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Essuiles

Essuiles, appelé également Essuiles-Saint-Rimault, est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Essuiles
Essuiles
L'Ă©glise Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
RĂ©gis Vandewalle
2020-2026
Code postal 60510
Code commune 60222
DĂ©mographie
Population
municipale
552 hab. (2020 en diminution de 1,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 41 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 28â€Č 46″ nord, 2° 17â€Č 40″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 146 m
Superficie 13,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
LĂ©gislatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Essuiles
Liens
Site web https://essuiles.fr/fr/

    .

    GĂ©ographie

    Description

    Essuiles est une commune rurale du Beauvaisis située à 69 km au nord de Paris, 16 km à l'est de Beauvais, 39 km à l'ouest de CompiÚgne et à 46 km au sud d'Amiens. Elle est desservie par l'ancienne route nationale 38 et est aisément accessible depuis l'autoroute A16.

    En 1835, Louis Graves indiquait que « le territoire de cette commune est situĂ© en trĂšs-grande partie sur la rive .occidentale de la riviĂšre de BrĂȘche, dont la vallĂ©e le parcourt du nord eu midi. Plusieurs. bosquets Ă©pars, dans le pays lui donnent un aspect couvert. Une plaine de cĂ©rĂ©ales s'Ă©tend vers l'occident.
    Le chef-lien, placé sur la pente. de la vallée, ne compte pas plus de quinze feux[1] ».

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune d'Essuiles a Ă©tĂ© Ă©tablie dans la haute vallĂ©e de la BrĂȘche sur le plateau picard, dont le point culminant se situe Ă  146 mĂštres d'altitude au niveau du tripoint Essuiles-Montreuil-sur-BrĂȘche-Haudivillers. La vallĂ©e de la BrĂȘche, orientĂ©e vers le sud, fait converger de nombreuses vallĂ©es sĂšches : la vallĂ©e de la Belle CrĂȘte, la Grande VallĂ©e ou vallĂ©e de Guerlanquant prolongĂ©e par la vallĂ©e d'Essuiles au centre et la vallĂ©e Talma au nord sur la rive gauche, la vallĂ©e Marguerite sur la rive droite. Entre elles communiquent plusieurs interfluves appelĂ©s « montagnes », tel avec la Montagne de Bourgogne (146 mĂštres d'altitude) dominant la BrĂȘche d'environ 50 mĂštres au nord de la commune. L'Ă©glise d'Essuiles se situe Ă  55 mĂštres, le hameau de Saint-Rimault et la ferme de la Tour Ă  125 mĂštres, le pont d'Hatton Ă  82 mĂštres, la ferme d'Essuilet Ă  83 mĂštres, le moulin de Becquerel Ă  84 mĂštres et le pont de Coiseaux Ă  87 mĂštres au-dessus du niveau de la mer[2]. Essuiles se trouve en zone de sismicitĂ© 1, c'est-Ă -dire trĂšs faiblement exposĂ©e aux risques de tremblement de terre[3].

    Hydrographie

    La commune d'Essuiles est traversĂ©e par la BrĂȘche, cours d'eau prenant sa source Ă  Reuil-sur-BrĂȘche et se jetant l'Oise Ă  Nogent-sur-Oise. Les vallĂ©es attenantes ne sont pas alimentĂ©es par des cours d'eau permanents, mais par les ruissellements. Depuis l'amont, elle traverse le hameau de Coiseaux puis le moulin de Becquerel avant de rejoindre le hameau d'Hatton et de quitter la commune vers Bulles[2]. Les zones les plus basses du territoire au sud sont situĂ©es au-dessus de nappes phrĂ©atiques sous-affleurantes[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 665 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[11] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 663,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă  13 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Hormis les espaces bĂątis couvrant 50 hectares pour 4 % de la surface communale, le territoire comprend plus de 78 % d'espaces cultivĂ©s sur 1 066 hectares ainsi que 24 hectares de vergers et de prairies. Il subsiste de nombreux bois n'ayant pas Ă©tĂ© dĂ©frichĂ©s, le bois sur les Vignes, le bois de Vieuville, le bois des Brochettes au nord ainsi que le bois Choquereau et le bois des BĂątis au sud. Le fond de la vallĂ©e de la BrĂȘche est complĂštement boisĂ©, comme les coteaux de la vallĂ©e sĂšche d'Essuiles et du larris du cul de Lampe. Cet ensemble boisĂ© de 220 hectares couvre 16 % du terroir[18] - [2].

    Le coteau boisĂ© dit Larris du Cul de Lampe, prĂšs de la commune du Plessier-sur-Bulles, constitue une zone Natura 2000 inscrite dans l'ensemble du rĂ©seau de coteaux crayeux du Beauvaisis[19] ainsi qu'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 1 [20]. Les rives de la BrĂȘche sont Ă©galement inscrits en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 1 (RĂ©seau de cours d'eau Salmonicoles du Plateau Picard)[21]. La vallĂ©e de la BrĂȘche constitue un corridor Ă©cologique potentiel[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Essuiles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (86,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), forĂȘts (12,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[29].

    Morphologie urbaine

    L'essentiel de l'espace bùti ne se concentre pas au chef-lieu d'origine mais à Saint-Rimault. L'ensemble des hameaux prennent la forme de villages groupés[2].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune possĂšde trois hameaux et trois lieux-dits[2]:

    • Saint-Rimault au centre, oĂč se trouve la mairie et la place principale, possĂšde sa propre Ă©glise. Il s'Ă©tend jusqu'Ă  la D 938.
    • Coiseaux au nord, au bord de la BrĂȘche sur la D 151 et la D 61.
    • Hatton Ă  l'est, Ă©tabli Ă  l'emplacement d'un moulin Ă  eau sur la BrĂȘche au croisement des RD 938 et RD 151.
      • La ferme de La Tour Ă  l'ouest, Ă  l'intersection des RD 938 et RD 9
      • La ferme d'Essuilet au sud dans la vallĂ©e de la BrĂȘche
      • Le moulin de Becquerel entre Coiseaux et Hatton

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 236, alors qu'il Ă©tait de 235 en 2014 et de 209 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Essuiles en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Essuiles en 2019.
    Typologie Essuiles[I 1] Oise[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 91,9 90,4 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,1 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    La commune est traversée par cinq routes départementales : par ordre d'importance la RD 938, la RD 9, la RD 9E, la RD 151 et la RD 61.

    La route départementale 938, qui est l'ancienne Route nationale 38 reliant Beauvais à La FÚre dans l'Aisne, traverse la commune d'ouest en est en reprenant le tracé de l'ancienne chaussée Brunehaut en passant par la ferme de la Tour et les hameaux de Saint-Rimault (kilomÚtre 15) et d'Hatton.

    La route dĂ©partementale 9, d'Auchy-la-Montagne Ă  La Rue-Saint-Pierre entre furtivement sur le territoire en croisant la RD 938 au niveau de la ferme de la Tour. Une annexe s'en dĂ©tache, la RD 9E, permettant un accĂšs plus direct Ă  Saint-Rimault depuis RĂ©mĂ©rangles. La route dĂ©partementale 151, d'Agnetz Ă  Grandvilliers longe la rive droite de la BrĂȘche par les hameaux d'Hatton et de Coiseaux. La route dĂ©partementale 61 se dĂ©tache de la RD 151 Ă  Coiseaux pour se diriger vers Le Quesnel-Aubry jusqu'Ă  Hardivillers. Les diffĂ©rents hameaux et lieux-dits sont reliĂ©s entre eux ainsi qu'aux communes voisines par un rĂ©seau de plusieurs routes communales[2].

    La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Saint-Just-en-ChaussĂ©e Ă  11 km Ă  l'est, desservie par des trains TER Hauts-de-France de la ligne 27 de Paris-Nord Ă  Amiens.

    La commune est desservie par le rĂ©seau ATRIOM du Beauvaisis du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Oise par la ligne de transports interurbains 32 reliant Beauvais Ă  Saint-Just-en-ChaussĂ©e ainsi que par une ligne de transports scolaire vers le collĂšge de Bresles[30]. La commune fait partie du rĂ©seau TADAM, service de transport collectif Ă  la demande, mis en place Ă  titre expĂ©rimental par la communautĂ© de communes du Plateau Picard. Elle est reliĂ©e Ă  l'un des 8 points de destination situĂ©s Ă  Saint-Just-en-ChaussĂ©e, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au dĂ©part des 98 points d'origine du territoire[31]. Une navette de regroupement pĂ©dagogique intercommunal mise en place avec les Ă©coles du Fay-Saint-Quentin et RĂ©mĂ©rangles s'arrĂȘte dans les diffĂ©rents hameaux de la commune[32].

    L'aĂ©roport de Beauvais-TillĂ© se trouve Ă  13 km Ă  l'ouest et l'aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe Ă  55 km au sud-est. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aĂ©roports.

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Essuiles, Essuilles, (Exulium, Essulium, Esvilla, Exula)[1].

    Histoire

    Sous l'Ancien Régime, Essuiles relevait du comté de Beauvais[1].

    Le hameau de Saint-Rimault (Sanctus Ranoidas ou Rinoldies) était déjà en 1835 plus important que le chef-lieu, et avait été une seigneurie assez importante relevant du comté de Clermont. Cette seigneurie avait haute, moyenne et basse justice[1].

    La ferme de La Tour Ă©tait un fief distinct qui avait autrefois sa chapelle et son chĂąteau[1].

    Coizeaux appartenait au chapitre de Beauvais auquel il avait été donné en 1165 par Renaud, seigneur de Bulles, en dédommagement d'un forfait qu'il avait commis contre les chanoines[1].

    En 1835, Essuiles comptait une carriĂšre et trois .moulins Ă  eau. Une partie de la population fabriquait des toiles de lin et d'autres habiutants travaillaient comme charpentiers dans les villes voisines[1]..

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Just-en-Chaussée

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Essuiles est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 RĂ©gis Flamand DVD[34]
    mars 2008 En cours
    (au 31 mai 2022)
    RĂ©gis Vandewalle Agriculteur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-20260[35] - [36]

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    En 2021, l'adduction en eau potable est assurĂ©e pour le Syndicat intercommunal des eaux d’Essuiles-Saint-Rimault par Veolia Eau[37].

    Un chùteau d'eau a été bùti au hameau de Saint-Rimault et une station de pompage qui dessert également Rémérangles, Le Fay-Saint-Quentin et Haudivillers se situe prÚs du village[2] - [37].

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux du Fay-Saint-Quentin, de Rémérangles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal, dont deux écoles sont implantées dans la commune ; celle d'Essuiles accueille une classe de CPE/CE1 et celle de Saint-Rimault une classe de CM1/CM2[38]. La restauration scolaire et l'accueil périscolaire sont assurés au Fay-Saint-Quentin[39].

    Autres Ă©quipements

    La sociĂ©tĂ© protectrice des animaux (SPA) a installĂ© fin 2017 un refuge pour animaux abandonnĂ©s Ă  la Ferme d’Essuilet, dans une petite rue en cul-de-sac[40] - [41]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 552 habitants[Note 8], en diminution de 1,25 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    790544606574613587577555554
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    519510475442437444438396398
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    365383373309326278283304323
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    321279251313391452521533555
    2017 2020 - - - - - - -
    560552-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 18,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 280 hommes pour 278 femmes, soit un taux de 50,18 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,4
    2,6
    75-89 ans
    4,8
    14,2
    60-74 ans
    15,4
    21,5
    45-59 ans
    22,8
    21,9
    30-44 ans
    19,1
    20,7
    15-29 ans
    16,7
    19,1
    0-14 ans
    20,7
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin, situĂ©e sur la rive droite de la BrĂȘche, sur une position dominante qui la met Ă  l'abri des crues. Elle est constituĂ©e par une nef unique du XIe siĂšcle qui se poursuit par un chƓur du XVIe siĂšcle de style gothique flamboyant formĂ© d’une simple travĂ©e droite et d’une abside Ă  trois cĂŽtĂ©s, surmontĂ©e d'un petit clocher en charpente recouverte d’ardoises s’élevant Ă  mi longueur
      À l'intĂ©rieur se trouve une statue Ă©questre de saint Martin, un tableau « Songes de saint Martin », une Vierge en majestĂ© du XVIe siĂšcle et un remarquable retable en bois dorĂ© retable de la Passion du Christ de la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle, qui a conservĂ© ses six volets peints reprĂ©sentant la CĂšne, la PentecĂŽte, l’Ascension du Christ et des scĂšnes de la vie d’un saint et de la Vierge[47].
    • Chapelle chapelle Saint-Rimault du XVIe siĂšcle Ă  Saint-Rimault.
    • ChĂąteau : composĂ© de restes d'un ancien Ă©difice du XIVe siĂšcle et d'un manoir moderne[1]. Dans le parc du chĂąteau se trouve l'ancienne chapelle Saint-Jacques, crĂ©Ă©e avant 1220[1].
    • Monument aux morts
    • Moulins Ă  eau :
      • Moulin de Coiseaux : Il appartenait Ă  FĂ©lix-Olivier Bachimont et servait Ă  la fabrication de l'huile. AchetĂ© en 1884 par un boulanger qui fabriquait farine et pain, il a Ă©tĂ© transformĂ© en ferme en 1904. En 1914, il est achetĂ© par Thibault DiĂ©mold et en 1920 par monsieur Jean Buron, cultivateur.
      • Moulin Becquerel ou Becqueret : Ă  un seul tournant, moulin Ă  blĂ©, il est construit en 1794. De 1886 Ă  1901, il a une double utilisation, servant la nuit au meunier et le jour Ă  actionner la roue d'une scierie d'os pour le compte d'un fabricant de brosses du Fay-Saint-Quentin. En 1938, on y fabriquait encore des aliments pour bĂ©tail.

    Personnalités liées à la commune

    Le nom de certains seigneurs de Saint-Rimault nous est parvenu :

    • Jean DargilliĂšre, seigneur de Breuil-le-Vert, est l'un des commissaires nommĂ©s en 1485 pour la effectuer la dĂ©limitation de l'Ă©lection nouvellement Ă©rigĂ©e Ă  Clermont. Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu , lui donne en 1485 la terre de Saint-Rimault qui avait Ă©tĂ© confisquĂ©e Ă  Olivier le Daim, barbier et valet de chambre du roi Louis XI, pendu en 1484[1].
    • M. de Gaudechart de Bachivillers, lieutenant-gĂ©nĂ©ral qui commandait l'un des deux rĂ©giments levĂ©s en 1656 par la ville de Beauvais pour empĂȘcher l'invasion de la Picardie, en Ă©tait le possessseur au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle[1].
    • Son fils qu'on nommait le marquis de Bachivillers, lieutenant-gĂ©nĂ©ral qui avait commandĂ© l'aile droite de l'armĂ©e Ă  la bataille de La Marsaille, la possĂ©dait en 1669. Son fils puĂźnĂ© appelĂ© le comte d'Essuile en hĂ©rite[1].
    • La comtesse de Runnes, niĂšce de celui-ci, en est propriĂ©taire en 1727. Son fils, le seigneur de Baraudier, comte de La .ChaussĂ©e-d'Eu, en hĂ©rite[1].
    • En 1777, cette terre est vendue par autoritĂ© de justice Ă  M. de BroĂ©, ancien premier commis des finances[1].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Essuiles », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 56-59.
    2. « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 3 février 2017)..
    3. « Géorisques : Mieux connùitre les risques sur le territoire - Essuiles », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    11. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Essuiles et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Essuiles et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « SynthÚse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) », sur natura2000-picardie.fr (consulté le ).
    20. « Larris du Cul de Lampe, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    21. « Réseau de cours d'eau salmonicoles du plateau picard entre Beauvais et CompiÚgne : Laversines, Aronde et B^reche, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    22. « Carte des corridors écologiques potentiels à Essuiles », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    30. « Transports en commun Ă  Essuiles (carte, lignes et arrĂȘts) », sur Oise mobilitĂ© (consultĂ© le ).
    31. « TADAM, le service de transport collectif à a demande du plateau Picard », sur Oise Mobilité (consulté le ).
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    34. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
    35. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Essuiles », Cartes de France (consulté le ).
    36. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    37. Benjamin Merieau, « L’eau est de nouveau potable dans quatre communes du Plateau picard : Depuis le jeudi 7 octobre, les habitants de Essuiles-Saint-Rimault, RĂ©mĂ©rangles, Le Fay-Saint-Quentin et Haudivillers ne pouvaient plus consommer l’eau du robinet », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. « Le Regroupement Scolaire », CÎté Pratique, sur https://essuiles.fr (consulté le ).
    39. « Cantine-Garderie », CÎté Pratique, sur https://essuiles.fr (consulté le ).
    40. « La SPA installe son nouveau refuge Ă  Essuiles : ImplantĂ©e depuis 60 ans dans la ville de Beauvais, la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux quitte ses locaux rue de la CavĂ©e pour s’installer dans la commune d’Essuiles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. Lucuen Djani, « À la SPA d’Essuiles, les abandons de chats et chiens redeviennent massifs : Alors que les abandons avaient diminuĂ© aprĂšs les confinements, le nombre d’animaux recueillis est Ă  nouveau en hausse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Essuiles (60222) », (consultĂ© le ).
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
    47. Dominique Vermand, « Essuiles, Ă©glise Saint-Martin : DiocĂšse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consultĂ© le ).
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