 et 2016, les forĂȘts primaires ont perdu chaque annĂ©e une surface de 90 000 kilomĂštres carrĂ©s, Ă©quivalente Ă  celle de l’Autriche, et le rythme de destruction s’accĂ©lĂšre[12].

En 2018, l’universitĂ© du Maryland estime qu'au rythme actuel, les forĂȘts primaires auront disparu d’ici 2030 au Paraguay, au Laos et en GuinĂ©e Ă©quatoriale, et d’ici 2040 en Centrafrique, au Nicaragua, en Birmanie, au Cambodge et en Angola[12].

En 2022, la forĂȘt primaire tropicale a perdu 4,1 millions d'hectares selon une Ă©tude conjointe du World Resources Institute et de l’universitĂ© du Maryland[13].

Reliques de présences humaines

Sauf peut-ĂȘtre sur des Ăźles isolĂ©es, toutes les forĂȘts primaires dites vierges conservent quelques traces d'occupation humaine. Les botanistes constatent que des peuples anciens y ont notamment changĂ© la distribution de certaines plantes[14]. Ainsi les palmiers domestiquĂ©s sont cinq fois plus susceptibles d'ĂȘtre surreprĂ©sentĂ©s en Amazonie que les non-domestiquĂ©s, surtout autour des vestiges de colonies prĂ©colombiennes - ou dans les zones trĂšs habitĂ©es avant l'arrivĂ©e de Christophe Colomb. Des modĂšles pourraient aider les archĂ©ologues avec l’aide de botanistes Ă  dĂ©couvrir des vestiges de colonies humaines encore inconnus[14]. La part des origines humaines et naturelle de ces espĂšces reste cependant difficile Ă  Ă©tablir, car les hommes choisissent aussi des zones riches en ressources oĂč ils peuvent alors crĂ©er ou entretenir des conditions favorables aux plantes domestiquĂ©es.

Reforestation des forĂȘts primaires dĂ©gradĂ©es

Depuis les annĂ©es 1990, beaucoup d’écologues soutiennent la thĂšse selon laquelle une forĂȘt primaire ayant subi un dĂ©boisement anarchique a peu de chance de se rĂ©gĂ©nĂ©rer naturellement. En effet la repousse des vĂ©gĂ©taux aprĂšs coupe ou incendie d’une forĂȘt primaire donne une forĂȘt secondaire. Or l’écologue amĂ©ricaine, Robin Chazdon[15] et ses collĂšgues costaricains ont constatĂ© au cours de dĂ©cennie d’études de chronosĂ©quences (en) de forĂȘts tropicales secondaires dans la station biologique de La Selva (en), une reconstitution progressive du sous-bois et des Ă©tages supĂ©rieurs occupĂ©s par un mĂ©lange de plantes et d’arbres, y compris par des essences d’intĂ©rĂȘt commercial. L’écosystĂšme forestier ainsi reconstituĂ© accomplit ses fonctions Ă©cologiques essentielles, et assure un retour Ă  la biodiversitĂ©.

MĂȘme s’il convient de rester prudent sur ces Ă©tudes, la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle de la forĂȘt primaire apparaĂźt comme une voie intĂ©ressante Ă  la reforestation des millions d’hectares dĂ©cidĂ©s par l’ONU dans le cadre du DĂ©fi de Bonn (350 millions d’hectares de reforestation d’ici Ă  2030). Cette solution de la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle semble une alternative Ă  la coĂ»teuse plantation de monoculture d’arbres, mĂȘme si elle prend plus de temps et que l’on ne sait pas exactement ce que l’on obtiendra en termes de composition d’essences. En effet, chaque site de rĂ©gĂ©nĂ©ration de forĂȘt tropicale, mĂȘme avec un sol et un climat similaire, « tend Ă  suivre son propre chemin ».

Avec son livre Second Growth[16], Robin Chazdon synthĂ©tise ses longues recherches sur la forĂȘt secondaire et explique comment la forĂȘt tropicale se rĂ©gĂ©nĂšre d’elle-mĂȘme Ă  moindre coĂ»t et Ă  moindre effort, et ce qu’il faut faire si elle n’y parvient pas. Stephen Hubbell (en), Ă©cologue des communautĂ©s tropicales Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  Los Angeles salue la dĂ©marche de sa collĂšgue. Maintenant que l’Homme a dĂ©frichĂ© les trois quarts des forĂȘts primaires, les États portent un regard nouveau sur les forĂȘts secondaires restantes, y voyant dĂ©sormais un Ă©lĂ©ment essentiel pour reconstituer la biodiversitĂ© et fournir des services Ă©cosystĂ©miques tels que l’approvisionnement en eau potable et la fixation du CO2[17].

En 2021, le botaniste français Francis HallĂ© lance un projet de rĂ©gĂ©nĂ©ration d'une forĂȘt primaire en Europe qui devrait s'Ă©tendre sur plusieurs siĂšcles, le principe Ă©tant de laisser se rĂ©gĂ©nĂ©rer le tissu forestier sans intervention humaine[18].

Grandes forĂȘts primaires dans le monde

Les trois grands pĂŽles de forĂȘts tropicales primaires sont situĂ©s :

qui Ă  eux trois regroupent au moins les deux-tiers des forĂȘts primaires de la planĂšte.

Proche du BrĂ©sil, la Guyane française, dĂ©partement français d'Outre-Mer, avec plus de 90 % de forĂȘts primaires, en reprĂ©sente une des zones les plus vastes. Par ailleurs, la Patagonie (Chili et Argentine), la Tasmanie (Australie), l'État de Washington (États-Unis) et la Colombie-Britannique (Canada) possĂšdent l'essentiel des forĂȘts primaires tempĂ©rĂ©es.

En Europe

Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, les forĂȘts primaires ne reprĂ©sentent plus que 4 % de la surface forestiĂšre (en) en Europe (sans la fĂ©dĂ©ration de Russie qui dĂ©tient 97 % de la superficie totale de ces derniĂšres), contre 27 % pour l'ensemble du monde[19].

Sur le continent, des grandes forĂȘts signalĂ©es ou dĂ©crites par les auteurs de l'AntiquitĂ© (forĂȘt d'Ardenne, forĂȘt hercynienne), seules subsistent des vestiges de forĂȘts primaires qui ne couvrent que 20 Ă  300 ha, ce qui ne leur permet pas d'accomplir toutes leurs potentialitĂ©s : les plus importants massifs sont en Pologne (forĂȘt de BiaƂowieĆŒa), en BiĂ©lorussie (vallĂ©e alluviale de la BĂ©rĂ©zina), en Bosnie-HerzĂ©govine (Perućica), ou dans certaines zones dans l'extrĂȘme nord de la Scandinavie (99 000 ha dans le parc national Urho Kekkonen) et de la Russie ou sur les reliefs de Roumanie[20].

La laurisylve de MadĂšre a gardĂ© un caractĂšre de forĂȘt primaire par endroits.

En France

MalgrĂ© son important patrimoine forestier, la France ne prĂ©sente presque pas de forĂȘts primaires mais des forĂȘts anciennes, si ce n'est en Guyane. Les rĂ©serves intĂ©grales sont gĂ©nĂ©ralement choisies par l'ONF dans des forĂȘts anciennes.

Dans une réserve biologique intégrale (RBDI/RBFI), toutes les opérations sylvicoles sont interdites, sauf cas particulier d'élimination d'essences exotiques invasives ou de sécurisation de cheminements ou voies longeant ou traversant la réserve.

En 1996, la chercheuse Annik Schnitzler-Lenoble dĂ©nonçait : « En France, dont prĂšs de 15 millions d'hectares sont boisĂ©s, le total des rĂ©serves intĂ©grales, toutes de trop petite taille, ne dĂ©passe pas 1 000 ha. La plus grande, la rĂ©serve du Ventron (300 ha), se situe dans les Hautes Vosges. D'autres forĂȘts, dites subnaturelles, Ă©voluent vers un stade dit naturel Ă  partir d'anciennes prairies, ou par abandon total de la sylviculture »[21].

La situation est de nos jours plus contrastée avec :

Notes et références

  1. (en) Khan Towhid Osman, Forest Soils, Springer Science & Business Media, , p. 133
  2. FAO, Evaluation des ressources forestiùres mondiales 2010. Rapport Principal, FAO Éditions, , p. 13
  3. Potapov P., Yaroshenko A., Turubanova S., Dubinin M., Laestadius L., Thies C., Aksenov D., Egorov A., Yesipova Y., Glushkov I., Karpachevskiy M., Kostikova A., Manisha A., Tsybikova E., Zhuravleva I. (2008) [Mapping the World’s Intact Forest Landscapes by Remote Sensing]. Ecology and Society 13 (2):51
  4. Food and Agriculture Organization of the United Nations, La situation des forĂȘts du monde 2020. ForĂȘts, biodiversitĂ© et activitĂ© humaine, FAO, , p. 16.
  5. Nathalie Greslier, Jean-Pierre Renaud, Christophe Chauvin, « Les forĂȘts subnaturelles de l'arc alpin français », Revue forestiĂšre française, t. XLVII, no 3,‎ , p. 242.
  6. FAO, Evaluation des ressources forestiùres mondiales 2005. Progrùs vers la gestion forestiùre durable, FAO Éditions, , p. 40
  7. DĂ©borah Closset-Kopp, SylvigenĂšse de la hĂȘtraie-sapiniĂšre dans le contexte vosgien. Écologie, Environnement. UniversitĂ© Paul Verlaine - Metz, 2004, P.1
  8. (en) Luke Gibson, Tien Ming Lee, Lian Pin Koh, Barry W. Brook, Toby A. Gardner, Jos Barlow, Carlos A. Peres, Corey J. A. Bradshaw, William F. Laurance, Thomas E. Lovejoy, Navjot S. Sodhi, Primary forests are irreplaceable for sustaining tropical biodiversity, Nature, Archive, Volume 478, Issue 7369, 2011
  9. (en)Rhett D. Harrison, Tropical forests: Still vital when degraded; Nature 479, 178-179 doi:10.1038/479178d; 9 November 2011 (résumé en ligne)
  10. Annik Schnitzler-Lenoble ; L'extension de vraies rĂ©serves forestiĂšres est une nĂ©cessitĂ© scientifique ; En Europe, la forĂȘt primaire, La Recherche, septembre 1996,
  11. R. Lofgren, « Importance et valeur d'un rĂ©seau de grandes forĂȘts protĂ©gĂ©es. Situation des forĂȘts anciennes naturelles et semi-naturelles d'Europe », Collection Rencontre Environnement, Conseil de l'Europe, 3, 1987.
  12. « Disparition accĂ©lĂ©rĂ©e des forĂȘts vierges de la planĂšte », sur Reporterre,,
  13. « En 2022, 4,1 millions d’hectares de forĂȘt primaire tropicale ont disparu, l’équivalent de onze terrains de football par minute », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Erin Ross (2017) Amazon rainforest was shaped by an ancient hunger for fruits and nuts ; People living in the area thousands of years ago may have changed the forest around them in ways that are still visible today. nature News, publiée le 2 mars 2017 doi:10.1038/nature.2017.21576
  15. « Bref profil de Robin Chazdon », sur books.fr (consulté le )
  16. (en) Robin L. Chazdon, Second Growth : The promise of tropical forest regeneration in age of deforestation, Chicago (Ill.), The University of Chicago Press, , 472 p. (ISBN 978-0-226-11807-9, présentation en ligne)
  17. Elizabeth Pennisi, « Les apĂŽtres de la reforestation naturelle », magazine Books, no 99 « La forĂȘt et nous »,‎ (lire en ligne)
  18. « Association Francis HallĂ© pour la forĂȘt primaire »
  19. Situation des forts du monde 2007, FAO, , p. 28.
  20. Giurgiu, V., Donita, N., Bandiu, C., Radu, S., Cenusa, R., Dissescu, R., Stoiculescu, C., & Biris, I.A. (2001), Les forĂȘts vierges de Roumanie. Asbl ForĂȘt wallonne, Belgique
  21. Annik Schnitzler-Lenoble, « En Europe, la forĂȘt primaire », La Recherche, no 290,‎ , p. 68 (lire en ligne)
  22. ArrĂȘtĂ© du 18 juin 2008 portant crĂ©ation de la rĂ©serve biologique intĂ©grale et rĂ©glementant les activitĂ©s humaines dans la sĂ©rie d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique gĂ©nĂ©ral de la forĂȘt domaniale des Maures
  23. ArrĂȘtĂ© du 16 octobre 2009 portant crĂ©ation de la rĂ©serve biologique intĂ©grale du Vercors

Annexes

Bibliographie

  • Annik Schnitzler-Lenoble ; « En Europe, la forĂȘt primaire ; L'extension de vraies rĂ©serves forestiĂšres est une nĂ©cessitĂ© scientifique » ; La Recherche.
  • (en) E.W. Jones, « The structure and reproduction of the virgin forest of the North temperate zone », The New Phytologist, 44 , 1945.
  • (en) R.A.A. Oldeman, Forests : elements of silvology, Springer-Verlag, New York, 1990.
  • (en) J.B. Falinski, Vegetation dynamics in temperate lowland primeval forests, Geobotany 8, Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, 1986.
  • (en) F.E. Clements, Plant succession, An analysis of the development of vegetation, Carnegie Inst. Washington Publ., 1916 ; H.A. Gleason, « The individualistic concept of the plant association », Bull. Torrey Bar. Club, 53 , 7-26, 1926.
  • D.-Y. Alexandre, « La Survie de la forĂȘt tropicale », La Recherche, 244, juin 1992.
  • (en) C.G.J. Van Steenis, Basic principles of rainforest sociology, Study of tropical vegetation, Actes du colloque de Kandy , Unesco, 1958.
  • R. Carbiener, « Les ÉcosystĂšmes forestiers : aspects fonctionnels liĂ©s Ă  l'Ă©volution bio-gĂ©ographique et aux influences anthropiques », Colloques phytosociologiques , XX, 1991.
  • F. Terrasson, La Peur de la nature, Sang de la Terre, 1988.
  • D. Carbiener, Les Arbres qui cachent la forĂȘt, La Gestion forestiĂšre Ă  l'Ă©preuve de l'Ă©cologie, Edisud, Aix-en-Provence, 1995.
  • (en) L.D. Harris, The Fragmented Forest, Chicago Press, 1984.
  • (en) F. HallĂ©, A.A. Oldeman et N. Tominson, Tropical Trees and Forests : An Architectural Analysis, Springer, 1978.

Articles connexes

Lien externe

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