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Police (Belgique)

La police belge (en nĂ©erlandais : Politie [po'lisi] ; en allemand : Polizei [ˌpoliˈʊaÉȘÌŻ]) est le nom officiel des services de police en Belgique.

Police - Politie - Polizei
Logo de l’association
Cadre
But Service de police
Zone d’influence Drapeau de la Belgique Belgique
Fondation
Fondation 1998
Identité
SiĂšge Bruxelles
Structure Fédérale et locale
Président Commissaire général : Marc De Mesmaeker
Site web http://www.police.be
Structure de la Police Intégréé belge.
Carte de police belge.

Depuis la rĂ©forme des polices lancĂ©e en 1998, la police communale a Ă©tĂ© fusionnĂ©e avec la gendarmerie et la nouvelle institution fut dĂ©composĂ©e en deux niveaux : la « police fĂ©dĂ©rale Â» (agissant Ă  l’échelon national) et la « police locale Â» (divisĂ©e en 185 zones de police), chacun autonome, mais travaillant en collaboration.

La police belge forme la « discipline 3 Â» au regard de la Planification d’urgence en Belgique.

Histoire

Ancien logo de la police communale avant la réforme de 1998.

Le , huit partis politiques ont conclu l’accord « Octopus Â», scellant la rĂ©forme des services de police. Cet accord a Ă©tĂ© traduit dans la loi du , organisant un service de police intĂ©grĂ©, structurĂ© Ă  deux niveaux. C’est Ă  ce moment que fut donnĂ© le coup de dĂ©part de la rĂ©forme des services de police. Cette restructuration est une des consĂ©quences de l’Affaire Dutroux oĂč la responsabilitĂ© du drame fut attribuĂ©e Ă  un manque de coordination entre les services.

Aux services de police classiques qu’étaient la gendarmerie, les polices communales et la police judiciaire prĂšs des parquets, s’est substituĂ©e une toute nouvelle organisation policiĂšre articulĂ©e autour de deux niveaux de police : le niveau fĂ©dĂ©ral et le niveau local.

Le but Ă  atteindre est une police plus proche des citoyens et de ses attentes, travaillant de maniĂšre intĂ©grĂ©e, c’est-Ă -dire complĂ©mentaire. Les liens entre les deux entitĂ©s sont : le soutien mutuel, des dĂ©tachements structurels, la mobilitĂ© du personnel, le recrutement et la formation.

Historiquement, la rĂ©forme a permis de rassembler en une mĂȘme administration diverses entitĂ©s chargĂ©es de l’ordre public, dont les principales Ă©taient :

L’affaire Dutroux et la mise au jour de dysfonctionnements entre plusieurs de ces administrations ont Ă©tĂ© le principal dĂ©clencheur de cette rĂ©forme.

La police fédérale

Policier encadrant une manifestation Ă  Bruxelles, en 2012.
Brassard utilisé par les policiers en civil.

La police fĂ©dĂ©rale accomplit des missions spĂ©cialisĂ©es et supralocales de police administrative et judiciaire ainsi que des missions d’appui pour les unitĂ©s, au profit des services de police locale et pour la police fĂ©dĂ©rale elle-mĂȘme sur l’ensemble du territoire belge. Elle est placĂ©e sous l’autoritĂ© du commissaire gĂ©nĂ©ral, qui est depuis 2018 Marc De Mesmaeker[1].

Elle est composĂ©e d’un commissariat gĂ©nĂ©ral (CG) et de trois directions gĂ©nĂ©rales : la direction gĂ©nĂ©rale de la police administrative (DGA), la direction gĂ©nĂ©rale de la police judiciaire (DGJ), la direction gĂ©nĂ©rale de l’appui et de la gestion (DGR).

La police locale

VĂ©hicule de simulation et de dĂ©monstration de « tonneaux Â» de la police locale, lors d’accidents de la route, montĂ© sur une remorque tractable.
Policiers locaux (reconnaissable par les lignes bleu-claires sur la partie gauche de l'uniforme) avec l'ancien SecrĂ©taire d'État amĂ©ricain John Kerry.

La police locale est organisée par « Zone de police ». Le travail de police, dirigé sur les citoyens, suppose un enracinement local en profondeur.

La police locale est constituĂ©e de 186 corps de police locale[2], issus de la fusion des ex-polices communales et des ex-brigades territoriales de la police fĂ©dĂ©rale. Parmi eux, 40 couvrent le territoire d’une seule ville ou commune (zones unicommunales) et 149 couvrent plusieurs villes et/ou communes (zones pluricommunales)[3]. Les corps de police local varient selon la surface, le degrĂ© d’urbanisation
 forts en dimension et caractĂšre. La grandeur du personnel varie d’une cinquantaine de personnes dans les petites zones de police Ă  2 800 dans les grandes zones.

Liens entre la police fédérale et locale

Si la police fĂ©dĂ©rale et la police locale fonctionnent de maniĂšre autonome, elles travaillent aussi en Ă©troite collaboration, l’une avec l’autre (Ă©change d’informations, entraide, appui mutuel
) et sont complĂ©mentaires. Elles assurent ensemble la fonction de police intĂ©grĂ©e. Assurer un bon service de police n’est possible que moyennant une contribution qualitative des services d’appui. Un appui sur mesure augmente la satisfaction de la population. Il est important de prĂ©ciser qu’il n’existe aucun lien hiĂ©rarchique entre elles.

Afin d’accentuer ce caractĂšre intĂ©grĂ© la police fĂ©dĂ©rale et locale partagent les points suivants:

Vision commune

L’un des hĂ©licoptĂšres du Service d'appui aĂ©rien de la police fĂ©dĂ©rale belge, basĂ©s Ă  la base aĂ©rienne de Melsbroek.

Le personnel policier belge partage les valeurs de la police intégrée.

Afin de contribuer Ă  la sĂ©curitĂ© sociĂ©tale, chaque membre du personnel de la police intĂ©grĂ©e doit, dans l’exercice de ses tĂąches, tenir compte des principes de la fonction de police d’excellence.

Plan national de sécurité (PNS)

Un plan national de sécurité(ou bien un plan policier) exposant les lignes directrices des missions policiÚres et fixant les priorités a été établi.

Recrutement et formation policiĂšre

Une procédure de recrutement et de sélection commune a été développée et la formation a été uniformisée

La formation se doit d’ĂȘtre adaptĂ©e aux besoins et attentes du terrain pour lui permettre de remplir ses missions avec qualitĂ© et professionnalisme.

Pour atteindre ces objectifs, la formation doit « permettre aux aspirants de dĂ©velopper au mieux leurs compĂ©tences et de s’intĂ©grer sans difficultĂ© majeure, au plan professionnel et au plan humain, dans notre sociĂ©tĂ© ».

La formation vue comme rĂ©ponse Ă  des besoins Ă©manant de la hiĂ©rarchie, des autoritĂ©s politiques, du personnel ou aux attentes du terrain peut ĂȘtre perçue uniquement de maniĂšre rĂ©active. Le rĂŽle de la formation est bien plus large. Par sa capacitĂ© Ă  prendre de la distance de maniĂšre permanente par rapport aux pratiques et au systĂšme existant, la formation peut remplir une fonction proactive de recul et de remise en question « en ouvrant la porte Ă  de nouvelles maniĂšres opĂ©rationnelles de penser et d’agir ».

Deux grandes finalitĂ©s se dĂ©gagent dans la formation policiĂšre : « d’une part, rĂ©pondre aux besoins de la population, des autoritĂ©s politiques, de l’institution policiĂšre globale, de ses membres particuliers, et d’autre part, intervenir sur le monde policier mĂȘme » par une remise en question permanente.

« Pendant longtemps, la formation professionnelle policiĂšre a eu pour mission de prĂ©parer le personnel Ă  des fonctions types bien stĂ©rĂ©otypĂ©es ; concentrĂ©e pour l’essentiel sur le dĂ©but de la carriĂšre ou sur une fonction dĂ©terminĂ©e, elle visait avant tout Ă  inculquer un savoir conventionnel et des savoir-faire traditionnels, strictement rĂ©glementĂ©s et dĂ©limitĂ©s ». Actuellement, la formation doit se positionner dans « le contexte d’une sociĂ©tĂ© de l’incertitude, caractĂ©risĂ©e notamment par la vitesse
 du changement ». Dans le contexte de l’organisation apprenante, la formation joue un rĂŽle continu et permanent afin d’accompagner le membre du personnel dans le dĂ©veloppement.

La formation peut se dérouler dans plusieurs académies du pays[4] :

  • l’AcadĂ©mie de Police Émilien Vaes (Jurbise) ;
  • l’AcadĂ©mie de Police de Namur ;
  • l’AcadĂ©mie de Police de Seraing ;
  • l’École fĂ©dĂ©rale de police - Campus de Jumet (Charleroi) ;
  • l’École rĂ©gionale et intercommunale de police (ERIP, Bruxelles) ;
  • Oost-Vlaamse Politieacademie (OPAC, Gand) ;
  • Provinciale Instituut voor Vorming en Opleiding (PIVO, Brabant flamand) ;
  • West-Vlaamse Politieschool (WPS, Zedelgem) ;
  • Provinciale Politieschool Antwerpen (Anvers) ;
  • Provinciale Limburg Opleiding en Training (PLOT, Limbourg.

Statuts

VĂ©hicule de la police locale de Condroz.

Tous les fonctionnaires de police ont le mĂȘme statut. Ce statut unique signifie que les mĂȘmes rĂšgles sont applicables aux membres de la police fĂ©dĂ©rale et Ă  ceux de la police locale en matiĂšre de promotion, d’évaluation, de discipline, de rĂ©munĂ©ration, de pension, de mobilité 

Code de déontologie

Un code de dĂ©ontologie s’applique Ă  l’ensemble des membres de tous les services de police (fonctions en uniforme et fonctions en civil).

Ce code est fixĂ© par l’ArrĂȘtĂ© royal du 10 mai 2006.

Communication

Pour jeter des ponts entre la police fĂ©dĂ©rale et la police locale, il existe un rĂ©seau de communication unique, une seule banque de donnĂ©es nationale gĂ©nĂ©rale, des centres d’information et de communication chargĂ©s d’orienter les Ă©quipes sur le terrain selon les appels, etc.

Information policiÚre opérationnelle (BNG)

Il existe, en matiĂšre d’information policiĂšre opĂ©rationnelle, une seule banque de donnĂ©es nationale gĂ©nĂ©rale (BNG) pour les deux niveaux de police.

Carrefours d’information d’arrondissement (CIA)

Les carrefours d’information d’arrondissement (CIA) constituent le lien entre les niveaux fĂ©dĂ©ral et local sur le plan de l’échange opĂ©rationnel d’informations de police administrative et judiciaire;

Centres d’information et de communication (CIC)

Les 11 centres d’information et de communication (CIC) provinciaux sont opĂ©rationnels pour les deux niveaux de police, tant pour le call-taking (la prise des appels d’urgence) que pour l’orientation des Ă©quipes sur le terrain ;

Les polices fĂ©dĂ©rale et locale ainsi que les services d’aide et de sĂ©curitĂ© (101, pompiers, douanes, etc.) utilisent un rĂ©seau radio digital appelĂ© ASTRID. Il favorisera une meilleure communication entre les divers services de police et amĂ©liorera Ă©galement la collaboration entre la police et les autres services d’aide.

Mobilité

Tous les emplois au sein des deux niveaux (fĂ©dĂ©ral et local) sont accessibles Ă  tout membre du personnel de l’un ou de l’autre niveau dans le cadre de la mobilitĂ©, pour autant qu’il soit satisfait Ă  certaines conditions.

Coopération

Il est recommandĂ© de tendre Ă  une meilleure coopĂ©ration, notamment entre, d’une part, le niveau fĂ©dĂ©ral et le niveau local et, d’autre part, entre les corps de police locaux. L’évaluation et l’amĂ©lioration des conventions de coopĂ©ration existantes, des protocoles, des service level agreements (SLA’s) se situent dans ce cadre

Grades

VĂ©hicule du superviseur de la zone de police Polbruno.

Organes de contrĂŽle

Ford Mondeo, ancien véhicule de la zone de police locale de Bruxelles-Capitale-Ixelles.

Les services de polices sont soumis au contrĂŽle de trois organismes : le ComitĂ© permanent de contrĂŽle des services de police, appelĂ© ComitĂ© P, l’inspection gĂ©nĂ©rale de la police fĂ©dĂ©rale et de la police locale et le l’Organe de ContrĂŽle appelĂ© COC.

Chaque zone de police dispose (ou devrait disposer) d’un service de contrĂŽle interne chargĂ© notamment d’analyser les plaintes qui lui sont transmises (en vue notamment de proposer des idĂ©es d’amĂ©lioration sur le plan gĂ©nĂ©ral ou individuel) et de coordonner les enquĂȘtes en cours.

Ces services trouvent leur fondement dans la circulaire ministĂ©rielle POL 48, laquelle a passablement Ă©tĂ© rĂ©actualisĂ©e et enrichie par la rĂ©cente circulaire CP3 qui organise et envisage le contrĂŽle interne d’une maniĂšre plus globale au sein des corps de police, Ă©tendant la participation au devoir de contrĂŽle et de collaboration active Ă  l’ensemble des membres du personnel, alors qu’anciennement l’accent Ă©tait surtout placĂ© sur l’examen rĂ©actif des dysfonctionnements individuels intervenant au sein des corps de police. Ces services du contrĂŽle interne rendent directement compte aux chefs de Corps, responsables ultimes du contrĂŽle interne. Selon les organisations locales, ils investiguent les plaintes dĂ©posĂ©es Ă  l’encontre des policiers, membres de leur corps de police mais peuvent aussi ĂȘtre chargĂ©s par les autoritĂ©s disciplinaires ordinaires ou supĂ©rieures (ADO et ADS) d’établir les dossiers disciplinaires Ă  l’encontre des membres du Corps de Police dont il parait Ă©tabli qu’ils ont commis une « faute » au sens de la loi disciplinaire.

Inspection générale (AIG)

La loi du 7 dĂ©cembre 1998 organisant un service de police intĂ©grĂ©, structurĂ© Ă  deux niveaux, a instituĂ© en son article 143 une inspection gĂ©nĂ©rale de la police fĂ©dĂ©rale et de la police locale, issue des inspections de la police judiciaire (crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© royal du 30 mars 1995) et de la gendarmerie (crĂ©Ă©e par une directive ministĂ©rielle du 3 septembre 1847, recrĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© royal du 15 juin 1921)[5]. L’inspection gĂ©nĂ©rale est un organisme indĂ©pendant de la police qui dĂ©pend des ministres de la justice et de l’intĂ©rieur. Elle s’occupe surtout du comportement des membres de la police vis-Ă -vis des citoyens.

Comité P

Le ComitĂ© P est un organisme indĂ©pendant de la police qui dĂ©pend du Parlement. Cet organisme est dirigĂ© par un magistrat. En janvier 2012, Yves Keppens, ancien procureur du roi dans l’arrondissement judiciaire de Furnes (Flandre-Occidentale), a remplacĂ© Ă  ce poste Bart Van Lijsebeth, ancien procureur du roi d’Anvers[6].

Organe de contrĂŽle (COC)

Le COC est chargĂ© de contrĂŽler la gestion de l’information opĂ©rationnelle judiciaire et administrative. Ses domaines sont, entre autres, le contrĂŽle des banques de donnĂ©es, le flux des donnĂ©es entre les services, le contrĂŽle des registres d’écrous, le respect des prescriptions de la MFO3


UnitĂ©s d’intervention de la police belge

Véhicules et dispositifs anti-émeutes de la police fédérale, à Bruxelles, en 2011.

Pour faire face aux plus hautes situations de crise, la Direction des unitĂ©s spĂ©ciales de la police fĂ©dĂ©rale (abrĂ©viation DSU) dispose des opĂ©rateurs de l’Escadron SpĂ©cial d’Intervention (abrĂ©viation ESI, Ă©quivalent du RAID ou GIGN français), pouvant ĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur l’ensemble du Royaume et dĂ©diĂ©s de maniĂšre exclusive Ă  l’exĂ©cution de certains types de missions bien spĂ©cifiques.

Afin de faciliter son dĂ©ploiement Ă  travers le territoire national belge, la Direction des UnitĂ©s SpĂ©ciales est (en plus de la DSU centralisĂ©e Ă  Bruxelles) composĂ©e d'unitĂ©s rĂ©parties dans tout le pays. Ces unitĂ©s, appelĂ©es POSA, sont au nombre de quatre et se concentrent chacune principalement sur deux provinces et pouvant dĂšs lors ĂȘtre comparĂ©es Ă  un GIPN français Ă©tant donnĂ© que, bien que composĂ©e d’opĂ©rateurs d’UnitĂ©s SpĂ©ciales brevetĂ©s au mĂȘme titre que leurs collĂšgues de la DSU, un peloton POSA travaille principalement dans une zone gĂ©ographique mais pas uniquement.

Selon les circonstances, les autoritĂ©s qui sont compĂ©tentes Ă  un Ă©chelon gĂ©ographique plus restreint (comme les parquets d’arrondissement ou les administrations communales) peuvent Ă©galement compter sur les UnitĂ©s d'Assistance SpĂ©cialisĂ©e (UAS) de la Police Locale[7]. Ces groupes, chacun attachĂ© Ă  une zone de police (abrĂ©viation ZP : organisation policiĂšre localisĂ©e sur un territoire gĂ©ographique, s’apparentant Ă  une brigade dĂ©partementale de la gendarmerie française) peuvent prendre en charge des missions d’intervention Ă  degrĂ© qualifiĂ© lorsque les UnitĂ©s spĂ©ciales de la police fĂ©dĂ©rale ne sont pas disposĂ©es Ă  pouvoir les exĂ©cuter (demande des autoritĂ©s, accords sur la rĂ©partition des tĂąches, degrĂ©s de danger
). Ces groupes sont Ă©quivalents aux PSIG français et peuvent ĂȘtre amenĂ©s, selon les zones, Ă  assurer un panel de missions plus larges que les interventions dites « spĂ©ciales » (telles que des patrouilles ciblĂ©es, des opĂ©rations d’ordre public, des missions de surveillance, etc.). L’existence de ces UAS est rĂ©gie par circulaire ministĂ©rielle (81)[8], laquelle dĂ©finit ses rĂŽles et missions et fixe une hiĂ©rarchie d’engagement entre les unitĂ©s spĂ©ciales fĂ©dĂ©rales (DSU) et les UAS.

Chaque zone interpolice dispose de la latitude interne afin de dĂ©cider de l’exploitation ou non d’une UAS. À l’heure actuelle, les unitĂ©s sont rĂ©partis entre les zones de police suivantes (liste non exhaustive) :

  • Turnhout
  • Waasland - Nord
  • Bruges : COBRA
  • Gand : COPS-unit (depuis 01/07/2006)
  • Anvers : AE/SRT (l'ancien BBT fait partie de DSU/POSA Anvers)
  • Hasselt (+ groupement avec 4 autres ZP)
  • Bruxelles Capitale Ixelles : AOB - BAA
  • Bruxelles Nord : BTA
  • Bruxelles Ouest : BAB
  • Bruxelles Midi
  • ZP Marlow ( Uccle - Watermael-Boitsfort - Auderghem ) : FLAG
  • LiĂšge : PAB (« Peloton anti-banditisme »[9])
  • Namur : GIS (« Groupe d'interventions spĂ©ciales »[10])
  • Zone boraine : Delta
  • Charleroi : GSA (« Groupe de sĂ©curisation et d'appui » puis « Groupe spĂ©cial d'appui »[11])
  • Chatelet : SAS
  • La LouviĂšre
  • Arlon : SAS (« Service d'appui spĂ©cialisĂ© »)
  • Ostende : THOR (« Team voor andhaving van openbare orde en rust »[12])
  • Alost : ORCO
  • ZP de Mons-quevy : PUMA

La GPI 81 est une exclusivité de la police locale. Aucun service de la police fédérale (hors DSU et POSA) n'a cette qualification.

Armement

Motards de la police locale.

Depuis 2002, le policier belge est dotĂ© d’une arme de poing ou d’épaule en 9mm Parabellum. Ainsi 1939 pistolets semi-automatiques Glock 19, Glock 17 et Glock 26 arment la police belge et la SĂ»retĂ© de l’État. Entre autres, la police de Genk a optĂ© pour le FNP-9, la zone de Nivelles pour le HK mm. Trois mille pistolets Smith & Wesson M&P9 ont Ă©tĂ© commandĂ©s par la police fĂ©dĂ©rale en 2011 en complĂ©ment de ses Glock mm pour remplacer les FN GP 35. Pour les situations graves, des Uzi (uniquement jusqu’en juin 2013), Steyr AUG, HK MP5 et UMP peuvent ĂȘtre mis en Ɠuvre de mĂȘme que des riotguns en calibre 12(sur dĂ©rogation du ministre). Pour les unitĂ©s spĂ©ciales, des FN SCAR ainsi que des FN P90 peuvent ĂȘtre utilisĂ©s.

Depuis les annĂ©es 2010, les unitĂ©s disposant d’une autorisation spĂ©cifique sont Ă©quipĂ©es de lanceurs Ă  lĂ©talitĂ© rĂ©duite FN 303. PremiĂšrement utilisĂ© par la Direction des unitĂ©s spĂ©ciales, depuis 2012 cet outil Ă©quipe certains services de la Police Locale[13].

Depuis octobre 2017 (voir GPI62 BIS), la munition 7.62x 35 est autorisée pour l'arme collective.

VĂ©hicules

Volkswagen de la police fédérale à gauche (bandes ocre orange) et de la police locale à droite (bandes bleues).
Arroseuse Ziegler de la police fédérale lors du défilé du 21 juillet 2013

Police fédérale

Les véhicules de la police fédérale[14] sont reconnaissables par les trois bandes bleu-marine et une bande ocre.

Véhicules spéciaux

  • Iveco
  • Arroseuse MOL(plus en service)
  • Arroseuse ZIEGLER
  • Carriers Shorland 600

HĂ©licoptĂšres et avions

HĂ©licoptĂšres de la police fĂ©dĂ©rale belge lors du dĂ©filĂ© du 21 juillet 2013. Il s’agit d’un McDonnell Douglas 520 et de deux McDonnell Douglas Explorer 900

Le Service d'appui aérien (DAFA ou encore RAGO) dispose des appareils suivants :

Bateaux[22]

Police locale

Les véhicules de la police locale sont reconnaissables par les trois bandes bleu-marine et une bande bleu-clair.

  • VĂ©hicules de la police locale de LiĂšge
    VĂ©hicules de la police locale de LiĂšge
  • Toyota iQ de la police locale de Mons / QuĂ©vy lors du dĂ©filĂ© du 21 juillet 2013
    Toyota iQ de la police locale de Mons / Quévy lors du défilé du 21 juillet 2013
  • Skoda Octavia de la zone de police de Mariemont lors du dĂ©filĂ© du 21 juillet 2013
    Skoda Octavia de la zone de police de Mariemont lors du défilé du 21 juillet 2013
  • Camionnette Volkswagen Transporter de la zone de police Turnhout (police locale) lors du dĂ©filĂ© du 21 juillet 2013
    Camionnette Volkswagen Transporter de la zone de police Turnhout (police locale) lors du défilé du 21 juillet 2013
  • Scooter iO Manhattan de la police locale de Louvain lors du dĂ©filĂ© du 21 juillet 2013
    Scooter iO Manhattan de la police locale de Louvain lors du défilé du 21 juillet 2013
  • Volkswagen de la police locale Westkust Ă  Knokke-Heist le 16 juin 2018
    Volkswagen de la police locale Westkust Ă  Knokke-Heist le 16 juin 2018
  • VĂ©hicules de la police locale de Bruxelles-Ixelles
    VĂ©hicules de la police locale de Bruxelles-Ixelles

Police belge dans la culture populaire

Bande dessinée

Statuaire

Roman

Séries télévisées

Films

Notes et références

  1. Marc De Mesmaeker, un policier discret en pleine lumiĂšre, lecho.be, 1er septembre 2020, par Julien Balboni
  2. Police fédérale, La police intégrée : présentation, 2014
  3. « Jobpol Organisatie en opdrachten van de lokale politie », sur jobpol.be (consulté le )
  4. http://www.police.ac.be/menu_ecoles.htm
  5. Historique de l’institution, dans le Rapport d’activitĂ©s 2003
  6. Agence Belga, Yves Keppens accÚde à la présidence du Comité P, 7sur7, 7 janvier 2012
  7. « Exigences de formation et de qualitĂ© plus strictes pour les Ă©quipes d’assistance spĂ©ciale », sur polinfo.be, (consultĂ© le )
  8. Circulaire Ministérielle GPI 81, Royaume de Belgique, publiée le 14/08/2014. Lien internet : site du MinistÚre de la Justice Belge.
  9. « Le Peloton Anti-Banditisme de la police de LiĂšge fĂȘte ses 40 ans (photos) », sur sudinfo.be, (consultĂ© le )
  10. « Groupe d'Interventions Spéciales (G.I.S) », sur Police Namur Capitale (consulté le )
  11. « G.S.A. sur Instagram : G.S.A. Groupe SĂ©curisation et Appui dĂ©venu Groupe SpĂ©cialisĂ© d'Appui. Zone de Police de CHARLEROI. Groupe faisant partie des SPECIAL
 », sur Instagram (consultĂ© le )
  12. (nl-BE) « Nieuwe politie-eenheid zorgt voor ordehandhaving », sur Het Nieuwsblad, (consulté le )
  13. « Nos polices s’équipent du FN-303 », Sudinfo,‎ (lire en ligne)
  14. Les véhicules de la police fédérale
  15. « McDonnell Douglas Explorer 900 », sur polfed-fedpol.be
  16. « Le Service d’appui aĂ©rien - historique », sur polfed-fedpol.be
  17. http://www.belgian-wings.be/webpages/navigator/news/special%20features/zemmerzake_0505.htm
  18. http://www.flyfanforum.be/forum/viewtopic.php?f=3&t=154
  19. « McDonnell Douglas 520 », sur polfed-fedpol.be
  20. « Cessna C182 », sur polfed-fedpol.be
  21. G-03 s’est Ă©crasĂ© Ă  Melsbroek en 2003, tuant ses deux occupants.
  22. « Les véhicules de la Police fédérale - Bateaux », sur polfed-fedpol.be
  23. « Bateaux de patrouille pour la navigation intérieure », sur polfed-fedpol.be
  24. « Bateaux de patrouille pour la navigation intérieure SPN-09 », sur polfed-fedpol.be
  25. « Bateaux de patrouille pour l’Escaut et la mer du Nord », sur polfed-fedpol.be
  26. « Bateau d’intervention rapide », sur polfed-fedpol.be

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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