Courant politique
Les mouvements et partis politiques sont des associations de personnes librement constituées en vue d'une action politique.
Les mouvements politiques visent une action politique (de portée générale ou spécifique selon les cas) qui ne passe pas forcément par une représentation électorale dans le cadre du parlement.
Par contre, les partis politiques exercent une action politique dans laquelle l'existence d'une représentation électorale au parlement représente un élément important pour la promotion de leur programme d'action et la conquête ou le soutien revendiqué du pouvoir. L'existence et la structuration des partis est, selon les pays, fonction de l'État et du degré de politisation de l'opinion, ainsi que du nombre des adhérents inscrits ou sympathisants.
Elle dépend aussi de l'état des libertés publiques et en particulier de la loi électorale en vigueur.
Origine de l'appellation « Droite-Gauche »
La distinction gauche/droite fut établie au XIXe siècle de façon empirique.
On a pris l’habitude de parler de partis de droite et de partis de gauche dans les pays où les assemblées nationales élues siègent en hémicycle, c’est-à -dire dans une salle en demi-cercle analogue à la forme d’un théâtre grec (telle la Pnyx à Athènes ou le théâtre d’Épidaure).
En prenant comme référence le président d'une Assemblée parlementaire, (quand il regarde la salle) :
- À sa gauche siègent les partis socialistes, communistes et extrême gauche
- Au centre gauche, les partis sociaux-démocrates
- Au centre droit, les partis sociaux-libéraux
- À sa droite siègent les partis libéraux, conservateurs et d’extrême droite.
Les grands courants parlementaires
Les mouvements parlementaires visent la conquête ou le soutien du pouvoir, dans le cadre des mécanismes électoraux et parlementaires.
L’extrême gauche
L'extrême gauche parlementaire se compose de courants révolutionnaires se situant à gauche de la social-démocratie. Soit des partis se réclamant le plus souvent du marxisme et de ses différentes interprétations.
- partis trotskistes se réclamant de la IVe Internationale.
- partis communistes dits «officiels» (qualifiés de «staliniens» par leurs adversaires) qui restent attachés à la doctrine du Komintern et du Kominform.
- partis composés de mouvances hétéroclites, qui se caractérisent par une opposition commune au capitalisme.
La Gauche dite « réformiste »
Le terme de gauche désigne les mouvements qui se qualifient de réformistes, qui désirent réformer la société sans pour autant mettre en œuvre un processus révolutionnaire.
Historiquement issus du socialisme, ils plaident - en général de manière unanime - en faveur d'une politique économique à vocation sociale, sous la houlette d'un État fort, promouvant une intervention active dans les champs de l'économique et du social, une place importante dévolue à l'action syndicale et associative, l’adoption de mesures sociales, dites « progressistes ».
Cependant, l'expérience de leur passage au pouvoir et la confrontation entre idéaux affichés et les réalités politico-économiques montre que le mouvement de la Gauche dite réformiste est traversé par des « courants » divers :
- La gauche dite « mouvementiste »
Les coordinations et autres mouvements se rassemblant autour d’un problème précis auquel s’agrègent d’autres questions, tels le mouvement altermondialiste, dont fait partie ATTAC, les mouvements de soutien aux sans-papiers, le mouvement « Droit au logement »… Ces formes nouvelles de contestation politique, assez diverses, sont quelquefois regroupées sous l’expression « mouvement social ».
- Partis communistes ex-communistes et « socialistes »
- Les Partis communistes issus de la IIIe Internationale, du stalinisme, et de l’expérience soviétique : ils se réclament à gauche des partis sociaux-démocrates, beaucoup de PC ont dès le début des années 1990 vécu une évolution réformiste jusqu’à changer de nom.
- Certains partis communistes ont évolué vers un socialisme démocratique, qui n'est pourtant pas la social-démocratie : Vänsterpartiet en Suède, Socialistisk Folkeparti au Danemark, Sosialistisk Venstreparti, en Norvège le Vasemmistoliitto, Déi Lénk au Luxembourg, sont issus soit de scission, soit de la transformation des partis communistes locaux. Les partis communistes maintenus sont en général marginalisés. En Allemagne, la SED est-allemande, après la chute du Mur de Berlin, a évolué en un Parti du socialisme démocratique (PDS), avant de prendre part à la création de Die Linke.
- D'autres partis communistes prennent part à des coalitions de différents partis à la gauche de la social-démocratie : au Danemark, le DKP participe à l'Enhedslisten - de rød-grønne, en Espagne le PCE participe à la coalition Izquierda Unida. Certains se sont maintenus en tant que partis communistes, tout en évoluant idéologiquement : le PCF, la refondation communiste en Italie et au Saint-Marin. Enfin, certains ont conservé quasiment intacte l'idéologie et la structure communiste d'avant 1990 : le PCP au Portugal, les partis communistes grec (KKE), chypriote (AKEL) et tchèque (KSCM).
- Enfin, certains partis à la gauche de la social-démocratie ne sont pas issus du courant communiste : le Parti suisse du Travail, le Bloco de Esquerda portugais (fondé par des trotskistes et des éléments communistes), le Socialistische Partij (issu de la mouvance maoïste), la Raison de la gauche polonaise (allié au PSP et au Parti communiste polonais refondé). De nombreux partis communistes d'Europe de l'Est, anciens partis uniques, se sont transformés en partis sociaux-démocrates à la chute du Mur du Berlin ; seuls le PCI, en Europe de l'Ouest, a suivi une semblable voie.
- Les Ă©cologistes
Un nouveau courant apparaît à la fin des années 1960, autour des mouvements contestant l’implantation de l’énergie nucléaire, celui de l’écologisme puis de l’écologie politique. Ce courant doit être classé dans les « partis du mouvement » en cela que les réformes qu’ils proposent supposent une profonde remise en cause de la société de consommation. L’émergence de mouvements écologistes puissants et organisés à gauche fut pour certains une surprise. Les écologistes en politique, aujourd'hui notamment incarnés par Europe Écologie Les Verts, proposent face aux différentes crises actuelles (économiques, sociales et écologiques) une voie nouvelle qui vise à construire une société durable qui puisse exister tout en préservant les ressources naturelles et garantir la justice sociale, la démocratie et les libertés individuelles. Ils prônent une décentralisation de la France, la transition vers un régime parlementaire, et défendent la construction européenne pour aller vers une Europe fédérale et unie. En effet ils considèrent l'Europe comme le garant de la paix sur le vieux continent et le nouveau niveau d'action pour mettre en œuvre des politiques favorables à la justice sociale et la protection de l'environnement. Bien que les écologistes soient héritiers des valeurs de la gauche comme l'égalité, la solidarité ou le partage des richesses, ils se démarquent néanmoins de la gauche traditionnelle par leur opposition à l'énergie nucléaire, leur critique de la société de consommation et leur remise en question du productivisme et de la croissance économique comme condition de développement et de bonheur.
- La social-démocratie et l'attraction du centre
Le courant social-démocrate, représenté en Europe par :
- Le Parti socialiste en France
- Le SPD en Allemagne
- Le New Labour en Grande-Bretagne
- Le Parti des Démocrates de Gauche (Democratici di Sinistra) en Italie, issu de l’ancien Parti communiste italien
- Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)
- Les Partis socialistes belges : le PS (francophone) et le SPa (néerlandophone).
Ces sept partis sont membres de L’Internationale ouvrière (IIe Internationale), mouvement socialiste dont s’est détaché en 1918 l’Internationale communiste de Lénine.
La IIe Internationale et les partis sociaux-démocrates se sont longtemps réclamé de l’héritage de Karl Marx et Friedrich Engels, et sont donc issus de la même histoire que les PC ou que l’extrême-gauche.
- La social-démocratie et la tentation de la Néo-démocratie
Aujourd'hui, certains partis sociaux-démocrates (SPD allemand, Democratici di Sinistra italiens, Labour Party en Grande-Bretagne) tendent à évoluer vers l'idéologie dite néo-démocrate. Ligne politique développée aux États-Unis par Bill Clinton et les New Democrats américain.
Selon eux, le problème de la redistribution des richesses ne doit plus être la préoccupation centrale des partis de gauche, et la considération pour les individus doit remplacer celle des groupes et des classes sociales.
Ainsi, le Labour Party anglais devient le New Labour. Le Parti Socialiste belge flamand devient Alternative sociale progressiste (SPa).
Les DSistes italiens sont en passe de fusionner avec les centristes ex-démocrates-chrétiens de la tendance Prodi dans un grand Parti démocrate.
En France, la mutation fut notamment portée par Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007 et François Hollande à la tête du Parti socialiste, puis à la tête de l'État.
Plus largement, cette transformation touche l'ensemble des partis socialistes et sociaux-démocrates européens, et crée au sein de ces organisations des tensions entre démocrates, sociaux-démocrates traditionnels, voire socialistes.
Des débats s'ensuivent (en France par exemple, mais également en Espagne et en Italie), qui peuvent aller jusqu'à la scission :
- En Allemagne avec le WASG puis Die Linke,
- En Italie, avec l'aile gauche des Democratici di Sinistra, qui se rapproche de la Rifondazione).
Voir aussi : Mouvement ouvrier.
- Une tendance en voie de marginalisation (?) : le radicalisme.
Le radicalisme, courant situé à l’extrême gauche de l'échiquier politique lors de son apparition au XIXe siècle, est surtout connu pour sa défense intransigeante de la laïcité et son anticléricalisme. Aujourd'hui en France, en Suisse et au Danemark, la tendance générale serait un « recentrement ». Mais ici ou là , il peut demeurer un parti fort remuant comme en Italie, où les Radicali italiani se sont faits les promoteurs d'actions de désobéissance civile.
- Le gaullisme de gauche : un courant historique de travaillisme à la française
Courant progressiste fondé par Louis Vallon, René Capitant et Philippe Dechartre, soutenu par le Général de Gaulle au sein des mouvements gaullistes des différentes époques, le gaullisme de gauche estime que la consolidation institutionnelle et démocratique de la Ve République doit aboutir à l'émergence d'une société de participation[1]. Remettant en cause le capitalisme et se définissant à partir des idées sociales de De Gaulle comme une forme de travaillisme français, ce mouvement postule l'association du capital et du travail dans l'entreprise par l'instauration d'une égalité dans la répartition des pouvoirs, des responsabilités et des bénéfices entre ces deux facteurs de production[2]. Cette position a pour pendant dans la vie publique une exigence de démocratisation par un dialogue social systématique et institutionnalisé avec les forces vives du pays, tel que le prévoyait le référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation du 27 avril 1969.
Le Centre
Le centre désigne les mouvements se situant à mi-chemin entre la gauche et la droite. Pour faire aboutir les politiques réformistes qu'ils approuvent, ils n'hésitent pas - de manière pragmatique - à soutenir tantôt la gauche, tantôt la droite. Souvent, les mouvements et partis centristes sont historiquement issus de l’aile droite des anciens et puissants partis radicaux.
Électoralement, ils sont plutôt soutenus par les professions libérales et commerciales.
En appliquant une stratégie de soutien conditionnel, les partis du centre mettent leur cohésion à rude épreuve et vivent des tensions -sinon des scissions- entre l'aile gauche et l'aile droite du parti.
Les fédéralistes
Ils sont à la fois pour une plus grande autonomie régionale accrue et pour une Europe fonctionnant sur un mode fédéral.
La droite
Voir l'article détaillé Droite (politique).
Certains mouvements et partis de droite militent en faveur d'une optique économique libérale[3], sur la défense et le respect des valeurs traditionnelles des peuples et sur le respect et la conservation, dans la mesure du possible, de l'existant, ce qui n'empêche pas la mise en œuvre d'évolutions et de modernisations importantes.
Le courant conservateur est marqué par une plus forte volonté de respecter et de conserver les valeurs traditionnelles des peuples, alors que les libéraux de Droite(qui ne partagent pas forcément la philosophie libérale), ont plutôt une forte vision économique et prônent la protection des intérêts privés et la plus grande liberté à donner aux entrepreneurs. Conservateurs ou libéraux, ils sont depuis toujours soutenus électoralement par la bourgeoisie industrielle et commerciale, et par le petit peuple des artisans et paysans.
Les partis conservateurs ou libéraux, siègent traditionnellement à droite du président dans les assemblées nationales. Parmi eux, on trouve : Les Républicains en France, conservateurs au Royaume-Uni, conservateurs au Canada, Parti Républicain aux États-Unis et les partis démocrates-chrétiens.
L'extrĂŞme droite
Voir l'article détaillé Extrême droite
Le terme d'extrême droite peut désigner usuellement des mouvements qualifiés de « réactionnaires » c’est-à -dire présumés partisans d'un retour à un présupposé « ordre ancien ». D'autres définissent plus simplement l'extrême droite comme l'ensemble des mouvements et des partis siégeant à l'extrême droite de l'hémicycle (à droite et en haut des gradins).
Ainsi, sous le qualificatif courant d'« extrême droite » est usuellement rangé un grand nombre de mouvements, de courants et de partis qui ont relativement peu de choses en commun, et qui sont souvent, d'ailleurs, antinomiques, adversaires, voire ennemis.
Ainsi, les différents courants de philosophie politique qui ont été définis comme inhérents à ces mouvements et ces partis, et classés arbitrairement à l'extrême droite, renvoient soit au nationalisme, au populisme, au royalisme (en partie), au fascisme, ou parfois même aux religions.
Courants politiques non parlementaires
À la différence des mouvements conservateurs, libéraux ou socialistes, qu’ils soient de droite, de gauche, ou même extrémistes, ces mouvements n’usent pas du parlementarisme comme moyen de changement social, soit ils ignorent le parlement, soit n’y ont pas encore accès, soit le combattent pour instaurer une organisation sociale et politique autre, fédérale ou étatique, selon les mouvements en question.
Les « Alternatifs » et « Indépendants »
Ces initiatives personnelles sont plus des groupes de discussion politisés. Il s'agit essentiellement de mouvements sur Internet qui peuvent avoir les formes suivantes :
- Blogs politiques
- Newsgroups
- Cyber-partis sur Debats.TK
Mais il peut aussi s'agir d'associations ou de syndicats.
Ces mouvements dont le statut officiel n'est pas parti politique ont tous en commun qu'ils se déclarent comme tel.
Les « Libertaires »
Projet politique d’émancipation de l’individu et d’émancipation sociale par des moyens politiques libertaires, tels le mandatement impératif, l’autonomie des groupes (l’autonomie ouvrière…), le fédéralisme, etc. Ils usent de différents moyens d’autonomisation, dont le projet de rupture révolutionnaire (ou non) avec le système capitaliste ou étatique qui dépossède l’individu de sa liberté politique. Tous les mouvements libertaires sont en liaison plus ou moins étroite avec l'anarchisme.
Les « Anarchistes »
L’anarchisme se divise en plusieurs tendances dont :
- l’anarchisme individualiste, qui prône la liberté des choix de l'individu face à ceux, généralement imposés, d'un groupe social ;
- l'anarcha-féminisme, qui combine féminisme et anarchisme et considère la domination des hommes sur les femmes comme l'une des premières manifestations de la hiérarchie dans nos sociétés ;
- L'anarchisme vert, qui critique la technologie et défend l'idée que le mouvement libertaire doit, s'il veut évoluer, rejeter l'anthropocentrisme : pour les écologistes libertaires, l'être humain doit renoncer à dominer la nature ;
- L'anarchisme collectiviste ou socialisme libertaire, qui propose une gestion collective égalitariste de la société (mouvement largement influencé par les écrits de Mikhaïl Bakounine et de Ricardo Mella) ;
- le communisme libertaire, qui rejette le capitalisme et projette une économie communiste, alliée à la liberté politique ;
- Le marxisme libertaire, qui s’inspire des écrits de Maximilien Rubel, est théorisé par l’écrivain Daniel Guérin. Ce courant reprend parfois la notion de communisme libertaire présenté ci-dessus.
- L’anarcho-syndicalisme dont le but est la défense des travailleurs par l'action directe et l’instauration du communisme libertaire (avec généralement un contrôle par les syndicats, contrairement aux communistes libertaires « puristes » qui prônent une gestion plus communaliste), par l’utilisation du syndicalisme ;
- l'anarchisme chrétien qui entend concilier les fondamentaux de l'anarchisme (le rejet de toute autorité ecclésiale ou étatique) avec les enseignements de Jésus de Nazareth, pris dans leur dimension critique vis-à -vis de l'organisation sociale. D'un point de vue social, il se fonde sur la « révolution personnelle », soit la métamorphose de chaque individu au quotidien[4] ;
- L'anarchisme épistémologique qui s'oppose à l'autoritarisme intellectuel et politique s'appuyant sur la transmission coercitive du savoir, la hiérarchie intellectuelle et la censure, et qui prône au contraire la liberté de pensée et d'expression, la diversité de pensée et de culte, et la libre adhésion aux idées ;
- L'anarcho-punk est un courant musical, culturel et politique influencé par l'anarchisme et le mouvement punk ;
- Le crypto-anarchisme qui promeut l'utilisation de la cryptologie à des fins de protection sur Internet contre une autorité de régulation qui devient de plus en plus présente ;
- L'anarchisme queer qui cherche à radicaliser le mouvement gay et lesbien d'un côté, et de l'autre à « queeriser » les réseaux anarchistes à travers la mise en avant des questions d'homophobie et de transphobie ;
- L'anarchisme insurrectionnel qui prône l'insurrection et la révolte immédiate ;
- L'anarcho-indépendantisme, qui définit la nature anarchiste de la lutte pour l'émancipation des peuples (une tendance clairement de gauche à ne pas confondre avec le national-anarchisme) ;
- Le postanarchisme qui s'inspire de la pensée post-structuraliste et post-marxiste.
Les partisans de la démocratie directe sont parfois affiliés aux mouvements anarchistes.
Les « Contestataires »
- le pacifisme
- l’antispécisme
- l’antitechnologisme
- le primitivisme
- le communautarisme
- le communalisme
- l’écologisme
- le Mouvement LGBT
Les « Autonomes »
- Les groupes autonomes
- Le communisme de conseils (situationnistes notamment).
Les « Fédéralistes »
Organisations politique visant à promouvoir la construction d'une Europe fédérale par une action non-partisane. Voir Fédéralisme européen.
- Mouvement européen
- Union des fédéralistes européens
- Parti fédéraliste (action partisane)
ExtrĂŞme-gauche non parlementaire
Partis ou organisations ne désirant pas participer au parlementarisme, mais désirant l’instauration de la dictature du prolétariat.
- Les partis bordiguistes (se réclamant d’Amadeo Bordiga).
- Les organisations mao-spontex.
- Les groupes staliniens qui se réclament du « marxisme-léninisme ».
Les Monarchistes non parlementaires
Partis ou organisations ne désirant pas participer au parlementarisme, mais désirant l’instauration d’une monarchie.
Le maurrassisme d’Action française défend l’idée d’une monarchie traditionnelle, c’est-à -dire héréditaire
Les Anti-industriels
Le courant anti-industriel est l'un des rares courants politiques Ă transcender le clivage gauche-droite.
Il existe en effet aussi bien des courants anti-industriels d'extrĂŞme gauche que des courants anti-industriels d'extrĂŞme droite.
Les courants anti-industriels se distinguent par un refus radical de toutes les technologies issues des révolutions industrielles des XIXe et XXe siècles.
Situation en France
Ă€ gauche
- Les mouvements d'extrême gauche, qui ont une lecture marxiste de la société et prônent une rupture avec le capitalisme : Lutte ouvrière (LO), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti ouvrier indépendant (POI), les Alternatifs.
- Les mouvements de la gauche radicale, qui rejettent le libéralisme économique, tout en utilisant le pouvoir de la démocratie représentative pour transformer la société : La France insoumise (LFI) et le Parti communiste français (PCF) sont les plus importants partis sur ce positionnement aujourd'hui.
- Le mouvement écologiste, souhaitant une rupture avec le système productiviste actuel qui serait la cause des injustices sociales croissantes, de la dégradation climatique et de l'environnement et défendant l'idée du fédéralisme européen : Europe Écologie Les Verts (EELV).
- Les mouvements et partis dits de gauche, abandonnant l'idée de lutte des classes et de changement profond de société et prônant un « capitalisme à visage humain » avec des normes sociales et environnementales : Parti socialiste (PS), Parti radical de gauche (PRG).
- La gauche dite républicaine, avec Le Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement, parti né d'une dissidence avec le Parti socialiste en 1992 à la suite du traité de Maastricht. Il remet en cause la construction européenne telle qu'elle est envisagée et prône l'établissement d'une république sociale. On y trouve également le Mouvement des citoyens (MDC), ancien parti refondé en novembre 2018.
Au centre
Les mouvements et partis centristes avec :
- Renaissance (RE), d'Emmanuel Macron.
- Le Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou, issu de l'ancien parti historique de centre droit Union pour la démocratie française (UDF). D'orientation sociale-libérale et europhile.
- Le Parti radical, plus ancien parti politique de France, mis en sommeil en 2017 et relancé en 2021 et présidé par Laurent Hénart.
- Les Centristes, au centre droit, dirigé par Hervé Morin.
- Certains partis écologistes : Cap écologie (CE), Génération écologie (GE).
- La confédération de centre droit Union des démocrates et indépendants (UDI) présidé par Jean-Christophe Lagarde et fédérant plusieurs petits partis et structures dont :
- Force européenne démocrate (FED) d'Hervé Marseille.
- La Convention démocrate (CD) fondée par Louis Giscard d'Estaing.
Union du centre et de la droite
Les mouvements et partis d'union de divers courants avec :
- Les mouvements Liste Majorité Centriste (LMC) utilisés fréquemment dans les élections locales.
Ă€ droite
- Le mouvement de la démocratie chrétienne, le Parti chrétien-démocrate (PCD) de Christine Boutin
- Les mouvements et partis, dits de droite avec :
- Les mouvements conservateurs et/ou libéraux : par exemple Les Républicains (LR), le Centre national des indépendants et paysans (CNIP), le Parti chrétien-démocrate (PCD).
- les mouvements écologistes de droite : Écologie bleue, Le Trèfle - Les nouveaux écologistes.
- les partis et mouvements nationalistes/souverainistes : Mouvement pour la France (MPF), Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe (RPFIE).
- Les mouvements et partis d'extrĂŞme droite, avec :
- Les mouvements et partis royalistes radicaux : Action française, Restauration nationale.
- Les mouvements et partis populistes, nationalistes : Rassemblement national, Reconquête, Mouvement national républicain (MNR), Parti de la France (PDF), Les Identitaires (LI), Souveraineté, identité et libertés (SIEL).
Courants gaullistes
Les mouvements et partis gaullistes avec :
- L'Union des jeunes pour le progrès, mouvement historique des jeunes gaullistes créé en 1965[5], qui est actuellement affilié aux Républicains.
- Le parti de droite : Debout la France (DLF) de Nicolas Dupont-Aignan.
- Le parti souverainiste attrape-tout dont les candidats sont inscrits en liste « divers » : Union populaire républicaine (UPR) de François Asselineau.
Courants libéraux
- Souvent associées aux partis de Droite qui en reprennent certains principes économiques, les mouvements libéraux comportent une grande variété de courants pouvant se rapprocher des autres tendances, aussi bien à gauche qu'à Droite. Cependant, celles-ci ne sont cependant pas représentées par des partis séparés en France. Les différents libéraux se regroupent au sein d'Alternative libérale (associé au Nouveau Centre) du Parti libéral démocrate ou encore de Génération Citoyens.
Les mouvements libertaires
- Les mouvements anarchistes
- Les mouvements contestataires
- Les mouvements autonomes
- Les mouvements marxistes anti-léninistes (conseillisme)
Les mouvements autoritaires
- ExtrĂŞme droite non parlementaire
Notes et références
- « La participation, idée centrale de la pensée gaullienne - charles-de-gaulle.org », sur charles-de-gaulle.org (consulté le )
- « Bernard Ducamin : l’élaboration de l’ordonnance du 17 août 1967 - charles-de-gaulle.org », sur charles-de-gaulle.org (consulté le )
- Le terme « libéral » est utilisé au sens européen et moderne, c'est-à -dire partisan de l'économie de marché, de la plus grande liberté laissée aux entrepreneurs, et de moins d’interventionnisme de la part des États.
- Gregory Baum, Chrétiens dans la mouvance anarchiste, in Relations, Actualité de l’anarchisme, no 682, février 2003, texte intégral.
- « Ford Ka Fuse Box Diagram 2000 », sur ujpfrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Maitrier, « Gauche-droite. La Localisation urbaine et l'origine des partis politiques », Revue du MAUSS, no 10, 1999, p. 319-351.
- Bruno Latour, « L’écologie politique sans la nature ? », Chimères, no 41, 2000, p. 147-161 (transcription d’une conférence à la Villette, dans le cadre du Jardin planétaire).
- Guillaume Bernard, Éric Duquesnoy (dir.), Les forces politiques françaises, Genèse, environnement, recomposition, Paris, PUF, 2007.
- Alain Caillé, Roger Sue, De Gauche?, Paris, Fayard, 2009.
Articles connexes
- Liste des partis et mouvements politiques français
- Politique, Parlement
- Démocratie, Démocratie représentative, Démocratie directe, régime des partis
- Élection, Loi électorale, régime électoral, Découpage électoral,Calendrier électoral, Droit de vote
- ExtrĂŞme gauche en France, ExtrĂŞme droite en France
- Gauche et droite en politique, Majorité parlementaire
- Environnement
- Histoire
- Parti politique, Parti unique, Multipartisme, Bipartisme
- Mondialisme
- Sociologie politique
- Lobby, Think tank, Groupe de pression