Accueil🇫🇷Chercher

Ateliers de poterie antique de Lyon

Les ateliers de poterie antique de Lyon sont des ateliers de poterie qui se sont développés à Lyon, capitale des Gaules installée en Gaule lyonnaise gallo-romaine, département actuel du Rhône en région Rhône-Alpes, France.

Ateliers de poterie antique de Lyon
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région française Auvergne (Auvergne-Rhône-Alpes)
RĂ©gion antique Gaule lyonnaise
département Rhône
Commune Lyon
CoordonnĂ©es 45° 45′ 35″ nord, 4° 50′ 32″ est
Altitude 235 m
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Ateliers de poterie antique de Lyon
Ateliers de poterie antique de Lyon
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne)
Ateliers de poterie antique de Lyon
Ateliers de poterie antique de Lyon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ateliers de poterie antique de Lyon
Ateliers de poterie antique de Lyon
Histoire
Époque de la fin de la Tène au IVe siècle
Drapeau de l'Empire romain Empire romain

Un ensemble de facteurs particulièrement favorables a engendré un développement exceptionnel pour des ateliers urbains. Toutes les catégories de vaisselle céramiques ont été produites à Lyon à un moment ou à un autre et ces productions ont été très largement exportées, notamment vers le limes rhénan où les ateliers de la Muette et de Loyasse ont une place prépondérante. Ces ateliers ont aussi un statut particulier dans la romanisation des processus de fabrication et des chaînes opératoires. Ils font une large part à la période augustéenne ; celle du Ier siècle apr. J.-C. est moindre.

Les années 1960 apportent un accroissement considérable des connaissances sur ces ateliers. Ces découvertes font la part belle à la période augustéenne, tandis que pour le Ier siècle aucun dépotoir important n'a été mis au jour et le matériel d’atelier recueilli en est moins riche.

Facteurs de développement

Généralement, l’artisanat urbain se contente de satisfaire les besoins locaux. Mais la situation géographique, politique et socio-économique de Lyon offre d'autres possibilités[1].

Carrefour européen

SituĂ©e entre le Massif central Ă  l'ouest et le massif alpin Ă  l'est, carrefour gĂ©ographique placĂ© au confluent du RhĂ´ne et de la SaĂ´ne et au nord du couloir naturel de la vallĂ©e du RhĂ´ne qui s'Ă©tend jusqu'Ă  Marseille, Lyon occupe une position stratĂ©gique primordiale voire incontournable dans la circulation nord-sud en Europe pendant l'AntiquitĂ©. Ă€ cette Ă©poque comme de nos jours, elle est sur le trajet de mer du Nord Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e, et sur celui de l'Europe de l’Est Ă  l'ocĂ©an Atlantique. Ainsi c'est une voie aisĂ©e pour les exportations[1]. Signalons aussi les coĂ»ts respectifs des modes de transport : le transport maritime est 4,6 moins coĂ»teux que le transport fluvial et de 28 Ă  56 fois moins coĂ»teux que le portage[2]. C'est dire l'Ă©norme avantage qu'apporte la confluence SaĂ´ne / RhĂ´ne, ces deux grandes voies fluviales menant l'une vers le nord et l'autre vers l'est, et rejoignant la MĂ©diterranĂ©e quasiment en ligne directe.

Important circuit de distribution

Capitale des Gaules et stratégiquement placée, elle attire des nouveaux venus tournés vers le commerce et dont la façon de voir déteint sur les entrepreneurs locaux. Des circuits de distribution déjà en place intègrent facilement une nouvelle denrée commercialisable ; d'autant plus que la sigillée est une marchandise attrayante[1].

Agglomération importante pour l'époque, le marché local permet d'écouler des poteries de grandes tailles, plus difficiles à exporter que les petits formats. Il est également ouvert à l'écoulement de céramiques communes[1].

Historique des découvertes

Plusieurs observateurs des XVIIIe et XIXe siècles font état de découvertes de quantités de poteries[3]. Toutes ne sont pas synonymes d'ateliers ; mais les ateliers de la rive gauche sont ainsi prédits dès ces époques. D'autres sites de production sont annoncés, qui n'ont pas été vérifiés : quartier d'Ainay (dans la Presqu'île) ou quartier de la Quarantaine-Choulans (rive droite de la Saône)[4].

Les grandes avancĂ©es dans la connaissance des ateliers lyonnais arrivent dans les annĂ©es 1960 : la rive gauche de la SaĂ´ne voit en 1965 les premiers sondages de l'atelier de la Buttesec. 2-1-2_5-0">[5], signalĂ© en 1842[6]. En 1966, première fouille de la Muette, et pour la première fois, la Direction des AntiquitĂ©s interrompt un chantier de travaux publics[7] - [n 1] ; la Manutention (aujourd'hui Les Subsistances), qui fait partie de l'atelier de la Muette[9], est dĂ©couvert et fouillĂ© cette mĂŞme annĂ©e[10] ; de mĂŞme que l'entrepĂ´t de dolia du quai des Étroits[11] - [n 2].

Sur les hauteurs de la rive droite, Loyasse est découvert en 1967[13] et la Sarra en 1969[14]. La politique de fouilles préventives mise en place par la suite permet d'autres découvertes : Saint-Vincent en 1988 (quartier de la Croix-Rousse)[15], la rue Cottin en 1992[4], son voisin le Chapeau Rouge en 1999[16] (quartier de Vaise) ; Trion près de Loyasse[9].

La quantité totale de matériel recueilli à Lyon est telle qu'il a fallu une trentaine d'années pour recenser de façon exhaustive les formes et les décors du matériel recueilli. Ces travaux ont été publiés en 1996[17] et 1997[18] et font désormais référence pour les nombreuses études analytiques des ateliers augustéens qui sont au premier plan de ces recherches[19].

Liste des ateliers de Lyon

Barreto et al. (2005) donnent au moins neuf ateliers de poterie connus Ă  Lyon en 2005§ 5_22-0">[20] :

En rive gauche de la SaĂ´ne sur les quais, se trouvent d'amont en aval :

La Butte

Environ 220 m en aval du pont KĹ“nig ; le chantier de ses fouilles de 1965 est appelĂ© « Manutention no 1 » dans Tout feu 2001, p. 47-48 ; et le chantier de fouilles de novembre 2000 Ă  mars 2001 « Manutention no 4 » dans la mĂŞme revue, p. 49-50[21].

La Manutention ou Manutention militaire

Ce site voit un chantier de fouilles de mai et juillet 2000, appelé « Manutention no 3 dans la revue Tout feu 2001, p. 48-49[21] ». D'après Dangréaux et al. (1992), il fait partie de l'atelier de la Muette[22].

La Muette

Rue de la Muette, aussi appelé « Manutention no 2 dans la revue Tout feu 2001, p. 49-50[23] ».

Saint-Vincent

Rue saint-Benoît, donnant sur le quai Saint-Vincent.

En rive droite, dans le quartier de Vaise :

En rive droite de la Saône, dans le quartier de Fourvière :

Productions

Les ateliers de poterie de Lyon ont un développement tout à fait exceptionnel pour des ateliers urbains[25]. Céramiques à glaçure plombifère[26] - [27], céramiques à pâte claire, céramiques culinaires, sigillées, imitations de sigillées, lampes, céramiques à parois fines, amphores : toutes les catégories de vaisselle céramique ont été produites à Lyon à un moment ou à un autre, et ces productions ont été très largement exportées. Les ateliers de la Muette et de Loyasse ont une place prépondérante dans le commerce de céramiques avec le limes rhénan[19].

Après une dominance marquée pendant la période augustéenne, le premier siècle voit un net déclin des ateliers lyonnais : la production de sigillée cesse peu ou prou, et la production des nouveaux ateliers semble limitée au marché local ou régional - sauf pour la Butte, dont la production reste soigneusement travaillée - et est exportée sur les mêmes grands axes empruntés auparavant par la production de la Muette. La Butte semble jouer au Ier siècle le même rôle que ses prédécesseurs sous Auguste[19].

Des céramiques à vernis rouge de type campanien sont produites à Lyon vers 50 av. J.-C.[28] ; elles perdurent après l'apparition des sigillées et jusqu'après la cessation d'activité de l'atelier de Loyasse[29] - [n 4].

Production d'amphores

La production d'amphores à Lyon est d'abord établie par les analyses du lot d'amphores (Dressel 2/4[30]) utilisé pour construire un vide sanitaire sur le site de la rue de la Favorite[31] à Lyon, puis par le mobilier de la fouille de l'îlot 24[n 5]. Elle est ensuite confirmée avec la découverte des ateliers de la Muette et de la Manutention[9].

Leur production à Lyon apparaît à Lyon vers 20 av. J.-C. et perdure pendant au moins un siècle, jusqu'à la fin du Ier siècle pour une partie d'entre elles[33], parfois vraisemblablement jusque dans le IIe siècle ; mais les traces de cette production tardive font défaut dans les ateliers au-delà du Ier siècle[34]. D'autres types d'amphores ont peut-être pris le relais à la suite[35]. Un trait commun aux amphores lyonnaises connues est qu'aucun type n’est original : toutes sont des imitations peu ou prou de modèles créés ailleurs, notamment en Espagne[33].

Le territoire d'exportation des amphores lyonnaises est pratiquement le même que celui pour la sigillée lyonnaise, mais s'étend plus en durée / perdure plus longtemps[34]. La production d'amphores vinaires ne dure pas très longtemps ; mais celle des amphores à saumure s'accroît dans la seconde moitié du Ier siècle et est exportée sur un plus grand territoire[34].

La fabrication d'amphores à Lyon démontre que la ville importe des denrées en vrac et les conditionne sur place. Cette prise de conscience ne s'est pas faite sans difficultés. La présence de Dressel 9 similis, destinées à la sauce de poisson, a créé une surprise et un premier écueil. Le dégraissant ajouté aux pâtes composant les amphores ajoutait une difficulté en compliquant les comparaisons avec les céramiques locales, principalement à pâte fine ; et les comparaisons avec les céramiques locales contenant un dégraissant ajouté restent délicates à cause des variations de la nature et de la quantité de dégraissant. De fines analyses de la composition minéralogique du sable des pâtes ont contribué à la résolution de l'énigme. C'est généralement un sable granitique comprenant du quartz, des feldspaths alcalins, des feldspaths plagioclases, des micas, des fragments de granite et occasionnellement des roches métamorphiques. Il n'est pas toujours possible de dire si les grains de calcite et les grains de quartz les plus fins font partie de l'argile ou du dégraissant. La rhyolite, roche volcanique acide, est présente en quantités variables, parfois en grosse quantité mais parfois absente[36]. Ce dernier composant permet de déterminer si le sable utilisé vient de la vallée de la Saône ou de celle du Rhône : le Rhône n'en contient pas. Par exemple, les céramiques communes de la Muette MML[n 6] 205, MML 216 et MML 224 utilisent du sable rhodanien[37] ; tandis que les amphores lyonnaises en contiennent généralement[38] plus de 15-20%[37] - bien que quelques-unes en soient dépourvues[38]. La distance de Mahalanobis, un outil statistique, est également utilisé pour déterminer l'origine lyonnaise ou non-lyonnaise des amphores dont la quantité de rhyolite ne correspond pas à la moyenne du groupe lyonnais[39]. Dans certains cas, c'est tout simplement la forme qui permet de déterminer l'origine d'amphores marginales, par leur forte similitude avec des amphores assurément lyonnaises. Dans au moins un autre cas, une amphore marginale au groupe porte la même estampille SOLITI qu'une autre amphore, celle-là lyonnaise, et a une forme similaire à cette dernière. Quelques formes rares (Dressel 16, Augst 17, Augst 35[40], Dressel 28[41]) sont bien lyonnaises[40] mais il faudrait pouvoir les comparer à des amphores de mêmes formes pour confirmer leurs caractéristiques typologiques[41].

Le contexte géologique de vallée alluviale, avec un brassage important des matériaux, rend plus malaisée la distinction entre les productions des différents ateliers de Lyon, qu'entre par exemple les productions des ateliers d'Italie, où le dégraissant provient de gisements primaires[42]. Toujours est-il qu'un conditionnement de marchandises importées en vrac laisse supposer en parallèle un certain volume de marchandises revendues encore en vrac ; ce qui a amené à devoir repenser en partie les études sur l'économie de Lyon romaine[42].

Types d'amphores produites Ă  Lyon

Lyon produit essentiellement quatre types principaux d'amphores[32].

Type 1 (Dressel 1 similis)

Connues uniquement par les découvertes dans l'îlot 24[32] - [n 5], elles diffèrent des Dressel 1 italiques par une lèvre[n 7] haute avec ressaut interne[30] (ou inflexion externe[43]), et des anses présentant deux sillons[30].

Les importations de Dressel 1 italiques déclinent brutalement dans les années 40 av. J.-C., concurremment à l’arrivée de nouveaux types d'amphores[44].

Lyon et Saint-Just (Ardèche[45]) sont les deux seuls ateliers connus en Gaule à en fabriquer[43].

Type 2 (Dressel 2/4 similis)

Les Dressel 2/4 lyonnaises forment deux groupes[46] :

  • 2A : type oriental, type Cos marquĂ© d'un petit pilon[30] - [n 8], une Ă©paule en cloche et des anses qui remontent, bifides ou pseudo-bifides. Le site de la Favorite en a livrĂ©[47] 3 exemplaires[48].
  • 2B : type italique, avec pilon Ă©pais toujours soulignĂ© par un ressaut, Ă©paule très marquĂ©e et anses pseudo-bifides. Plusieurs sites en ont livrĂ© : Ă®lot 24, la Muette, rue des Farges, MĂ©tro[50], et le fonds ancien du musĂ©e en possède aussi[47] - [51].

Les deux types de Dressel 2/4 peuvent être estampillées, souvent avec une estampille circulaire sur le col. Quatre estampilles sont connues : Flavius Fecit (site de la Favorite) ; FL/VI, peut-être FL(A)VI(US) ? (Saint-Romain-en-Gal) ; Travus (îlot 24) ; et une estampille illisible au fonds ancien du musée de Lyon[47].

Type 3 (Dressel 9 similis)

Deux variantes[48] :

  • 3A : lèvre formant bourrelet en saillie au-dessus d'un bandeau dĂ©tachĂ© du col. Les anses sont de section lenticulaire et ont un sillon vertical. Le pilon est le plus souvent creux. La panse est ovoĂŻde. Les dĂ©tails prĂ©sentent de nombreuses variations.

Nombreux exemplaires à la Muette et présent à l'îlot 24, place Valmy, la Favorite, et dans plusieurs sites lyonnais du début du Ier siècle ; mais il a aussi été trouvé à la Manutention, associé au type 3B[48].

  • 3B : semblable au type 3A sauf pour l'embouchure plus Ă©vasĂ©e et la lèvre saillante horizontale ou retombante. Quelques exemplaires trouvĂ©s Ă  la Manutention oĂą ils sont associĂ©s Ă  du mobilier de l'Ă©poque Claude-NĂ©ron (41-54 et 54-68), mais aussi associĂ©s au type 3A ; Type surtout prĂ©sent au dĂ©potoir du Bas-de-Loyasse, datant des Flaviens[48]. ApparaĂ®t vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C., se dĂ©veloppe sous les Flaviens[52].

Les Dressel 9 similis sont proches du type Dressel 10, bien connu en Suisse. Celles de l'époque augustéenne sont caractérisées par une lèvre à ressaut ; la Favorite et la Muette en ont fourni. Le dépotoir flavien du Bas-de-Loyasse en a fourni de plus récentes, qui présentent d'autres variantes. L'atelier de la Manutention militaire en a également fourni plusieurs exemplaires en 1966, et leurs pâtes y ont aussi servi à fabriquer des mortiers.

La Dressel 9 similis se trouve aussi en petit format dont la fabrication perdure peut-être au IIe siècle : des cols d'amphorettes ont été retrouvés aux Hauts de Saint-Just (Lyon, 5e arrondissement) dans des contextes du IIe siècle, dont les anses portent la marque GMD et qui sont faites des mêmes pâtes. Certaines Dressel 9 du Ier siècle portent aussi des marques[47].

La présence de ces amphores est une surprise[47] car ce sont des amphores à saumure ou à garum (sauce de poisson) : plusieurs inscriptions sur des amphores lyonnaises le confirment[33].

Type 4

Deux variantes[48] :

  • 4A : lèvre Ă  ressaut (comme les amphores de type 3A), qui peut ĂŞtre plus ou moins dĂ©bordante et Ă©vasĂ©e et le ressaut plus ou moins marquĂ©. Col court, anses plates gĂ©nĂ©ralement marquĂ©es d'un sillon. Le musĂ©e de Vienne possède le seul exemplaire complet, qui a un fond plat lĂ©gèrement annulaire ; mais on ne sait pas si c'est une caractĂ©ristique constante[52].
  • 4B : col Ă©vasĂ©, lèvre en bourrelet le plus souvent arrondie mais parfois anguleuse. Anses avec sillon central. Pied plat, pas de pied annulaire. ApparaĂ®t vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C., se dĂ©veloppe sous les Flaviens[52] (69 Ă  96).
Dressel 28

Cette amphore à fond plat avait jusque là été attribuée à la Bétique (province romaine correspondant à peu près à l'Andalousie actuelle) et à la Tarraconaise (nord et est de l’Espagne), mais les analyses sur celles trouvées à la Muette (deux amphores complètes) et sur les fragments du site de la Manutention (deux fonds et une lèvre[n 7]) démontrent qu'elles ont aussi été produites à Lyon[47] - [n 9].

Haltern 70

Ces amphores à vin de Bétique ont été imitées à Lyon à l’époque flavienne, avec une certaine variété dans la forme des lèvres[n 7] qui sont intermédiaires entre la lèvre de la Haltern 70 typique et une lèvre soulignée par un sillon. Elle a probablement été produite aussi à Vienne et plus au sud. Deux types de pâtes ont été utilisés à Lyon pour ces amphores : une pâte fine du type G3-G4, et une pâte plus grossière du type des autres productions lyonnaises[47].

Lampes Ă  huile

Céramiques à glaçure plombifère

L'atelier de Saint-Romain-en-Gal près de Vienne et celui de Loyasse à Lyon sont les premiers ateliers gaulois à produire des céramiques à glaçure plombifère[26] - [27] ; notamment des gobelets de cette nature, que l'on retrouve dans ces deux ateliers mais pas dans celui de la Muette[55].

Sigillée

La production de sigillĂ©e commence Ă  Lyon peu après la fondation de la colonie romaine - sans phase connue d'adaptation Ă  cette technique dĂ©licate demandant un savoir-faire très qualifiĂ©. Or le four Ă  tubulures (qui permet un mode de cuisson en atmosphère oxydante permanente contrĂ´lĂ©e) et l'engobe Ă  grĂ©ser sur une pâte calcaire sont inconnus en Gaule Ă  cette date. Ce qui signifie clairement que des potiers expĂ©rimentĂ©s dans cette production viennent d'Italie y installer des ateliers. Par exemple, des sigillĂ©es produites par Ateius viennent de la rĂ©gion lyonnaise, alors que ce potier a aussi Ă©tĂ© attestĂ© Ă  Arezzo et Ă  Pisesec. 1-3_65-0">[56].

Non seulement les potiers voyagent, mais les instruments de production aussi : deux fragments de moules sur les 14 pièces dĂ©couvertes Ă  la Muette ont une pâte dont la composition chimique est proche de celle d'Arezzo (Picon & Lasfargues 1974)[57]. Il y a aussi des Ă©changes entre la Muette et Saint-Romain-en-Galsec. 1-3_65-1">[56], Ă  30 km en aval de Lyon sur le RhĂ´ne, Ă  la hauteur de Vienne.

L'atelier de la Muette est la première poterie lyonnaise dĂ©couverte pour laquelle est dĂ©montrĂ©e la filiation depuis les ateliers italiques, et notamment ceux d'Arezzo - une filiation dĂ©jĂ  suspectĂ©e auparavant Ă  partir de plusieurs indicessec. 1-3_65-2">[56].

Les ateliers gaulois d’imitations de campanienne ou de sigillĂ©e se sont toujours limitĂ©s Ă  la production de vases Ă  engobe non grĂ©sĂ©ssec. 1-3_65-3">[56].

La production de sigillĂ©e lyonnaise cesse entre 10 ou 15 apr. J.-C. DĂ©jĂ  durant les premières annĂ©es du Ier siècle apr. J.-C., celle de la Muette ne rĂ©pond plus qu'Ă  un marchĂ© local concurrencĂ© par les importations du sud de la Gaulesec. 1-2-3_67-0">[58]. Desbat et GĂ©nin (1996) citent la diminution des ressources en bois comme l'une des causes possibles de cette cessation[59] (la sigillĂ©e exige une tempĂ©rature de cuisson plus Ă©levĂ©e).

Gobelets

Presque tous les décors et poinçons de la Muette se retrouvent à Saint-Romain-en-Gal mais pas à Loyasse. De plus, certains vases de la Muette et de Saint-Romain-en-Gal sortent des mêmes moules (défauts identiques) ; il y a donc eu transfert entre les deux ateliers, mais ce peut être aussi bien de Saint-Romain-en-Gal à la Muette que dans l'autre sens[60].

Une production réfutée : les vases à médaillons d'applique des IIe et IIIe siècles

Fabia, Willeumier et Audin, archéologues du milieu du XXe siècle, avaient conclu d'après des critères stylistiques et des cartes de répartition que Lyon avait été le siège d'une production de vases à médaillons d'applique aux IIe et IIIe siècles. L'analyse des pâtes a montré que ces sigillées claires provenaient de la moyenne vallée du Rhône[4].

Diffusion

Leur diffusion est particulièrement dense sur le limes rhénan, mais s'étend aussi vers l'ouest et vers le nord[59].

les productions de la Butte ont été trouvées sur 102 sites dont 42 en Angleterre[61].

Sites locaux de consommation

À Lyon même, des lieux de consommation ou d'utilisation[n 10] ont été fouillés, dont les noms reviennent fréquemment dans la littérature archéologique. Ce sont les sites du Verbe-Incarné (43 à 30 av. J.-C.)[63] - [n 11], de la rue des Farges (habitat[65]), du Bas-de-Loyasse[66] (dépotoir[65]), de la rue de la Favorite[9] - [31], de l'îlot 24[9] - [n 12], de la place Bellecour (entrepôt à dolia[11], époque augustéenne)[67] - [n 13], de la place Valmy[48], du quai des Étroits (entrepôt à dolia, 1966)[34] - [11] - [n 2].

Le parc Saint-Georges (2002-2004[68]), plus tardif, est daté entre le milieu du IIIe siècle et le Ve siècle[69]. Le site des musées Gadagne est occupé entre le deuxième quart du Ier siècle av. J.-C. et le début du Ve siècle apr. J.-C.[70]. Le site de la rue du Souvenir, mis au jour en 1992, date du IIe siècle av. J.-C.[71].

Dans les annĂ©es 1980, après le grand chantier du mĂ©tro de Lyon, la Ville se penche sur son parc de stationnement, avec en vue la crĂ©ation de parkings souterrains en centre-ville : les « sites Lyon Parc Auto », autre expression frĂ©quente dans la littĂ©rature archĂ©ologique lyonnaise du XXIe siècle. Les sondages prĂ©alables, en 1988 Ă  1990, sont si riches pour toutes les Ă©poques de notre ère qu'ils amènent la dĂ©cision de fouiller intĂ©gralement l'ensemble des terrains concernĂ©s, soit environ 10 000 m2 (1 ha). Ce sont la place des Terreaux au nord de la Presqu'Ă®le, au pied de La Croix-Rousse ; la place de la Bourse et la place de la RĂ©publique, près du RhĂ´ne ; et la place des CĂ©lestins près de la SaĂ´ne, qui bĂ©nĂ©ficient de 1990 Ă  1994 du plus gros chantier de fouilles qu'ait connu Lyon avant que leurs vestiges soient irrĂ©mĂ©diablement dĂ©truits[72].

Un autre lieu frĂ©quemment citĂ© est celui au no 61 de la rue de Bourgogne Ă  Vienne, un entrepĂ´t de magasin incendiĂ© qui a livrĂ© un lot de cĂ©ramiques fines de l'atelier de la Buttesec. 2-2_86-0">[73] - [74].

Descriptifs succincts des ateliers

Atelier de la Butte

Il est lui aussi en bordure de la SaĂ´ne, sur la place de la Buttesec. 2-1-2_5-1">[5] (qui s'appelait auparavant « place du 175e rĂ©giment d'infanterie alpine (R.I.A.) »[75], Ă  l’angle du quai Saint-Vincent et de la montĂ©e de la Butte[76].

Il est connu depuis le XIXe siècle : un four de potier est signalĂ© entre 1932 et 1934, un autre en 1840[21]. En 1842, Ambroise Comarmond signale 36 lampes Ă  huile « en terre blanche » dont la plupart portent l'estampille STROBILI, que l'on connaĂ®t de nos jours comme potier de la rĂ©gion de Modène[6]. Sa redĂ©couverte par les milieux scientifiques actuels date de l'installation en 1965 de conduites d'eau (chantier en cours de mai 1965 Ă  aoĂ»t 1966)sec. 2-1-2_5-2">[5]. A. Grange, qui surveille les travaux de 1965-1966 en amateur[6] - sec. 2-1-2-2_90-0">[77], collecte de nombreux rebuts de cuisson[6]. Ce mobilier et ses quelques observations sont les seules sources d'informations sur le site pendant 35 anssec. 2-1-2_5-3">[5], jusqu'aux fouilles prĂ©ventives qui interviennent sur le site[6] de novembre 2000 Ă  mars 2001, rĂ©alisĂ©es par l’AFAN sous la direction de S. Motte[21].

Les principales productions de l’atelier de la Butte sont des lampes Ă  huile, des cĂ©ramiques Ă  parois fines et des mortiers (plusieurs moutons[n 14] de mortiers retrouvĂ©s). Le site a aussi livrĂ© des vestiges d'un atelier de verriers et d'un atelier de bronziers[21], et des dolia (grosses cuves en terre cuite) faisant partie des structures de bâtisec. 2-1-2_5-4">[5].

près de 91 % des amphores lyonnaises sont

Jusqu'en 1999, les productions de la Butte ont été trouvées sur 102 sites dont 42 en Angleterre[61].

La Manutention / les Subsistances

L'atelier de la Manutention est aussi appelĂ© « la Manutention militaire » ou « les Subsistances »[n 15]. Il se trouve au 8 bis quai Saint-Vincent[78] - [79].

Il est découvert en 1966 lors du creusement d'une fosse pour installer une cuve de carburant. L'excavation révèle un four de potier et des couches de déchets de fabrication de céramique et de verrerie[10].

Le mobilier recueilli, peu abondant[80], inclut cinq vases ovoïdes à parois fines, intacts, ressemblant à la production de la Butte ; et les vestiges d'autres productions dans les couches antiques[10] ; mais il est largement dominé par les mortiers et des amphores[80].

L'atelier de verrerie du site est un atelier de transformation, dit « secondaire[n 16] »). Les céramiques qui en accompagnent les vestiges le datent lui aussi du milieu du Ier siècle[81].

Atelier de Lyon-la Muette

Selon Desbat (1985), l'atelier de la Muette est daté approximativement de 15 av. J.-C. à 15 apr. J.-C.[55].

En 1965, lors de la pose d'une grosse conduite d'eau sur la place du 175e RĂ©giment-d'Infanterie en rive gauche de la SaĂ´ne, 250 m en amont du site - encore inconnu - de la Muette, sont dĂ©couverts les rebuts de fabrication de lampes et de vases Ă  parois fines. Pour la première fois, la Direction des AntiquitĂ©s interrompt un chantier de travaux publics[7]. L'archĂ©ologie prĂ©ventive et les procĂ©dures de fouilles d'urgence n'existant pas encore, seule l'observation des parois et des dĂ©blais de la tranchĂ©e sont possibles ; et de ce fait les structures ne peuvent ĂŞtre Ă©tudiĂ©es. Le mobilier recueilli, longtemps restĂ© dispersĂ©, est regroupĂ© dans les annĂ©es 1990 au musĂ©e de la civilisation gallo-romaine (Ă  Fourvière)[7].

Ce chantier a été appelé « Manutention no 2 » dans Tout feu 2001, p. 49-50[23].

À la Muette, les productions ne correspondent pas à la grande période de diffusion des ateliers lyonnais vers le limes[59].

Atelier Saint-Vincent

Se trouvant Ă  la suite des ateliers de la Butte, de la Manutention et de la Muette, l'atelier Saint-Vincent est lui aussi au bord du quai Saint-Vincent en rive gauche de la SaĂ´ne, Ă  presque 600 m en aval de l'atelier de la Muette. DĂ©couvert en 1988, il est le plus ancien atelier de poterie connu Ă  Lyon, actif vers 40 av. J.-C. selon Lascoux (1996) : le matĂ©riel issu des fouilles indique qu'il est antĂ©rieur Ă  l'installation de la colonie fondĂ©e en 44-43 av. J.-C., et qu'il fonctionne encore pendant quelques annĂ©es après cette date[15]. Cette datation de l'atelier est ensuite revue Ă  la hausse par Maza (1998, 2001) pour faire remonter sa crĂ©ation d'au moins deux gĂ©nĂ©rations, jusqu'Ă  la Tène D2a (première moitiĂ© du Ier siècle av. J.-C.). Cette nouvelle datation a des implications historiques importantes rĂ©gionalement : les colons chassĂ©s de Vienne seraient alors venus se rĂ©fugier ici, au nord de leur territoire, dans un environnement dĂ©jĂ  fortement romanisĂ©, plutĂ´t que plus au sud en Narbonnaise pourtant toute proche[82].

Seuls subsistent cinq fours circulaires, amĂ©nagĂ©s directement dans le terrain naturel. Le mieux conservĂ© (four D) possĂ©dait encore sa chambre de chauffe, et sa sole dont le pourtour (environ 2,60 m de diamètre) s'appuyait sur une couronne de pilastres et sur deux languettes maçonnĂ©es (moellons de granite) convergeant vers le dĂ©bouchĂ© de l'alandier[n 17]. Le site comprend Ă©galement deux grandes aires amĂ©nagĂ©es d'environ 120 m2, une sĂ©rie de fosses d'extraction d'argile, quelques lambeaux de sols en terre battue, et des trous de poteaux qu'il est difficile de lier Ă  un ou des types de bâtiments particuliers (espaces utilitaires, aire de stockage, emplacement de tours, fonds de cabane ?)[83].

Il n'y a pas de dépotoir lié à l'activité de l'atelier[83]. Lascoux (1996) observe que sa seule production notable semble être celle d'olpès à pâte calcaire, témoins d'une forte influence méditerranéenne[15] à cette époque de la République : 53 % des tessons proviennent d'olpès, une proportion inhabituellement élevée pour ce genre de production[83]. Le site a aussi livré une imitation indigène d’assiette à marli de type Lamb.[n 18] 36, de forme du type campanien A. Ces imitations ne sont pas rares pour l'époque, mais celle de Saint-Vincent est peinte ce qui est une exception parmi les production contemporaines du sud et du centre de la Gaule[84].

Atelier de la rue Cottin

Il se trouve dans la rue du même nom[85], dans la ZAC de Charavay à Vaise. Découvert en l'an 2000, ce site a été occupé pendant le Bronze final I/IIa (mobilier céramique dans deux fosses) puis pendant l'Antiquité (une tombe bûcher, et structures d'un atelier de potier).

L'atelier est actif vers le milieu du premier siècle après J.-C. Les fouilles ont mis au jour un four circulaire et six dĂ©potoirs comblĂ©s de cĂ©ramiques. L'atelier a produit principalement de la cĂ©ramique commune Ă  pâte siliceuse (83 % de la production) et de la cĂ©ramique commune claire Ă  pâte calcaire (9 % de la production). La cĂ©ramique fine, Ă  l’exception d’un type particulier de pot recouvert d’un engobe, ne semble pas provenir de cette partie de l’atelier§ 1_104-0">[86].

Atelier du Chapeau Rouge

Situé dans la rue du même nom[85] à Vaise, 9e arrondissement, cet atelier est actif à partir de l'an 40 environ, jusqu'à la fin du Ier siècle. Le site présente plusieurs originalités : unité de production complète, présence de fosses de tours de potier - un vestige encore rare dans les annales archéologiques -, et productions incluant plusieurs types de céramiques fabriquées par d'autres ateliers lyonnais.

Après la Butte, cet atelier est le deuxième découvert à Lyon dans lequel sont produites des céramiques fines au Ier siècle. Jusque là, cette catégorie était entièrement attribuée à la Butte bien que l'existence d'autres ateliers producteurs ait été supposée. Les productions de la Butte et de Chapeau Rouge ont les mêmes caractéristiques techniques et un répertoire typologique similaire[19].

Le trésor de Lyon-Vaise a été trouvé dans les environs immédiats du site de cet atelier.

Atelier de Trion (Cardinal Gerlier)

Plan de Lyon antique
Masque comique sur une lampe, trouvée dans les fouilles de Trion, A. Steyert, Nouvelle histoire de Lyon (1895)

C'est le seul atelier de Lyon qui ait produit à la fois de la céramique commune sombre et de la céramique commune claire[87].

Emplacement et description du site

Cet atelier se trouve à l’angle de la rue de Trion et de l'ancienne place du Cardinal Gerlier, renommée place Père François Varillon[88] - [n 3] - [91].

Pendant l'été 1985, Christine Thollon-Pommerol et Raphaëlle Mounier (archéologues contractuelles AFAN) découvrent le site lors d'une fouille de sauvetage sur la colline de Saint-Just, à l'angle de la place Cardinal-Gerlier (aujourd'hui place Père François Varillon[n 3]) et de la rue de Trion. Trois types d'activités artisanales sont mis au jour : céramique, distillation de poix et métallurgie. La fabrication de poix et celle de céramique sont datées de la même période ; l'activité métallurgique n'a pas pu être datée[88].

Le four de potier, en partie enterrĂ©, est de forme rectangulaire et construit en briques et tuiles ; sa chambre de chauffe est de plan carrĂ© (1,10 Ă— 1,05 m)[88].

Production

Deux pâtes différentes ont été utilisées : l'une est très peu dégraissée ; l'autre a des inclusions fines et calibrées qui semblent avoir été rajoutées[88].

L'atelier a produit :

  • de la cĂ©ramique commune sombre Ă  pâte siliceuse, cuite en atmosphère rĂ©ductrice pour 73 % de la production et en mode A[n 19] pour le reste[88].

Cette production, majoritaire, inclut des formes ouvertes : assiettes, couvercles, une marmite ; et des formes fermées : vases à épaule carénée et vases ovoïdes[94] (voir les détails de cette production dans Thollon-Pommerol et Laroche 1997, p. 65).

  • des cruches[95] en cĂ©ramique commune claire Ă  pâte calcaire de type Muette, cuite en mode A[88] - [n 19]. Trois types de cruches ont Ă©tĂ© trouvĂ©s[95] :
    • Cruche Ă  col droit et lèvre moulurĂ©e (diamètre extĂ©rieur des lèvres entre 5 et 6 cm), panse ovoĂŻde, pied annulaire (diamètre du pied entre 7 et 9,5 cm), anse Ă  quatre bourrelets attachĂ©e sur l'Ă©paule et sur le col, sous la lèvre. Cette forme classique de la pĂ©riode claudienne est frĂ©quente au milieu du Ier s. Ă  Lyon et Ă  Vienne, et dans la vaisselle des camps rhĂ©nans du Ier siècle : camp d'Aliso Ă  Haltern (type 46 de Loeschcke) ; Hofheim (type 50 AB) ; Camulodunum (type 140 AC) ; Vindonissa ; Neuss, oĂą elle est aussi fabriquĂ©e ; Genève ; Plateau suisse (Avenches). Elle est fabriquĂ©e dans d'autres ateliers de la rĂ©gion lyonnaise : Saint-Romain-en-Gal près de Vienne, atelier de la rue Trenel Ă  Sainte-Colombe-les-Vienne[95].
    • Petite cruche Ă  lèvre Ă©vasĂ©e et fond plat ; panse marquĂ©e par deux carènes, la première formant un Ă©paulement très marquĂ© sur lequel s'attache l'anse, la seconde situĂ©e aux deux tiers de la panse vers le fond ; anse bifide plaquĂ©e sur la lèvre. 12,5 cm de hauteur, diamètre du pied et de la lèvre 4 cm. Type de cruche se rapprochant du type Lattara CL-REC 18[95].
    • Petite cruche très aplatie, dont les fragments donnent une hauteur conservĂ©e de 9 cm[95].

Datation

Une datation est proposée sur la base de tessons : un rebord de sigillée Dr 24/25 provenant de la Graufesenque, dont la production est datée entre 10 et 65 après J.-C. ; et un fragment décoré (rosace entourée d'une guirlande de feuilles surmontée d'un décor de guillochis) de Dr 29A, produit entre 10 et 40 après J.-C.[94].

La céramique commune est elle aussi datée du milieu du Ier siècle[87].

Atelier de Loyasse

L'atelier de poterie antique de Loyasse est situé dans le cimetière de Loyasse sur la colline de Fourvière[13] - [96] dans l'actuel 5e arrondissement de Lyon. Son existence est démontrée en 1967 par une fouille de surface très réduite, agrandie en 1970 par la découverte d'un dépotoir attenant[97] - [98]. Il est daté depuis Auguste (27 av. J.-C. - 14 apr. J.-C.) jusqu'à la fin des Antonins[99]. Atelier de tradition italique, il produit essentiellement des céramiques fines et des imitations de sigillées[100], c'est-à-dire des céramiques à vernis argileux ; avec des gobelets d'Aco[60] ; des skyphoï, élégantes coupes à pouciers ; des canthares ou coupes à piédestal, et des gobelets à décor clouté. Cet atelier est assez rapidement abandonné et celui de la Muette prend le relais[26].

Le terme « Imitations de campaniennes » est utilisĂ© pour la première fois en 1976 Ă  son sujet[101]. Loyasse est le plus ancien des ateliers lyonnais de cĂ©ramique fine marquĂ© par la romanisationsec. 1-1-3_121-0">[102].

Atelier de la Sarra

L'atelier de la Sarra est situé rue Pauline-Marie Jaricot[103], sur le plateau de la Sarra, colline de Fourvière[14]. Il est proche de la bordure Est du cimetière de Loyasse, où se trouve l'atelier de Loyasse.

Il est dĂ©couvert en 1969 par J. Lasfargues lors de travaux urbains. Les fouilles ont pu explorer deux fours primitifs qui se rĂ©sument Ă  des fosses rubĂ©fiĂ©es ; et un petit espace riche en vestiges de cĂ©ramiques. L'atelier produit principalement des cĂ©ramiques communes (1 178 tessons dĂ©nombrant 112 vases) ; ont Ă©galement Ă©tĂ© mis au jour deux formes de sigillĂ©e et une forme d'imitation de sigillĂ©e (Ritt. 5)[14].

Il a vraisemblablement fonctionné à la fin du règne de Tibère (14-37 apr. J.-C.) et au début du règne de Claude (41-54 apr. J.-C.). C'est la période indiquée par la seule sigillée Drag. 11 de la Graufesenque recueillie dans le dépotoir de l’atelier ; et confirmée par les types de sa céramique commune qui correspondent à ceux des sites de consommation lyonnais et viennois dans les années 30-40. La plupart des types de céramiques de l'atelier se retrouvent dans les vestiges retrouvés à Vienne : pots ovoïdes à bords côtelés, couvercles, pots carénés, cruches à bec tréflé. Aucune de ses céramiques communes ne correspond aux types courants des années 50-60 apr. J.-C., ni aux types de l'époque augustéenne[104] (-27 av. J.-C.-14 apr. J.-C.).

Les céramiques de la Sarra sont essentiellement de couleur sombre, qui correspond à une cuisson en fosse ; 84 % de ces céramiques sont cuites en atmosphère réductrice et 16 % en mode A[105] - [n 19].

L'atelier utilise deux pâtes d'aspect brut, qui semblent utilisées directement après extraction, sans traitement. Elles contiennent toutes les deux des quantités assez importantes de dégraissants d'origine granitique (feldspath, mica, quartz) ; la différence se situe dans la quantité relative des moyennes et grosses inclusions pour chaque pâte[105].

Il précède celui de la Muette. Des gobelets d'Aco y sont fabriqués[106].

Potiers

  • Hilarvs Aco, connu Ă  Loyasse, la Muette et Saint-Romain-en-Gal[60]
  • FidĂ©lis, Ă  la Muette et Ă  Saint-Romain-en-Gal[60]
  • Philarcvrvs et T.C. Avivs, gobelets Ă  la Muette[55]
  • Chrysippvs, la Muette[107]

Après l’Antiquité

  • 1523 : Bastien, « faiseur de potz de terre de Fleurance », vers la porte du Bourgneuf[108]

Sur une période plus récente, Maynard signale au numéro 28 une maison démolie en 1899 qui portait une enseigne « à l’envie du pot », rappelant plusieurs générations de potiers nommés Sourd, qui logèrent dans cette maison[108].

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Deux numéros de Gallia en 1996 et 1997 sont consacrés à la publication, coordonnée par A. Desbat, de la synthèse des recherches menées depuis le milieu des années 1960 sur les ateliers de Lyon :

De plus, une thèse de doctorat par É. Bertrand (voir toutes ses publications) en 2000, centrée sur l’atelier de la Butte, aborde aussi en détail le rôle des ateliers lyonnais :

  • [Bertrand 2000] Éric Bertrand, La production des cĂ©ramiques Ă  paroi fine Ă  Lyon. Les cĂ©ramiques attribuĂ©es ou apparentĂ©es Ă  l'atelier de la Butte (typologie, chronologie et diffusion) (thèse de doctorat, Armand Desbat dir.), Lyon, UniversitĂ© Lumière Lyon 2, , sur theses.univ-lyon2.fr (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

De nombreux chercheurs ont publié leurs travaux sur les ateliers de Lyon, ou les ont mentionnés en relation avec d'autres sites :

  • [Allmer & Dissard 1888] Auguste Allmer et Paul Dissard, « Trion. AntiquitĂ©s dĂ©couvertes en 1885, 1886 et antĂ©rieurement au quartier de Lyon dit de Trion », MĂ©moires de l'AcadĂ©mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, vol. 25,‎ , p. 529.
  • [Arlaud et al. 2000] Catherine Arlaud (dir.) (prĂ©f. Élise Faure-Boucharlat), Lyon, les dessous de la Presqu'Ă®le. Bourse, RĂ©publique, CĂ©lestins, Terreaux, Sites Lyon Parc Auto (rĂ©sultats des fouilles), Lyon, Alpara, coll. « DARA » (no 20), , 280 p., sur books.openedition.org (lire en ligne).
  • [Barreto, Laroche & Lenoble 2005] Florence Barreto, Colette Laroche et Michel Lenoble, « Un atelier de potier du Ier siècle, rue Cottin Ă  Vaise, Lyon 9e », Revue archĂ©ologique de l'Est, t. 54,‎ , p. 71-93 (ISSN 1760-7264, lire en ligne [sur journals.openedition.org]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Bertrand 1992] Éric Bertrand, « Les amphores d'un vide sanitaire du Ier siècle Ă  Lyon (Saint-Just) », dans Lucien Rivet (coord.), La cĂ©ramique gallo-belge. ActualitĂ©s des recherches cĂ©ramiques en Gaule (Actes du congrès de Tournai, 28-31 mai 1992), SociĂ©tĂ© Française d’Étude de la CĂ©ramique Antique en Gaule (S.F.E.C.A.G.), , 300 p. (lire en ligne [PDF] sur halshs.archives-ouvertes.fr), p. 265-277.
  • [Bertrand 1999] Éric Bertrand, « Vindonissa, la cĂ©ramique Ă  paroi fine de l'atelier de la Butte Ă  Lyon », Gesellschaft Pro Vindonissa,‎ , p. 29-36 (lire en ligne [sur academia.edu]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Bertrand 2005] Éric Bertrand, « La production des cĂ©ramiques Ă  paroi fine Ă  Lyon : une typologie pour les ateliers du Ier siècle apr. J.-C », sur academia.edu, .
  • [Bertrand & Ducourthial 2015] Éric Bertrand et Cyrille Ducourthial, « Le four de potier de la rue des Tuileries, Ă  Vaise (Lyon, RhĂ´ne) », PUC (publications du CRAHAM) « Tourner autour du pot… Les ateliers de potiers mĂ©diĂ©vaux du Ve au XIIe siècle dans l'espace europĂ©en »,‎ , p. 307-315 (prĂ©sentation en ligne).
  • [Dangreaux et al. 1992] Bernard Dangreaux, Armand Desbat, Maurice Picon et Anne Schmitt, « La production d'amphores Ă  Lyon », dans Fanette Laubenheimer (dir.), Les amphores en Gaule : production et circulation (Table ronde internationale, Metz, 4-6 octobre 1990, 2 vol.), Besançon, UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©, coll. « Annales littĂ©raires de l'UniversitĂ© de Besançon » (no 474), , sur persee (lire en ligne), p. 37-50. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article. Voir vol. 1 (1992) ; et vol. 2 (1998).
  • [Desbat 1985] Armand Desbat, « L'atelier de gobelets d'Aco de Saint-Romain-en-Gal (RhĂ´ne) », dans Lucien Rivet (Ă©d.), Actes du congrès de Reims, 16 - 19 mai 1985, Marseille, SociĂ©tĂ© française d'Ă©tude de la cĂ©ramique antique en Gaule (S.F.E.C.A.G.), , 82 p. (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr), p. 10-14. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Desbat 1987] Armand Desbat, « Note sur la production d'amphores Ă  Lyon au dĂ©but de l'Empire », dans Lucien Rivet (Ă©d.), Actes du congrès de Caen, 28-31 mai 1987, Marseille, SociĂ©tĂ© française d'Ă©tude de la cĂ©ramique antique en Gaule (S.F.E.C.A.G.), , sur docplayer.fr (lire en ligne), p. 159-166.
  • [Desbat & Genin 1996] Armand Desbat et Martine Genin, « Les ateliers prĂ©coces et leurs productions », Gallia, t. 53 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon »,‎ , p. 219-241 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Desbat 1997] Armand Desbat, « Conclusions », Gallia, t. 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 105-117 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Desbat & DangrĂ©aux 1997] Armand Desbat et Bernard DangrĂ©aux, « La production d'amphores Ă  Lyon », Gallia, t. 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 73-104 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Desbat & Schmitt 1997] Armand Desbat et Anne Schmitt, « L'atelier de la Manutention », Gallia, t. 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 45-50 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Desbat et al. 2001] Armand Desbat (coord.), CĂ©cile Batigne-Vallet, Éric Bertrand, Christine Bonnet, Philip Gayte et Michel Lenoble, L'atelier de potiers antique de la rue du Chapeau Rouge Ă  Vaise (Lyon 9e), Lyon, Ville de Lyon, , 47 p., sur academia.edu (ISBN 2-9516155-0-7, EAN 9782951615502, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Dubois 2003] StĂ©phane Dubois (cĂ©ramologue), « Aperçu des cĂ©ramiques Ă  glaçure plombifère de l'Occident romain », Gallia Belgica - site consacrĂ© Ă  l'archĂ©ologie antique de l'ouest de la Gaule Belgique, les citĂ©s des Ambiens (Amiens), des AtrĂ©bates (Arras), des Bellovaques (Beauvais), des Viromanduens (Saint-Quentin), des Suessions (Soissons), des Rèmes (Reims), des Morins (ThĂ©rouanne), des MĂ©napes (Cassel) et des Nerviens (Bavay) « Dossier n°3 »,‎ (lire en ligne [sur galliabelgica.free.fr]).
  • [Élaigne 1993] Sandrine Élaigne, « La production des lampes Ă  huile Ă  Lyon sous le Haut-Empire : essai de synthèse », dans Lucien Rivet, Productions et importations dans la rĂ©gion parisienne. ActualitĂ©s des recherches cĂ©ramiques en Gaule (Actes du Congrès de Versailles, 1993), SociĂ©tĂ© française d'Ă©tude de la cĂ©ramique antique en Gaule (S.F.E.C.A.G.), , 382 p. (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr), p. 239-248.
  • [Genin, Lasfargues & Schmitt 1996] Martine Genin, Jacques Lasfargues et Anne Schmitt, « Les productions de l'atelier de Loyasse », Gallia, t. 53 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon »,‎ , p. 19-38 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Genin, Lasfargues & Picon 1996] Martine Genin, Jacques Lasfargues et Maurice Picon, « Corpus des marques lyonnaises sur sigillĂ©e et imitations de sigillĂ©e », Gallia, t. 53 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon »,‎ , p. 193-213 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]).
  • [Grataloup 1988] Catherine Grataloup, Les cĂ©ramiques Ă  parois fines. Rue des Farges Ă  Lyon, Oxford, BAR Publishing, coll. « International series », , 201 p. (ISBN 0-86054-587-3 et 9780860545873, lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr)
  • [Hanotte 2005] Alice Hanotte, « L’atelier de la Butte Ă  Lyon : un fournisseur en luminaires du limes rhĂ©nan », dans Laurent Chrzanovski (dir.), Lychnological Acts 1. Actes du Ier Congrès International d'Ă©tudes sur le luminaire antique, Montagnac, Monique Mergoil, coll. « Monographies Instrumentum » (no 31), (ISBN 2-907303-90-2, lire en ligne), p. 153-156. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Jacob 1984] Jean-Paul Jacob, « RĂ©flexion sur le choix du lieu d'implantation des ateliers de potiers gallo-romains », Bulletin de l'Institut des Sciences et Techniques de l'AntiquitĂ©, UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©, no 294 « Hommages Ă  Lucien Lerat »,‎ , p. 349-360 (lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Laroche 1997] Colette Laroche, « L'atelier de la Sarra », Gallia, vol. 54,‎ , p. 55-61 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Lascoux 1996] Jean-Paul Lascoux, « Une production lyonnaise d'olpĂ©s : l'atelier de Saint-Vincent », Gallia, t. 53 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon »,‎ , p. 13-18 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Lasfargues & Picon 1996] Jacques Lasfargues et Maurice Picon, « Introduction », Gallia, t. 53 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon »,‎ , p. 5-11 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Laubenheimer 1992-1998] Fanette Laubenheimer (dir.), Les amphores en Gaule : production et circulation (Table ronde internationale, Metz, 4-6 octobre 1990. 2 vol.), Presses universitaires Franc-Comtoises, coll. « Centre de recherches d'histoire anciennes » (no 116), 1992 et 1998. Voir vol. 1 (1992) ; et vol. 2 (1998).
  • [Mandy et al.] Bernard Mandy, Catherine Godard, GĂ©rard Sandoz, Sophie Krausz, Martine Genin, Philippe Thirion, Maurice Picon, Michèle Monin et al., chap. 3 « Les fossĂ©s du plateau de la Sarra », dans Christian Goudineau (dir.), Aux origines de Lyon, , 128 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 37-94.
  • [Nenna et al. 1997] Marie-Dominique Nenna, Michèle Vichy et Maurice Picon, « L'atelier de verrier de Lyon, du Ier siècle apr. J.-C, et l'origine des verres « romains » », ArchĂ©oSciences, revue d'ArchĂ©omĂ©trie, no 21,‎ , p. 81-87 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Passelac 1993] Michel Passelac, « CĂ©ramique romaine Ă  glaçure plombifère », Dicocer, no 6,‎ , p. 430-434 (lire en ligne [sur syslat.on-rev.com]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Pelletier 1967] RenĂ© Pelletier, « MatĂ©riel cĂ©ramique du nouveau cimetière de Loyasse (Lyon, quartier de Saint-Just) », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, vol. 6, no 4,‎ , p. 337-338 (ISSN 1159-7151, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Picon, Vichy & Meille 1971] (en) Maurice Picon, Michèle Vichy et Elaine Meille, « Composition of the Lezoux, Lyon and Arezzo Samian Ware », Archaeometry, vol. 13, no 2,‎ , p. 191-208 (ISSN 0003-813X, lire en ligne [PDF] sur pomedor.mom.fr, consultĂ© en ).
  • [Picon & Lasfargues 1974] Maurice Picon et Jacques Lasfargues, « Transfert de moules entre les ateliers d'Arezzo et ceux de Lyon », Revue archĂ©ologique de l'Est et du Centre-Est, t. 25, no 1,‎ , p. 61-69 (ISSN 0035-0745, lire en ligne [PDF] sur web.archive.org/cealex.org). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Steyert 1895] AndrĂ© Steyert, Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de lyonnais : Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes, vol. 1 : AntiquitĂ©, Lyon, Ă©d. Bernoux et Cumin, , 614 p., sur archive.org (lire en ligne) (+ vol. 2 : Moyen Ă‚ge, 1897).
  • [Thollon-Pommerol & Laroche 1997] Christine Thollon-Pommerol et Colette Laroche, « L'atelier de Trion (place Cardinal-Gerlier) », Gallia, vol. 54,‎ , p. 63-68 (ISSN 0016-4119, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • [Vertet 1992] Hugues Vertet, « Observations sur la sociologie et l'Ă©conomie des ateliers de potiers gallo-romains du centre de la Gaule », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Nationale des Antiquaires de France,‎ , p. 127-136 (ISSN 0081-1181, lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Liens externes

Plans, notes et références

Plans

Notes

  1. Sous l'impulsion d'É. Herriot, maire de Lyon 1905 à 1940 puis de 1945 à sa mort en 1957, la ville de Lyon se dote dès 1933 du seul atelier de fouilles archéologiques permanent en France à l'époque. Mais l'archéologie de sauvetage ne se développe que dans les années 1965-1970[8].
  2. L'entrepôt à dolia du quai des Étroits, découvert en 1966, a livré seize dolia enterrés[11] - [12].
  3. La rue Cardinal Gerlier commence au cimetière de Loyasse et descendait jusqu'à la place du Cardinal Gerlier, qui débouchait sur la rue de Trion. La place du Cardinal Gerlier a été renommée place Père François Varillon (communément appelée place Varillon, sauf pour les cartes Géoportail et Google qui ne la connaissent que sous son nom complet) lors de l'aménagement de la place dans les années 1980[89].
    Comme l'endroit est depuis 1878 juste à côté du terminus de la ficelle (le funicuaire) qui descend vers les Minimes et le Vieux Lyon, la place est aussi connue sous le nom de place de la Ficelle[89].
    Puis en 1994 la partie de la rue Cardinal Gerlier comprise entre la Montée de Loyasse et la place Varillon est renommée rue Jean Prévost[90] - [91].
  4. Les céramiques à vernis rouge de type campanien sont souvent plus nombreuses au début du Ier siècle que dans les premiers temps de leur production (années 40-20 av. J.-C.), ce malgré l'apparition des sigillées. C'est le cas par exemple à Saint-Romain-en-Gal (face à Vienne) et à Besançon[29].
  5. L'îlot 24 a livré 35 amphores de type 1 (Dressel 1 similis), 73 exemplaires de type 2B et 11 exemplaires de type 3A[32].
  6. L'abréviation MML est mise pour désigner l'atelier de Lyon-la Muette. Pour une liste des abréviations similaires, voir [Picon 1990] Maurice Picon, « Les argiles employées dans les ateliers de Mandeure-Mathay (Doubs) » (Actes du Congrès de Mandeure-Mathay, 1990), S.F.E.C.A.G.,‎ , p. 63-68 (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr), p. 66, fig. 3 ; ou l'article « Typologie de la céramique antique », section « Note sur des abréviations couramment employées pour désigner des origines ».
  7. Pour les différentes formes générales (ovoïde, sphérique, hyperboloïde, etc.), voir [Cauliez et al. 2002] Jessie Cauliez, Gaëlle Delaunay et Véronique Duplan, « Nomenclature et méthode de description pour l’étude des céramiques de la fin du Néolithique en Provence », Varia, vol. 10-11 « série Histoires méditerranéennes »,‎ , p. 61-82 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]), paragr.20, fig. 2. Pour les lignes principales des différents profils, voir Cauliez et al. 2002, paragr. 19, fig. 1. Pour les différentes parties de l'anatomie d'une poterie (lèvre, bord, col, panse, carène, fond, pied, base), voir Cauliez et al. 2002, paragr. 31. Pour les formes de lèvres, voir Cauliez et al. 2002, paragr. 34 et 35, fig. 4. Noter que le pied des amphores est souvent un « pilon », plus ou moins pointu.
  8. Le pilon d'une amphore est son pied de forme plus ou moins pointue, qui n'est pas destiné à la faire tenir debout mais à servir de poignée pour manipuler l'amphore.
  9. L'atelier de Saint-Côme (actuel département du Gard) en Gaule Narbonnaise a lui aussi produit des amphores, de forme G8, à l'époque augustéenne (-27 av. J.-C. - 14 apr. J.-C.)[53] - [54].
  10. Ă€ la fin de l'âge du fer, le RhĂ´ne semble avoir baissĂ© de 2 m et les quartiers de la presqu'Ă®le et du bas de Saint-Jean voient alors de nombreuses constructions nouvelles dans le lit majeur du RhĂ´ne. Puis le fleuve reprend du volume au cours du Ier siècle et de nombreux bâtiments sont rehaussĂ©s sur des remblais, certains contenant des amphores pour aider le drainage. En 1980 Turcan compte 12 sites connus datant de cette Ă©poque et dont les vides sanitaires sont faits d'amphores[62].
  11. Le site du Verbe-Incarné, au sommet de la colline de Fourvière, est nommé d'après l'Ordre du Verbe incarné installé sur le terrain. Il a révélé un temple tibérien et nombre de fragments statuaires et autres pièces de mobilier ; et dans le nord du secteur de la Sarra, un habitat organisé en îlots adapté au relief du lieu (pentes de 4 % à 12 %), avec canalisations et réservoirs. Il est embelli dans la seconde moitié du Ier siècle et ses rues élargies. Il est abandonné au IIIe siècle[64].
  12. L'îlot 24, daté entre 7 av. J.-C. et 10 apr. J.-C., a livré des amphores Dressel 1, Dressel 2/4, Dressel 9 simili, et des mortiers[9].
  13. Le site de la place Bellecour est signalé en 1846. Il est redécouvert en 1966 : 16 dolia enterrés sont repérés à l'occasion de la création du parking[67]. Voir aussi [Audin 1948] Amable Audin, « Les origines antiques de Bellecour », Géocarrefour, vol. 23, no 3,‎ , p. 127-128 (lire en ligne [sur persee]).
  14. En céramique, un mouton est une masse de matériel faite d'un empilement de pièces de céramique, déformées et soudées entre elles à la suite d'une surchauffe du four, une irrégularité dans le processus de la chauffe, ou généralement une mauvaise gestion de la cuisson de la fournée.
  15. Pour les noms de l'atelier de la Manutention, voir l'article correspondant, ou l'article sur « les Subsistances », section « Historique ».
  16. Les ateliers verriers primaires fabriquent le verre (et peuvent aussi le transformer en produits finis) ; les ateliers secondaires reçoivent des blocs de verre brut et les transforment en produits finis.
  17. Voir une photo de l'excavation dégageant le four F, dans Maza 2014, p. 142, fig. 3.
  18. « Lamb. », ou « Lambroglia ». est une des formes de céramique campanienne définie par [Lamboglia 1952] (it) Nino Lamboglia, Per una classificazione preliminare della ceramica campana [« Pour une classification préliminaire de la céramique campanienne »] (extrait des actes du congrès international des études ligures (Congresso Internazionale di Studi Liguri) de 1950), Bordighera, Istituto Internazionale di Studi Liguri, , 70 p., sur _ _ _ (OCLC 639251528, présentation en ligne).
  19. La cuisson en mode réducteur, ou mode B, est « une cuisson en mode réducteur suivie d'une post-cuisson également en mode réducteur. Ce mode de cuisson a une forte influence sur la coloration de la pâte. Les objets obtenus après cuisson ont une pâte grise ou noire[92]. » La cuisson en mode A « est une cuisson en mode réducteur suivie d'une post-cuisson en mode oxydant. Ce mode de cuisson a une forte influence sur la coloration de la pâte. Les objets obtenus après cuisson ont une pâte jaunâtre, rosâtre ou bien orange rosée. La couleur de la pâte cuite varie en fonction du taux de fer de celle-ci. Plus il y a du fer, plus la couleur de la pâte se rapproche du rose. S'il y a peu ou pas de fer, la couleur sera jaunâtre ou blanchâtre. »[93]. Pour plus de détails en langage accessible aux non-initiés, voir par exemple « Réduction et cuisson céramique », sur smart2000.

Références

  1. Jacob 1984, p. 351.
  2. [Galliou et al. 1980] Patrick Galliou, Michael Fulford et Michel Clément, « La diffusion de la céramique «à l'éponge » dans le nord-ouest de l'Empire Romain », Gallia, vol. 38, no 2,‎ , p. 265-278 (lire en ligne [sur persee]), p. 265.
  3. Ambroise Comarmond, Description des antiquités et objets d'art contenus dans les salles du Palais des arts de la ville de Lyon, Lyon, F. Dumoulin, 1855-1857 (lire en ligne).
  4. Lasfargues et Picon 1996, p. 5.
  5. sec. 2-1-2-5" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 2-1-2.
  6. Hanotte 2005, p. 153.
  7. Lasfargues et Picon 1996, p. 7.
  8. [Desbats 1979] Armand Desbats, « L'archéologie urbaine à Lyon : situation actuelle », Nouvelles de l'Archéologie, no supplément 0-1 « L'archéologie urbaine »,‎ , p. 19-23 (lire en ligne [sur persee]); p. 19.
  9. Dangreaux et al. 1992, p. 37.
  10. Desbat et Schmitt 1997, p. 45.
  11. [Marlier 2008] Sabrina Marlier, « Architecture et espace de navigation des navires à dolia », Archaeonautica, no 15,‎ , p. 153-173 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 164.
  12. [Audin 1968] Amable Audin, « Les docks des Étroits, à Lyon », Latomus, t. 27, no 2,‎ , p. 425-428.
  13. Genin, Lasfargues et Schmitt 1996, p. 19.
  14. Laroche 1997, p. 55.
  15. Lascoux 1996, p. 13.
  16. Desbat 2001, p. 10.
  17. Desbat et Genin 1996.
  18. Desbat et al. 1997, Gallia, no 54.
  19. Bertrand 2000, Avant-propos.
  20. § 5-22" class="mw-reference-text">Barreto, Laroche et Lenoble 2005, § 5.
  21. Becker et Monin 2003, p. 297.
  22. Dangreaux et al. 1992, p. 44.
  23. Christine Becker et Michèle Monin, « Fours de verriers antiques des Subsistances, Lyon », dans Danièle Foy et Marie-Dominique Nenna (dir.), Échanges et commerce du verre dans le monde antique, Montagnac, Monique Mergoil, coll. « Monographies Instrumentum » (no 24), (ISBN 2-907303-72-4, lire en ligne), p. 297-302.
  24. Genin, Lasfargues et Schmitt 1996.
  25. Jacob 1984, p. 350.
  26. Dubois 2003, section 1. « Origine et prototypes ».
  27. Passelac 1993, Dicocer.
  28. [Sanchez 2007] Corinne Sanchez, « Les céramiques d’imitations au Ier siècle av. n. è. en Languedoc: l’exemple des sites de consommation », dans Mercè Roca Roumens & Jordi Principal, Les imitacions de vaixella fina importada a la Hispania citerior (segles i aC – i dC), Tarragona, Institut Català d’Arqueologia Clàssica, coll. « Sèrie documenta » (no 6), , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 7.
  29. Desbat et Genin 1996, p. 226.
  30. Desbat 1987, p. 159.
  31. « Rue de la Favorite », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  32. Desbat & Dangréaux 1997, p. 75.
  33. Desbat 1987, p. 164.
  34. Desbat & Dangréaux 1997, p. 94.
  35. Desbat 1987, p. 165.
  36. [Schmitt 1993] Anne Schmitt, « Apports et limites de la pétrographie quantitative : application au cas des amphores de Lyon », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, no 17,‎ , p. 51-63 (lire en ligne [sur persée]), p. 51.
  37. Schmitt 1993, p. 56.
  38. Schmitt 1993, p. 57.
  39. Schmitt 1993, p. 57-58.
  40. Schmitt 1993, p. 58.
  41. Schmitt 1993, p. 59.
  42. Schmitt 1993, p. 62.
  43. Desbat & Dangréaux 1997, p. 84.
  44. [Desbat 1998] Armand Desbat, « L'arrêt des importations de Dressel 1 en Gaule » (Actes du Congrès d'Istres), S.F.E.C.A.G.,‎ , p. 31-36 (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr), p. 31, 33.
  45. [Laubenheimer et al. 1989] Fanette Laubenheimer, Thierry Odiot et Hugues Leclere, « Sous Auguste, un atelier de potiers italianisant à Saint-Just (Ardèche) », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 377 « Mélanges Pierre Lévêque. Tome 2 : Anthropologie et société »,‎ , p. 295-329 (lire en ligne [sur persee]).
  46. Desbat & Dangréaux 1997, p. 76.
  47. Desbat 1987, p. 160.
  48. Desbat & Dangréaux 1997, p. 77.
  49. Arlaud et al. 2000, Préface, paragr. 5.
  50. Voir fouilles préalables aux travaux de la ligne D du métro entre 1983 et 1987[49]
  51. [Desbat 1987] Armand Desbat, « Les importations vinaires à Lyon et à Vienne au début de l'Empire » (rapport préliminaire, Actes du Colloque de Badalona, 1985), Monografics Badalonines, no 9,‎ , p. 407-416.
  52. Desbat & Dangréaux 1997, p. 78.
  53. [Laubenheimer 1985] Fanette Laubenheimer, « La production des amphores en Gaule Narbonnaise », Centre de Recherche d'Histoire Ancienne, Besançon, vol. 66,‎ , p. 308. Cité dans Desbat 1987, p. 160, 165
  54. [Laubenheimer 2001] Fanette Laubenheimer, « Le vin gaulois de Narbonnaise exporté dans le monde romain, sous le Haut-Empire », dans Fanette Laubenheimer (dir.), 20 ans de recherches à Sallèles d'Aude, Presses universitaires Franc-Comtoises, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 51-65, p. 52, fig. 1 : carte des ateliers producteurs d'amphores en Narbonnaise à l’époque augustéenne.
  55. Desbat 1985, p. 12.
  56. sec. 1-3-65" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 1-3.
  57. Picon et Lasfargues 1974.
  58. sec. 1-2-3-67" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 1-2-3.
  59. Desbat et Genin 1996, p. 219.
  60. Desbat 1985, p. 10.
  61. Bertrand 1999, p. 30, fig. 1.
  62. [Burnouf & Laubenheimer 1998] Joëlle Burnouf et Fanette Laubenheimer, « Les vides sanitaires, place Bellecour, à Lyon », dans F. Laubenheimer (dir.), Les amphores en Gaule, vol. II, p. 175-192, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 175.
  63. Mandy et al. 1989, paragr. 4 (stratigraphie p. 18).
  64. « Le Verbe Incarné », sur patrimoine-lyon.org (consulté le ).
  65. Desbat et Schmitt 1997, p. 49.
  66. Bernard Dangréaux et Armand Desbat, « Les amphores du dépotoir flavien du Bas-de-Loyasse à Lyon », Gallia, vol. 45,‎ , p. 115-153 (ISSN 0016-4119, lire en ligne, consulté le ).
  67. Burnouf & Laubenheimer 1998, p. 177.
  68. [Ayala 2011] Grégoire Ayala, chap. 5.1 « Aménagements de berge et activités portuaires à Lugdunum : les apports de la fouille du Parc Saint-Georges (p. 77-87) », dans Giulia Boetto, Patrice Pomey et André Tchernia (dir.), Batellerie gallo-romaine. Pratiques régionales et influences maritimes méditerranéennes, Aix-en-Provence, Éditions Errance (publications du Centre Camille Jullian), coll. « Bibliothèque d’archéologie méditerranéenne et africaine » (no 9), , 208 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), paragr. 1.
  69. [Silvino] Tony Silvino, « Lyon. La fouille du Parc Saint-Georges : le mobilier céramique de l’Antiquité tardive », Revue archéologique de l’Est, t. 56, no 178,‎ , p. 187-230 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
  70. [Batigne-Vallet & Lemaître 2008] Cécile Batigne-Vallet et Séverine Lemaître, « Le mobilier céramique d'un site antique du Vieux-Lyon fréquenté entre le deuxième quart du Ier s. av. J.-C. et le début du Ve s. ap. J.-C. : le Musée Gadagne », Revue archéologique de Narbonnaise, no 41,‎ , p. 211-260 (lire en ligne [sur persee]).
  71. [Maza 2015] G. Maza, « Débats récents sur l’interprétation de « l’établissement gaulois » de la rue du Souvenir à Lyon-Vaise : une résidence aristocratique gauloise ? Nouvelles hypothèses (p. 87-95) », dans textes réunis par Séverine Lemaître et Cécile Batigne-Vallet (préf. D. Soutif), Abécédaire pour un archéologue lyonnais : Mélanges offerts à Armand Desbat, Autun, éd. Mergoil, coll. « Archéologie et Histoire Romaine » (no 31), , sur academia.edu (lire en ligne), p. 87.
  72. Arlaud et al. 2000, Préface, paragr. 1-3.
  73. sec. 2-2-86" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 2-2.
  74. [Godard 1992] Catherine Godard, « Une réserve de céramiques de l'époque de Claude à Vienne (Isère) » (Actes du Congrès de Tournai, 1992), S.F.E.C.A.G.,‎ (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr).
  75. « Place de la Butte », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  76. « Place de la Butte à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  77. sec. 2-1-2-2-90" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 2-1-2-2.
  78. « La Manutention militaire, aussi appelé les Subsistances, à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  79. « Les Subsistances en rive gauche de la Saône, vue vers l'est en caméra de rue depuis le quai Pierre Scize en rive droite », sur google.fr/maps Le pont Kœnig est sur la gauche.
    On peut faire glisser la vue vers la gauche ou la droite (placer le curseur sur le côté droit ou gauche de la vue, cliquer sur le bouton gauche de la souris, maintenir le bouton appuyé et faire glisser la vue vers la gauche ou la droite) ; faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en plaçant la souris dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre, puis en cliquant sur un des traits bleus qui apparaissent.
  80. Desbat et Schmitt 1997, p. 46.
  81. Nenna et al. 1997, p. 81.
  82. [Maza 2014] Guillaume Maza, « À propos d'une assiette à décor peint d'origine helvète importée en territoire ségusiave (Lyon, Rhône, France) ? Retour sur les imitations de Lamboglia 36 en Gaule », dans Jérôme Bullinger, Pierre Crotti et Claire Huguenin (dir.s), De l'âge du Fer à l'usage du verre. Mélanges offerts à Gilbert Kaenel, dit "Auguste", à l'occasion de son 65e anniversaire, Cahiers d'Archéologie Romande, (lire en ligne [PDF] sur openarchive.eveha.fr), p. 141-151 (voir p. 142).
  83. Maza 2014, p. 141.
  84. Maza 2014, p. 1481.
  85. « Rue du Chapeau rouge et rue Cottin à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  86. § 1-104" class="mw-reference-text">Barreto, Laroche et Lenoble 2005, § 1.
  87. Thollon-Pommerol et Laroche 1997, p. 66.
  88. Thollon-Pommerol et Laroche 1997, p. 63.
  89. « Place Père François Varillon », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  90. « Rue Jean Prévost », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  91. « Place Père François Varillon et rue Trion, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  92. « La céramique commune sombre », sur sites.google.com/civilisationromaine.
  93. « La céramique commune claire », sur sites.google.com/civilisationromaine.
  94. Thollon-Pommerol et Laroche 1997, p. 65.
  95. Thollon-Pommerol et Laroche 1997, p. 64.
  96. « Cimetière de Loyasse, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  97. Dangréaux et Desbat 1987, p. 115.
  98. Fanette Laubenheimer, Chérine Gébara et Isabelle Béraud, « Circulation des amphores et vide sanitaire, l'exemple de Fréjus », dans Fanette Laubenheimer (dir.), Les amphores en Gaule : production et circulation, Besançon, Université de Franche-Comté, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon » (no 474), (lire en ligne), p. 119-122.
  99. Pelletier 1967, p. 337.
  100. Genin, Lasfargues et Schmitt 1996, p. 21.
  101. Desbat et Genin 1996, p. 220.
  102. sec. 1-1-3-121" class="mw-reference-text">Bertrand 2000, sec. 1-1-3.
  103. « La Sarra, rue Pauline-Marie Jaricot, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  104. Laroche 1997, p. 58.
  105. Laroche 1997, p. 56.
  106. Vertet 1992, p. 129.
  107. Desbat 1985.
  108. « Métiers d'autrefois Pierre Scize », Des bibliothécaires de la bm de Lyon répondent aux questions posées, sur guichetdusavoir.org, (consulté le ).
  109. « Grenier d'Abondance, direction des affaires culturelles », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.