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Convoi de la liberté

Le Convoi de la liberté (en anglais : Freedom Convoy 2022) est un mouvement de protestation contre l'obligation vaccinale anti-Covid-19, imposée aux personnes entrant au Canada par voie terrestre et introduite le par le gouvernement du Canada. Ce mouvement se compose de convois de camions et de divers véhicules qui traversent chaque province canadienne et se rejoignent à Ottawa, le , pour faire le siÚge du Parlement fédéral. Par la suite, les revendications contre l'obligation vaccinale s'étendent à la levée de toutes les mesures sanitaires. Divers manifestants demandent également la démission de Justin Trudeau, premier ministre du Canada. Des contre-manifestations sont organisées, notamment par des résidents exaspérés par l'inaction de la police face à cette occupation. Le chef du Service de police d'Ottawa démissionne. Le mouvement de protestation se prolongeant en une crise nationale, le gouvernement fédéral déclare l'état d'urgence dans le cadre de la loi sur les mesures d'urgence. Des convois se rassemblent également dans les capitales du Québec, de Colombie-Britannique et de l'Ontario.

Convoi de la liberté
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Des manifestants du Convoi de la liberté prÚs du Parlement du Canada à Ottawa en février 2022.
Informations
Date -
Localisation Drapeau du Canada Canada
Caractéristiques
Organisateurs Aucun (mouvement sans structuration hiérarchique)
Participants Canada Unity[1], Farfadaas[2], SOS Québec, Police on Guard
Revendications Annulation de l'obligation vaccinale pour rentrer par voie terrestre au Canada, retrait des mesures sanitaires, démission de Justin Trudeau
Types de manifestations Opérations escargot, blocages d'axes routiers, blocages de frontiÚre, manifestations, occupation
Bilan humain
Arrestations 219 (Ottawa)
2 (Toronto)
3 (Québec)
122 (Nouvelle-ZĂ©lande)
13 (Coutts)
4 (Surrey)
46 (Windsor)
ProcĂšs 4
Parties au conflit civil
Convoi vers OttawaConvoi vers Québec
Personnages-clés
James Bauder[1]
Chris Barber
Tamara Lich(porte-parole)
Pat King
Joanie Pelchat
Tyson George Billings
Daniel Bulford
Tom Quiggin
Tom Marazzo
Bernard Gauthier[2]
Kevin Big Grenier[2]
Kevin Laurendeau[2]
Keven Bilodeau[2]
Isabelle Villeneuve[2] (organisatrice premier rassemblement)

Le Convoi de la libertĂ© est l'objet de controverses, en raison de son mode d'action, ses liens avec l'extrĂȘme-droite et la participation active de groupes extrĂ©mistes.

Des actions protestataires, inspirées d'initiatives prises par le Convoi de la liberté, sont envisagées ou réalisées dans d'autres pays du monde, notamment en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Contexte

En , alors que la pandĂ©mie de Covid-19 se prolonge et s'amplifie Ă  cause de l'Ă©mergence du variant Omicron, le gouvernement du Canada, dirigĂ© par le premier ministre Justin Trudeau, dĂ©clare la nĂ©cessitĂ© d'une extension de l'obligation vaccinale aux chauffeurs routiers qui traversent les frontiĂšres du Canada. Le , l'exemption de quarantaine de deux semaines dont bĂ©nĂ©ficiaient les camionneurs et autres travailleurs essentiels entre officiellement en vigueur. Des personnalitĂ©s politiques telles que Jason Kenney, premier ministre de l'Alberta, et des camionneurs protestent, soutenant que la mesure pourrait exacerber les perturbations de la chaĂźne d'approvisionnement[3] - [4] - [5]. Depuis le , les États-Unis ont Ă©galement une exigence de vaccination pour les personnes non-amĂ©ricaines. L'Alliance canadienne du camionnage estime que 85 % des 120 000 camionneurs canadiens sont dĂ©jĂ  vaccinĂ©s contre le Covid-19[6], et que l'obligation aurait un impact sur 26 000 des 160 000 conducteurs des deux pays qui traversent rĂ©guliĂšrement la frontiĂšre[7].

Dans le pays, s'organise alors un mouvement de protestation contre l'obligation vaccinale anti-Covid-19 pour entrer par voie terrestre au Canada. Ce mouvement, baptisĂ© « Convoi de la libertĂ© », se compose de convois de camions et de divers vĂ©hicules qui traversent chaque province canadienne et convergent, le , vers le parc de la ConfĂ©dĂ©ration (en) Ă  Ottawa, capitale du pays, amenant la police Ă  renforcer la surveillance sur la colline du Parlement, emplacement du Parlement fĂ©dĂ©ral[8] - [9]. Les revendications des protestataires s'Ă©tendent rapidement Ă  la levĂ©e de toutes les mesures sanitaires[10]. Divers manifestants demandent Ă©galement la dĂ©mission du premier ministre Justin Trudeau[11]. Des convois provinciaux se rassemblent Ă©galement dans les capitales du QuĂ©bec[12], de Colombie-Britannique[13] et de l'Ontario[14]. Des contre-manifestations sont organisĂ©es, notamment par des rĂ©sidents de la capitale canadienne[15] - [16]. Les manifestations persistantes engendrant une crise nationale, le gouvernement fĂ©dĂ©ral canadien dĂ©clare l'Ă©tat d'urgence dans le cadre de la loi sur les mesures d'urgence. La ville d'Ottawa et la province de l'Ontario font de mĂȘme[17]. C'est la seconde fois, depuis la fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, que l'État canadien recourt Ă  des mesures lĂ©gales exceptionnelles pour mettre fin Ă  une crise d'ampleur nationale. La premiĂšre fois remonte Ă  la crise d'Octobre 1970, au cours de laquelle le premier ministre Pierre Elliott Trudeau avait mobilisĂ© l'armĂ©e pour contrer les activitĂ©s terroristes du Front de libĂ©ration du QuĂ©bec[17].

L'Alliance canadienne du camionnage, une organisation nationale reprĂ©sentant les camionneurs canadiens, dĂ©sapprouve publiquement les actions du Convoi de la libertĂ© et annonce ne pas soutenir le mouvement de protestation[18] - [19] - [4], tandis que les camionneurs Ă  l'origine de la protestation sont dĂ©noncĂ©s par le premier ministre canadien comme une « minoritĂ© marginale » aux « opinions inacceptables »[20]. Le mouvement est soutenu par plusieurs politiciens conservateurs. La Chambre de commerce du Canada est en faveur de la vaccination, mais demande le report de la date limite de mise en Ɠuvre de l'obligation vaccinale, tandis que la Coalition manufacturiĂšre canadienne exprime son soutien Ă  la levĂ©e immĂ©diate de l'obligation[21].

DĂ©roulement

Le premier convoi quitte Prince Rupert en Colombie-Britannique le et arrive à Prince George dans la soirée. Le lendemain, un autre convoi part de Delta avec des supporteurs se rassemblant le long de la route 1[22]. Truck News rapporte que diverses entreprises de camionnage ne soutiennent pas les actions et que les camionneurs ne sont pas autorisés à participer en utilisant les véhicules de l'entreprise[23].

28 janvier

Les premiers convois venant de l'Ouest du pays arrivent Ă  Ottawa. La province de la Nouvelle-Écosse interdit les rassemblements le long des autoroutes, plus prĂ©cisĂ©ment sur la Transcanadienne (route 104) entre la frontiĂšre de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, en raison des rassemblements liĂ©s au passage de convoi[24] - [25].

29 janvier

Des convois partant du Québec, et des maritimes qui ont convergé la journée d'avant à Montréal, partent tÎt le matin en direction d'Ottawa. Sur le bord de certaines routes et sur plusieurs viaducs le long du trajet, des centaines de personnes se rassemblent pour montrer leur soutien[26].

À Ottawa, des milliers de personnes se rassemblent en appui aux camionneurs et revendiquent la fin des mesures sanitaires. Aux alentours de midi, Maxime Bernier, le chef du Parti populaire du Canada prononce un bref discours[27]. Peu avant 15 heures, le Centre Rideau, situĂ© dans le centre-ville, doit fermer ses portes Ă  la suite du non-respect des mesures sanitaires par des manifestants. « Il y a tellement de gens et ils sont trĂšs agressifs » tĂ©moigne un agent de sĂ©curitĂ© du centre au Ottawa Citizen[28]. En soirĂ©e, la manifestation se transforme en fĂȘte avec musique, danse, chants, alcool, cannabis et tirs de feux d’artifice devant le parlement[29].

La dĂ©gradation de la statue de Terry Fox suscite la condamnation, tout comme l'affichage de croix gammĂ©es nazies et le stationnement sur la tombe du Soldat inconnu[30]. Certains manifestants ont exigĂ© d'ĂȘtre nourris par une soupe populaire pour les sans-abri d'Ottawa[31] - [32] - [33].

Des manifestations ont lieu Ă  Winnipeg et Regina[34].

-

Le , la police d'Ottawa procĂšde aux deux premiĂšres arrestations[35]. Le lendemain, elle distribue 30 contraventions[36]. Selon la police, il y a 676 camions[37].

Le , un convoi d’une dizaine de voitures quitte Sept-Îles, sur la CĂŽte-Nord en direction de QuĂ©bec[36]. Toujours le , les organisateurs annoncent par un communiquĂ© de presse qu’ils ne quitteront pas Ottawa avant que « les gouvernements Ă  travers le Canada mettent fin Ă  toutes les mesures sanitaires associĂ©es Ă  la Covid-19 »[38]. Le lendemain 200 personnes ont accueilli le convoi Ă  Chicoutimi[39].

Le , quelques centaines de manifestants se rĂ©unissent devant l’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec[40].

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Le , des manifestations d’appui aux revendications des convois ont lieu Ă  Toronto[41], QuĂ©bec, Fredericton, Winnipeg[42], Regina, Edmonton, Vancouver, Victoria et dans le village frontalier de Coutts, en Alberta[43].

Comme le samedi d'avant la manifestation se transforme en fĂȘte dans les rues d’Ottawa[44].

Le au matin, un campement qui était érigé par des Québécois au parc de la Confédération d'Ottawa est démantelé à cause de la pression policiÚre[45].

À 11 heures le dimanche , la police d’Ottawa annonce avoir distribuĂ© plus de 450 amendes depuis samedi matin pour une multitude d’offenses[46].

Le en fin d'aprĂšs-midi, dans un bref communiquĂ©, le maire Jim Watson dĂ©clare l'Ă©tat d'urgence. Il mentionne que « La dĂ©claration d’un Ă©tat d’urgence reflĂšte le grave danger ainsi que la menace Ă  la sĂ»retĂ© et la sĂ©curitĂ© des rĂ©sidents posĂ©s par les manifestations continues et souligne le besoin de soutien de la part d’autres administrations et ordres de gouvernement »[47] - [48].

Le SPVQ a procĂ©dĂ© Ă  trois arrestations et au remorquage d’un vĂ©hicule. Les agents ont aussi donnĂ© 50 constats d’infraction en vertu des diffĂ©rents rĂšglements municipaux, 72 en vertu du Code de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et 48 pour stationnement illĂ©gal[49].

-

Le , une injonction de 10 jours est accordĂ©e en faveur de rĂ©sidents du centre-ville d'Ottawa interdisant la poursuite des bruits de sirĂšnes et des klaxons rĂ©pĂ©titifs[50]. Le maire Jim Watson demande au gouvernement de dĂ©ployer des renforts policiers pour « Ă©touffer l’insurrection »[50].

La police d'Ottawa a annoncĂ©, Ă  la suite de la proclamation de l'Ă©tat d'urgence, l’interdiction de ravitailler, en carburant notamment, les protestataires. Les personnes contrevenant Ă  cet ordre s'exposeront Ă  une arrestation. La police a Ă©galement entrepris de saisir les bidons d’essence et bonbonnes de gaz accumulĂ©s au centre de ravitaillement temporaire des manifestants dans un stade de baseball. Sans carburant, les camionneurs ne pourront plus se chauffer dans leur vĂ©hicule alors que les tempĂ©ratures sont nĂ©gatives. Les organisateurs du mouvement ont lancĂ© un appel aux citoyens afin d’hĂ©berger les protestataires[51].

Le , une soixantaine de vĂ©hicules ont tentĂ© de perturber la circulation devant l’aĂ©roport d’Ottawa, mais ont eu peu d’impact[52].

Le toujours, des mĂ©dias signale que des ex-militaires et agents de la Gendarmerie royale du Canada sont parmi les tĂȘtes pensantes et les organisateurs de ce convoi, et que cela fait craindre un risque pour la sĂ»retĂ© de l'État[53] - [54].

Le , Doug Ford dĂ©crĂšte l’état d’urgence en Ontario[55].

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Le , des manifestants se rassemblent Ă  MontrĂ©al en matinĂ©e avant de partir en convoi vers Ottawa[56]. Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, est prĂ©sent[56]. Des contre-manifestants opposĂ©s au convoi pour la libertĂ©, qu’ils qualifient de « cheval de Troie pour l’extrĂȘme droite » sont Ă©galement prĂ©sents[56].

Le pont Ambassadeur, bloqué depuis quelques jours, est débloqué à la suite d'une intervention policiÚre[57].

Le , la Gendarmerie royale du Canada procĂšde a l’arrestation de 11 personnes au blocage du poste frontalier de Coutts, en Alberta[58]. À Ottawa, plus de 200 citoyens bloquent l’accĂšs Ă  une vingtaine de vĂ©hicules qui tentaient de se rendre Ă  la colline parlementaire. Les rĂ©sidents du centre-ville d’Ottawa se disent frustrĂ© par l’inaction des services policiers[59] - [60].

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Le matin du , la Gendarmerie royale du Canada procĂšde, au blocage du poste frontalier de Coutts, en Alberta, Ă  la saisie d’une cache d’armes Ă  feu et de munitions composĂ©e de 13 armes d’épaule, d'armes de poing, de plusieurs ensembles de gilets pare-balles, d'une machette, d'une grande quantitĂ© de munitions ainsi que de chargeurs de grande capacitĂ©[37] - [61]. Deux arrestations ont lieu plus tard dans la journĂ©e dont celle d'un homme en possession de deux armes Ă  feu[62].

Le , le premier ministre Justin Trudeau invoque la Loi sur les mesures d'urgence afin de mettre un terme aux blocages[63]. Le recours Ă  cette loi est controversĂ© et suscite de nombreuses critiques au Canada[64]. Cette loi donne Ă  la police des pouvoirs extraordinaires pour gĂ©rer les manifestations en cours[65] - [66]. La vice-premiĂšre ministre Chrystia Freeland dĂ©clare qu'en vertu de la Loi, les camions des manifestants peuvent ĂȘtre saisis, leurs comptes d'entreprise gelĂ©s et l'assurance de leur vĂ©hicule suspendue[67]. Bien que Justin Trudeau insiste sur le fait que l'armĂ©e ne sera pas dĂ©ployĂ©e, le ministre de la Protection civile Bill Blair n'exclut pas un tel dĂ©ploiement et qualifie d'« inexplicable » l'absence de mise en application par la police d'Ottawa[68]. La Loi sur les mesures d'urgence remplace l'ancienne Loi sur les mesures de guerre, qui avait Ă©tĂ© invoquĂ©e par le pĂšre de Justin Trudeau, l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau, pour dĂ©ployer les Forces canadiennes contre un groupe sĂ©paratiste violent pendant la crise d'octobre 1970[65]. C'est la premiĂšre fois que la loi est invoquĂ©e depuis sa crĂ©ation en 1988[69].

L'Association canadienne des libertĂ©s civiles critique l'invocation de la loi dans un communiquĂ© de presse, dĂ©clarant : " Cette loi permet au gouvernement de contourner les processus dĂ©mocratiques ordinaires. " Dans le mĂȘme communiquĂ© de presse, l'ACLC dĂ©clare que la normalisation de la lĂ©gislation d'urgence, "menace notre dĂ©mocratie et nos libertĂ©s civiles."[70] - [71].

Le , le blocage du poste frontalier de Coutts est levĂ© par les manifestants[72]. Le chef du Service de police d’Ottawa, Peter Sloly, remet sa dĂ©mission[73].

Le , une opération policiÚre de grande ampleur commence afin de reprendre le contrÎle du centre-ville. Un périmÚtre de sécurité est établi autour de la zone occupée par les manifestants et plus de 100 postes de contrÎle sont mis sur pied[74]. Les manifestants peuvent quitter la zone mais aucun ne peut entrer.

Plusieurs arrestation ciblées sont effectuées dont celle de Tamara Lich, Chris Barber, deux des principaux organisateurs[75] - [76].

Le Parlement ferme pendant la journée du en raison de l'intervention policiÚre. Il rouvre le lendemain[77].

Le , l'opĂ©ration policiĂšre se poursuit. Aucun blessĂ© n'est recensĂ©, malgrĂ© les longs face-Ă -face entre manifestants et les forces de l'ordre. Un incident s'est toutefois produit lorsque la police pĂ©nĂštre au sein de la foule des manifestants Ă  cheval. Le soir, la police annonce avoir arrĂȘtĂ© plus de 100 personnes et remorquĂ© une vingtaine de vĂ©hicules[78] - [79]. Le controversĂ© leader du convoi Pat King est arrĂȘtĂ© prĂšs d’Ottawa[80]. Chris Barber est libĂ©rĂ© sous conditions[81].

-

Le , un leader des manifestants, Tyson George Billings – aussi connu sous le surnom de « Freedom George » –, est arrĂȘtĂ© par la police d’Ottawa[82].

Le , le campement qui avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© sur le chemin Coventry est dĂ©mantelĂ©[83]. Plusieurs dizaines de vĂ©hicules qui s’était repliĂ©s d’Ottawa se sont regroupĂ©s dans un relais routier situĂ© en bordure de l'autoroute 417, au sud de Vankleek Hill[84].

Les suites : aprÚs le 20 février

Le , Tamara Lich et Pat King Ă©chouent Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ© de prison en attendant leur procĂšs[85].

Le , Justin Trudeau révoque le recours à la Loi sur les mesures d'urgence, dix jours aprÚs son invocation[86].

Le , le leader des Farfadaas Steeve Charland est arrĂȘtĂ©[87].

Le , Tamara Lich est libĂ©rĂ©e avec une caution de 25 000 $ et plusieurs conditions[88].

Le , Tyson Billings est libĂ©rĂ©e aprĂšs avoir plaidĂ© coupable Ă  l’accusation d’avoir conseillĂ© de commettre des mĂ©faits et condamnĂ© Ă  une peine de prison Ă©quivalente aux jours dĂ©jĂ  passĂ©s en dĂ©tention prĂ©ventive[89].

Le , Pat King est libérée avec une caution et plusieurs conditions[90].

Financement

Une collecte de fonds est organisĂ©e sur la plateforme de financement participatif Gofundme par Tamara Lich, la secrĂ©taire du Maverick Party, un parti sĂ©paratiste de l'Ouest canadien. La campagne recueille plus de 10 millions avant d’ĂȘtre supprimĂ©e pour cause de violation des conditions de service[91]. Un million de dollars aurait Ă©tĂ© distribuĂ© avant la suppression de la collecte[91]. Les organisateurs du convoi ont ensuite migrĂ© leur campagne vers la plateforme de sociofinancement chrĂ©tienne GiveSendGo[91] - [92]. Le , celui-ci avait collectĂ© 9,05 millions de dollars amĂ©ricains[93]. À la date du , 55,7 % des 92 844 dons rendus publics proviennent des États-Unis, tandis que 39 % proviennent du Canada[93]. Au moins 41 % des contributions rĂ©pertoriĂ©es dans les donnĂ©es de GiveSendGo sont anonymes[93].Une collecte de fonds en cryptomonnaie est Ă©galement organisĂ©e[94]. En tout plus de 24 millions ont Ă©tĂ© amassĂ©s grĂące au financement participatif, Ă  des virements et des collectes de fonds en cryptomonnaie[95] - [37]. 133 836 ont donnĂ© sur la plateforme GoFundMe[37]. Le plus gros don d'un canadien sur GiveSendGo provient d'une des 500 personnes avec un code postal nĂ©o-brunswickois. Un homme d’affaires qui a fait un don de 75 000 $[96].

L'un des organisateurs du convoi anti-mesures sanitaires de Québec voit sa collecte de fonds organisée sur Simplyk supprimée au motif qu'elle n'est pas destinée à un organisme à but non lucratif[97].

Le , la vice-premiĂšre ministre du Canada Chrystia Freeland dĂ©clare : « Notre Ă©conomie et notre dĂ©mocratie font face Ă  une menace sĂ©rieuse et financĂ©e par l’étranger »[98].

Comptes bancaires gelés

Le , la police d'Ottawa annonce que 206[99] comptes bancaires personnels ou commerciaux en lien avec le mouvement ont Ă©tĂ© gelĂ©s. Cette action s'inscrit Ă  la suite du « dĂ©cret sur les mesures Ă©conomiques d’urgence » pris par le gouvernement canadien et annoncĂ© le par la ministre des Finances Chrystia Freeland autorisant cette pratique dans le cadre de l'Ă©tat d'urgence[100].

Perte économique et coûts

Les manifestations liĂ©es au « Convoi de la libertĂ© » Ă  Ottawa et en Alberta ont coĂ»tĂ© au moins 14 millions de dollars au gouvernement fĂ©dĂ©ral[101]. Le Centre Rideau a perdu 2,5 millions de dollars par jour pendant trois semaines et 85 % des commerçants de la rue Sparks ont fermer leurs portes pour toute la durĂ©e de l’occupation[102]. 55,5 millions de dollars au Service de police d’Ottawa[37].

Blocage du pont Ambassador

Le , des rapports ont indiquĂ© que le blocage du pont Ambassador pourrait entraĂźner des coĂ»ts pour l'industrie automobile reprĂ©sentant environ 1,2 milliard de dollars amĂ©ricains dans les Ă©conomies des États-Unis et du Canada[103].

Le gouvernement fĂ©dĂ©ral donnera jusqu’à 6.9 millions Ă  la ville de Windsor pour les aider Ă  payer les coĂ»ts liĂ©s au blocus[37] - [104].

Blocus d'Emerson

On estime que le blocus à Emerson, au Manitoba, a causé chaque jour entre 70 et 73 millions de dollars canadiens de pertes économiques.

DĂ©veloppement du mouvement Ă  l'international

En France

En France, l'idĂ©e des convois est reprise par RĂ©mi Monde (porte-parole de « Convoi France »), les revendications qu'il porte concernent la suppression de toutes les rĂšgles sanitaires, la suspension de toutes les directives europĂ©ennes, la dĂ©taxation partielle des carburants, l’augmentation des salaires nets, la dĂ©mission des dĂ©putĂ©s, des sĂ©nateurs, des ministres et du prĂ©sident de la RĂ©publique, et l’instauration du rĂ©fĂ©rendum d’initiative populaire[105].

Des convois réunissant au départ plusieurs centaines de participants se sont élancés dÚs le mercredi [106] - [107], pour converger vers Paris le vendredi au soir[108], mais selon les informations locales, le risque de blocage est considéré faible du fait que les organisateurs sont liés aux gilets jaunes et non aux organisations syndicales[109]. Certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une convergence européenne le [110]. Le , le convoi est interdit à Paris par la préfecture de police, et à Bruxelles par les autorités belges[111].

Le journal Le Monde remarque des diffĂ©rences entre le mouvement canadien et le mouvement français, notamment au niveau des tendances apolitiques et des mouvances politiques, mais aussi au sujet des rĂ©glementations en vigueur, les camionneurs canadiens Ă©tant soumis Ă  l’obligation vaccinale depuis le , alors que dans l'Union europĂ©enne les camionneurs ont le droit de voyager entre les pays et de se restaurer dans les relais routiers sans passe vaccinal. De plus, les conducteurs routiers canadiens sont parfois propriĂ©taires de leur camion, ce qui n'est gĂ©nĂ©ralement pas le cas de leurs homologues français qui risquent par ailleurs la perte de leur permis de conduire pour entrave Ă  la libertĂ© de circulation. Ainsi, certains camionneurs français considĂšrent qu'« on (les) inclut dans un mouvement qui ne (les) concerne donc pas »[105].

Le Monde dresse par ailleurs le profil des participants attendus au sein du mouvement français, trĂšs variĂ© : des « Gilets jaunes », des routiers, des restaurateurs, des militants de La France insoumise et du Rassemblement national, des membres des Anonymous, ainsi que des personnes opposĂ©es Ă  la vaccination contre la Covid-19[112]. Une note de renseignement territoriale datant du affirme qu'il n’existe pas en France un profil type clairement identifiĂ© chez les soutiens au mouvement, que ni « l'ultra-gauche » ni « l'ultra-droite » ne semble relayer le convoi et parle d'une mouvance hĂ©tĂ©roclite qui s’inscrit dans la lignĂ©e du mouvement des Gilets jaunes[113].

En Belgique

Un appel aux différents convois de la liberté européens est lancé au début du mois de pour un rassemblement à Bruxelles le [114]. Par mesure de précaution, les autorités belges interdissent la manifestation et ferment plusieurs axes routiers[115]. Le mouvement se forme essentiellement à partir de convois venus de France et de la Belgique[116].

Le rassemblement sera dispersé par la police dans la journée[116].

En Australie

Des convois se réunissent à Canberra au début du mois de [117]. Des routes sont bloquées et certains hommes politiques reçoivent des menaces[118].

Les manifestants protestent majoritairement contre les restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Ils exigent la fin des mesures et la démission du gouvernement[119].

RĂ©actions

En faveur du mouvement

Les députés conservateurs Candice Bergen[120], Pierre Poilievre[121], Andrew Scheer[122], Martin Shields[123], Warren Steinley, Jeremy Patzer[124] et Leslyn Lewis[125] expriment leur soutien au mouvement. Damien Kurek et Michael Cooper (en) assistent au rassemblement et servent de la nourriture[126]. Cependant, le , à la Chambre des communes, Candice Bergen, cheffe de l'opposition officielle et cheffe intérimaire du Parti conservateur, demande aux manifestants de laisser tomber les blocages, de retirer les barricades et les camions, et de rentrer chez eux[127] - [128].

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, soutient le mouvement[129].

Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (en) (en anglais : Justice Centre for Constitutional Freedoms) fournit un soutien juridique au convoi et ses contacts avec les médias[130].

Opposés aux manifestations

Le chef du Nouveau Parti dĂ©mocratique, Jagmeet Singh, dĂ©nonce un convoi « menĂ© par des gens qui promeuvent la suprĂ©matie blanche »[131]. Le , il dĂ©clare « Les organisateurs sont manifestement des gens d’extrĂȘme droite qui veulent diviser la population et ont exploitĂ© la frustration des gens » et rĂ©clame leur dĂ©part[132].

Le sénateur du Nunavut, Dennis Patterson, quitte le caucus conservateur du Sénat en désaccord avec les appuis aux manifestants par des membres du Parti conservateur. Il déplore les gestes des manifestants qui contribuent, selon lui, à la haine, à l'intolérance et au racisme. Il se dit « trÚs déçu que la direction de son parti n'ait pas condamné l'occupation d'Ottawa »[133], alors que le parti est considéré comme le parti de la loi et de l'ordre[134].

L'Alliance canadienne du camionnage critique la manifestation en raison de problÚmes de sécurité publique et s'en dissocie[135]. L'Atlantic Provinces Trucking Association et la British Columbia Trucking Association critiquent également toutes deux la manifestation[136] - [137]. Le Private Motor Truck Council of Canada fait part de son inquiétude face aux « remarques racistes » venant de participants au convoi, en citant des comparaisons avec les nazis et le communisme[138]. Le Centre Simon-Wiesenthal dénonce l'utilisation de symboles nazis par certains des manifestants[139].

Dans un communiquĂ© de presse conjoint, la PremiĂšre Nation algonquine de Pikwakanagan, le Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabe et la PremiĂšre Nation de Kitigan Zibi dĂ©clarent qu'ils se dissocient complĂštement du convoi des camionneurs et du campement Ă©rigĂ© dans le Parc de la ConfĂ©dĂ©ration (en) d'Ottawa[140]. L’AssemblĂ©e des PremiĂšres Nations du QuĂ©bec et du Labrador demande la mĂȘme chose[141]. Le Conseil des dirigeants des PremiĂšres Nations de la Colombie-Britannique condamne les revendications du convoi[142].

Le , le dĂ©putĂ© conservateur Pierre Paul-Hus demande que l’on « dĂ©gage les rues »[143].

Contre-manifestations

Le , une poignée de résidents d'Ottawa manifestent devant le poste de police de la rue Elgin afin d'exiger la fin des manifestations[144]. Le matin du , une « marche pour la sécurité » est organisée par des résidents[145]. Une manifestation pour exiger le départ du convoi de camionneurs, qui devait avoir lieu le , est de son cÎté annulée devant les risques que « le convoi représente pour les contre-manifestants »[146]. Plusieurs centaines de contre-manifestants se ressemblent néanmoins devant l'hÎtel de ville exaspérés par l'inaction de la police[147]. Le , 500 contre-manifestants se rassemblent, au parc Lansdowne avant de marcher sur la rue Bank[148]. Le , des citoyens ottaviens bloquent un convoi aux coins de la rue Bank et de la promenade Riverside et à l'intersection des rues Bronson et Fifth durant plusieurs heures[149] - [15].

Des petites actions individuelles ou collectives ont Ă©galement lieu. Sur les fenĂȘtres de certains immeubles du centre-ville, des messages hostiles sont apparus[150]. Des Ɠufs sont lancĂ©s sur le vĂ©hicule d'un manifestant[150]. Des contre-manifestants isolĂ©s vont passer leur message[150]. Des citoyens ottaviens circulent Ă©galement dans la rue autour des camionneurs, en diffusant notamment la chanson The Party's Over (« la fĂȘte est terminĂ©e ») de Willie Nelson grĂące Ă  des haut-parleurs accrochĂ©s Ă  l'arriĂšre d'un vĂ©hicule de type pick-up[150].

Le , en rĂ©action a la prĂ©sence d’un convoi dans la ville de Toronto, quelque 200 travailleurs de la santĂ© et des sympathisants marchent de l'UniversitĂ© Ă  un hĂŽpital. Ils brandissent des pancartes indiquant « pas d'imbĂ©ciles » ou « des masques N95 pour tous »[43]. La mĂȘme journĂ©e la police de Vancouver annonce qu'une contre-manifestation bloque un convoi sur l'avenue Terminal vers 11h, l'obligeant Ă  se diviser et emprunter diffĂ©rents itinĂ©raires pour entrer dans la ville[151]. Des cyclistes participent Ă  ce blocage[152]. Le Ă  Montreal, des contre-manifestants s'opposent Ă  une manifestation d'appui Ă  l'occupation d'Ottawa[56]. Le Ă  Vancouver, une dizaine de contre-manifestants du groupe Community Over Convoys se rĂ©unissent au square Robson afin de montrer leur dĂ©saccord avec les convois de camionneurs[153].

Plusieurs mots-clics évoquant la contestation de ce mouvement sont utilisés sur les réseaux sociaux. Parmi eux, #FluTruxKlan, #FluTrucksClan, ou encore #KarenKonvoy[154].

RĂ©actions hors du Canada

Divers politiciens amĂ©ricains conservateurs expriment leur appui au mouvement, notamment le sĂ©nateur du Texas Ted Cruz[155], les reprĂ©sentants Jim Banks[156] et Kevin McCarthy[157], l'ancien chef de cabinet de la Maison-Blanche Mark Meadows[158], l'ancien prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump[159] - [160], tandis que le prĂ©sentateur de Fox News Tucker Carlson se demande quand de tels convois se formeront aux États-Unis[161]. Le milliardaire Elon Musk[162] et plusieurs chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaines associĂ©es Ă  la droite comme Fox News[163] appuient aussi le mouvement.

En France, le , Marine Le Pen, ancienne prĂ©sidente du Rassemblement national (RN) et candidate Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2022, annonce « comprendre » les convois de la libertĂ© et estime que « c’est une autre forme de “gilets jaunes” »[164]. À la mĂȘme date, le dĂ©putĂ© et coordinateur de la France insoumise (LFI) Adrien Quatennens assure que son parti soutient le mouvement et encourage ses militants Ă  y participer[165] - [166]. Des personnalitĂ©s comme Florian Philippot, leader des Patriotes et ex-Rassemblement national, Jean-FrĂ©dĂ©ric Poisson, ancien candidat Ă  la primaire LR qui a rejoint Éric Zemmour, et l'essayiste Idriss Aberkane, nouveau porte-voix des anti-passe, soutiennent Ă©galement le mouvement[167].

A contrario, Damien Abad qui préside le groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale affirme qu'il ne « croyait pas à la violence, aux oukazes » et parle d'un « convoi de l'oppression »[168].

Controverses

Liens avec l'extrĂȘme droite et participation de groupes extrĂ©mistes

Plusieurs organisateurs canadiens sont connus pour leurs liens avec des organisations controversées, l'un des principaux organisateurs du convoi le président de Canada Unity, James Bauder, a déjà déclaré son soutien à QAnon, approuvé les théories du complot autour de la pandémie de Covid-19 et de l'élection présidentielle américaine de 2020, et appelé à l'arrestation du premier ministre Justin Trudeau pour « trahison »[169] - [1]. Un autre des principaux organisateurs Patrick King, cofondateur du Maverick Party (en) et organisateur de Gilets jaunes Canada, a déjà appelé à manifester contre un rassemblement antiraciste et menacé d'agresser physiquement les manifestants antiracistes, diffusé de la désinformation sur la Covid-19 et la théorie du complot du grand remplacement[170] - [171] - [172].

Dave Steenburg, un leader du convoi, ainsi que Jason LaFace, l'administrateur de la page Facebook du convoi, ont tous deux publiĂ© de la propagande des Soldiers of Odin, un groupe d'autodĂ©fense nĂ©onazi, sur leurs pages Facebook. LaFace porterait mĂȘme une veste du groupe[173] - [174].

Le , Romana Didulo se rend Ă  Ottawa avec des partisans pour participer au mouvement. Didulo, qui se fait appeler la « reine du Canada », est une thĂ©oricienne du complot liĂ©e Ă  QAnon[175]. En , elle a appelĂ© ses 73 000 abonnĂ©s Ă  Telegram Ă  tirer sur des professionnels de la santĂ©[176].

Des manifestants portent des drapeaux confédérés et nazi à Ottawa lors de la manifestation du [177].

Le groupe identitaire La Meute qui a pris position contre les mesures sanitaires a invité ses membres à manifester à Québec le [178].

L’un des organisateurs du «convoi Saguenay/Lac-Saint-Jean» est le fondateur du groupe identitaire Les Patriotes Saguenay/Lac-Saint-Jean[179].

Notes et références

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    « “One of the admins on their website is actually somebody who’s like the vice president of the Soldiers of Odin, a skinhead group in Sudbury, Ont.,” said Dr. Carmen Celestini, a post-doctoral fellow with the Disinformation Project at Simon Fraser University.“His name is Jason LaFace. He also uses other names, but he is a vice president of this group, which organize events that will try to stop immigration, people who are BIPOC or people who are in LGBTQ communities.” »
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Voir aussi

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