Bruay-sur-l'Escaut
Bruay-sur-l'Escaut [bʁyɛ syʁ lɛsko] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Bruay-sur-l’Escaut | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Sylvia Duhamel 2020-2026 |
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Code postal | 59860 | ||||
Code commune | 59112 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bruaysiens | ||||
Population municipale |
11 325 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 690 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 453 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 23′ 56″ nord, 3° 32′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 34 m |
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Superficie | 6,7 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Anzin | ||||
Législatives | Vingtième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
Géographie
Localisation
Bruay-sur-l'Escaut, ville du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, est proche de Valenciennes (5 km), et de la frontière belge (ville de Quievrain ou Bonsecours) à 10 km.
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 670 hectares ; son altitude varie entre 17 et 34 mètres[1].
Hydrographie
Elle est traversée par le canal de l'Escaut dragué en 1784 pour le développement de l'industrie minière, car il était sans fond à l'époque, et déplacé puis mis en grand gabarit.
Voies de communication et transports
Idéalement placé au sein du territoire Valenciennois, Bruay-sur-l’Escaut dispose d’un réseau d’infrastructures qui la rend très accessible :
• Routières (RD75, RD375, RD935, RD2020 et prochainement le Contournement Nord de Valenciennes )
• Autoroutières (accès A2 Paris et A23 Lille à 9 km)
• Ferroviaires (Gare de Valenciennes à 5 km)
• Aériennes (Aérodrome de Valenciennes à 17 km, Aéroport Lille-Lesquin 45 km)
• Fluviales (Port fluvial de la ville, Port de plaisance de Valenciennes à 5 km)
• Transport en commun (1 ligne de Tramway et 2 lignes de bus)
• Nombreuses pistes cyclables et chemins piétonniers-nature.
• Proximité avec la Belgique et l’Angleterre (via le Thalys et les ferrys)
Proche des grandes métropoles
Lille à 45 minutes. Paris à 2h15. Bruxelles à 1h30.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bruay-sur-l'Escaut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[18] et 333 453 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65,6 %), forêts (15,3 %), prairies (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones humides intérieures (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune est découpé en plusieurs quartiers (Bruay centre, Thiers, Le Pinson, les Hauts Champs, le Pont de Bruay, le Fruitier, le Rivage, la Folie. le Pré des cloches) et lieux-dits (La Baillette, les Ruelles, le Point du Jour, le gros caillou).
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 764, alors qu'il était de 4 424 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,3 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 55,2 %, en hausse par rapport à 1999 (53,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 22,8 % % contre 22,2 % en 1999[I 3].
Projets d'aménagement
- Création d'un Pôle Social Communal (comprenant le CCAS et les services PMI et assistantes sociales du Département)
- Création de deux Espaces Livres et Jeux Thiers et Pont de Bruay
- Réaménagement de la place des Farineau et agrandissement de la mairie
- Agrandissement de la médiathèque communale pour devenir un espace culturel comprenant médiathèque, service numérique et espace musical
- Remplacement de 70 % de l'éclairage public et installation de 40 caméras
Tous les projets dans les Guides Budgets de la commune, comprenant le PPI (plan pluriannuel d'investissement) : https://www.bruaysurescaut.fr/rubrique-5156.html[25]
Toponymie
Appelé Bruail, Brueil, Bruel ou même encore Bruech il y a plusieurs siècles, la commune s'est ensuite appelée Bruay. Un bruail désignait alors un bois dans un marais. Mais à la suite de nombreuses confusions avec la commune de Bruay-en-Artois dans le Pas-de-Calais qui créaient des problèmes importants au niveau commercial et administratif puisque le courrier s'acheminait souvent dans la mauvaise commune, il a été décidé de changer le nom de Bruay en Bruay-sur-l'Escaut par un décret du , signé par le président de la République Émile Loubet.
Histoire
Le culte de sainte Pharaïlde
Le culte de Pharaïlde date de sa mort c'est-à-dire depuis 740 .Des récits parlent d'une basilicula sanctae Pharaïldis détruite par les Normands lors de l'invasion de 879 à 883[26].
La Première Guerre mondiale
Les Allemands dynamitent les deux églises de la ville, celle de Thiers (Saint-Adolphe) et l'église Sainte-Pharaïlde, mais elles seront reconstruites. La cloche Françoise-Marie de 700 kg de l’église Sainte-Pharaïlde, fondue en 1665, est enlevée par les Allemands, mais elle sera remplacée par Germaine-Marie le [26].
La fosse Thiers est elle aussi dynamitée, le . Le souffle de l’explosion arrache les toitures des maisons du coron à proximité ; la mine est reconstruite et l’exploitation reprendra en 1919.
La Seconde Guerre mondiale
Bruay a été impliquée dans la grande grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941, l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France, le plus spectaculaire, et de loin le plus important par le nombre de participants. Arthur père et fils, Léon et Clémentine (née Decker) Farineau résistants, faisant partie du Front national de la Résistance, sont torturés par les Allemands. La place du centre-ville de Bruay-sur-l'Escaut porte leur nom.
Parmi les résistants communistes de la région, l'instituteur à Raismes-Sabatier Pierre Cuvelier dans la banlieue de Valenciennes qui dès 1940 récupéra dans la forêt de Raismes des armes abandonnées lors de la défaite puis participa aux chaînes d’évasion. D de son nom de code « Jacques », est fusillé par la Gestapo au champ des Quatorze à Préseau le 31 août 1944 à 25 ans[27]. Il était le chef des mouvements de Résistance dans le Valenciennois. La commune est libérée le par les Américains. Lucien Mars, un grand résistant dans le Valenciennois, arrêté le 19 mai 1944 et torturé par les Allemands puis transféré en camps de concentration où il meurt le 27 février 1945, est élu conseiller municipal, le 29 avril 1945 après sa mort[27].
Deux lieutenant FTP tomberont dès , près du café Maka d'un coron de Bruay-sur-l'Escaut[28], où une "Commune libre" à leur mémoire sera fondée en 1944 par les commerçants[28].
L'ancienne gare
Malgré sa taille modeste, la ville avait sa gare rue Berthelot, qui n'existe plus maintenant mais qui a transporté du charbon et des passagers pendant 128 ans de Somain à Péruwelz en Belgique.
Les industries
La ville a un grand passé brassicole et possédait beaucoup de quincailleries et quelques industries minières (mine de Thiers et lavoir de charbon). Ce passé est révolu. Une cartonnerie est sortie de terre, à l'ancien emplacement de la gare, il y a quelques années, issue d'un projet qui date de 1995. D'autres industries sortent de terre en ce moment.
La mine
Les premiers forages pour trouver de la houille commencent en 1728 à la limite d'Escautpont. Les raisons qui ont poussé les personnes de l'époque à chercher des veines de charbon est due au fait que les ressources en bois étaient épuisées (déforestation), l'industrie de l'époque étant très gourmande en combustible. La mine de Thiers de 139 mètres, la fosse Lagrange, est creusée en 1858, sur un gisement de charbon. Lors du creusement, les ouvriers ont dû faire face aux sables mouvants et à une eau qui envahissait le chantier à un débit de 45 m3/min. La mine portait le nom de l'administrateur des mines d'Anzin de l'époque. Elle a produit 308 tonnes de charbon par jour en 1923, et 100 tonnes avant la Seconde Guerre mondiale. Elle est fermée en 1954. Le terril, riche en schistes, est utilisé pour la fabrication de matériaux utilisés pour la construction des autoroutes.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 à 1982 du canton de Valenciennes-Nord, année où elle intègre le canton d'Anzin[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Bruay-sur-l'Escaut relève du conseil de prud'hommes de Valenciennes, de la Cour administrative d'appel de Douai, de la Cour d'appel de Douai, de la Cour d'assises du Nord, du tribunal administratif de Lille, du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, du tribunal paritaire des baux ruraux de Valenciennes et du tribunal pour enfants de Valenciennes[30].
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Anzin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.
Intercommunalité
Bruay-sur-l'Escaut est membre de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité est constituée par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation Multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs
Tendances politiques et résultats
Aux élections municipales et communautaires de 2014, deux listes étaient présentes au premier tour : la liste socialiste (LSOC) « Ensemble pour les Bruaysiens » conduite par le maire sortant Jacques Marissiaux et la liste divers droite (LDIV) conduite par Sylvia Duhamel[31]. cette seconde liste l'a emporté dès le premier tour avec 51,97 des suffrages exprimés contre 48,02 à l'autre liste, l'abstention étant de 38,28 %[32].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste menée par la maire sortante, Sylvia Duhamel, remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 038 voix (62,74 %, 28 conseillers municipaux élus, dont 5 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[33] :
- Julien Bécourt (606 voix, 18,38 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Jacques Leclercq (RN, 294 voix, 8,91 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Frédéric Musy (238 voix, 7,22 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Dimitri Mozdzierz (LO, 90 voix, 2,73 %, pas d'élus).
L'abstention s'est élevée à 57,71 %, dans un contexte marqié par la Pandémie de Covid-19 en France
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la ville étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[34].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 11 325 habitants[Note 9], en diminution de 4,44 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 338 hommes pour 5 973 femmes, soit un taux de 52,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bruay-sur-l'Escaut est située dans l'Académie de Lille.
Établissements scolaires
Elle administre quatre écoles maternelles et quatre écoles élémentaires[45].
Le département gère le collège Jean-Macé[46].
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs fois dans l'année, la fête foraine (ou « ducasse » pour les nordistes) est installée au moins 2 jours sur la place.
En octobre (ou début novembre), les Lum'Rottes, fête dans l'esprit Halloween, est célébrée dans le quartier des Ruelles.
En décembre, le marché de Noël se déroule sur la Place, des associations vendent des petits objets pour Noël ; l'argent récolté a pour but de financer les associations pour des voyages. À la fin du marché, un feu d'artifice est tiré devant la mairie (il n'a pas eu en 2015 en raison de l'état d'urgence).
Le 14 Juillet, au matin, une cérémonie en mémoire des soldats français a lieu devant le monument aux morts ; l'après-midi, des animations se déroulent sur la place ou à l'étang de pêche ; au soir un/des artistes se présentent sur scène encore une fois sur la place, un feu d'artifice est tiré à l'étang de pêche (autrefois tiré depuis la place). Les manifestations du 14 juillet 2016 (sauf la cérémonie du matin) n'ont pas eu lieu, étant prévues le 15 juillet 2016, les festivités sont annulées sur-le-champ en raison de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice ; les festivités sont reportées fin août, mais sous haute surveillance.
En juillet de nombreuses animations prennent place dans la ville (marché semi-nocturne, cinéma en plein air, après-midi jeux, courses de caisses à savon, etc). En 2017 un grand carnaval des géants s'est déroulé début juillet.
Sports
La ville a été de nombreuses fois récompensée dans quelques disciplines.
Culte
La commune possède deux églises catholiques : Sainte-Pharaïlde (centre-ville) et Saint-Adolphe (cité minière de Thiers). L'église Saint-Adolphe a bénéficié de gros travaux dans le cadre du projet de rénovation urbaine et a rouvert le dimanche 3 décembre 2017, jour où l'on y célèbre la messe en l'honneur de sainte Barbe, sainte patronne des mineurs.
Il existe aussi deux églises évangéliques à Bruay, rue Henri Legrand et cité du Faubourg.
Une mosquée est frontalière avec la ville d'Escautpont.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le niveau de vie médian pour cette localité est de 13 370 € annuels, soit un niveau moins haut (-47,98 %) que le revenu médian de la France, estimé à 19 785 €. Environ 61 % des foyers fiscaux de la commune sont imposables et le taux de pauvreté s'élève à 15,8 points de plus que le taux de pauvreté français (13,9 %). L'indice de Gini de 40 % démontre une inégalité de la distribution des revenus plus forte que celle de la France (30 %). L'écart inter-décile se situe à 10,1, avec 10 % des habitants les plus pauvres percevant au plus 2 576 € tandis que les 10 % de la population les plus riches gagnent au moins 26 098 €.
Le montant moyen d'impôts locaux par foyer fiscal s'élève à 635 € (3 949 000 € au total collectés par la commune). Concernant l'impôt sur le revenu, la population est taxée à hauteur de 439 € en moyenne et par foyer. C'est un total moins élevé que l'impôt moyen du département (1 146 €)[47].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 7 767 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,5 % d'actifs dont 52,7 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs[I 4].
On comptait 1 676 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 232 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 108, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 40,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour deux habitants actifs[I 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Bruay-sur-l'Escaut comptait 406 établissements : 1 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 20 dans l'industrie, 59 dans la construction, 249 dans le commerce-transports-services divers et 77 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].
En 2011, 67 entreprises ont été créées à Bruay-sur-l'Escaut[I 7], dont 35 par des autoentrepreneurs[I 8].
La ville compte 2 supermarchés (Super U et ALDI), 3 pharmacies, 3 magasins FDJ (tabac et magazines), au moins 5 restaurants (friteries, kébab, restaurant traditionnel), 3 infrastructures automobiles (Audi, Skoda et Inter Garage), 3 boucheries, ainsi que 6 salons de coiffure.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Pharaïlde. L'église actuelle est construite en 1891, détruite par les Allemands le 7 octobre 1918 et reconstruite le 16 octobre 1921. L'ancienne église avait un cimetière autour d'elle, sa petite taille obligeait à déterrer les défunts pour en enterrer de nouveaux. Un cimetière, plus grand est construit en 1867 sur la route nationale, il est toujours en fonction. Le coq de la girouette du clocher a été remplacé en 1980. Dans l'église se trouvent trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[48] :
- le reliquaire de sainte Pharaïlde et de sainte Barbe, daté du XIVe siècle et « classé » depuis le 11 mai 1993[49] ;
- le cénotaphe de sainte Pharaïlde, daté du XIe siècle et « classé » depuis le 15 avril 1896[50] ;
- La statue de sainte Scholastique, datée du XVIIe siècle et « classé » depuis le 1er février 1971[51].
- L'église Saint-Adolphe de Thiers.
- Au cimetière : le monument aux morts des deux guerres mondiales, la stèle pour les morts d'Algérie.
- La fontaine dédiée à sainte Pharaïlde
- La Verrerie de Bruay autorisée par décret Royal en 1828.
La mairie actuelle a été construite en 1877 en remplacement d'un ancien bâtiment trop ancien, puis agrandie en 1972-1973.
Les géants
Médaille de la ville
Il s'agit d'une pièce ronde qui contient une colombe avec un rameau d'olivier dans son bec, les armes de la ville, un soleil, un épi de maïs, un chevalet de mine, une enclume avec un marteau et une pince et une devise : Paix Travail Fraternité.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Joseph Fontaine (1810-1877), inventeur d'un parachute destiné à freiner la chute des cages de mine, né à Bruay-sur-l'Escaut.
- Maurice Delage (1906-1959), ingénieur français, Compagnon de la Libération.
Héraldique
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Les armes de Bruay-sur-l'Escaut se blasonnent ainsi : Coupé : En chef, écartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de sable ; aux 2 et 3, d'or au lion de gueules ; en pointe, d'azur à trois canettes d'argent. |
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La commune a été très longtemps sous l'autorité des seigneurs de Croÿ, dont le dernier fut Emmanuel de Croÿ (1718-1784).
Pour approfondir
Bibliographie
Le livre de Raymond Durut "Bruay Sur l'Escaut à travers douze siécles d'histoire"
Les livres de Jean-Pierre Dhesse "Mémoires en images de Bruay sur l'Escaut" tomes 1 et 2[52]
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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