Chassenon
Chassenon (Chassanom en limousin, dialecte de l’occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Chassenon | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Lebarbier 2020-2026 |
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Code postal | 16150 | ||||
Code commune | 16086 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chassenonais | ||||
Population municipale |
857 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 51′ 11″ nord, 0° 45′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 150 m Max. 261 m |
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Superficie | 23,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Vienne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont les Chassenonais et les Chassenonaises[1].
Géographie
Localisation et accès
Chassenon est une commune de la Charente limousine, située à l'est du département de la Charente et en limite avec celui de la Haute-Vienne à l'est[2]. La route nationale 141 passe au nord de la commune, reliant Angoulême à 60 km au sud-ouest et Limoges à 45 km à l'est. Poitiers est à 97 km au nord-nord-ouest[3].
Bordée au nord par la rivière Vienne, elle se trouve sur la D.29 reliant Chabanais (6 km au nord-ouest) et Rochechouart (5 km au sud-est)[2] - [3].
La voie ferrée Angoulême-Limoges passe au nord de la commune en longeant la Vienne, et la gare de Saillat - Chassenon est en Haute-Vienne, sur la commune de Saillat-sur-Vienne[2].
Hameaux et lieux-dits
Le gros hameau de Villegoureix est situé à 3 km au nord-est du bourg ; il est limitrophe avec les Gourdennes de la commune de Saillat où est située la gare de Saillat - Chassenon[2].
Le reste de la commune, hormis le bourg qui en occupe le centre, est occupé par de nombreuses fermes et petits hameaux : Laurière, Machat, Brethenoux, Longeas, Masferrand, Mastizon, Malbâti, Labit, Champonger, Nouaillas, Londeix…[2].
Communes limitrophes
Chassenon est limitrophe avec cinq communes dont deux en Haute-Vienne à l’est[2] :
Géologie et relief
Comme toute la partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, reliques de la chaîne hercynienne.
formé de brèche.
Elle se situe aussi dans l'emprise d'un cratère météoritique formé il y a environ 200 millions d'années : l'astroblème de Rochechouart-Chassenon. La roche issue de cette collision, ou brèche, a servi à de nombreuses constructions alentours, en particulier à celles de l'église et des thermes gallo-romains dont on a longtemps cru qu'ils étaient construits sur un ancien volcan[4] - [5].
Une petite partie de la commune à l'ouest est composée de granite et de gneiss, avec au nord des alluvions anciennes le long de la vallée de la Vienne sur une hauteur atteignant 60 m. Les trois quarts de la commune, à l’Est, sont faits de brèche issue de la météorite[5] - [6].
Le relief est peu prononcé, comme dans toute cette partie occidentale du Massif central. La commune occupe un plateau orienté est-ouest entre les vallées de la Vienne au nord et la Graine (ou Grêne), affluent de cette dernière, au sud[2].
Le point le plus bas, 150 m, est situé au bord de la Vienne au nord-ouest de la commune. Le point culminant, 261 m, est situé à 2 km à l'est du bourg, au sud de Machat (borne IGN). Le bourg est à environ 215 m d'altitude[2].
Réseau hydrographique
La commune est située dans la région hydrographique de « la Loire de la Vienne (c) à la Maine (nc) », une partie du bassin de la Loire, au sein du bassin Loire-Bretagne[7]. Elle est drainée par la Vienne, la Gorre, la Graine, la Judie, le Got du Ris, l'Etang, le Villegoureix et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La Vienne borde la commune au nord. D'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, dans la commune de Volx et se jette dans la Loire dans la Corrèze, à Saint-Setiers, après avoir traversé 99 communes[9]. Sur le cours de la Vienne, la Montre en rive gauche, et Pilas en rive droite[2], sont d'anciennes îles redevenues terriennes par comblement d'un bras mineur de la Vienne[10].
La Gorre, d'une longueur totale de 39,2 km, prend sa source en Haute-Vienne, dans la commune de Pageas, et se jette dans la Vienne dans la Haute-Vienne, à Saillat-sur-Vienne, après avoir traversé 10 communes[11].
La Graine limite la commune sur son flnc sud-ouest. D'une longueur totale de 26,6 km, elle prend sa source en Haute-Vienne, dans la commune de Oradour-sur-Vayres, et se jette dans la Vienne à Chabanais, après avoir traversé 7 communes[12].
Quelques courts ruisseaux temporaires rejoignent ces deux rivières[2].
La commune est limitée à l'est par le ruisseau de Villegoureix, qui se jette dans la Gorre au nord de la commune, peu avant son confluent de celle-ci dans la Vienne[2].
Paysage aux alentours des thermes - Réseaux hydrographique et routier de Chassenon
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vienne ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin du bassin de la Vienne, d'une superficie de 7 060 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Vienne[13]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Loire-Bretagne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [14].
Climat
Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.
Urbanisme
Typologie
Chassenon est une commune rurale[Note 1] - [15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,6 %), forêts (19,9 %), prairies (14,6 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (4 %), eaux continentales[Note 2] (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chassenon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne, la Gorre et la Graine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995 et 1999[23] - [21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 553 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 80 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[26].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et Vassivière, des ouvrages de classes A[Note 3]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chassenon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Toponymie
Le nom de Chassenon est attesté dès l'époque romaine : Cassinomagus, au IVe siècle[30]. Les autres formes anciennes sont vicaria Cassenominsse en 940-952[31], Cassano, Cassanomayo (non daté)[32].
Le nom de Chassenon serait directement issu du gaulois cassano ou cassino qui a donné chêne en français, chasne en francoprovençal et casse, cassanh/cassanha, chaisne en occitan, suivi du suffixe -magos, plaine puis marché. La signification serait donc « le champ des chênes » ou « le marché des chênes ». Le nom peut être aussi issu d'un nom d'homme gaulois Cassinus[33].
Langue
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[34]. Elle s’écrit Chassanom en occitan[35].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[36].
Histoire
À l'époque romaine, Chassenon était un important centre gallo-romain situé sur la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon.
Au Moyen Âge, c'était un ancien fief de la famille de Tryon, en la personne de Aymeric de Tryon, chevalier, en 1318[37].
Entre le Xe et XVIIIe siècles, Chassenon était le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Limoges, puis fut rattachée aux six autres vigueries du comté d'Angoulême, qui en compta une vingtaine de par son extension au XIe siècle.
Au point de vue religieux, la paroisse était dans le diocèse de Limoges[38].
Héraldique
Blasonnement :
De sinople à la fontaine d'or jaillissante d'argent.
Commentaires : Blason adopté en 2015 (création de Jean-François Binon). |
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2020, la commune comptait 857 habitants[Note 4], en diminution de 1,72 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 442 hommes pour 428 femmes, soit un taux de 50,8 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Commerces
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Chassenon possède une école primaire comprenant trois classes. Le secteur du collège est Chabanais[46].
Culture locale et patrimoine
Agglomération gallo-romaine
Les thermes de Chassenon, dits de Longeas, au sud-est de Chassenon, sont construits sur une période d'environ 90 ans, entre approximativement l'an 90 et l'an 180 (Haut-Empire romain).
À cette époque, Cassinomagus est une agglomération secondaire de type urbain ; son centre d'attraction est le sanctuaire entourant son grand temple, bientôt assorti d'un des plus grands thermes de Gaule et d'un grand amphithéâtre.
L'amphithéâtre, connu depuis le XIXe siècle[47], est classé MH depuis 1936[48].
La nature des thermes antiques n'est reconnue qu'en 1961 ; auparavant, les caves de Longea (en fait les soubassements des thermes) étaient vus comme les caves d'un grand palais. Mais le site des thermes est néanmoins classé monument historique depuis 1959[49]. Il appartient au conseil départemental de la Charente depuis 1983. Il figure parmi les édifices thermaux antiques les mieux conservés de la Gaule.
Le 21 septembre 1987, les thermes de Longeas, le temple de Montélu et l'amphithéâtre du Bourg sont conjointement classés monuments historiques ; et le forum, les petits temples, l'aqueduc et les carrières gallo-romaines du lieu-dit les Mouillères sont réunis en une inscription globale en tant que monuments historiques[50].
L'ensemble de l'agglomération gallo-romaine fait l'objet de recherches historiques et archéologiques avancées depuis plusieurs dizaines d'années (voir l'article « Cassinomagus »).
sculpture au-dessus de la porte d'entrée : épisode de la Passion
Patrimoine religieux
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, construite en pierre de météorite comme les thermes, date du XIVe siècle[51].
- La sculpture juste au-dessus de l'arc de décharge de la porte d'entrée (photo ci-contre) a une iconographie curieuse : le Christ avec les bras en croix, mais sans croix[52] (caractéristique qui se retrouve en quelques autres endroits[Note 5] vers le Xe siècle et le début du XIe siècle[53]), est encadré par les deux soldats[52] fréquemment illustrés depuis la fin du VIe siècle[53] : Longin à droite portant la lance (ici à flamme lozangique et ailerons), et Stéphaton à gauche présentant l'éponge au bout d'une lance[52]. Cette sculpture est la seule connue en France où ces deux personnages ont ces positions ; partout ailleurs dans ce pays, Longin est à gauche et Stéphaton à droite[53].
- À gauche et un peu en dessous de ce bas-relief, un autre est encastré dans la façade. Celui-ci est très endommagé et difficilement lisible. Pierre Beaumesnil le décrit comme trois personnages, l'un armé d'une massue ou d'un couteau s'apprêtant à frapper une femme à genoux devant lui et le troisième personnage debout faisant face aux deux premiers ; Michon y voit une Annonciation, avec la femme à genoux représentant un ange et Marie en face séparée de l'ange par un prie-dieu ; Duléry[52] y voit deux druides soutenant par les bras une troisième personne enlacée d'osiers, s'apprêtant à la jeter en sacrifice à Teutatès[54] ; V. H. Ducourtieux et A. Précigou y voient une Adoration des mages[55].
Bas-relief à gauche de l'arc de décharge
de la porte d'entrée de l'église.Vue d'ensemble.
Patrimoine naturel
- La Réserve naturelle nationale de l'astroblème de Rochechouart-Chassenon, un ensemble de 12 sites repartis sur les communes, Chéronnac, Rochechouart et Videix en Haute-Vienne et en Charente Chassenon et Pressignac[56].
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Michon, archéologue qui a engagé les premières fouilles du site gallo-romain en 1844[47]
- Jean-Henri Moreau, archéologue qui a fouillé les thermes en 1958 et fondateur des Amis de Chassenon
- comte Charles de Tryon, officier et diplomate, né en 1773 au château de Salles.
- Famille de Tryon.
- comte Mathieu de Courcy, Officier et maire de Chassenon. Admis en 1783 aux honneurs de la Cour, il est un proche de la famille Royale. Les souverains signent son contrat de mariage. Il épouse la fille du comte de Sanois. Il a pour Parrain Mathieu-François Molé, Premier Président du Parlement de Paris. L’une de ses filles Françoise-Cornelie épousera Le comte Charles de Tryon.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Autres représentations montrant le christ bras en croix et sans croix : le christ de la fresque de Saint-Pierre-les-Eglises (Chauvigny, Vienne), daté entre 782 et 984 ; un graffiti de la seconde moitié du Xe siècle sur une paroi de l'aula de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) ; nombreuses miniatures et ivoires jusqu'au début du XIe siècle[53].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Chassenon » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Notes sur la démographie
Références
- « Les gentilés de Charente », sur habitants.fr, (consulté le ).
- « Chassenon, carte interactive » sur Géoportail..
- « Chassenon », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 19, 176, 180.
- « Géologie de Chassenon, carte interactive » sur Géoportail..
- [Chèvremont et al. 1996] Philippe Chèvremont, J-P Floch, F Ménillet, J-M Stussi, R Delbos, B Sauret, J-L Blés, C Courbe, D Vuaillat et C Gravelat, « Notice de la carte géologique à 1/50 000 de Rochechouart », sur ficheinfoterre.brgm.fr, BRGM, (ISBN 2-7159-1687-6, consulté le ), p. 173.
- « Carte et liste des communes du Bassin Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.frr, (consulté le )
- « Fiche communale de Chassenon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- Sandre, « la Vienne »
- Laurent Pelpel, « Les îles de la Vienne », sur amis-chassenon.org (consulté le ).
- Sandre, « la Gorre »
- Sandre, « la Graine »
- « SAGE Vienne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Loire-Bretagne 2022-2027 », sur sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Chassenon », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Table de Peutinger
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 30
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 16
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 177.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
- (en) Michelle Minitti, , NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
- P.Louis Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies, vol. 2, Bertand-l'Auteur, , 512 p. (lire en ligne), p. 441.
- Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, BNF 34901024, présentation en ligne), p. 89,95,129,157
- Voir sur charentelibre.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chassenon (16086) », (consulté le ).
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- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles », sur web16.ac-poitiers.fr (consulté le ).
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 187
- « Amphithéâtre », notice no PA00104285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Thermes de Chassenon », notice no PA00104287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Centre rural gallo-romain (vestiges archéologiques) », notice no PA00104286, base Mérimée, ministère français de la Culture. Noter que l'appellation "centre rural" est en contradiction avec les résultats de toutes les recherches archéologiques faites depuis plus de cent ans, ainsi que de la compréhension populaire depuis bien plus longtemps : un "palais" ne peut qu'être accompagné d'un groupement d'habitat relativement conséquent, et en tout état de cause il n'est certainement pas situé "en espace rural".
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 270
- Bourgeois et al. 2006, p. 236.
- Bourgeois et al. 2006, p. 239.
- Bourgeois et al. 2006, p. 237.
- Bourgeois et al. 2006, p. 238.
- La réserve naturelle nationale FR3600169 - Astroblème de Rochechouart-Chassenon sur le site de l'INPN
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- [Bourgeois et al. 2006] Luc Bourgeois, Claude Andrault-Schmitt et André Berland, « Saint-Jean-Baptiste de Chassenon (Charente) : archéologie monumentale de la modeste église paroissiale d'un site prestigieux », Revue Historique Du Centre Ouest,‎ (lire en ligne [sur academia.edu]).
Liens externes
- Chassenon par Histoire Passion
- Catillus Carol, « Chassenon », (consulté le ).