Police (Belgique)
La police belge (en nĂ©erlandais : Politie [po'lisi] ; en allemand : Polizei [ËpoliËÊŠaÉȘÌŻ]) est le nom officiel des services de police en Belgique.
Fondation | 1998 |
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SiĂšge | Bruxelles |
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Structure | Fédérale et locale |
Président | Commissaire général : Marc De Mesmaeker |
Site web | http://www.police.be |
Depuis la rĂ©forme des polices lancĂ©e en 1998, la police communale a Ă©tĂ© fusionnĂ©e avec la gendarmerie et la nouvelle institution fut dĂ©composĂ©e en deux niveaux : la « police fĂ©dĂ©rale » (agissant Ă lâĂ©chelon national) et la « police locale » (divisĂ©e en 185 zones de police), chacun autonome, mais travaillant en collaboration.
La police belge forme la « discipline 3 » au regard de la Planification dâurgence en Belgique.
Histoire
Le , huit partis politiques ont conclu lâaccord « Octopus », scellant la rĂ©forme des services de police. Cet accord a Ă©tĂ© traduit dans la loi du , organisant un service de police intĂ©grĂ©, structurĂ© Ă deux niveaux. Câest Ă ce moment que fut donnĂ© le coup de dĂ©part de la rĂ©forme des services de police. Cette restructuration est une des consĂ©quences de lâAffaire Dutroux oĂč la responsabilitĂ© du drame fut attribuĂ©e Ă un manque de coordination entre les services.
Aux services de police classiques quâĂ©taient la gendarmerie, les polices communales et la police judiciaire prĂšs des parquets, sâest substituĂ©e une toute nouvelle organisation policiĂšre articulĂ©e autour de deux niveaux de police : le niveau fĂ©dĂ©ral et le niveau local.
Le but Ă atteindre est une police plus proche des citoyens et de ses attentes, travaillant de maniĂšre intĂ©grĂ©e, câest-Ă -dire complĂ©mentaire. Les liens entre les deux entitĂ©s sont : le soutien mutuel, des dĂ©tachements structurels, la mobilitĂ© du personnel, le recrutement et la formation.
Historiquement, la rĂ©forme a permis de rassembler en une mĂȘme administration diverses entitĂ©s chargĂ©es de lâordre public, dont les principales Ă©taient :
- la gendarmerie nationale belge, dĂ©pendant Ă la fois du ministre de lâintĂ©rieur du ministre de la justice et celui de La DĂ©fense Nationale ;
- les corps de police communale et de police rurale, dépendant des bourgmestres ;
- la police judiciaire prĂšs des parquets ;
- la police des chemins de fer opérant dans les gares et à bord des trains de la SNCB.
Lâaffaire Dutroux et la mise au jour de dysfonctionnements entre plusieurs de ces administrations ont Ă©tĂ© le principal dĂ©clencheur de cette rĂ©forme.
La police fédérale
La police fĂ©dĂ©rale accomplit des missions spĂ©cialisĂ©es et supralocales de police administrative et judiciaire ainsi que des missions dâappui pour les unitĂ©s, au profit des services de police locale et pour la police fĂ©dĂ©rale elle-mĂȘme sur lâensemble du territoire belge. Elle est placĂ©e sous lâautoritĂ© du commissaire gĂ©nĂ©ral, qui est depuis 2018 Marc De Mesmaeker[1].
Elle est composĂ©e dâun commissariat gĂ©nĂ©ral (CG) et de trois directions gĂ©nĂ©rales : la direction gĂ©nĂ©rale de la police administrative (DGA), la direction gĂ©nĂ©rale de la police judiciaire (DGJ), la direction gĂ©nĂ©rale de lâappui et de la gestion (DGR).
La police locale
La police locale est organisée par « Zone de police ». Le travail de police, dirigé sur les citoyens, suppose un enracinement local en profondeur.
La police locale est constituĂ©e de 186 corps de police locale[2], issus de la fusion des ex-polices communales et des ex-brigades territoriales de la police fĂ©dĂ©rale. Parmi eux, 40 couvrent le territoire dâune seule ville ou commune (zones unicommunales) et 149 couvrent plusieurs villes et/ou communes (zones pluricommunales)[3]. Les corps de police local varient selon la surface, le degrĂ© dâurbanisation⊠forts en dimension et caractĂšre. La grandeur du personnel varie dâune cinquantaine de personnes dans les petites zones de police Ă 2 800 dans les grandes zones.
Liens entre la police fédérale et locale
Si la police fĂ©dĂ©rale et la police locale fonctionnent de maniĂšre autonome, elles travaillent aussi en Ă©troite collaboration, lâune avec lâautre (Ă©change dâinformations, entraide, appui mutuelâŠ) et sont complĂ©mentaires. Elles assurent ensemble la fonction de police intĂ©grĂ©e. Assurer un bon service de police nâest possible que moyennant une contribution qualitative des services dâappui. Un appui sur mesure augmente la satisfaction de la population. Il est important de prĂ©ciser quâil nâexiste aucun lien hiĂ©rarchique entre elles.
Afin dâaccentuer ce caractĂšre intĂ©grĂ© la police fĂ©dĂ©rale et locale partagent les points suivants:
Vision commune
Le personnel policier belge partage les valeurs de la police intégrée.
Afin de contribuer Ă la sĂ©curitĂ© sociĂ©tale, chaque membre du personnel de la police intĂ©grĂ©e doit, dans lâexercice de ses tĂąches, tenir compte des principes de la fonction de police dâexcellence.
Plan national de sécurité (PNS)
Un plan national de sécurité(ou bien un plan policier) exposant les lignes directrices des missions policiÚres et fixant les priorités a été établi.
Recrutement et formation policiĂšre
Une procédure de recrutement et de sélection commune a été développée et la formation a été uniformisée
La formation se doit dâĂȘtre adaptĂ©e aux besoins et attentes du terrain pour lui permettre de remplir ses missions avec qualitĂ© et professionnalisme.
Pour atteindre ces objectifs, la formation doit « permettre aux aspirants de dĂ©velopper au mieux leurs compĂ©tences et de sâintĂ©grer sans difficultĂ© majeure, au plan professionnel et au plan humain, dans notre sociĂ©tĂ© ».
La formation vue comme rĂ©ponse Ă des besoins Ă©manant de la hiĂ©rarchie, des autoritĂ©s politiques, du personnel ou aux attentes du terrain peut ĂȘtre perçue uniquement de maniĂšre rĂ©active. Le rĂŽle de la formation est bien plus large. Par sa capacitĂ© Ă prendre de la distance de maniĂšre permanente par rapport aux pratiques et au systĂšme existant, la formation peut remplir une fonction proactive de recul et de remise en question « en ouvrant la porte Ă de nouvelles maniĂšres opĂ©rationnelles de penser et dâagir ».
Deux grandes finalitĂ©s se dĂ©gagent dans la formation policiĂšre : « dâune part, rĂ©pondre aux besoins de la population, des autoritĂ©s politiques, de lâinstitution policiĂšre globale, de ses membres particuliers, et dâautre part, intervenir sur le monde policier mĂȘme » par une remise en question permanente.
« Pendant longtemps, la formation professionnelle policiĂšre a eu pour mission de prĂ©parer le personnel Ă des fonctions types bien stĂ©rĂ©otypĂ©es ; concentrĂ©e pour lâessentiel sur le dĂ©but de la carriĂšre ou sur une fonction dĂ©terminĂ©e, elle visait avant tout Ă inculquer un savoir conventionnel et des savoir-faire traditionnels, strictement rĂ©glementĂ©s et dĂ©limitĂ©s ». Actuellement, la formation doit se positionner dans « le contexte dâune sociĂ©tĂ© de lâincertitude, caractĂ©risĂ©e notamment par la vitesse⊠du changement ». Dans le contexte de lâorganisation apprenante, la formation joue un rĂŽle continu et permanent afin dâaccompagner le membre du personnel dans le dĂ©veloppement.
La formation peut se dérouler dans plusieurs académies du pays[4] :
- lâAcadĂ©mie de Police Ămilien Vaes (Jurbise) ;
- lâAcadĂ©mie de Police de Namur ;
- lâAcadĂ©mie de Police de Seraing ;
- lâĂcole fĂ©dĂ©rale de police - Campus de Jumet (Charleroi) ;
- lâĂcole rĂ©gionale et intercommunale de police (ERIP, Bruxelles) ;
- Oost-Vlaamse Politieacademie (OPAC, Gand) ;
- Provinciale Instituut voor Vorming en Opleiding (PIVO, Brabant flamand) ;
- West-Vlaamse Politieschool (WPS, Zedelgem) ;
- Provinciale Politieschool Antwerpen (Anvers) ;
- Provinciale Limburg Opleiding en Training (PLOT, Limbourg.
Statuts
Tous les fonctionnaires de police ont le mĂȘme statut. Ce statut unique signifie que les mĂȘmes rĂšgles sont applicables aux membres de la police fĂ©dĂ©rale et Ă ceux de la police locale en matiĂšre de promotion, dâĂ©valuation, de discipline, de rĂ©munĂ©ration, de pension, de mobilitĂ©âŠ
Code de déontologie
Un code de dĂ©ontologie sâapplique Ă lâensemble des membres de tous les services de police (fonctions en uniforme et fonctions en civil).
Ce code est fixĂ© par lâArrĂȘtĂ© royal du 10 mai 2006.
Communication
Pour jeter des ponts entre la police fĂ©dĂ©rale et la police locale, il existe un rĂ©seau de communication unique, une seule banque de donnĂ©es nationale gĂ©nĂ©rale, des centres dâinformation et de communication chargĂ©s dâorienter les Ă©quipes sur le terrain selon les appels, etc.
Information policiÚre opérationnelle (BNG)
Il existe, en matiĂšre dâinformation policiĂšre opĂ©rationnelle, une seule banque de donnĂ©es nationale gĂ©nĂ©rale (BNG) pour les deux niveaux de police.
Carrefours dâinformation dâarrondissement (CIA)
Les carrefours dâinformation dâarrondissement (CIA) constituent le lien entre les niveaux fĂ©dĂ©ral et local sur le plan de lâĂ©change opĂ©rationnel dâinformations de police administrative et judiciaire;
Centres dâinformation et de communication (CIC)
Les 11 centres dâinformation et de communication (CIC) provinciaux sont opĂ©rationnels pour les deux niveaux de police, tant pour le call-taking (la prise des appels dâurgence) que pour lâorientation des Ă©quipes sur le terrain ;
Les polices fĂ©dĂ©rale et locale ainsi que les services dâaide et de sĂ©curitĂ© (101, pompiers, douanes, etc.) utilisent un rĂ©seau radio digital appelĂ© ASTRID. Il favorisera une meilleure communication entre les divers services de police et amĂ©liorera Ă©galement la collaboration entre la police et les autres services dâaide.
Mobilité
Tous les emplois au sein des deux niveaux (fĂ©dĂ©ral et local) sont accessibles Ă tout membre du personnel de lâun ou de lâautre niveau dans le cadre de la mobilitĂ©, pour autant quâil soit satisfait Ă certaines conditions.
Coopération
Il est recommandĂ© de tendre Ă une meilleure coopĂ©ration, notamment entre, dâune part, le niveau fĂ©dĂ©ral et le niveau local et, dâautre part, entre les corps de police locaux. LâĂ©valuation et lâamĂ©lioration des conventions de coopĂ©ration existantes, des protocoles, des service level agreements (SLAâs) se situent dans ce cadre
Grades
Organes de contrĂŽle
Les services de polices sont soumis au contrĂŽle de trois organismes : le ComitĂ© permanent de contrĂŽle des services de police, appelĂ© ComitĂ© P, lâinspection gĂ©nĂ©rale de la police fĂ©dĂ©rale et de la police locale et le lâOrgane de ContrĂŽle appelĂ© COC.
Chaque zone de police dispose (ou devrait disposer) dâun service de contrĂŽle interne chargĂ© notamment dâanalyser les plaintes qui lui sont transmises (en vue notamment de proposer des idĂ©es dâamĂ©lioration sur le plan gĂ©nĂ©ral ou individuel) et de coordonner les enquĂȘtes en cours.
Ces services trouvent leur fondement dans la circulaire ministĂ©rielle POL 48, laquelle a passablement Ă©tĂ© rĂ©actualisĂ©e et enrichie par la rĂ©cente circulaire CP3 qui organise et envisage le contrĂŽle interne dâune maniĂšre plus globale au sein des corps de police, Ă©tendant la participation au devoir de contrĂŽle et de collaboration active Ă lâensemble des membres du personnel, alors quâanciennement lâaccent Ă©tait surtout placĂ© sur lâexamen rĂ©actif des dysfonctionnements individuels intervenant au sein des corps de police. Ces services du contrĂŽle interne rendent directement compte aux chefs de Corps, responsables ultimes du contrĂŽle interne. Selon les organisations locales, ils investiguent les plaintes dĂ©posĂ©es Ă lâencontre des policiers, membres de leur corps de police mais peuvent aussi ĂȘtre chargĂ©s par les autoritĂ©s disciplinaires ordinaires ou supĂ©rieures (ADO et ADS) dâĂ©tablir les dossiers disciplinaires Ă lâencontre des membres du Corps de Police dont il parait Ă©tabli quâils ont commis une « faute » au sens de la loi disciplinaire.
Inspection générale (AIG)
La loi du 7 dĂ©cembre 1998 organisant un service de police intĂ©grĂ©, structurĂ© Ă deux niveaux, a instituĂ© en son article 143 une inspection gĂ©nĂ©rale de la police fĂ©dĂ©rale et de la police locale, issue des inspections de la police judiciaire (crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© royal du 30 mars 1995) et de la gendarmerie (crĂ©Ă©e par une directive ministĂ©rielle du 3 septembre 1847, recrĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© royal du 15 juin 1921)[5]. Lâinspection gĂ©nĂ©rale est un organisme indĂ©pendant de la police qui dĂ©pend des ministres de la justice et de lâintĂ©rieur. Elle sâoccupe surtout du comportement des membres de la police vis-Ă -vis des citoyens.
Comité P
Le ComitĂ© P est un organisme indĂ©pendant de la police qui dĂ©pend du Parlement. Cet organisme est dirigĂ© par un magistrat. En janvier 2012, Yves Keppens, ancien procureur du roi dans lâarrondissement judiciaire de Furnes (Flandre-Occidentale), a remplacĂ© Ă ce poste Bart Van Lijsebeth, ancien procureur du roi dâAnvers[6].
Organe de contrĂŽle (COC)
Le COC est chargĂ© de contrĂŽler la gestion de lâinformation opĂ©rationnelle judiciaire et administrative. Ses domaines sont, entre autres, le contrĂŽle des banques de donnĂ©es, le flux des donnĂ©es entre les services, le contrĂŽle des registres dâĂ©crous, le respect des prescriptions de la MFO3âŠ
UnitĂ©s dâintervention de la police belge
Pour faire face aux plus hautes situations de crise, la Direction des unitĂ©s spĂ©ciales de la police fĂ©dĂ©rale (abrĂ©viation DSU) dispose des opĂ©rateurs de lâEscadron SpĂ©cial dâIntervention (abrĂ©viation ESI, Ă©quivalent du RAID ou GIGN français), pouvant ĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur lâensemble du Royaume et dĂ©diĂ©s de maniĂšre exclusive Ă lâexĂ©cution de certains types de missions bien spĂ©cifiques.
Afin de faciliter son dĂ©ploiement Ă travers le territoire national belge, la Direction des UnitĂ©s SpĂ©ciales est (en plus de la DSU centralisĂ©e Ă Bruxelles) composĂ©e d'unitĂ©s rĂ©parties dans tout le pays. Ces unitĂ©s, appelĂ©es POSA, sont au nombre de quatre et se concentrent chacune principalement sur deux provinces et pouvant dĂšs lors ĂȘtre comparĂ©es Ă un GIPN français Ă©tant donnĂ© que, bien que composĂ©e dâopĂ©rateurs dâUnitĂ©s SpĂ©ciales brevetĂ©s au mĂȘme titre que leurs collĂšgues de la DSU, un peloton POSA travaille principalement dans une zone gĂ©ographique mais pas uniquement.
Selon les circonstances, les autoritĂ©s qui sont compĂ©tentes Ă un Ă©chelon gĂ©ographique plus restreint (comme les parquets dâarrondissement ou les administrations communales) peuvent Ă©galement compter sur les UnitĂ©s d'Assistance SpĂ©cialisĂ©e (UAS) de la Police Locale[7]. Ces groupes, chacun attachĂ© Ă une zone de police (abrĂ©viation ZP : organisation policiĂšre localisĂ©e sur un territoire gĂ©ographique, sâapparentant Ă une brigade dĂ©partementale de la gendarmerie française) peuvent prendre en charge des missions dâintervention Ă degrĂ© qualifiĂ© lorsque les UnitĂ©s spĂ©ciales de la police fĂ©dĂ©rale ne sont pas disposĂ©es Ă pouvoir les exĂ©cuter (demande des autoritĂ©s, accords sur la rĂ©partition des tĂąches, degrĂ©s de dangerâŠ). Ces groupes sont Ă©quivalents aux PSIG français et peuvent ĂȘtre amenĂ©s, selon les zones, Ă assurer un panel de missions plus larges que les interventions dites « spĂ©ciales » (telles que des patrouilles ciblĂ©es, des opĂ©rations dâordre public, des missions de surveillance, etc.). Lâexistence de ces UAS est rĂ©gie par circulaire ministĂ©rielle (81)[8], laquelle dĂ©finit ses rĂŽles et missions et fixe une hiĂ©rarchie dâengagement entre les unitĂ©s spĂ©ciales fĂ©dĂ©rales (DSU) et les UAS.
Chaque zone interpolice dispose de la latitude interne afin de dĂ©cider de lâexploitation ou non dâune UAS. Ă lâheure actuelle, les unitĂ©s sont rĂ©partis entre les zones de police suivantes (liste non exhaustive) :
- Turnhout
- Waasland - Nord
- Bruges : COBRA
- Gand : COPS-unit (depuis 01/07/2006)
- Anvers : AE/SRT (l'ancien BBT fait partie de DSU/POSA Anvers)
- Hasselt (+ groupement avec 4 autres ZP)
- Bruxelles Capitale Ixelles : AOB - BAA
- Bruxelles Nord : BTA
- Bruxelles Ouest : BAB
- Bruxelles Midi
- ZP Marlow ( Uccle - Watermael-Boitsfort - Auderghem ) : FLAG
- LiÚge : PAB (« Peloton anti-banditisme »[9])
- Namur : GIS (« Groupe d'interventions spéciales »[10])
- Zone boraine : Delta
- Charleroi : GSA (« Groupe de sécurisation et d'appui » puis « Groupe spécial d'appui »[11])
- Chatelet : SAS
- La LouviĂšre
- Arlon : SAS (« Service d'appui spécialisé »)
- Ostende : THOR (« Team voor andhaving van openbare orde en rust »[12])
- Alost : ORCO
- ZP de Mons-quevy : PUMA
La GPI 81 est une exclusivité de la police locale. Aucun service de la police fédérale (hors DSU et POSA) n'a cette qualification.
Armement
Depuis 2002, le policier belge est dotĂ© dâune arme de poing ou dâĂ©paule en 9mm Parabellum. Ainsi 1939 pistolets semi-automatiques Glock 19, Glock 17 et Glock 26 arment la police belge et la SĂ»retĂ© de lâĂtat. Entre autres, la police de Genk a optĂ© pour le FNP-9, la zone de Nivelles pour le HK 9 mm. Trois mille pistolets Smith & Wesson M&P9 ont Ă©tĂ© commandĂ©s par la police fĂ©dĂ©rale en 2011 en complĂ©ment de ses Glock 9 mm pour remplacer les FN GP 35. Pour les situations graves, des Uzi (uniquement jusquâen juin 2013), Steyr AUG, HK MP5 et UMP peuvent ĂȘtre mis en Ćuvre de mĂȘme que des riotguns en calibre 12(sur dĂ©rogation du ministre). Pour les unitĂ©s spĂ©ciales, des FN SCAR ainsi que des FN P90 peuvent ĂȘtre utilisĂ©s.
Depuis les annĂ©es 2010, les unitĂ©s disposant dâune autorisation spĂ©cifique sont Ă©quipĂ©es de lanceurs Ă lĂ©talitĂ© rĂ©duite FN 303. PremiĂšrement utilisĂ© par la Direction des unitĂ©s spĂ©ciales, depuis 2012 cet outil Ă©quipe certains services de la Police Locale[13].
Depuis octobre 2017 (voir GPI62 BIS), la munition 7.62x 35 est autorisée pour l'arme collective.
VĂ©hicules
Police fédérale
Les véhicules de la police fédérale[14] sont reconnaissables par les trois bandes bleu-marine et une bande ocre.
Véhicules spéciaux
- Iveco
- Arroseuse MOL(plus en service)
- Arroseuse ZIEGLER
- Carriers Shorland 600
HĂ©licoptĂšres et avions
Le Service d'appui aérien (DAFA ou encore RAGO) dispose des appareils suivants :
- MD Helicopters Explorer 900 : 3 (G10, G11, G12)[15]
- MD Helicopters Explorer 902 (G16)[16]
- Hughes MD 520N : 2 (G-14[17], G-15[18])[19]
- Cessna C182 Skylane II : 2 (G-04, )[20] - [21]
Bateaux[22]
- Bateau semi-rigide (RHIB)
- Bateau de patrouille (3)[23]
- Bateau de patrouille SPN-09[24]
- Bateau de patrouille SPN-14[25]
- Bateau dâintervention rapide SPN-15[26]
Police locale
Les véhicules de la police locale sont reconnaissables par les trois bandes bleu-marine et une bande bleu-clair.
- VĂ©hicules de la police locale de LiĂšge
- Toyota iQ de la police locale de Mons / Quévy lors du défilé du 21 juillet 2013
- Skoda Octavia de la zone de police de Mariemont lors du défilé du 21 juillet 2013
- Camionnette Volkswagen Transporter de la zone de police Turnhout (police locale) lors du défilé du 21 juillet 2013
- Scooter iO Manhattan de la police locale de Louvain lors du défilé du 21 juillet 2013
- Volkswagen de la police locale Westkust Ă Knokke-Heist le 16 juin 2018
- VĂ©hicules de la police locale de Bruxelles-Ixelles
Police belge dans la culture populaire
Bande dessinée
- Lâagent 15 dans Quick et Flupke de HergĂ©
- Lâagent Longtarin dans Gaston Lagaffe dâAndrĂ© Franquin
- Lâagent 212 dans la bande dessinĂ©e Ă©ponyme de Daniel Kox et Raoul Cauvin
Statuaire
- Le policier du Vaartkapoen, une statue de Tom Frantzen Ă Molenbeek-Saint-Jean
Roman
- Hercule Poirot dans les romans dâAgatha Christie
Séries télévisées
- La police fédérale dans Urgence disparitions et Matrioshki : Le Trafic de la honte.
- Unité 42
Films
Notes et références
- Marc De Mesmaeker, un policier discret en pleine lumiĂšre, lecho.be, 1er septembre 2020, par Julien Balboni
- Police fédérale, La police intégrée : présentation, 2014
- « Jobpol Organisatie en opdrachten van de lokale politie », sur jobpol.be (consulté le )
- http://www.police.ac.be/menu_ecoles.htm
- Historique de lâinstitution, dans le Rapport dâactivitĂ©s 2003
- Agence Belga, Yves Keppens accÚde à la présidence du Comité P, 7sur7, 7 janvier 2012
- « Exigences de formation et de qualitĂ© plus strictes pour les Ă©quipes dâassistance spĂ©ciale », sur polinfo.be, (consultĂ© le )
- Circulaire Ministérielle GPI 81, Royaume de Belgique, publiée le 14/08/2014. Lien internet : site du MinistÚre de la Justice Belge.
- « Le Peloton Anti-Banditisme de la police de LiĂšge fĂȘte ses 40 ans (photos) », sur sudinfo.be, (consultĂ© le )
- « Groupe d'Interventions Spéciales (G.I.S) », sur Police Namur Capitale (consulté le )
- « G.S.A. sur Instagram : G.S.A. Groupe Sécurisation et Appui dévenu Groupe Spécialisé d'Appui. Zone de Police de CHARLEROI. Groupe faisant partie des SPECIAL⊠», sur Instagram (consulté le )
- (nl-BE) « Nieuwe politie-eenheid zorgt voor ordehandhaving », sur Het Nieuwsblad, (consulté le )
- « Nos polices sâĂ©quipent du FN-303 », Sudinfo,â (lire en ligne)
- Les véhicules de la police fédérale
- « McDonnell Douglas Explorer 900 », sur polfed-fedpol.be
- « Le Service dâappui aĂ©rien - historique », sur polfed-fedpol.be
- http://www.belgian-wings.be/webpages/navigator/news/special%20features/zemmerzake_0505.htm
- http://www.flyfanforum.be/forum/viewtopic.php?f=3&t=154
- « McDonnell Douglas 520 », sur polfed-fedpol.be
- « Cessna C182 », sur polfed-fedpol.be
- G-03 sâest Ă©crasĂ© Ă Melsbroek en 2003, tuant ses deux occupants.
- « Les véhicules de la Police fédérale - Bateaux », sur polfed-fedpol.be
- « Bateaux de patrouille pour la navigation intérieure », sur polfed-fedpol.be
- « Bateaux de patrouille pour la navigation intérieure SPN-09 », sur polfed-fedpol.be
- « Bateaux de patrouille pour lâEscaut et la mer du Nord », sur polfed-fedpol.be
- « Bateau dâintervention rapide », sur polfed-fedpol.be