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Rémérangles

Rémérangles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Rémérangles
Rémérangles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Maire
Mandat
Hubert Proot
2020-2026
Code postal 60510
Code commune 60530
Démographie
Gentilé Réméranglois, Rémérangloises
Population
municipale
215 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 50″ nord, 2° 17′ 11″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 121 m
Superficie 8,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Rémérangles
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Rémérangles
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Rémérangles
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Rémérangles
Liens
Site web https://remerangles.fr

    Ses habitants sont appelés les Réméranglois et les Rémérangloises[1].

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Le village de Rémérangles est situé à 65 km au nord de Paris, 15 km à l'est de Beauvais, 40 km à l'ouest de Compiègne et 50 km au sud d'Amiens[2].

    Communes limitrophes de Rémérangles
    Essuiles Bulles
    Le Fay-Saint-Quentin Rémérangles
    Bresles La Rue-Saint-Pierre Litz

    Topographie et géologie

    La commune se situe entre 77 m et 121 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur une plaine assez étendue. Le village se trouve à 102 m. Le point le plus bas de la commune se trouve dans le fond de Bresles, au sud-ouest et le site le plus élevé se localise aux limites avec les communes de Bulles et d'Essuiles, au nord-est.

    Plusieurs vallons se trouvent sur le territoire : le fond de Bresles au sud-ouest, la vallée Sainte-Marie et le fond de Rémérangles à l'ouest ainsi que la vallée Haleine au nord-ouest[3]. Cette commune forme une plaine découverte, fertile, légèrement inclinée vers le sud. Le périmètre est à peu près carré[4].

    La craie s'étend sur le territoire. Les silex sont rares, d'un petit volume, et mêlés de quelques galets. Telles sont les parties basses de la plaine de Rémérangles vers La Rue-Saint-Pierre et Litz. On voit une immense quantité de cailloux entre le village et la vallée de la Brêche. Les cailloux sont accumulés au fond du diluvium argileux dans le voisinage de la roche crayeuse, autour du chef-lieu[5]. Le sol se compose en partie d'argile à silex[6]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux séismes[7].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse le territoire communal. La présence de plusieurs vallons à la limite est de la commune peut expliquer une ancienne présence de ruisseaux sur le territoire[3]. Les zones les moins élevées du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurentes[8].

    Voies de communications et transports

    La commune de Rémérangles est desservie par deux routes départementales, la D 9 et la D 94.

    La route départementale 9, reliant La Rue-Saint-Pierre à Auchy-la-Montagne en est le principal axe routier. En venant du sud, il croise la D 94 puis passe dans le village par la seule Grande Rue.

    La route départementale 94, allant de Bresles à Mory-Montcrux traverse le territoire dans une transversale sud-ouest au nord-est. Depuis Bresles, elle rejoint puis se sépare de la D 9 au sud du chef-lieu avant de rejoindre Bulles. De plus, une route communale relie le village à la commune voisine du Fay-Saint-Quentin. Une seconde relie la D 94 au hameau de Wariville (commune de Litz). Deux voies se dirigent au nord-est du territoire pour relier le village au parc éolien du Chemin des Haguenets[3].

    La gare SNCF la plus proche se situe à Rochy-Condé à km au sud-ouest sur la ligne de Creil à Beauvais[2].

    Le réseau des cars interurbains de l'Oise, exploité par Atriom du Beauvaisis, dessert la commune par la lignes 32 reliant Beauvais à Saint-Just-en-Chaussée ainsi que par une ligne de transport scolaire vers le collège Bresles par un unique arrêt[9]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie la commune à l'école communale de Le Fay-Saint-Quentin et Essuiles[10].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 12,6 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 52 km au sud-est[2]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aéroports.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 646 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[18] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 13 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels

    Hormis le tissu urbain, qui couvre près de 13 hectares (2,7 % de la superficie), le territoire communal se compose à 95,7 % de cultures sur 831 hectares et de 13 hectares d'espaces boisés (1,5 % du territoire), constitués par quelques petites parcelles sur la limite ouest de la commune, ainsi qu'au lieu-dit les Quatre-Muids, à l'est. Les vergers et prairies ne rassemblent que 2,3 hectares sur l'ensemble de la commune[24] - [3].

    Urbanisme

    Typologie

    Rémérangles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Hameaux et lieux-dits

    Hormis le chef-lieu, Rémérangles, la commune ne possède pas de hameaux ni de lieux-dits habités[3]. Autrefois se trouvait entre Rémérangles et Wariville la ferme de la Vallée[a 1].

    Morphologie urbaine

    En 1890, les 80 maisons du village s'étendent en une seule rue d'un kilomètre de long, au milieu d'une vaste plaine découverte[a 2]. Aujourd'hui, le village, est toujours construit en « village-rue » mais s'est agrandi de quatre rues de plus qui débutent de la Grande Rue (route départementale 9) ou de la place centrale. La rue Bouteille part la place communale et se dirige vers l'ouest tandis que rue Dubois-Philibert débute de la place centrale et se dirige vers l'est. La rue Camille-Dangoisse passe derrière la mairie et l'église Notre-Dame avant de rejoindre la rue Dubois-Philibert et enfin la rue de Bulles (route départementale 94) débute dans la partie sud de la Grande- Rue pour rejoindre la commune de Bulles, à l'ouest[3].

    Toponymie

    La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire[a 2]:

    • 1157 : « Remerangle »
    • 1190 : « Eremeranglia »
    • 1245: « Ramerangle »
    • 1303 : « Rémérangle » ou « La Rémérangle »
    • 1890 : « Rémérangle »
    • De nos jours : « Rémérangles »

    La localité paraît tirer son nom de « Ricmiri Angula », c'est-à-dire le coin, la portion de terre de Ricmir ou de Rimer. Il y avait encore en 1210 à Rémérangles un lieu-dit qui s'appelait le Champ-de-l'Angle. Au XIXe siècle, selon A. Debauve et E. Roussel, les habitants avaient cru bien faire en ajoutant un « s » au nom de leur village, qui devait s'écrire correctement « Rémérangle » à cette époque, ou peut-être même « Remérangle »[a 2]. De nos jours, le village porte le nom de Rémérangles.

    Histoire

    Moyen Âge et Renaissance

    Le village de Rémérangles est sillonné de muches (souterrains-refuges) pratiqués à trois mètres au-dessous du sol et dont quelques-uns ont, jusqu'à 500 mètres de longueur. Beaucoup sont comblés. En outre, chaque maison à une cave secrète qui devait servir à cacher les provisions. L'église est bâtie sur une butte formée de déblais de ces souterrains, et comme celle-ci possède des parties romanes, on peut en conclure que ces forts remontent à l'invasion des Normands, et ont été creusés par les habitants pour se soustraire aux cruautés de ces barbares[a 1].

    Au XVe siècle, la seigneurie de Rémérangles appartenait à Charles de Rouveroy, écuyer. Elle fut saisie sur lui-même et adjugée, le , à Jean de Regnault, chanoine de Beauvais.

    À côté de la seigneurie, il y avait beaucoup d'autres petits fiefs, entre autres, le fief de Sains : Jean Ier de Bourbon, comte de Clermont, fait prisonnier lors de la bataille d'Azincourt en 1415 et conduit en Angleterre où il demeura jusqu'à sa mort en 1433, donna en 1425 à Philippot Cotterouge, son cuisinier, la moitié du fief de Sains, dont il était devenu maître à la suite de la mort sans hériter de Jean, bâtard de Sains. Charles Ier de Bourbon, fils de Jean, acquit l'autre moitié de ce fief et en fit don à Philippot, qui était passé à son service et qui demeura, jusqu'à sa mort, au service d'Agnès de Bourgogne, sa femme. Les fils de Philippot vendirent ce fief en 1483 à Jean Regnault. De 1479 à 1484, le chanoine agrandit son domaine par l'acquisition de terres et rentes. Le , il fit donation au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais de tous ces biens à Rémérangles, à charge d'un obit solennel pour ses parents, pour feu l'évêque Guillaume de Hellande et pour lui. Le chapitre continua ses acquisitions : en 1484, il acheta un petit fief à Rémérangles aux religieux de l'Hôtel-Dieu de Paris. En 1559, il se vit adjuger un moulin à vent tenant au chemin de Bulles. En 1789, on évaluait à 4 500 livres le revenu de la ferme, des champarts, censives et moulin du chapitre.

    Parmi les petits fiefs qui étaient si nombreux à Rémérangles, le fief de Gannes, ainsi nommé du nom de ses anciens possesseurs, les seigneurs de Gannes : ce fief était considéré comme faisant partie de la banlieue de Bulles, et, à ce titre, les cultivateurs qui l'habitaient ou détenaient des terres en relevant, avaient droit de mener paître leurs bestiaux dans les marais de Bulles et de rouir leurs lin et chanvres dans la rivière, à charge de se trouver à Bulles le jour de la Trinité, où l'on procédait à l'élection du maire, de présenter au maire l'un d'entre eux pour être pair de la commune et de payer sous parisis de rente annuelle pour toute charge[a 3].

    La cure était à la collation du prieur de Bulles, qui percevait les grosses dîmes avec l'abbaye de Saint-Paul[a 3]. Entre Rémérangles et Wariville se trouvait une ferme appelée la Vallée, qui fut sans doute brûlée au XVe siècle. Ce lieu a gardé le nom de la vallée brûlée[a 1].

    Époque moderne

    Rémérangles, carte de Cassini.

    Au XVIIIe siècle, on comptait un certain nombre de musquiniers et tisserands. En 1749, le cheptel des habitants comprenait 53 chevaux, 66 vaches, 580 moutons et 8 ânes. Le produit des dîmes, champarts, censives et du moulin à vent était de 2322 livres.

    En 1789, la paroisse renfermait 21 indigents. Les doléances des habitants de Rémérangles portent sur les points suivants : la multitude des impositions est rendue plus onéreuse dans la dureté des temps, elles sont inégalement réparties. Ils demandent également l'abolition des privilèges et exemptions, la suppression des aides et des gabelles, le règlement des dîmes insolites, l'interdiction des quêtes des religieux qui sont en charge pour le peuple, la gratuité des baptêmes, mariages et enterrements forment l'objet d'autres demandes. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, furent Nicolas Queste, laboureur, et Louis Tassart, ancien laboureur.

    En 1890, l'agriculture forme l'occupation principale des habitants, 31 personnes étaient cependant employées à la fabrication des brosses. La population du chef-lieu était de 266 habitants[a 1]

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clermont[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[33], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[34]. Malgré les réticences du président de la CCRB[35], le schéma est entériné[36] - [37].

    La fusion prend effet le , et la commune est désormais membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Hubert Proot DVD Vice-président de la CC rurales du Beauvaisis (2014 → 2016)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[38]

    Politique environnementale

    Village fleuri : quatre fleurs renouvelées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[39].

    Quatorze éoliennes ont été installées dans la commune par la Compagnie du vent dès 2009[40].

    En 2022, Thomas Petrot est élu vice-président du comité des fêtes.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

    En 2020, la commune comptait 215 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    327324358337317321335332318
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    306273284285267274266249232
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    227231220191203165184176189
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    160154161190223224225232225
    2014 2019 2020 - - - - - -
    215217215------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 107 hommes pour 110 femmes, soit un taux de 50,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    0,0
    5,6
    75-89 ans
    7,3
    28,0
    60-74 ans
    19,1
    20,6
    45-59 ans
    26,4
    17,8
    30-44 ans
    20,0
    11,2
    15-29 ans
    9,1
    15,9
    0-14 ans
    18,2
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    La commune possède un unique monument historique sur son territoire, l'église, dédiée à Notre-Dame, elle reconnaît comme deuxième patron saint Gengou appelé dans le pays saint Gengon.

    Cet édifice se compose de parties de différentes époques : la façade est romane, les voûtes sous le clocher datent de la période du style gothique lancéolé, le chœur et la chapelle Saint-Gengon sont du XVIe siècle. Le portail se compose d'une arcade romane à deux gros boudins appuyés sur des colonnettes. La nef est lambrissée. Les voûtes du chœur, du XIIIe siècle, reposent sur des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages. Les voûtes du chœur, avec leurs clés pendantes, datent du XVIe siècle. Une chapelle latérale, formant saillie au nord, est placée sous l'invocation de saint Gengon : le culte de ce saint à Rémérangles ne paraît pas remonter au-delà du XVIe siècle.

    Plusieurs objets situés dans l'église sont classés[46], dont une horloge datant de 1697, 25 bancs de 1846, des statues en bois du XIVe siècle ou encore un tableau du Xe siècle consacré à l'Assomption de la Vierge[47]. L'église, restaurée en 2016 après plusieurs années de travaux[47], fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques depuis le [48].

    La tradition veut que, quatre cheveux d'un seigneur ou d'un riche fermier de Rémérangles étaient tombés dans un trou à marne, leur maître fit vœu, s'ils sortaient sains et saufs, d'aller chercher des reliques de saint Gengon. Les quatre cheveux ayant pu être retirés sans aucun mal, le seigneur rapporta dans l'église de la paroisse des reliques du saint[a 3] - [49].

    Le calvaire.

    On note également :

    • Une maison du XVe siècle se trouve dans la rue principale.
    • Calvaire, à l'angle des D 9 et D 94, au sud du village.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
    1. p. 152
    2. p. 150
    3. p. 151
    • Éric Blondeau, Villes et villages fleuris de France, Hatier,

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Rémérangles », sur le site de la Communauté de Communes Rurales du Beauvaisis (consulté le ).
    2. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail (consulté le 26 avril 2013)..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 124
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
    6. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
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    37. Patrick Caffin, « Beauvaisis : une fusion qui manque de dynamisme mais qui se prépare », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « C’est dommage que le préfet n’ait pas été plus dynamique pour mettre la pression afin que davantage de communes fusionnent. Il y en a 8 autour de Crèvecœur-le-Grand qui sont candidates pour nous rejoindre. Nous estimons que pour exister et résister en termes de projets dans la nouvelle grande région, il faut atteindre au minimum 100 000 habitants. Avec ces communes, nous les aurions. Avec la CCRB, nous y sommes presque (NDLR : 93 000 habitants). » Mais ce ne sera que partie remise puisqu’après 2017, les communes pourront faire acte de candidature pour rallier l’entité qu’elles souhaiteront ».
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