Brens (Tarn)
Brens [bʁɛ̃s] est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Brens | |
Place Principale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération |
Maire Mandat |
Sylvie Garcia 2020-2026 |
Code postal | 81600 |
Code commune | 81038 |
Démographie | |
Gentilé | Brensols |
Population municipale |
2 367 hab. (2020 ) |
Densité | 104 hab./km2 |
Population agglomération |
18 794 hab. (2015) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 53′ 25″ nord, 1° 54′ 40″ est |
Altitude | Min. 103 m Max. 196 m |
Superficie | 22,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Gaillac (banlieue) |
Aire d'attraction | Gaillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gaillac |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-brens.fr |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Candou, le Ruisseau de Saudronne, le Ruisseau de Vieulac, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Brens est une commune rurale qui compte 2 367 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Gaillac et fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Brensols ou Brensoles.
La commune est connue pour la présence d'un camp d'enfermement utilisé comme centre d'accueil pour réfugiés espagnols (d'octobre 1939 à novembre 1940), de centre d'hébergement pour réfugiés juifs étrangers (de novembre 1940 à mars 1941), de camp de concentration pour femmes (de 1942 à 1944) et de camp pour « collabos » (en décembre 1944).
Brens a obtenu le label Village étape en 2014.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine de Gaillac située dans son unité urbaine, au sud-est de Gaillac en rive gauche du Tarn.
Communes limitrophes
Brens est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Gaillac, Cadalen, Lagrave, Montans, Rivières et Técou.
Relief et géologie
Commune de Brens est établie sur la première terrasse du Tarn en rive gauche.
La superficie de la commune est de 2 279 hectares ; son altitude varie de 103 à 196 mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès par l'A68, ainsi que par le train en de gare de Gaillac desservie par les TER Occitanie.
La commune est traversée par les routes départementales 4, 13, 87, 200, 964 (ancienne RN 664) et 968.
La commune est également desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 704 la relie à Castres et à Gaillac ; la ligne 710 la relie à Lavaur et à Gaillac ; la ligne 712 la relie à Albi et à Gaillac.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le Candou, le ruisseau de Saudronne, le ruisseau de Vieulac, le ruisseau de Banis, le ruisseau de Jeansault, le ruisseau de la Saudronne, le ravin de Verrières, le ruisseau de Fontbareillères, le ruisseau de Mérigot, le ruisseau de Pisse-Saume et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le Candou, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune de Lasgraisses et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Saudronnesur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[5].
Le ruisseau de Saudronne, d'une longueur totale de 22,2 km, prend sa source dans la commune de Cadalen et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarnsur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[6].
Le ruisseau de Vieulac, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Castanet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarnsur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[13] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[14] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 15 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[17] à 13,8 °C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[19] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[20].
Urbanisme
Typologie
Brens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 18 708 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), cultures permanentes (9,3 %), zones urbanisées (4,2 %), eaux continentales[Note 7] (3,8 %), forêts (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Brens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le ruisseau de Vieulac, le ruisseau de Saudronne et le Candou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996 et 2014[27] - [24].
Brens est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 991 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 991 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1998, 2002, 2003, 2011, 2012, 2013, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 2006[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].
Histoire
Centre d'accueil pour réfugiés espagnols (octobre 1939 - novembre 1940)
Le , le préfet du Tarn réquisitionne un terrain aux portes de Gaillac situé sur la commune de Brens pour en faire un « centre d’accueil pour réfugiés ». Vingt baraques sont construites. À partir du , le camp accueille près de mille réfugiés, Belges, Espagnols et Polonais fuyant la zone occupée. Durant l'été 1940, le camp – utilisé aussi par le centre de démobilisation de Gaillac – se vide.
Centre d'hébergement pour réfugiés juifs étrangers (novembre 1940 - mars 1941)
En novembre 1940, la préfecture de la Haute-Garonne et le Comité juif de bienfaisance de Toulouse prennent l’initiative conjointe de transformer le camp en « centre d'hébergement pour réfugiés juifs étrangers » pour loger une partie des juifs, sans ressources, qui ont fui l'avance nazie et se sont réfugiés à Toulouse. Le camp héberge 1 600 personnes, dont 400 enfants, près de la moitié d'origine polonaise.
À partir de janvier 1941, la libre circulation à l'extérieur est interdite et début mars, les juifs sont transférés aux camps de Noé et du Récébédou, d'où la plupart partiront pour Drancy puis Auschwitz.
Camp de concentration pour femmes (1942-1944)
Le , la direction de la sûreté nationale fait savoir que Brens a été retenue comme « camp de concentration pour femmes ». Le , arrivent par camion, depuis la gare de Gaillac, les 320 femmes et les 26 enfants du camp de Rieucros.
C’est une population cosmopolite, constituée à 75 % d’étrangères, comportant une quinzaine de nationalités. Il s’agit de militantes communistes, de syndicalistes, de réfugiées « suspectes » (en majorité, juives allemandes et polonaises), d’Espagnoles révoltées du camp d'Argelès, de prostituées et de droit commun (les prostituées occupant un baraquement à part). Une des occupations dans le camp est de fabriquer des brosses et des balais[35].
La réputation, faite par Vichy, d'être un « camp de prostituées » a persisté jusqu'à nos jours. En réalité, les prisonnières politiques sont nombreuses, et seront majoritaires après septembre 1943 avec l'afflux important de Résistantes et la décision du maréchal Pétain de faire libérer les prostituées.
Le camp est fermé le . Les 150 prisonnières sont transférées au camp de Gurs d'où elles ne tardent pas à s'évader.
Camp pour « collabos »
Le , le camp de Brens reprend sa fonction carcérale en hébergeant 273 collaborateurs tarnais. En juillet 1945, c'est à nouveau un camp « féminin » (267 femmes, 118 enfants) avec des conditions matérielles qui ne sont guère meilleures que pendant la période précédente. Le camp se vide peu à peu de ses occupantes fin 1945 avant d’être brièvement converti en camp de vacances, puis récupéré par son propriétaire.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[36] - [37].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton de Gaillac et elle faisait partie jusqu'au de la communauté de communes Tarn et Dadou.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2020, la commune comptait 2 367 habitants[Note 10], en augmentation de 4,92 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Brens fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Françoise-Dolto et l'école primaire Marcel-Carrier[46].
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Tarn et Dadou[47] et du syndicat de traitement départemental TRIFYL.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 944 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 2 396 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 390 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 51 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 6,5 % | 6,9 % | 7,8 % |
Département[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 347 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gaillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 558 emplois en 2018, contre 612 en 2013 et 561 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 958, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 13].
Sur ces 958 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 192 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
205 établissements[Note 14] sont implantés à Brens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 205 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 27 | 13,2 % | (13 %) |
Construction | 27 | 13,2 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 53 | 25,9 % | (26,7 %) |
Information et communication | 2 | 1 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 7 | 3,4 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 12 | 5,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 35 | 17,1 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 27 | 13,2 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 15 | 7,3 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 205 entreprises implantées à Brens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- Sables Et Graviers Modolo Agregats - SGM Agregats, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (4 026 k€)
- Usitech, mécanique industrielle (1 688 k€)
- Les Menuiseurs, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (816 k€)
- Peinture 81, travaux de peinture et vitrerie (395 k€)
- Dias Albert, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (295 k€)
Agriculture
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 40 en 2000 puis à 26 en 2010[51] et enfin à 31 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[52] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1854 ha en 1988 à 1365 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 44 ha[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Eugène de Brens.
- Chapelle Saint-Eugène de Brens.
- Château de Brens
- La tour XIIIe siècle, la chapelle du cimetière est datée de 972, le pont de la Tuile est médiéval à une seule arche, l'église du XIIIe et XIVe siècle.
- Pigeonnier daté de 1848 et réhabilité en 2008. Il est situé sur la route de Cadalen.
Personnalités liées à la commune
Lors de la seconde guerre mondiale Esther Granek et sa famille se retrouvent dans un camp de concentration situé à Brens.
Serge Korber, réalisateur de cinéma, a longtemps vécu dans une ferme sur la commune.
Héraldique
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Les armes de Brens se blasonnent ainsi : De gueules à la lettre B capitale d'or. |
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Voir aussi
Bibliographie
- (de) Mechtild Gilzmer : Fraueninternierungslager in Südfrankreich. Rieucros und Brens 1939 - 1944. Orlanda, Berlin 1994 (ISBN 3929823101)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Brens » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gaillac » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
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- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gaillac » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Brens » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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