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Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte

L'atelier de poterie antique de la Butte est un atelier de céramiques antique dans le 1er arrondissement de Lyon.

Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région française Rhône-Alpes (Auvergne-Rhône-Alpes)
RĂ©gion antique Gaule Lyonnaise
département Rhône
Commune Lyon
CoordonnĂ©es 45° 46′ 07″ nord, 4° 48′ 56″ est
Altitude 175 m
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Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
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Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
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Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
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Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
Atelier de poterie antique de Lyon-la Butte
Histoire
Époque de la fin du Ier siècle av. J.-C. au début du IIe siècle
Drapeau de l'Empire romain Empire romain

Actif au Ier siècle, il est connu principalement pour sa production de lampes Ă  huile et de cĂ©ramiques Ă  parois fines mais aussi de mortiers et de bouchons d'amphores. Il succède Ă  celui de la Muette situĂ© Ă  moins de 300 m de lĂ . Il est contemporain de l’atelier du Chapeau Rouge Ă  Vaise (Lyon 9e) et les deux ateliers ont une production comparable.

Il a livré un gobelet de forme inédite : une imitation de gobelet républicain à lèvre concave.

Situation

L'atelier est sur la place de la Butte[1] (qui s'appelait auparavant « place du 175e rĂ©giment d'infanterie alpine (R.I.A.) »[2], dans la partie ouest du 1er arrondissement de Lyon, en rive gauche (cĂ´tĂ© nord) de la SaĂ´ne sur le quai Saint-Vincent, Ă  220 m en aval du pont KĹ“nig, Ă  l’angle du quai Saint-Vincent et de la montĂ©e de la Butte[3].

Situation historique

PlacĂ©s sur le cĂ´tĂ© concave d'une courbe de la SaĂ´ne, les potiers sont sur l’accumulation alluvionnaire qui peut leur servir de matière première. Ils ne sont pas seuls sur cette grève : c'est un quartier artisanal[4] et d'autres corps de mĂ©tiers s'y installent aussi, dont des verriers et des bronziers[5]. L'atelier de la Manutention est Ă  moins de 200 m en aval, et celui de la Muette Ă  moins de 300 m en aval Ă©galement.

« La Veue de Lion descendat par la Saosne »
« (La Vue de Lyon descendant par la Saône »)
par Israël Sylvestre (1649-1650)

La gravure de 1649-1650 ci-dessus montre le début du quai Saint-Vincent en amont, avec le fort Saint-Jean à gauche ; l'emplacement du futur Grenier d'abondance à sa droite ; la future place de la Butte ; plus loin dans le tournant de la Saône le premier bâtiment du couvent Sainte-Marie-aux-chaînes ; et à travers la Saône, des bateaux portant la chaîne de Sainte-Marie-aux-chaînes.

Topologie

La butte est celle en remblai mise en place par les arquebusiers pour limiter de champ de tir de leurs exercices[2]. (Voir plus de détails dans l'article « Montée de la Butte ».)

DĂ©couverte et fouilles

  • La SaĂ´ne en aval du pont de Serin,Balthazar-Augustin Hubert de Saint Didier, 1817La place de la Butte avec ses hauts arbres est entourĂ©e d'un mur. Un portique surĂ©levĂ© surmontĂ© par une enseigne ouvre sur cet enclos.
    La SaĂ´ne en aval du pont de Serin,
    Balthazar-Augustin Hubert de Saint Didier, 1817
    La place de la Butte avec ses hauts arbres est entourée d'un mur. Un portique surélevé surmonté par une enseigne ouvre sur cet enclos.
  • La caserne de Serin et le fort St-Jean,Balthazar Jean Baron, 1840-1850Arbres abattus, portique et mur dĂ©molis laissent voir le perron de l'hĂ´tel de la Butte contigu au Grenier d’abondance. Contemporain de A. Comarmond.
    La caserne de Serin et le fort St-Jean,
    Balthazar Jean Baron, 1840[n 1]-1850
    Arbres abattus, portique et mur démolis laissent voir le perron de l'hôtel de la Butte contigu au Grenier d’abondance. Contemporain de A. Comarmond.

Le site archéologique est connu depuis le XIXe siècle : un four de potier est signalé entre 1932 et 1934, un autre en 1840[5]. En 1842, Ambroise Comarmond signale 36 lampes à huile « en terre blanche » dont la plupart portent l'estampille STROBILI, que l'on connaît de nos jours comme potier de la région de Modène[7].

A. Steyert (1895) reprend les descriptions de Comarmond et signale des vestiges d'atelier de poterie de Strobilius au nord du fort Saint-Jean, sur le site de l’entreprise Gillet ; mais rien n’est venu corroborer cette affirmation et Steyert a bien pu situer ailleurs ce qui revient à la Butte[8]. La première erreur de localisation vient de Comarmond, qui situe l'entreprise Morel (d'où viennent les trouvailles) quai de Serin ; alors que cette fonderie de cloches se trouve quai Sainte-Marie-aux-Chaînes (en aval du fort Saint-Jean)[9].

La redécouverte du site par les milieux scientifiques actuels date de l'installation en 1965 de conduites d'eau en provenance du plateau de la Sarra (côté sud de la rivière) et devant traverser la Saône en aval du pont de Serin (remplacé en 1972 par le pont Kœnig) puis ressortir du côté nord de la rivière à la hauteur de la place de la Butte. Dragages préparatoires en mai 1965, suivis en juillet par une première tranchée venant du nord jusqu'à la place de la Butte ; ensuite une grande fosse est ouverte au centre de la place, puis agrandie vers le quai en même temps qu'est creusée une seconde tranchée partant de la place vers l'est. Le quai St-Vincent est éventré, les canalisations rejoignent le centre de la place par une galerie qui passe sous la rue du quai au printemps 1966. Le chantier est terminé en août 1966[1].

De nombreux tessons de céramique et de verre resurgissent dès les premiers sondages[7]. Mais l'archéologie de sauvetage n'existe pas encore et aucune fouille archéologique n'est entreprise malgré la présence claire de niveaux archéologiques, dont des cuves ou des dolia (grosses cuves en terre cuite). Un voisin des travaux alerte M. A. Grange, amateur d'« antiquailles », qui surveille assidument les travaux à partir du creusement de la fosse au centre de la place. Il fait une simple lecture des parois non préparées, lecture non confirmée par aucun archéologue de profession[1] ; fait quelques croquis et relevés[10] et collecte de nombreux fragments[7]. Aucune structure d'atelier n'est révélée, excepté une petite portion de paroi rubéfiée pouvant provenir d'un four et qui apparaît dans la fosse creusée dans la place de la Butte[10].
Ce mobilier et ces quelques observations sont les seules sources d'informations sur le site pendant 35 ans[1], jusqu'aux fouilles préventives qui interviennent sur le site[7] de novembre 2000 à mars 2001, réalisées par l’AFAN sous la direction de S. Motte[5].

Le chantier de fouilles de 1965 est appelé « Manutention no 1 » dans Tout feu 2001, p. 47-48 ; et le chantier de fouilles de novembre 2000 à mars 2001 « Manutention no 4 » dans la même revue, p. 49-50[5].

Grange repère aussi en 1965 des traces d'atelier de verrier, avec des éléments de fours et de nombreux fragments de verre irisés et en très mauvais état de conservation[5]. Et le site a également livré des vestiges d’activité de bronziers[1] - [5].

Description

Stratigraphie

La stratigraphie du site est lacunaire et très confuse. Quelques éléments certains peuvent être retenus :

Un niveau ancien en galets recouvre une épaisse couche de remblai sans stratigraphie lisible, montrant surtout des éléments de destruction[1].

Des sépultures sont présentes mais leur place dans la stratigraphie est difficilement identifiable[1]. Un sarcophage surmonte un four de potier[11].

M. ThĂ©venaz, auteur de croquis mĂ©trĂ©s du site avec les dĂ©couvertes (1965/1966), identifie un tunnel de four construit en briques dont les parois sont vitrifiĂ©es. Il y a certainement eu des fours Ă  poteries sur place, mais faute de prĂ©cisions rien ne dit que ce four en particulier en soit un : il peut aussi bien ĂŞtre un four de verrier. Les vestiges les plus importants relevĂ©s dans la fosse ne sont pas ceux d’un atelier de potier. Le seul Ă©lĂ©ment pouvant se rapporter Ă  des structures liĂ©es Ă  la production de cĂ©ramique, est dans la paroi Est de la fosse : une « grosse paroi rĂ©fractaire, 18 cm d'Ă©paisseur progressivement brĂ»lĂ©e »[1].

À partir de la fin du Ier siècle les horizons stratigraphiques gagnent en épaisseur et couvrent des durées plus longues (ce qui fait perdre de la précision aux datations archéologiques)[12].

Les cuves ou dolia

La fosse a dans sa paroi nord un alignement de six cuves ou dolia dans sa largeur, recouvertes d'un niveau contenant des cendres. Et la tranchée qui part de la fosse vers le nord a traversé au moins quatre autres alignements ouest-est de ces cuves[1]. (La même tranchée a aussi coupé le cheminement d'un caniveau[1].)

Ces cuves sans fond plat ont une forme relativement ouverte, avec un diamètre maximal d'environ 120 cm et une hauteur totale de 100 cm. Leur profil est mal restituĂ©, on ne sait pas s'il est hĂ©misphĂ©rique ou plutĂ´t conique. Leurs lèvres[n 2] sont de deux types : une en marli[n 2] semblable Ă  celle des dolia, l’autre avec une encoche en rĂ©serve[1].

Ces alignements de cuves reposent sur des « dalles de gneiss »[1], et sont surmontés d'une épaisse couche de rebuts de céramique[10]. Ils doivent être dissociés des structures maçonnées postérieures[1] : ils relèvent d'une installation antérieure à l'atelier de poterie. mais leur utilisation reste inconnue[10].

Desbat & Dangréaux (1997), mentionnant aussi l’entrepôt à dolia trouvé rue des Étroits et le site place Bellecour, posent l'hypothèse que ces dolia participent au circuit commercial des denrées importées à Lyon en vrac pour être conditionnées en amphores sur place[13].

Évolution de l'atelier

L'atelier de la Butte succède Ă  celui de la Muette situĂ© Ă  moins de 300 m de lĂ . Il est contemporain de l’atelier du Chapeau Rouge Ă  Vaise (Lyon 9e) et les deux ateliers ont une production comparable[7].

Les fouilles de 2000-2001 révèlent quatre phases d'occupation antique[7].

La phase 2 comprend trois petits fours de potiers rectangulaires et une quinzaine de fours de verriers : elle a livré un abondant mobilier[7].

Le matériel récolté

A. Comarmond (1855), qui fait l'inventaire du musée du Palais des Arts de Lyon[14], relève dans les collections d'antiquités romaines du musée plusieurs objets provenant de la Butte. Outre le petit mobilier d'une tombe installée au-dessus d'un four de potier (pièces décrites plus bas dans la section « Autre mobilier trouvé sur le site »), il relève la présence de cinq lampes en argile blanche et de cales de four[n 3].

En 1965 Grange recueille des rebuts de cuisson de lampes à huile, de céramiques à parois fines et des « moutons[n 4] » de mortiers[5]. Les productions principales sont de la céramique fine, des lampes à huile et, en moindre quantité, de la céramique commune claire[7].

Lampes Ă  huile

Une lampe Ă  huile provenant de l'atelier de La Butte.

Un lot de 18 lampes sur les 36 répertoriées par A. Comarmond a été comparé aux lampes de Vindonissa répertoriées par S. Loeschcke en 1919, ce qui a permis d'identifier et de constituer le groupe C de provenance lyonnaise[7].

Le second lot de lampes, provenant des ramassages effectués par A. Grange en 1965, comporte 500 fragments issus de 185 individus ; la moitié de ces fragments sont des rebuts de cuisson, ce qui laisse supposer que la récolte provient d'un dépotoir[7].

CĂ©ramiques Ă  parois fines

Bertrand et al. (1997) signalent qu'aucun échantillon de céramique à paroi fine ne provient de ramassages anciens, probablement parce que les lampes monopolisaient alors l'attention.
Datant de 1965[9], un premier ensemble très fragmentaire et assez érodé de 631 tessons pour un minimum de 86[n 5] vases reconstitués a été ramassé dans la fosse centrale, essentiellement dans les couches surmontant les cuves. Certaines lèvres sont difficilement interprétables mais les gobelets sont largement minoritaires[20]. Le site a livré un gobelet de forme inédite : une imitation de gobelet républicain à lèvre concave[21]. Le matériel recueilli sur le site ne permet pas toujours d'identifier d'autres formes rares[21].

Les vases ovoïdes sont presque aussi nombreux que les bols[22]. Sur quatre principales formes de bols, le bol à lèvre en bandeau lisse est le plus abondant, avant le bol à lèvre en bandeau mouluré. Les deux autres types sont moins nombreux[20] ; parmi ceux-là, les bols carénés à lèvre en bandeau brisé sont plus tardifs[22].

Le sablage est le décor le plus ancien[21]. Il est appliqué sur la plupart des pots ovoïdes et une bonne partie des bols[20] ; il se retrouve sur tous les bols à lèvre en bandeau brisé, qui ne reçoivent jamais de barbotine[21].
77,4 % des tessons sablés ont une surface interne lisse[21] : les pots ovoïdes, plus grands, génèrent plus de tessons[23]. Les tessons lisses correspondent à des bols à lèvre en bandeau brisé, des coupes tripodes, des couvercles et une partie des pots ovoïdes (à cause de leur plus grande taille, ces derniers fournissent plus de tessons). Les formes fermées (pots ovoïdes) ont généralement une surface interne lisse[20].

Les coupes tripodes, une marque de la diversité de la production de l'atelier, sont généralement hémisphériques avec une lèvre éversée[21].

La partie basse d'un four sur le site de l'atelier de la Manutention a livré cinq vases ovoïdes à parois fines, intacts, ressemblant à la production de la Butte[24].

Le musée de la civilisation romaine à Fourvière possède deux lots des 36 lampes de la collection Comarmond[7].

Un gobelet inédit

Une est représentée par un tesson de gobelet présente une forme inédite ; il est décoré à la molette mais sa lèvre concave rappelle les gobelets républicains[20].

Mortiers

La production de mortiers est représentée par la trouvaille en 1965[5] du « mouton[n 4] » d'un mortier fondu et collé sur des tuiles également déformées. Ce mortier, à marli presque horizontal mais légèrement recourbé, est apparenté au type Vindonissa 575 et 576 : rare à Lyon[25]. Il est proche du type 2 produit à la Manutention[26].

Bouchons d'amphores

Les « bouchons d'amphores » sont des vases plus ou moins en forme d'amphore, parfois appelés amphorisques et interprétés comme des moyens de boucher les amphores (voir les représentations des huit formes de bouchons d'amphores trouvées à la Butte, dans Bertrand et al. 1997, p. 30, fig. 14)[25]. Cette interprétation, proposée originellement par S. Loeschcke (1939), a été reprise par plusieurs auteurs mais plusieurs autres hypothèses ont été avancées[27] - [n 6].

En 1965 A. Grange signale dans la tranchée partant vers l'est, « plusieurs amoncellements de vases considérés comme bouchons d'amphores, de plusieurs calibres »[27].
Le remblai de la paroi ouest de la fosse centrale a livré un lot d'une dizaine d’amphorisques, découverts ensemble. Ce lot présente quatre types différents dont trois ont une lèvre en bobine similaire ; la lèvre du quatrième type n’est pas conservée[26] :

  • premier type : panse globulaire striĂ©e, la plus grosse contenance parmi les quatre types. Pied plat ;
  • deuxième type : panse piriforme striĂ©e, plus petite. Pied en pilon cylindrique ;
  • troisième type : panse piriforme encore plus petite. Non striĂ©e. Pied plat ;
  • quatrième type : panse cylindrique lisse. Exemplaire brisĂ© Ă  l’épaulement[26].

Les argiles et les pâtes

L'argile utilisée pour les lampes et les céramiques à parois fines est très calcaire (+ de 8%). La pâte est blanche à verdâtre[9].

Les engobes, généralement dans les tons bruns ou orangés, sont poreux et mats quand ils ne sont pas grésés. Ils sont parfois grésés, ce qui les rend imperméables et donne plus ou moins de brillant à la surface.
Mais beaucoup des échantillons récoltés sont des ratés de cuisson, parmi lesquels les revêtements brillants sont rares mais presque toutes les pièces portent des pustules de surmoulage au plâtre ; de plus leur pâte est souvent pulvérulente et l’engobe a disparu, mais ces dernières caractéristiques peuvent aussi apparaître quand les pièces sont enfouies dans certaines conditions[9] (la nature chimique de certains sols peut amener ce résultat).

Autre mobilier trouvé sur le site

A. Comarmond (1855), qui fait l'inventaire du musée du Palais des Arts de Lyon[14], relève dans les collections d'antiquités romaines du musée plusieurs objets provenant de la Butte ; dont le petit mobilier d'une tombe installée au-dessus d'un four de potier, incluant des figurines en argile blanche, des vases, des épingles de tête et une baguette en ivoire[n 7].

Dates

Le bol à lèvre en biseau, une céramique fine, est la première forme connue produite par l'atelier ; elle apparaît dans les années 20-30 apr. J.-C. et disparaît précocement, avant le dernier tiers du Ier siècle[12].

Quelques années après le début de ce bol, l’atelier commence à produire des bols à lèvre en bandeau mouluré et des vases ovoïdes ; ce sont les formes qui ont duré le plus longtemps et ce sont les plus nombreuses sur les sites de consommation lyonnais. Le bol à lèvre en bandeau brisé, les gobelets ovoïdes, les coupes tripodes et les couvercles ne sont pas produits avant le deuxième tiers du Ier siècle[12].

Des imitations de Firmalampen[n 8] de type Loeschcke X marquent la fin de la production[7].

Nonobstant les problèmes de stratigraphie sur le site de l'atelier, les sites de consommation lyonnais ont fourni des productions de la Butte dans des contextes du début du IIe siècle. L'atelier est donc actif plus longtemps que ne le supposait K. Greene (en)[12], qui avait donné une date de fin d'activité vers 68-70 apr. J.-C. en se basant sur l'absence des productions de la Butte sur les sites de consommation du limes[34] ; mais Lyon a connu une période de troubles à cett époque et les canaux d'exportation en ont vraisemblablement été perturbés[12].

Diffusion

Jusqu'en 1999, les productions de la Butte ont été trouvées sur 102 sites dont 42 en Angleterre[35].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • « Cie des Chevaliers de l'Arquebuse », Des bibliothĂ©caires rĂ©pondent aux questions posĂ©es, sur guichetdusavoir.org, oĂą l'on trouve aussi une courte prĂ©sentation du « jeu de l’arquebuse » Ă  Lyon.

Bibliographie

  • [Becker & Monin 2003] Christine Becker et Michèle Monin, « Fours de verriers antiques des Subsistances, Lyon », dans Danièle Foy & Marie-Dominique Nenna (dir.), Échanges et commerce du verre dans le monde antique, p. 297-302 (Actes du colloque de l'AFAV, Aix-en-Provence et Marseille, 7-9 juin 2001), Ă©d. Monique Mergoil, coll. « Monographies Instrumentum », (ISBN 2-907303-72-4, lire en ligne), p. 298. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Bertrand et al. 1997] Éric Bertrand, Armand Desbat, Sandrine Élaigne et Anne Schmitt, « L'atelier de la Butte », Gallia, no 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon, 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 5-43 (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Bertrand 1999] Éric Bertrand, « Vindonissa, la cĂ©ramique Ă  paroi fine de l'atelier de la Butte Ă  Lyon », Gesellschaft Pro Vindonissa,‎ , p. 29-36 (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Bertrand 2000] Éric Bertrand, La production des cĂ©ramiques Ă  paroi fine Ă  Lyon. Les cĂ©ramiques attribuĂ©es ou apparentĂ©es Ă  l'atelier de la Butte (typologie, chronologie et diffusion) (thèse de doctorat Histoire et Civilisation des Mondes Anciens (dir. Armand Desbat)), UniversitĂ© Lumière Lyon 2, (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Comarmond 1855] A. Comarmond, Description des antiquitĂ©s et objets d'art contenus dans les salles du palais-des-arts de la ville de Lyon (monographie), Lyon, impr. F. Dumoulin, 1855-1857, 851 p. (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Desbat & Schmitt 1997] Armand Desbat et Anne Schmitt, « L'atelier de la Manutention », Gallia, no 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 45-50 (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Hanotte 2005] Alice Hanotte, « L’atelier de la Butte Ă  Lyon : un fournisseur en luminaires du limes rhĂ©nan », Actes du 1er Congrès International d’études sur le luminaire antique (Nyon – Genève, 29/09 – 4/10/2003),‎ (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Niepce 1897] LĂ©opold Niepce, Lyon militaire, Lyon, , VI-638 p. (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Vertet et al. 1968] Hugues Vertet, AndrĂ© Lasfargues et Jacques Lasfargues, « Observations sur les gobelets d'ACO de l'atelier de la Muette (Lyon) », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, vol. 7, no 1,‎ , p. 35-44 (lire en ligne).

Plans, notes et références

Plans

  • Bertrand 2000, chap. 2 : « L’atelier de la Butte - DonnĂ©es archĂ©ologiques » > section 2-1-2-1 : « Nouvelles donnĂ©es sur le site »,
    • fig. 18 : « Situation de la fosse et des tranchĂ©es ouvertes place de la Butte »
    • fig. 19 : « RelevĂ© en plan de la fosse centrale et des tranchĂ©es, situation des cuves et structures majeures »
    • fig. 20 : « Coupe nord-sud du quai St-Vincent et de la place de la Butte, arrivĂ©e des conduites et emprise de la fosse centrale »
    • fig. 21 : « Coupes sud-nord et ouest-est de la fosse centrale »

Notes

  1. La date de ce dessin ne peut être antérieure à la création du chemin de la Montée de la Butte, vers 1840[6].
  2. Pour les différentes formes générales (ovoïde, sphérique, hyperboloïde, etc.), voir [Cauliez et al. 2002] Jessie Cauliez, Gaëlle Delaunay et Véronique Duplan, « Nomenclature et méthode de description pour l’étude des céramiques de la fin du Néolithique en Provence », Varia, vol. 10-11 « série Histoires méditerranéennes »,‎ , p. 61-82 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]), paragr.20, fig. 2.
    Pour les lignes principales des différents profils, voir Cauliez et al. 2002, paragr. 19, fig. 1.
    Pour les différentes parties de l'anatomie d'une poterie (lèvre, bord, col, panse, carène, fond, pied, base), voir Cauliez et al. 2002, paragr. 31.
    Pour les formes de lèvres, voir Cauliez et al. 2002, paragr. 34 et 35, fig. 4.
    Noter que le pied des amphores est souvent un « pilon », plus ou moins pointu.
  3. Morel fils, fondeur de cloches à la Butte, quai de Serin, donne au musée dans les années 1840 plusieurs objets provenant de ce lieu[15]. A. Comarmond (1855) liste les lampes et cales de four suivantes provenant de la Butte :
    Lampes en argile blanche nos 425, 426, 758, 759, 760
    • no 425. Lampe en argile blanche, couverte rougeâtre ; Ă  bec rond ; elle est ornĂ©e de moulures ; dans le centre, un gĂ©nie debout, les bras Ă©cartĂ©s. Bien conservĂ©e. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e, en 1842, Ă  la Butte, quai de Serin, et donnĂ©e par M. Morel, fondeur de cloches. Longueur : 8,4 cm ; diamètre : 6,3 cm ; poids : 50,2 g[16].
    • no 426. Lampe Ă  bec triangulaire, en argile blanche, Ă  couverte rouge en partie dĂ©truite; ornĂ©e de moulures ; dans le centre, un Amour assis, retenant un chevreau par les pattes de derrière ; la tĂŞte et la cuisse ont Ă©tĂ© aplaties avant la cuite de l'argile. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e au mĂŞme lieu que la prĂ©cĂ©dente et Ă  la mĂŞme Ă©poque, et donnĂ©e par M. Morel, fondeur de cloches. Longueur : 7,8 cm ; diamètre : 6 cm ; poids : 44 g[16].
    • no 758. Fragment d'un dessus de lampe, en argile blanche, sur lequel est un enfant conduisant un cheval lancĂ© au galop ; ce petit sujet est d'un bon style. TrouvĂ© Ă  la Butte en 1842, et donnĂ© par M. Morel, fondeur de cloches. Diamètre : 6,4 cm ; poids : 9,8 g[17].
    • no 759. DĂ©bris de lampe en argile blanche, sur lequel on voit un cavalier sur un cheval lancĂ© au grand galop. TrouvĂ© Ă  la mĂŞme Ă©poque et au mĂŞme lieu que le prĂ©cĂ©dent, donnĂ© par le mĂŞme. Longueur : 5 cm ; poids : 9,9 g[17].
    • no 760. Autre fragment de lampe en argile blanche, Ă  couverte rouge ; sur ce dĂ©bris on voit un gĂ©nie ailĂ©, debout, le bas du tronc et les jambes couvertes de draperies. A l'envers de ce fragment, et Ă  celui de chacun des deux prĂ©cĂ©dents, on voit encore l'impression des doigts du potier, les sillons et les granulations de sa peau, qui se sont conservĂ©s comme au moment oĂą il venait de presser l'argile dans le moule. TrouvĂ© et donnĂ© avec les prĂ©cĂ©dents. Longueur : 6,6 cm ; poids : 13 g[17].
    Cales de four nos 644 Ă  651
    • no 644. Pièce en argile rouge, de fabrique romaine, d'un travail commun ; elle reprĂ©sente une espèce de rondelle renflĂ©e, ressemblant aux couronnes que nos boulangers placent sur leur tĂŞte pour porter les pains au domicile de leurs clients. On ne peut guère Ă©lever de doute sur sa destination ; trouvĂ© avec les suivants dans les ruines d'un four de potier, cet ustensile servait Ă  maintenir en Ă©quilibre les vases dont la base conique ou arrondie les empĂŞchait d'ĂŞtre placĂ©s dans le four d'une manière solide et dans une position convenable. Il est d'une bonne conservation. Ce support en argile et plusieurs autres antiquitĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes en 1840, Ă  Lyon, au lieu dit de La Butte, en creusant les fondations d'une maison. AchetĂ© par la ville Ă  un des ouvriers. (Cab. de la ville). Diamètre de l'ouverture : 7 cm ; Ă©paisseur ; 3,9 cm ; poids : 739 g[18].
    • Les nos 645 à 647 et 649 à 651 sont d'autres pièces de support en argile rouge, conformes à la précédente, en plus ou moins bon état de conservation. (Cab. de la ville)[18] - [19]. Le no 648, également une pièce de support, est en argile blanche et présente sur les côtés une espèce de gouttière ou de dépression, au lieu d'être arrondi comme les précédents. (Cab. de la ville)[18].
    Cales de four « boulons » nos 655 à 658
    • Ce sont des espèces de boulons ou cylindres irréguliers à deux têtes, en argile blanche. Le travail est des plus grossiers ; ils ont été façonnés à la main, comme les précédents ustensiles ; ils ont dû servir de support dans une fabrique de potier ; on éloignait ces cylindres, ou on les rapprochait les uns des autres suivant le volume de la pièce qu'on plaçait dans le four. Trouvés à la Butte avec les nos 644 à 651. (Cabinet de la ville)[19].
  4. En céramique, un mouton est une masse de matériel faite d'un empilement de pièces de céramique, déformées et soudées entre elles à la suite d'une surchauffe du four, une irrégularité dans le processus de la chauffe, ou généralement une mauvaise gestion de la cuisson de la fournée.
  5. Pour le nombre de tessons de céramiques fines collecté en 1965 : les chiffres de 629 tessons pour 86 vases reconstitués sont de Bertrand et al. 1997, p. 7. Les chiffres de 631 tessons pour un minimum de 86 vases reconstitués, sont de Bertrand 2000, chap. 2 > section 2.1.2.2.
  6. Les interprétations alternatives proposées pour les « bouchons d'amphores » sont : ventouses pour extraire les bouchons d'amphores (Emilio Rodriguez-Almeida 1986) ; éléments pour la construction de voûtes, unguentaria ; éléments de lampadaires ; et cornets pour jouer aux dés (Pavolini, 1980)[27].
    L'hypothèse des bouchons d'amphores est la moins controversée. La proximité de production d'amphores à l'atelier de la Manutention tout proche va aussi dans ce sens[26].
  7. Morel fils, fondeur de cloches à la Butte, quai de Serin, donne au musée dans les années 1840 plusieurs objets provenant de ce lieu : figurines en argile blanche nos 145, 146, 147, épingles de tête en ivoire nos 22, 23, 24, baguette en ivoire no 31[15]. A. Comarmond (1855) en donne la liste :
    Figurines en argile blanche nos 145, 146, 147
    • no 145. Figurine en argile blanche, drapĂ©e, vĂŞtue de la tunique talaire ; elle tient un volumen de la main gauche, la droite est appliquĂ©e sur sa poitrine. La partie supĂ©rieure du tronc est mutilĂ©e ; le reste de la statuette a Ă©tĂ© brisĂ© en deux et recollĂ©, la tĂŞte manque entièrement. Cette statuette a Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă  Lyon en 1842, Ă  la montĂ©e de la Butte, et donnĂ©e par M. Morel fils, fondeur de cloches, quai de Serin. Hauteur : 11,4 cm ; poids : 100 g[28].
    • no 146. TĂŞte de femme d'un assez bon style, coiffĂ©e en cheveux ; un voile semble couvrir le derrière de la chevelure et descendre sur les cĂ´tĂ©s du col. Ce dĂ©bris de statuette est en argile blanche, il a Ă©tĂ© dĂ©couvert avec le prĂ©cĂ©dent et donnĂ© par le mĂŞme. Hauteur : 9,5 cm ; poids : 78,2 g[28].
    • no 147. Statuette en argile blanche, trouvĂ©e avec la prĂ©cĂ©dente, elle est assise sur un socle irrĂ©gulier ; elle est penchĂ©e de cĂ´tĂ©, et s'appuie sur la main droite. Cette figurine est mutilĂ©e, la tĂŞte et le bras gauche manquent. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e au mĂŞme lieu que les prĂ©cĂ©dentes et donnĂ©e par le mĂŞme. Hauteur : 7,8 cm ; poids : 122 g[28].
    Vases nos 178, 254 et 257
    • no 178. Vase Ă  parfums, en verre blanc, de forme allongĂ©e et cylindrique ; la panse est une espèce de cĂ´ne tronquĂ© dont le sommet forme la base du vase ; son col est très-court, les bords sont Ă©vasĂ©s et Ă©pais ; il est irisĂ© et mutilĂ© sur l'un de ses cĂ´tĂ©s. Il a Ă©tĂ© trouvĂ©, en 1840, avec d'autres objets dans une tombe d'Ă©poque romaine, montĂ©e de la Butte, Ă  Lyon, quai de Serin. Hauteur : 11,3 cm ; diamètre : 4,9 cm ; poids : 57 g[29].
    • no 254. Vase funĂ©raire en argile blanche, d'un travail assez grossier, ornĂ© tout le long de la panse de sillons tracĂ©s au tour. Il est de forme ovoĂŻde, Ă  base Ă©troite ; le goulot est court, peu Ă©vasĂ©. Ce vase, que nous classons dans la catĂ©gorie des vases amphoriques, a Ă©tĂ© trouvĂ© Ă  la montĂ©e de la Butte, Ă  Lyon, en 1840, dans un sarcophage en calcaire dit vieux chĂ´in ; nous Ă©tions prĂ©sent Ă  l'ouverture de ce tombeau oĂą se trouvait un squelette de femme dont les os tombaient en poussière. Le vase dont il est ici question Ă©tait placĂ© près du pied droit du cadavre. Dans la mĂŞme tombe nous avons vu, Ă  droite de la tĂŞte, un flacon en verre, trois Ă©pingles de tĂŞte en ivoire et une baguette en mĂŞme matière. Tous ces objets sont dĂ©posĂ©s au MusĂ©e. Ce vase a Ă©tĂ© fracturĂ© au goulot. AchetĂ© en 1840. Hauteur : 19,6 cm ; diamètre : 8,7 cm ; poids : 265 g[30]. Le sarcophage surmontait un four de potier[31].
    • no 257. Autre vase funĂ©raire en argile rouge, [panse piriforme, ornĂ©e de sillons Ă  la partie supĂ©rieure, se terminant par une base-Ă©troite et plane ; le goulot est court, Ă©troit, en forme d'entonnoir] ; une partie de l'ouverture est mutilĂ©e ; il est Ă©brĂ©chĂ© Ă  la base. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1841, sur les rives de la SaĂ´ne Ă  la Butte, non loin d'un ancien four de potier romain, qu'on a trouvĂ© Ă  la mĂŞme Ă©poque, en dessous de la tombe dont il est fait mention au no 254. Hauteur : 14,1 cm ; diamètre : 8,2 cm ; poids : 329 g[30].
    Épingles de tête nos 22, 23, 24
    • no 22. Épingle de tĂŞte, en ivoire, de travail antique, composĂ©e d'une tige allongĂ©e dont la pointe est brisĂ©e et manque ; la tĂŞte reprĂ©sente une pomme de pin. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e en 1840,Ă  Lyon, dans une tombe en pierre calcaire, montĂ©e de la Butte ; dans ce tombeau Ă©tait le squelette d'une femme dont les os Ă©taient presque entièrement fuses ; Ă  ses pieds, du cĂ´tĂ© gauche, Ă©tait une petite urne amphorique, en terre noirâtre ; Ă  droite, près de la tĂŞte, Ă©taient placĂ©s un petit vase en verre, une tige noduleuse en ivoire, et trois Ă©pingles de tĂŞte en mĂŞme matière, dont celle que nous dĂ©crivons faisait partie. DonnĂ©e Ă  la ville en 1840, par M. Morel, avec les autres objets trouvĂ©s dans cette tombe. Longueur : 8,9 cm ; diamètre : 0,3 cm ; poids : 0,8 g[32].
    • no 23. Épingle de tĂŞte, en ivoire, composĂ©e d'une tige renflĂ©e dans son tiers supĂ©rieur ; la tĂŞte est de forme sphĂ©rique, la pointe est brisĂ©e et manque. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e avec la prĂ©cĂ©dente. DonnĂ©e Ă  la ville en 1840. Longueur : 6,7 cm ; diamètre : 0,3 cm ; poids : 1,2 g[32].
    • no 24. Épingle en ivoire, couleur d'un blanc jaunâtre, Ă  tige mince et allongĂ©e ; la tĂŞte prĂ©sente une moulure circulaire formant disque, sur laquelle repose une petite boule pointue au sommet. Elle est intacte et a Ă©tĂ© trouvĂ©e avec les deux prĂ©cĂ©dentes. DonnĂ©e Ă  la ville en 1840. Longueur : 9,7 cm ; diamètre : 0,3 cm ; poids : 1 g[32].
    Baguette en ivoire no 31
    • no 31. Baguette, en ivoire, dont la matière est presque dĂ©composĂ©e ; elle consiste en une tige arrondie simulant de grosses perles unies ensemble. Elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e avec l'Ă©pingle en ivoire, numĂ©ro 22. Ă€ raison des dĂ©tails donnĂ©s Ă  ce numĂ©ro, nous sommes portĂ© Ă  croire qu'elle servait Ă  la coiffure, pour fixer, d'une manière solide, des mèches de cheveux, ou autres ornements qui entraient dans la parure en cheveux de cette Ă©poque. Elle est très-mutilĂ©e. DonnĂ©e Ă  la ville en 1840, par M. Morel. Longueur: 11,8 cm ; diamètre : 1 cm ; poids : 7 g[33].
  8. Pour la typologie des Firmalampen, voir « Lampes à huile romaines "Firmalampen" », sur artefacts-collection.fr.

Références

  1. Bertrand 2000, chap. 2 : « L’atelier de la Butte - Données archéologiques » > section 2-1-2-1 : « Nouvelles données sur le site ».
  2. « Place de la Butte », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  3. « Place de la Butte à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  4. Bertrand 2000, chap. 2 : « L’atelier de la Butte - Données archéologiques » > section 2-1 : « Le site de production place de la Butte ».
  5. Becker & Monin 2003, p. 297.
  6. Niepce 1897, p. 500. Cité dans Cie des Chevaliers de l'Arquebuse, sur guichetdusavoir.org.
  7. Hanotte 2005, p. 153.
  8. Bertrand 2000, chap. 2 : « L’atelier de la Butte - Données archéologiques » > section 2.1.1 « Les découvertes anciennes ».
  9. Bertrand et al. 1997, p. 6.
  10. Bertrand et al. 1997, p. 5.
  11. Comarmond 1855, p. 49, notice du n° d'inventaire 257.
  12. Bertrand et al. 1997, p. 10.
  13. [Desbat & Dangréaux 1997] Armand Desbat et Bernard Dangréaux, « La production d'amphores à Lyon », Gallia, no 54 « Les productions des ateliers de potiers antiques de Lyon. 2e partie : Les ateliers du Ier s. après J.-C. »,‎ , p. 73-104 (lire en ligne [sur persee]), p. 94.
  14. Comarmond 1855.
  15. Comarmond 1855, p. 838.
  16. Comarmond 1855, p. 76.
  17. Comarmond 1855, p. 127.
  18. Comarmond 1855, p. 112.
  19. Comarmond 1855, p. 113.
  20. Bertrand 2000, chap. 2 : « L’atelier de la Butte - Données archéologiques » > section 2.1.2.2 « Le matériel céramique ».
  21. Bertrand et al. 1997, p. 8.
  22. Bertrand et al. 1997, p. 7.
  23. Bertrand et al. 1997, p. 9.
  24. Desbat & Schmitt 1997, p. 45.
  25. Bertrand et al. 1997, p. 29.
  26. Bertrand 2000, chap. 3 : « L’atelier de la Butte - Étude de la production » > section 3-4-2 : « Mortiers et amphorisques ».
  27. Bertrand et al. 1997, p. 30.
  28. Comarmond 1855, p. 32.
  29. Comarmond 1855, p. 186.
  30. Comarmond 1855, p. 49.
  31. Pour le sarcophage au-dessus d'un four de potier, voir dans Comarmond 1855 les notices d'inventaire no 22 (épingle de tête, Comarmond 1855, p. 448), no 254 (vase funéraire, Comarmond 1855, p. 49) et no 257 (vase funéraire, Comarmond 1855, p. 49).
  32. Comarmond 1855, p. 448.
  33. Comarmond 1855, p. 449.
  34. [Greene 1979] K. Greene (en), The pre-flavian Fine Wares. Reports on the excavations at Usk 1965-1976 [« Les cĂ©ramiques fines prĂ©-flaviennes. Rapports sur les fouilles Ă  Usk 1965-1976 »], Cardiff, University of Wales Press, XVI+165. CitĂ© dans Bertrand et al. 1997, p. 10.
  35. Bertrand 1999, p. 30, fig. 1.
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