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Beuil

Beuil (en niçois et en vivaro-alpin Buèlh ou Buèi, en italien Boglio) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Beuil
Beuil
Beuil.
Blason de Beuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes Alpes d'Azur
Maire
Mandat
Roland Giraud
2020-2026
Code postal 06470
Code commune 06016
DĂ©mographie
Gentilé Beuillois
Population
municipale
552 hab. (2020 en augmentation de 6,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 05′ 45″ nord, 6° 59′ 18″ est
Altitude Min. 1 040 m
Max. 2 815 m
Superficie 75,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vence
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beuil
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Beuil
Liens
Site web beuil.fr

    Ses habitants sont appelés les Beuillois.

    La commune dispose de la station de sports d'hiver de Beuil Les Launes au col de Sainte-Anne, juste au-dessus du village, non loin de celle de Valberg.

    GĂ©ographie

    Localisation

    SituĂ© en haut des Gorges du Cians, Ă  1 442 m d’altitude et Ă  72 km de Nice, Beuil forme avec Les Launes (commune de Beuil) et Valberg (commune de PĂ©one), l’une des trois plus grandes stations de sports d’hiver de la CĂ´te d'Azur, les deux autres Ă©tant Isola 2000 (commune d'Isola) et Auron (commune de Saint-Étienne-de-TinĂ©e).

    GĂ©ologie et relief

    Situé en périphérie du parc national du Mercantour, le site jouit d’une faune et d’une flore riches et diversifiées : conifères, fleurs, marmottes, chamois, loups sauvages…

    Sommet du Mont Mounier[1] - [2].

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval :

    • rivière le Cians,
    • ruisseaux le Chaudan, de Raton, du Glacet, de Vionène,
    • vallon de Challandre, de la Couillole, du Sap, de Pinguiller, de Cabane Vieille, de Roya, de Fortunette, de Saint-SĂ©bastien.

    Beuil dispose d'une station d'Ă©puration d'une capacitĂ© de 2 000 Ă©quivalent-habitants[4].

    Le réseau d'eau destiné à la consommation humaine dispose de deux captages, la source Fuont de l'Oule et la source du Tailler[5].

    Les autres sources sont : Decontent et Dest Pierre, Ciriei-Garnier-Gaillarde, Ciriei, du bois Garnier[6].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[7].

    Voies de communications et transports

    Carte de la commune de Beuil.

    Voies routières

    Accès par la départementale D30 par Villars et Roubion et la départementale D28 par Valberg[8].

    Transports en commun

    Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    • Autocars au dĂ©part Nice : ligne 770[9].

    Lignes SNCF

    Toponymie

    DĂ©nominations antiques

    Sur le site « beuil.com », il est écrit, sans citer les sources : « Les premières tribus ligures qui occupèrent Castrum Boliacum, Ambolicenses, Bolium, Boliaco, Bolio ou Boleo, ou Boglio, furent les Velaunes, peuple qui vivait d'élevage, de chasse et de pêche »

    L'appellation Ambolicences est intéressante et permet de rapprocher ce toponyme du mot celte Ambo : « gué, lieu de passage sur une rivière » (cet ancien fief des Grimaldi fut un lieu de passage et de relais des voyageurs romains puis gallo-romain montant ou descendant de Cimiez).

    Beuil est issu, probablement, de la racine pré-indo-européenne bol qui signifie « hauteur ».

    Formes actuelles, récentes et traditionnelles

    Histoire

    En haut des gorges du Cians, avec des allures de place forte, Beuil excite très rapidement la convoitise des Romains. Les bergers ligures qui l’habitent sont emportés sous le nombre. Castrum Boliacum sert dès lors de relais aux armées romaines entre l’Italie et la cité romaine de Cimiez (au-dessus de Nice).

    Moyen Ă‚ge

    Les rivalités entre grands du Moyen Âge sont féroces. Lorsque la population souffre, elle ne manque pas de répondant et sait se faire entendre. Ainsi, en 1315, Beuil se révolte contre son puissant seigneur Guillaume Rostaing et le tue. La main de sa fille unique ira à Andaron Grimaldi, un patricien génois de la maison des Grimaldi. La famille, alliée du pape et des Angevins, est influente auprès du comte de Savoie et du roi de France.

    L’ère des Grimaldi

    Plan du comté de Beuil datant de 1707.

    Pendant deux siècles, les Grimaldi de Beuil savent naviguer entre ces protecteurs, puissants mais parfois encombrants et régneront sur l'un des plus grands fiefs de Provence devenant successivement seigneurs, barons puis enfin comtes. Profitant de la guerre que se livrent les prétendants à la succession de la reine Jeanne, Charles Duras et Louis Ier d'Anjou, Jean de Beuil rallié aux partisans de Charles de Duras, il est nommé en 1387 par Ladislas Duras sénéchal de Provence. Il va alors négocier avec le comte de Savoie Amédée VII un accord permettant la dédition de Nice à la Savoie. L'accord signé à Chambéry prévoyait la confirmation de la seigneurie de Beuil sous réserve d'hommage, et celle de 23 fiefs à conquérir sur les partisans de Louis II d'Anjou dont le Val de Massoins avec Villars, contre la promesse de remettre au comte de Savoie les vigueries de Nice et de Puget-Théniers, les baillies de Villeneuve, de Barcelonnette et du Val de Lantosque. Il obtient la signature d'un contrat avec la viguerie de Nice, en septembre 1388, avec celle du Val de Lantosque en octobre. Ce succès lui a permis d'agrandir sa seigneurie en recevant le fief de Villars du comte de Savoie[11].

    Grand-Vassal du comte de Savoie, les Grimaldi de Beuil ont été fréquemment gouverneurs du comté de Nice. Fière de son indépendance, cette famille a été alternativement rebelle et fidèle à la maison de Savoie.

    La seigneurie de Beuil a été érigée en comté le 26 mai 1581 au profit d'Honoré II Grimaldi (1542-1591). Son fils Annibal lui a succédé et adopté comme devise Sono il comte di Boglio, Facia quello que voglio (« Suis comte de Beuil, Fais ce que je veux »).

    Annibal Grimaldi de Beuil, dont le talent militaire a sauvĂ© la couronne de Savoie pendant une attaque française en 1600, a complotĂ© contre le duc sans avoir assez mesurĂ© l’appui qu'il pouvait tirer des Français et des Espagnols. En 1616, durant la guerre de succession de Montferrat, Annibal Grimaldi, comte de Beuil, gouverneur de Nice intriguait avec don Pedro de Tolède. Pendant le mĂŞme temps il nĂ©gociait avec le roi de France Louis XIII. Par lettres patentes enregistrĂ©es par le parlement d'Aix, Louis XIII fait placer « sous sa protection Annibal Grimaldi, baron et seigneur souverain de Beuil, sa famille et ses biens » contre la promesse d'une pension de 20 000 livres. Le 22 mai 1617, Annibal Grimaldi jure fidĂ©litĂ© au roi de France pour lui et ses successeurs. Mais la guerre de Montferrat se terminant Ă  la fin 1617, le roi d'Espagne n'a plus besoin de cet alliĂ© encombrant et le roi de France est indisposĂ© de l'alliance d'Annibal Grimaldi avec l'Espagne. Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel fait ouvrir un procès devant le SĂ©nat de Nice qui a condamnĂ© Ă  mort pour fĂ©lonie et rĂ©bellion Annibal Grimaldi le 2 janvier 1621 malgrĂ© les sollicitations de la cour de Paris en faveur du coupable. Le duc le fait arrĂŞter et exĂ©cuter le 9 janvier. Il donne l'ordre de dĂ©truire les châteaux de Beuil et de Tourette qui pouvaient servir d'asile aux conjurĂ©s.

    Comté de Beuil

    Le comté de Beuil appartenait aux Grimaldi. Quand Charles-Emmanuel Ier élève la baronnie de Beuil en comté, celui-ci comporte 14 fiefs. Outre Beuil, il comprend Péone, l'Alpe de Péone, Roubion, Roure, Sauze, Marie, Ilonse, Pierlas, Lieuche, Bairols, Thiery, Touët et Rigaud. C'est une possession indivisible transmise par primogéniture. Par le même acte est créée la baronnie de Massoins avec Massoins, Villars, Tournefort et Malaussène. Cette baronnie est confiée au fils aîné. Plusieurs autres fiefs servent de réserves pour en pourvoir les cadets : la seigneurie d'Ascros, avec Ascros, Toudon et La Cainée, et les fiefs de Tourettes et de Revest[12].

    Ces biens confisqués ont été partagés par le duc de Savoie entre plusieurs de ses fidèles après l'exécution d'Annibal Grimaldi.

    Plan de Beuil et de son château vers 1650

    Le comté de Beuil comprenait 22 fiefs qui furent distribués aux frères Cavaglia : Beuil, Péona et Sauze - au chevalier Badat : Ilonse, Rora, Pierlas, Malaussena et Robbio - au secrétaire d'État Claretti : Thiéry, La Tour et Linuccio - au sénateur Caissotti : Rigaud, Massoins et Tournefort - au comte Solar de Morette : Villars et Marie - au comte Galleani : Seros, Toudon, la Tourette et Reverst.

    La République française annexe le comté de Nice en 1793. Le département des Alpes-Maritimes est formé avec le comté de Nice. Beuil et le comté de Nice retournent sous la souveraineté du roi de Sardaigne en 1814.

    Ă€ Turin, le comte Mattei renonce Ă  ses droits sur Beuil et vend ses biens aux villageois qui les rachètent pour la somme de 6 125 louis.

    L’époque change. Les pérégrinations du chevalier de Cessole dans les Alpes-Maritimes, à la fin du XIXe siècle font découvrir la montagne à une population venue en villégiature au bord de la mer. Et Beuil voit naître très rapidement sa vocation de station de sports d'hiver.

    La période 1940 - 1944

    Dans le cadre de la ligne Maginot alpine, une casemate STG de 2e position de résistance est construite dans les années 1930 dans les gorges supérieures du Cians. Mais cette casemate n'a pas besoin de livrer combat en juin 1940 après la déclaration de guerre de l'Italie fasciste de Mussolini car les Italiens sont bloqués sur la rive gauche (nord) de la Tinée.

    En effet, de par sa situation, Beuil ne verra ni l’occupation italienne, ni l’occupation allemande pendant la période 1940 – 1944. C’est la raison pour laquelle, un grand nombre de familles juives trouveront refuge à Beuil où elles seront accueillies avec hospitalité. Une plaque apposée sur la place Joseph Garnier (devant l’église) le rappelle.

    À partir de 1944, une zone de maquis sous obédience de l’ORA[13] s’installe dans la région de Beuil. Le 9 juillet 1944, les FFI prennent le pouvoir à Beuil, Valberg, Saint-Brès, Guillaumes et Péone. Un comité de libération est créé. Un dispositif de défense se met en place. Le 7 juillet, le pont de Pra d’Astier dans les gorges du Cians est détruit par les maquisards à la barbe des Allemands. Le 14 juillet, les maquisards organisent sur la place Joseph Garnier une mémorable commémoration de la fête nationale. C’est la « République de Beuil » !

    Le 18 juillet, les Allemands attaquent à partir de Touët-sur-Var, mais ils renoncent rapidement à s’engager dans les gorges du Cians. Ils progressent dans les gorges de Daluis et s’emparent de Guillaumes le 22 juillet. Mais ils ne poursuivent pas vers Beuil et quittent définitivement Guillaumes le 24 juillet. L’évacuation de Beuil jugé trop menacé avait été ordonnée le 22, mais, à la suite du retrait des Allemands, les habitants regagnent très rapidement leur village.

    Les parachutages, notamment celui du 12 août au plateau Saint-Jean-aux-Launes, permettent aux FFI de compléter leur armement et à partir du débarquement allié du 15 août, de contribuer à l’élimination des garnisons allemandes résiduelles de la région, en liaison avec les alliés[14].

    Le village recoit le dimanche 7 novembre 2021, le titre de Villes et villages de Justes de France[15].

    HĂ©raldique

    Blason de Beuil Blason
    D’or à l’étoile de seize rais de gueules[16].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Le village des Launes est rattaché à la commune de Beuil.

    Liste des maires successifs Ă  partir de 1900
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1904 André Baylon
    1904 1908 Eugène Guérin
    1908 1912 Jean-Baptiste Robion
    1912 1926 Jean-Joseph Donadey
    1929 1945 Mars Donadey
    1945 1947 Firmin Robion
    1947 1952 Gaston Raybaud
    1952 1953 Angelin Baylon
    1953 1959 Serge Delipowski
    1959 2001 Louis-François Périssol
    2001 2003 Jean-Charles Pourchier
    2003[17] 2014 Raymond Ricci DVD Directeur général des services de Cagnes-sur-Mer
    2014[18] 2020 Stéphane Simonini DVD directeur du centre de montagne
    des Pupilles de l'enseignement public
    des Alpes-maritimes (PEP06)
    2020 En cours Roland Giraud SE Médecin généraliste

    Intercommunalité

    Depuis le , Beuil fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.

    Urbanisme

    Typologie

    Beuil est une commune rurale[Note 1] - [19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[22] - [23].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[24].

    Les Launes et Launes supérieures

    les Launes ont pour Ă©tymologie une zone de creusement, un trou d'eau[25]. Il apparait plusieurs dolines ou ouvalas sur le plateau karstique des Launes[26].

    Plusieurs espaces distincts forment les Launes :

    • La Grande cuvette (1537m) des Launes est un remblaiement quaternaire ayant Ă©voluĂ© en dĂ©pression (ou cuvette) lacustre Ă  la suite de la formation d'un pergĂ©lisol[27].
    • La Cumba Clava est une comble enclavĂ©e renommĂ©e pour y voir de nombreuses marmottes mais aussi pour la pratique du biathlon.
      • Grande cuvette au premier plan des Launes
        Grande cuvette au premier plan des Launes
      • Cumba Clava des Launes supĂ©rieures
        Cumba Clava des Launes supérieures
      • Fuste abritant une miellerie avec toiture vĂ©gĂ©tales aux Launes
        Fuste abritant une miellerie avec toiture végétales aux Launes

    La Condamine,

    Située en contrebas du village face à l'ouest et de la Caserne, la Condamine est une prairie bordée de quelques chalets individuels.

    Les parcelles ne sont pas clôturées permettant la circulation des animaux sauvages.Cela contribue aussi au charme visuel de ce quartier.

    • La Condamine
      La Condamine
    • Chalet de la Condamine
      Chalet de la Condamine
    • Paysage de la condamine
      Paysage de la condamine
    • Chalet en bois de la Condamine
      Chalet en bois de la Condamine
    • Vue d'un feu d'artifice tirĂ© depuis le village de Beuil vu de la Condamine
      Vue d'un feu d'artifice tiré depuis le village de Beuil vu de la Condamine
    • Paysage
      Paysage

    Plateau Saint-Jean

    Il domine les gorges du Cians. Le plateau est apprécié des randonneurs pour son belvédère.

    L'Illion

    L'Illion est situé au sud de la commune sur les terres rouges dominant le Cians. L'accès est possible par une piste. En septembre 2021, ce lieu sert au tournage du film Les chemins de Pierre avec Jean Dujardin adapté du roman de Sylvain Tesson.

    La montagne d'Ars

    Au Nord Est de la commune, le quartier dénommé montagne d'Ars se caractérise par de nombreuses granges et dolines.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,2 %), forêts (31,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 040 000 â‚¬, soit 1 992 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 078 000 â‚¬, soit 2 065 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 106 000 â‚¬, soit 203 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 499 000 â‚¬, soit 955 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 522 000 â‚¬, soit 999 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 17,19 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 10,69 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 29,53 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 15,43 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 26,46 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2015 : mĂ©diane en 2015 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 666 â‚¬[31].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 552 habitants[Note 3], en augmentation de 6,98 % par rapport Ă  2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    848468468702845717555589596
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    568559580623641594597635675
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    544505512702557391360326320
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020
    313330334460489496516551552
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[36] :

    • Écoles maternelle et primaire[37],
    • Collèges Ă  Saint-Sauveur-sur-TinĂ©e, Puget-ThĂ©niers, Saint-Étienne-de-TinĂ©e,
    • LycĂ©e Ă  Valdeblore.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[38] :

    • MĂ©decins Ă  PĂ©one, Saint-Sauveur-sur-TinĂ©e, Isola,
    • Pharmacies Ă  PĂ©one, Saint-Sauveur-sur-TinĂ©e, Isola,
    • HĂ´pitaux Ă  Puget-ThĂ©niers, Saint-Étienne-de-TinĂ©e, Villars-sur-Var.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    Dans le passé, ils étaient pour la plupart dans l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui encore, des milliers de moutons transhument et y pâturent tout l’été.

    Début juillet, c'est la saison de foins : .faucher, sécher, tourner, aérer, ratisser, emballer... le foin de montagne se travaille tôt juste après la fin de la floraison pour avoir une herbe savoureuse qui donnera entre autres un goût exceptionnel aux fromages au lait cru de montagne. Plusieurs agriculteurs exploitent le foin dans le quartier de la Condamine.

    Plusieurs bergeries exploitent le lait de chèvre pour faire du fromage au lait cru et proposent localement sur les marchés leur produits.

    • AĂ©rer le foin
      AĂ©rer le foin
    • Ratisser le foin
      Ratisser le foin
    • Emballer le foin
      Emballer le foin

    Tourisme

    Les habitants de Beuil vivent aujourd’hui du tourisme en hiver avec un domaine skiable de plus de 90 km de pistes balisĂ©es Ă  la station de sports d'hiver de Beuil Les Launes[40]. Elle comprend 52 pistes : 11 pistes vertes, 13 pistes bleues, 22 pistes rouges et 6 pistes noires, des secteurs pour les sportifs comme aux Éguilles et Ă  Barzes. 23 remontĂ©es mĂ©caniques entre Beuil est Valberg (6,8 km de distance par la route D28).

    Au dĂ©part des Launes, plus de 25 km de piste de ski de fond et raquettes (Cumba Clava, Saint-Jean, La Sagne) autant qu’en Ă©tĂ© avec des activitĂ©s multiples foot, tennis, randonnĂ©e, VTT, VTC etc.

    La station de ski dispose d'un tremplin de ski à la Condamine datant de 1930[41] et un autre aux Launes datant de 1936 ; les deux sont désaffectés.

    Commerces

    Affouage

    La commune procède le deuxième domaine forestier le plus étendu dans le département 06. L'affouage est pratiqué et permet de distribuer aux résidents permanents ou secondaires (sur tirage au sort) 1 à m3 de bois selon les années. Les règles d'exploitation et le choix des arbres sont définies par l'ONF[44].

    • Affouage, marquage par l'ONF d'un mĂ©lèze
      Affouage, marquage par l'ONF d'un mélèze

    Sports

    Le Chevalier de Cessole decide en 1910 de créer à Beuil une station de sport d'Hiver. Le 28 mars 1910 plusieurs compétitions de ski auront lieu[45]. Les disciplines présentes : ski de fond, saut à ski, courses d'obstacles.

    En 1921, les compétitions de ski sont annulées par le manque de neige[46].

    En 1930, le club des sports d'hiver de Beuil est créé et le tremplin de la condamine est inauguré. Le tremplin olympique des Launes est inauguré en février 1937[47] - [48]. Un raid Chamonix-Beuil à ski est proposé pour promouvoir la station de ski[45].

    Une piste de curling, une patinoire et une piste de bobsleigh sont crées au palace du Mont-Mounier en 1935[49].

    En 1936, la station de ski de Beuil est complétée et étendue par la création de la station de Valberg située sur la commune de Péone[50].

    Lors de la crise du Covid, le domaine de ski nordique de Beuil les Launes est prisé alors que les stations de ski de piste sont fermées[51].

    Le domaine skiable

    Le domaine skiable de Beuil les Launes, comporte 25 km de pistes de ski de fond.

    Le ski de piste dispose de plusieurs remontées mécaniques au départ de Beuil ou des Launes.

    Le domaine est relié à la station de ski de Valberg totalisant 52 pistes de ski, 130km de pistes.

    Plan Ski

    La pratique du ski est enseignée dans l'école de la commune dans le cadre d'une convention avec l'Éducation nationale[52].

    Lieux et monuments

    • Il ne reste que des ruines du château de Beuil. Un premier donjon avait Ă©tĂ© construit Ă  la fin du XIIe siècle ou au dĂ©but du XIIIe siècle[53]. Ce n'est qu'en 1365 que BarnabĂ© Grimaldi de Beuil a obtenu de la reine Jeanne de construire un château autour de ce donjon. Le château de Beuil est avec celui de ThiĂ©ry la rĂ©sidence principale des seigneurs de Beuil, jusqu'Ă  la fin du XIVe siècle oĂą, après l'aide apportĂ©e au comte de Savoie AmĂ©dĂ©e VII pour obtenir la dĂ©dition de Nice Ă  la Savoie ils obtiennent la seigneurie de Villars. Les comtes de Beuil vont alors dĂ©laisser le château de Beuil au profit de celui de Villars. Mais ils ont continuĂ© Ă  entretenir le château. Après l'exĂ©cution d'Annibal Grimaldi, le 9 janvier 1621, le château est saisi et doit ĂŞtre dĂ©moli par les habitants de Beuil sur ordre du gouverneur du comtĂ©. Un plan de 1650 de l'ingĂ©nieur Morello montre que si le château est ruinĂ©, il possède encore des structures solides. Le château n'a donc Ă©tĂ© arasĂ© qu'après 1650.
    • Église Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame-du-Rosaire, ancienne chapelle initialement placĂ©e sous l'invocation de Saint-Jean Baptiste comme l'atteste une mention sur le clocher, l'Ă©glise Notre-Dame-du-Rosaire est devenue Ă©glise paroissiale après la destruction de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste en 1794[54]. Sa construction a Ă©tĂ© terminĂ©e en 1687 comme l'indique la mention sur le linteau.
    • Chapelles :
    • Six oratoires.
    • Monument aux morts[64].
    • DatĂ© d'aoĂ»t 1523, un linteau sculptĂ© « en rĂ©serve » (en relief), qui porte le nom et les armoiries de LoĂŻs Serre, chanoine de Clans, qui fut secrĂ©taire particulier d'HonorĂ© 1er, baron de Beuil[65] - [66].
    • La chapelle des PĂ©nitents blancs.
      La chapelle des PĂ©nitents blancs.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame-du-Rosaire.
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame-du-Rosaire.
    • Nef de l'Ă©glise.
      Nef de l'Ă©glise.
    • Ancienne chapelle San-Bastia et place San-Bastia.
      Ancienne chapelle San-Bastia et place San-Bastia.
    • Maison sur la Placette et arcade de Thoumas.
      Maison sur la Placette et arcade de Thoumas.
    • Lavoir.,.
      Lavoir[67].
      - .

    Les tremplins de saut Ă  ski

    Il existe deux tremplins de saut Ă  ski, l'un sur Beuil, l'autre aux Launes[41].

    Le tremplin des Launes servira à une cascade publicitaire effectuée par Rémi Julienne et à une cascade effectuée en moto par son fils pour le film Feu glace et dynamite avec Roger Moore[68].

    • Tremplin des launes
      Tremplin des launes
    • Tremplin des Launes
      Tremplin des Launes

    Faune et flore

    La commune de Beuil recense une grande variété d'espèces animales et végétales. Les forêts environnantes sont essentiellement composées de mélèzes. Les arbres fruitiers sauvages ou de plantations sont les pommiers, poiriers et cerisiers griottes.

    Cerfs, chevreuils, renards, marmottes, faisans, sont visibles régulièrement dans le quartier de la Condamine. Plus haut sous le mont Mounier de nombreuses espèces emblématiques du milieu alpin y sont visibles comme les chamois, tétras, loups[69].

    Un grand nombre d'espèces d'oiseaux sont présents dans la commune comme le gypaète barbu, le coucou, le tétras lyre, vautours, corbeaux..

    • Pommier en fleur, la Condamine Beuil
      Pommier en fleur, la Condamine Beuil

    Personnalités liées à la commune

    Buste de Joseph Garnier à l'emplacement de sa maison détruite en 1938 pour désenclaver l'église.
    • Le lieutenant-colonel Marcel Pourchier nait en 1897 dans le village de Beuil. Promoteur des sports d'hiver dans les Alpes du sud, il a dĂ©veloppĂ© de nouvelles techniques, des mĂ©thodes d'entraĂ®nement et des Ă©quipements pour la montagne. Il a Ă©tĂ©, de 1932 Ă  1939, le premier commandant de l'Ă©cole militaire de haute montagne (EMHM Ă  Chamonix). RĂ©sistant, il sera le premier chef militaire du Vercors au printemps 1943. Membre de l'ORA et du sous-rĂ©seau Druides (rĂ©seau Alliance) dans les Alpes-Maritimes, il est arrĂŞtĂ© par les Allemands en janvier 1944 Ă  Nice. DĂ©portĂ©, il sera fusillĂ© le au camp de concentration du Struthof.
    • Le capitaine Ferdinand Ferber, pionnier de l'aviation, procède Ă  des essais de planeur pour suivre l’exemple d’Otto Lilienthal. Il utilise comme point de dĂ©part le sommet d’une colline et le 24 juin 1902, il rĂ©alise son premier vol de vingt mètres[70].
    • Joseph Garnier, nĂ© le 3 octobre 1813 Ă  Beuil (Alpes-Maritimes) et mort le 25 septembre 1881 Ă  Paris, est un Ă©conomiste et homme politique français.
    Après des études à l'École supérieure de commerce de Paris où enseigne Adolphe Blanqui, également originaire du pays niçois, Joseph Garnier mène une double carrière de journaliste et d'économiste. Il est professeur puis directeur des études à l'École supérieure de commerce de Paris, professeur d'économie politique à l'École nationale des ponts et chaussées et membre fondateur de la Société d'économie politique.
    Il est également rédacteur au National, à la Revue de la Science économique et au Journal des économistes.
    Il est enfin membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sénateur des Alpes-Maritimes (janvier 1876 - septembre 1881), tendance centre-gauche, et auteur de nombreux ouvrages d'économie politique.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. L'observatoire du Mont Mounier
    2. Observatoire du Mont Mounier
    3. de la règlementation parasismique
    4. Description de la station BEUIL VILLAGE
    5. « REAAM Beuil », ARS,‎ (lire en ligne)
    6. « Mise àjour de la base de données «points d'eau » (hors AEP) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse Département des Alpes-Maritimes Région Provence-Alpes-Côte d'Azur », BRGM,‎ (lire en ligne)
    7. Table climatique
    8. Plans et itinéraires
    9. Transports en commun
    10. Voir la thèse de Christian Baylon, la thèse de Jean-Philippe Dalbera, les travaux de Blinkenberg et le site sur la langue de Beuil
    11. Michel Bourrier, Colette Bourrier-Reynaud, À quoi furent fidèles les Grimakdi de Beuil ?, p. 269-278, dans 1388, la dédition de Nice à la Savoie - actes du Colloque international, Publications de la Sorbonne, Paris, 1990 (ISBN 2-85944-199-9) Extraits
    12. Nice Rendez-Vous : Le comté de Beuil
    13. Organisation de Résistance de l'Armée - affilée aux FFI.
    14. Stéphane Simonini, Maire de Beuil, extrait du discours de la fête patronale de la Ste Anne 2018
    15. La rédaction, « Ce village azuréen qui avait caché des Juifs pendant la guerre... et qui vient de le découvrir », sur Nice-Matin, (consulté le )
    16. Dominique Cureau, « Alpes d'Azur Cians Var : Beuil », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
    17. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    18. Le conseil municipal élu en mars 2014 sur le site de la martie de Beuil consulté le 30 mars 2014
    19. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Plan local d'urbanisme : Règlement
    25. VOCABULAIRES et TOPONYMIE des pays de MONTAGNE (lire en ligne)
    26. Pierre Baïssas, « Hydrogéologie karstique des Alpes maritimes », Karstologia, vol. 3, no 1,‎ , p. 70–75 (DOI 10.3406/karst.1984.2073, lire en ligne, consulté le )
    27. Maurice Julian, « Le rôle des héritages quaternaires dans les karsts alpins : le cas des Alpes du Sud », Karstologia, vol. 3, no 1,‎ , p. 15–17 (DOI 10.3406/karst.1984.2064, lire en ligne, consulté le )
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. Les comptes de la commune
    31. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Établissements d'enseignements
    37. École élémentaire
    38. Professionnels et établissements de santé
    39. Paroisse Saint Jean Baptiste
    40. « Beuil les Launes : station de ski et montagne », sur Provence-Alpes-Côte d'Azur Tourisme (consulté le )
    41. Les Tremplins de ski Ă  Beuil (lire en ligne)
    42. La charte Bistrot de Pays Bistrop de pays]
    43. Fédération nationale des bistrots de pays
    44. « Beuil pratique l'affouage, autorisation de prélever du bois dans la forêt communale », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le )
    45. La rédaction, « On vous raconte les championnats de France de ski de 1938 à Beuil et Auron », sur Nice-Matin, (consulté le )
    46. Con, « Les sports d’hiver dans les Alpes-Maritimes », Une exposition virtuelle des Archives départementales des Alpes-Maritimes,‎ (lire en ligne)
    47. Jean Paul DERAI, « Les Tremplins de ski à Beuil », Université de Nice UFR STAPS,‎ (lire en ligne)
    48. Département des Alpes-Maritimes, « L'apparition du ski et des sports d'hiver », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le )
    49. Jean-Paul Potron, « La croisade du chevalier pour la montagne », dans Le catalogue de l'exposition du 28 septembre au 1er décembre 2002 (lire en ligne [PDF]), p. 135-156.
    50. La rédaction, « HISTOIRE. Quand Beuil et Auron organisaient les championnats de France de ski... en 1938 », sur Nice-Matin, (consulté le )
    51. La rédaction, « Les skieurs prennent d'assaut les pistes de ski de fond à la station de Beuil les Launes », sur Nice-Matin, (consulté le )
    52. Département des Alpes-Maritimes, « Plan ski », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le )
    53. Georges Barbier, Châteaux et places fortes du comté de Beuil, p. 181-182, Nice-Historique, 1994, no 11 Lire en ligne
    54. Église Saint Jean Baptiste Beuil ou N.-D. du Rosaire
    55. Chapelle des PĂ©nitents blancs, Observatoire du patrimoine religieux
    56. Appellation, « Appellation »
    57. Chapelle des PĂ©nitents Blancs
    58. Notice no PA00080666, base Mérimée, ministère français de la Culture
    59. Chapelle San Ginié
    60. Chapelle Saint Anne Les Launes
    61. Chapelle Saint Jean Baptiste
    62. Chapelle Saint Pierre
    63. Ancienne chapelle Saint Bastien ou San Bastian
    64. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954)
    65. Linteau armorié 3 rue du Coulet
    66. Linteau armorié Linteau armorié 3 rue du Coulet maison claustrale]
    67. Le lavoir a pour particularité d'être séparé en trois parties voûtées
    68. « Cascade à Valberg », sur Mémoire, sur ciclic.fr (consulté le )
    69. « Espèces emblématiques du mont Mounier »
    70. Claude Carlier, « Ferdinand Ferber et l'aviation », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 209,‎ , p. 7 (lire en ligne)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • ÉtĂ© 1944, le Haut Pays niçois s’embrase, prĂ©lude au dĂ©barquement de Provence - La RĂ©publique de Beuil - Lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin - Cahier des Troupes de Montagne, no 17, Ă©tĂ© 1999, pages 43 Ă  46
    • La RĂ©sistance azurĂ©enne publiĂ©e sous la direction de Jean-Louis Panicacci - Éditions Serre, 1994
    • Les Alpes Maritimes dans la guerre 1939 - 1945 par Jean-Louis Panicacci - Éditions De BorĂ©e, 2013 (ISBN 978-2-8129-0682-4)
    • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes Ă  Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN 2-84234-071-X)
      Canton de Guillaumes, Beuil, pp. 404 Ă  409
    • Beuil : le ComtĂ© de Nice en 1850; gravure de la rue du Coulet; murs et linteaux
    • Beuil, TrĂ©sors du patrimoine
    • Beuil, station mondaine
    • L’HĂ´tel du Mont-Mounier Ă  Beuil, ou l’échec d’un palace dans le Haut-Pays
    • Beuil, sur le site Montagnes niçoises
    • Coordination gĂ©nĂ©rale : RenĂ© Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. RĂ©daction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie RĂ©ol. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s prĂ©historiques (DRAP) : GĂ©rard Sauzade. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-CongĂ©s Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la MĂ©diterranĂ©e - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes CĂ´te d’Azur, Marseille, Direction rĂ©gionale des affaires culturelles et Conseil rĂ©gional de Provence – Alpes - CĂ´te d’Azur (Office RĂ©gional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Beuil, Chapelle des Pénitents, p. 61

    Articles connexes

    Liens externes

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