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Beuvrages

Beuvrages est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Beuvrages
Beuvrages
Mairie.
Blason de Beuvrages
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité CA Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Ali Benyahia
2020-2026
Code postal 59192
Code commune 59079
Démographie
Gentilé Beuvrageois
Population
municipale
6 800 hab. (2020 en augmentation de 2,84 % par rapport à 2014)
Densité 2 267 hab./km2
Population
agglomération
333 453 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 12″ nord, 3° 30′ 23″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 34 m
Superficie km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Anzin
Législatives 20e circonscription du Nord
Localisation
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Beuvrages
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Beuvrages
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Beuvrages
Liens
Site web https://www.beuvrages.fr/

    Ses habitants sont appelés Beuvrageois.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 729 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Beuvrages est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 333 453 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65,8 %), terres arables (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), forêts (0,7 %), prairies (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 880, alors qu'il était de 2 806 en 2014 et de 2 767 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvrages en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 46,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,1 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Beuvrages en 2019.
    Typologie Beuvrages[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 93,4 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6,5 7,8 8,2

    Voies de communication et transports

    Une entrée de Beuvrages, au niveau de la route départementale 70.

    La gare de Beuvrages (réseau TER Hauts-de-France), située sur les lignes de Fives à Hirson et de Douai à Blanc-Misseron (seuls les trains circulant sur cette dernière s'y arrêtent encore), dessert la commune.

    Elle est également desservie par les lignes 2 et 13 du réseau Transvilles.

    Beuvrages est aussi accessible par le réseau routier et autoroutier (A2, A23). Il sera complété par le contournement Nord de Valenciennes, dont la mise en service est prévue en 2024[24].

    Toponymie

    La commune est mentionnée sous le nom de Brevetica dans un récit de martyre censé se dérouler vers 771, selon un manuscrit du XVe siècle qui la nomme lui-même Buvraiges[25] - [26].

    Benezech, dans Études sur l'histoire du Hainaut de Jacques de Guyse, en 1839, mentionne l'évolution du toponyme en Buureges dans les manuscrits de Paris, en Buvregues dans le manuscrit de Valenciennes avant de devenir Buvraige et Buvraiges sur la pierre tombale de Jean Rasoir ou dans les albums de Croÿ, puis Beuvrages à l'époque moderne[27].

    Histoire

    Origine mythique

    On trouve dans l'Histoire du Hainaut de Jacques de Guyse un récit mythique de la fondation de Beuvrages par des Gaulois venus conquérir la "Belgis" et fondant Valenciennes et des villes de ses environs[26] - [27] - [28].

    « Dans cette intention, et pour se ménager une retraite, ils construisent une forteresse, des remparts, des tours, une porte et un oppidum auquel ils donnent le nom de Vallée des Sénonais, mais qu'on appelle aujourd'hui Valenciennes. Brémus et Brennus campèrent, l'un à Breveticum, nommé ainsi par Brémus, et appelé maintenant « Buvraiges » ; l'autre, au lieu de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve[26]. »

    Moyen Âge

    Beuvrages est sans doute néanmoins mentionné historiquement sous le nom de Breveticvm, mais au Haut Moyen Âge. Dans son Histoire du Hainaut Jacques de Guyse vers 1446 - 1450 rapporte un événement important de l'histoire du Hainaut: le martyre de Saint Saulve (Salvius/Sauve d'Angoulême)[29].

    Genard dirigeait Valenciennes en 771 au nom de Charlemagne, ou 741 au nom de Charles Martel maire du palais selon les sources[30]. Winegard, son fils, convoitant le riche mobilier liturgique de Saulve pour s'en faire une selle le fait arrêter puis exécuter. Le corps du martyr est enterré secrètement dans une étable de Winegard, à Breveticvm, jusqu'à ce qu'une certaine Rasvère, vieille femme du village, ne découvre la sépulture qui sera vénérée avant une translation des reliques[29] - [25]. Une église était dédiée à Saint Saulve, à Beuvrages, jusqu'à sa destruction en 1975.

    La seigneurie de Beuvrages, dans le comté de Hainaut, est mentionnée dès 1157, où est cité comme témoin d'une charte de Baudouin IV, Regnerus de Beuverages[30].

    Époque moderne

    De 1687 à 1766, Beuvrages abrite le séminaire du diocèse de Cambrai, à l'emplacement de l'actuelle mairie[30].

    L'abbaye des Dames de Beaumont y déclare des terres en 1748[31].

    Au XIXe et XXe siècles, Beuvrages voit l'édification de six maisons de maître, vite appelées « châteaux » en raison de leurs volumétries.

    Ils étaient connus sous les noms de « château La Poussière » ou "d'Arnonville", « château Derasse », « château Courtecuisse », « château Duquesne - Loison - Thibaut »,« château Lefebvre-Carlier », « château Perdry-Mallez[32] », ces patronymes envoyant souvent à ceux de leurs propriétaires successifs[30].

    Le château de Bon-Repos, propriété du banquier Alexandre Duquesne, de Valenciennes, est aménagé avec goût, et il y meurt le . Son fils Alexandre-Joseph, banquier, membre de la chambre de commerce de Valenciennes lui succéda, et y meurt le . Ce château est aujourd'hui détruit.

    Une grande partie de ces châteaux est démolie de nos jours. Le château Thibaut laisse maintenant place à une résidence pavillonnaire, de même que le château Mallez (dont le nom s'est paré d'un "t" final en lieu et place du "z"). Le château Lefebvre-Carlier, le dernier conservé, est aujourd'hui l'Hôtel de Ville. Le château La Poussière fut vendu en lots; il en reste quelques vestiges la tour ainsi qu'une aile dénommée Résidence d'Arnonville.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie depuis 1926 de l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord, en région Hauts-de-France[33]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.

    Après avoir été rattachée en 1801 au canton de Valenciennes-Nord, elle fait partie depuis 1982 du canton d'Anzin[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1793 Jean-Baptiste Douchement
    (né à Beuvrages, le 4 avril 1731)
    Cultivateur
    1795 1795 Jean-Baptiste Canonne[Note 8]
    1795 1800 Albert Houtelart
    Né en 1752
    1800[35] 1804 André Douchement
    Né à Beuvrages, le 1/12/1750
    Petit cousin de Jean-Baptiste Douchement
    Mineur, garde champêtre, cultivateur
    1804[36] 1817 Jean-Baptiste de Croëser[Note 9]
    1817 1821 Jean-François Canonne de Mortry[Note 10]
    1821 1823 Pierre-Agapite Gravis
    Né à Valenciennes, le 4 avril 1766
    Chirurgien, officier de santé en chef aux mines d'Anzin
    1823 1826 François Lobry
    Né à Romeries en 1789. mort à Beuvrages le 2/8/1859
    Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1951 Hector Rousseau Résistant
    1952 1956 Marguerite Leduc Cofondatrice de la future Union des Femmes Françaises
    1956 1959 Fleurisse Directrice de l'école des filles de Beuvrages, résistante
    1959 1970 Henri Collin
    1971 1977 Roger Lehue Ambulancier
    1977 1980 Jean-Claude Borgogno PS Chargé de mission à EDF-GDF
    Conseiller régional (1979 → 1982)
    1980 2001 Arthur Lompret-Bryck app. PS Instituteur
    mars 2001 décembre 2016[37] André Lenquette[Note 11] DVG puis DVD Enseignant en productique retraité
    Conseiller départemental d'Anzin (2015 → 2016)
    Décédé en fonction
    janvier 2017[38] mai 2020[39] Marie-Suzanne Copin DVG Directrice d'école retraitée
    mai 2020[40] En cours
    (au 13 septembre 2022)
    Ali Benyahia[41] PR[42] Instituteur

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Beuvrages relève de l'académie de Lille.

    La commune dispose de quatre établissements scolaires équipés chacun de restaurants scolaires qui accueillent les enfants de la maternelle et du primaire. Ils sont repartis sur les écoles Langevin, Kergomard, Curie et Ferry. Le Collège Paul Eluard complète le paysage pédagogique qui compte près de 400 élèves.

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune se trouve dans le ressort du tribunal d'instance, de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Valenciennes, ainsi que de la cour d'appel de Douai.

    Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

    En 2020, la commune comptait 6 800 habitants[Note 12], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    7026817518658709501 0431 1281 195
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3031 3801 4001 4481 5131 5261 6771 6511 740
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 7602 1252 1212 3152 6982 8882 9183 2364 718
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    8 0428 4858 5608 0427 6737 0716 9006 7166 821
    2020 - - - - - - - -
    6 800--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 265 hommes pour 3 556 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,5
    4,4
    75-89 ans
    7,1
    13,9
    60-74 ans
    15,5
    18,2
    45-59 ans
    19,0
    18,7
    30-44 ans
    18,3
    20,8
    15-29 ans
    18,4
    23,6
    0-14 ans
    21,2
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Sports et loisirs

    Le club Beuvrages USM de Basket-ball évolue actuellement à la salle Auguste Delaune. Son équipe seniors évolue en pré-nationale.

    Vie associative

    La ville compte de nombreuses associations sportives :

    • Office Municipal des Sports (OMS)
    • Olympique Sportive Municipale Beuvrageoise Athlétisme (OSMBA)
    • A.S.M Beuvrages Basket Féminin
    • U.S.M Beuvrages Basket Masculin
    • Gymnastique volontaire "Loisirs des Biberlots"
    • Javelot Club de Beuvrages
    • Tambourin Pelote Club
    • Tennis Club de Beuvrages
    • Aiki Goshin Hakko Ruy
    • Beuvrages Futsal
    • Lumpini Club - Muay Thaï
    • U.S.M.B Football
    • New Dance
    • Les Mélusines
    • Team Compétition
    • ASPTT Coyottes Hainaut - Football Américain
    • Association Sportive Fitness
    • Judo Club
    • Loisirs et détente
    • Judo

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, seigneur de Beuvrages et de sa femme Jeanne de Vendegies, datant du XVe siècle et reprise en 1620, provenant de la destruction de l'église Saint-Saulve, à l'emplacement de l'actuelle école Joliot-Curie en 1975, et aujourd'hui conservée à la mairie figure le couple en méplat dans une pierre de Tournai. Cet objet est classé monument historique depuis 1992[48].

    Personnalités liées à la commune

    Le nom de certains seigneurs nous est parvenu :

    • Au fil des mentions, on apprend l'existence d'un Régnier de Buvraige en 1206, de Robert Basoche seigneur de Beuvrages et son épouse Havide en 1220[30].
    • Quelques familles sont connues sur plusieurs générations : les Perfontaine (Bauduin [sic], Gilles, Jean) entre 1280 et 1380, les Jauche (Guillaume, Jean) entre 1380 et 1430[30].
    • La famille Rasoir (Jean et son fils Jean) entre 1431 et 1470 est une des plus célèbres familles, car la pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, son épouse est classée monument historique[48] et présentée à la mairie qui a choisi de reprendre ses armoiries.
      Sur cette pierre tombale, Jean Rasoir, par ailleurs membre de l'oligarchie de Valenciennes, est présenté comme seigneur de Beuvrages, Odomez et Maing[51].

    Héraldique

    Blason de Beuvrages Blason
    Écartelé :
    aux 1 et 4, d'azur à trois flèches d'or, en bande, rangées en barre ;
    aux 2 et 3, bandé d'argent et de gueules de six pièces.
    Détails
    Les armoiries de Beuvrages reprennent celles de Jean Rasoir seigneur de Beuvrages au XVe siècle, et mêlent en les écartelant celles de son père, Jean Rasoir (flèches d'or) et celles de sa mère Jacqueline Roisin (bandes d'argent et gueules).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Beuvrages », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Jean-Baptiste CANONNE, 1795-1795 Né à Bruay-sur-Escaut, le 5/9/1761, décédé à Trith, le 7/12/1826. Maire sous l'occupation autrichienne (1793-1794)
    9. Jean-Baptiste de Croëser, né à Valenciennes, le 30 novembre 1757 décédé à Beuvrages, le 3 octobre 1845. Prête serment à Louis XVIII, à l'Empereur et enfin, de nouveau au roi.
    10. Jean-François Canonne de Mortry, né à Valenciennes le 13 mai 1755, décédé à Beuvrages, le 18 mars 1840. Émigre en Hollande en 1794. Avocat au Parlement de Flandre, administrateur de l'Hôpital général de Valenciennes, Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes
    11. L'espace André Lenquette, constitué de la médiathèque et de la maison de la petite enfance, porte le nom de ce maire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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