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Aire-sur-l'Adour

Aire-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). La ville est reliée à l'A65 par le diffuseur Nord d'Aire-sur-l'Adour et par le demi-diffuseur Sud d'Aire-sur-l'Adour.

Aire-sur-l'Adour
Aire-sur-l'Adour
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour
(siĂšge)
Maire
Mandat
Xavier Lagrave
2020-2026
Code postal 40800
Code commune 40001
DĂ©mographie
Gentilé Aturins
Population
municipale
6 197 hab. (2020 en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 107 hab./km2
Population
agglomération
7 564 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 42â€Č 14″ nord, 0° 15â€Č 42″ ouest
Altitude Min. 68 m
Max. 176 m
Superficie 57,8 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aire-sur-l'Adour
(ville-centre)
Aire d'attraction Aire-sur-l'Adour
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Adour Armagnac
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Aire-sur-l'Adour
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Aire-sur-l'Adour
Liens
Site web aire-sur-adour.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Aire est la plus grande commune du Tursan, région qui occupe le coin sud-est du département des Landes. Elle est limitrophe du département du Gers.

    Elle est traversĂ©e par la D 824, au cƓur du vignoble du AOC Tursan Ă  150 kilomĂštres au sud de Bordeaux, 50 kilomĂštres au nord de Pau et 30 kilomĂštres au sud-est de Mont-de-Marsan, Ă  l'endroit oĂč l'Adour entre dans le dĂ©partement des Landes, Ă  la jonction des rĂ©gions du Tursan, de l'Armagnac et du Vic-Bilh.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Barcelonne-du-Gers, BernĂšde, Le Houga, Lannux, SĂ©gos, Vergoignan, Bahus-Soubiran, CazĂšres-sur-l'Adour, Duhort-Bachen, Latrille et Sorbets.

    Hameaux et lieux-dits

    Le cƓur de la ville est situĂ© de part et d'autre de l'Adour. La mairie, le centre commerçant et la cathĂ©drale se trouvent sur la rive gauche. Les deux principaux lieudits Ă  l'Ă©cart du centre-ville sont SubĂ©hargues, sur la rive droite, et le quartier du Mas qui surplombe la rive gauche avec l'Ă©glise Sainte-Quitterie. La principale commune limitrophe est Barcelonne-du-Gers, qui fait partie de la mĂȘme agglomĂ©ration.

    Hydrographie

    Le ruisseau de Buros, affluent droit de l'Adour, arrose les terres de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 024 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records AIRE MESTADE (40) - alt : 79 m 43° 42â€Č 00″ N, 0° 15â€Č 18″ O
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1991 au 31-12-2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,9 4,3 6,5 10,6 13,7 15,5 15,5 12 9,3 5 2,5 8,3
    Température moyenne (°C) 6,2 7,2 10,4 12,5 16,6 19,7 21,5 21,8 18,3 14,5 9,4 6,5 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,5 16,5 18,4 22,5 25,7 27,6 28,2 24,6 19,8 13,8 10,6 19,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12
    27.01.07
    −11
    11.02.12
    −11
    01.03.05
    −4
    04.04.1996
    2
    14.05.1995
    5
    01.06.06
    8
    06.07.1997
    6
    29.08.1998
    3
    26.09.02
    −2,5
    26.10.03
    −8,5
    17.11.07
    −12
    25.12.01
    −12
    2007
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21
    18.01.07
    24
    28.02.1997
    28
    04.03.07
    32
    30.04.05
    36
    30.05.01
    40
    22.06.03
    39
    13.07.03
    41,5
    26.08.10
    36,5
    05.09.06
    34
    04.10.04
    26,5
    01.11.09
    21
    07.12.00
    41,5
    2010
    Précipitations (mm) 80,6 75,2 73,5 91,7 81,7 63,4 52 64,5 68,6 84 95,9 84,1 915,2
    Source : « Fiche 40001001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base.

    Urbanisme

    Typologie

    Aire-sur-l'Adour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Aire-sur-l'Adour, une agglomĂ©ration inter-rĂ©gionale regroupant 2 communes[12] et 7 564 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (68,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), forĂȘts (21,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,2 %), zones urbanisĂ©es (7,3 %), prairies (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,4 %), eaux continentales[Note 6] (0,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aire-sur-l'Adour est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Broussau, le ruisseau de l'Escourre et le Lourden. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999, 2006, 2009, 2014 et 2020[20] - [18].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aire-sur-l'Adour.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 26 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 545 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 465 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 18 %, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[23].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[24].

    Toponymie

    Attestée sous la forme civitate Vicojuli ou Vicus Julii en , composé latin de vicus « village » et du gentilice de Iulius Caesar.

    Le nom complet de la commune est un toponyme plĂ©onastique, c'est-Ă -dire qu'il assemble deux Ă©lĂ©ments dĂ©signant la mĂȘme chose : le nom Aire (Atura) est dĂ©rivĂ© du nom Adour, comme l'indique le nom des habitants (Aturins)[25].

    Ce nom est en quelque sorte la francisation d'un toponyme basque latinisé. En effet, le nom originel Atura est la traduction latine de Aturri, nom basque de l'Adour. Ce nom a évolué de la sorte : Atura > Atra > Aira > Aire, il est en effet lié au peuple aquitain des Aturenses.

    Son nom gascon est Aira.

    La commune s'appelait officiellement « Aire » jusqu'en 1962, avant de prendre son nom actuel[26].

    Histoire

    Antiquité

    Le pont sur l'Adour.
    Le pont sur l'Adour vu de dessus.
    Le pont de la déviation.

    Avant l'époque romaine, un oppidum du nom de Atura existait sur le site d'Aire. De ce nom, emprunté au fleuve Adour, dérivent aussi bien le nom de la ville d'Aire que celui du Tursan (pagus aturensis). Il était occupé par le peuple aquitain des Tarusates (Proto-basques).

    Capitale des peuples soumis vers par Crassus, lieutenant de Jules CĂ©sar, le nom d'Aire, et notamment de son bourg, est romanisĂ© en Vicus Julii[27]. Deux autels romains dont un dĂ©diĂ© Ă  Mars y sont dĂ©couverts par Émile Taillebois en 1884[28] - [29].

    Wisigoths

    Au Ve siÚcle, Aire fait partie du royaume wisigoth de Toulouse ; elle devient une résidence royale sous les rois Euric (466-484) et Alaric II (484-507). En 470, Euric, qui est arien, lance depuis Aire des ordres contre les églises nicéennes[30].

    Alaric II rĂ©unit Ă  Aire, en , une assemblĂ©e d'Ă©vĂȘques et de grands, ainsi que des jurisconsultes, qui Ă©tablissent un recueil de lois destinĂ©es aux Gallo-Romains du royaume et inspirĂ©es en majoritĂ© du code de ThĂ©odose (438), c'est-Ă -dire du droit romain. Le brĂ©viaire d'Alaric inspirera le droit romain mĂ©diĂ©val[31]. Un an plus tard, Alaric est vaincu par Clovis Ă  la bataille de VouillĂ©.

    C'est en 476 que Quitterie, princesse catholique d'Espagne, fille du « roi » Caius et fuyant son prĂ©tendant, aurait Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©e Ă  Aire par les Wisigoths, attachĂ©s Ă  l'arianisme, une hĂ©rĂ©sie. Sa tĂȘte y aurait fait jaillir une source miraculeuse. Les lĂ©gendes concernant sainte Quitterie sont nombreuses et font Ă©tat d'origines diffĂ©rentes (soit l'Espagne, la Galice, le Portugal, soit le royaume wisigoth de Toulouse), en tout Ă©tat de cause on ne dispose d'aucune source historique. Son culte Ă©tait trĂšs rĂ©pandu en Vasconie (on prononce « QuitĂšr.i »), oĂč on lui faisait guĂ©rir les maux de tĂȘte, la folie et la rage. Aire devient le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ©.

    L'Ă©vĂȘchĂ©

    La prĂ©sence d'un reprĂ©sentant de l'Ă©vĂȘque d'Aire, Marcellus, au concile d'Agde de 506, fait remonter trĂšs loin l'assurance d'un siĂšge Ă©piscopal en ces lieux. Aire perdit son Ă©vĂȘchĂ© Ă  la RĂ©volution française. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, une rĂ©organisation des diocĂšses de France (Concordats de 1801 et de 1817) a rĂ©uni les diocĂšses d'Aire et de Dax. Le siĂšge principal de l'Ă©vĂȘchĂ© a Ă©tĂ© officiellement transfĂ©rĂ© en 1933 Ă  Dax, ville plus grande et mieux desservie par le train. La cathĂ©drale d'Aire porte le titre de ConcathĂ©drale.

    Moyen Âge

    C'est Ă  Aire, mais en bas, dans la citĂ© fortifiĂ©e bordant l'Adour, qu'un accord fut passĂ© au XIIe siĂšcle entre le roi d'Angleterre, Édouard Ier, et l'Ă©vĂȘque aturin, l'un accordant sa protection, l'autre une part de ses revenus.

    Le pĂšlerinage de Compostelle

    Aire-sur-l'Adour est une Ă©tape sur la via Podiensis du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'Ă©tape suivante est Miramont-Sensacq. Historiquement l'Ă©tape prĂ©cĂ©dente distante de 27 km est Nogaro.

    Il y avait à Aire-sur-l'Adour deux hÎpitaux pour les pÚlerins dont l'hospital de Manso, dans le bas de la rue montant à l'église Sainte-Quitterie, aujourd'hui rue Félix-Despagnet. Ils y étaient accueillis, nourris, soignés, réconfortés.

    Les hÎpitaux pour pÚlerins étaient tenus par des confréries jacquaires composées dans chaque ville de ceux et celles qui avaient fait le pÚlerinage. Ainsi ils redonnaient ce qu'ils avaient reçu maintenant ainsi la tradition. Ils accueillaient les pÚlerins qui passaient par leur ville et préparaient ceux qui voulaient partir. Ces hÎpitaux étaient aussi tenus par des ordres hospitaliers de chevalerie.

    Époque contemporaine

    Le Grand SĂ©minaire, plus tard centre Jean-Sarrailh, avant l'incendie de 1982.

    Entre 1790 et 1794, Aire absorbe la commune éphémÚre du Mas[32].

    Le , les troupes anglaises et portugaises de Wellington, remontant d'Espagne, remportent une bataille contre celles du maréchal Soult sur les hauteurs au sud-ouest de la ville, avec un bilan de plusieurs centaines de morts[33].

    Le , l'incendie criminel[34] d'un établissement médico-scolaire accueillant des jeunes présentant des troubles psychiatriques, le centre Jean-Sarrailh, fit 24 morts, dont 21 enfants. La veille au soir, un documentaire intitulé « Faut-il brûler les hÎpitaux psychiatriques ? » avait été diffusé à la télévision[35].

    Dans les années 2000, une déviation a permis au trafic de longue distance d'éviter le centre-ville. Cette déviation a été intégrée dans le tracé de l'autoroute A65.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Monument aux morts d'Aire-sur-l'Adour.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1954 1961 Julien Labat DVD puis RI Conseiller général du canton d'Aire-sur-l'Adour (1954-1964)
    1961 1967 Louis Lieux DVD Conseiller général du canton d'Aire-sur-l'Adour (1964-1967)
    1967 1977 Olivier Darblade DVG puis PS Conseiller général du canton d'Aire-sur-l'Adour (1967-1976)
    mars 1977 1989 Jean ClÚdes UDF Conseiller général du canton d'Aire-sur-l'Adour (1976-1988)
    mars 1989 2014 Robert Cabé PS Cadre de banque
    Conseiller général du canton d'Aire-sur-l'Adour (1988-2015) et député (1981-1986)
    mars 2014 En cours Xavier Lagrave UDI Agriculteur
    Conseiller départemental du canton d'Adour Armagnac (2015-2021)

    Jumelages

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[36].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[38].

    En 2020, la commune comptait 6 197 habitants[Note 7], en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1642 9993 3003 6293 9374 0284 4324 6674 817
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8885 1444 8854 3614 7544 5624 6844 5514 510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2664 3034 0233 7213 9263 8644 1604 2984 841
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 1685 6655 8966 2426 2056 0036 0896 0706 136
    2017 2020 - - - - - - -
    6 1296 197-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Écoles maternelles et Ă©lĂ©mentaires

    • Groupes scolaires publics
      • École maternelle Claude-Nougaro (M)
      • Groupe scolaire Françoise-Giroud (P)
      • Groupe scolaire Victor-Lourties (P)
      • Groupe scolaire du Mas (P)
    • Groupes scolaires privĂ©s
      • École Jeanne-d'Arc (M)
      • École Saint-Joseph (P)

    Légende : M. : école maternelle / P. : école élémentaire

    Enseignement secondaire

    • CollĂšge public
      • CollĂšge Gaston-Crampe (S)
    • CollĂšge privĂ©
      • Maison Familiale Rurale (S)

    LĂ©gende : S. : collĂšge d'enseignement secondaire

    • LycĂ©es publics
      • LycĂ©e Gaston-Crampe (G / P)
      • LycĂ©e Jean-d'Arcet (P)
    • LycĂ©e privĂ©
      • Maison Familiale Rurale (P)

    Légende : G. : lycée d'enseignement général / P. : lycée d'enseignement professionnel

    Enseignement supérieur

    Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, Aire-sur-l'Adour regroupait 181 étudiants (formation de technicien supérieur)[41] pendant l'année scolaire 2008-2009.

    Sports

    Club de rugby à XV l'Avenir aturin évoluant dans le Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale pour la saison 2020-2021 ; Football (Violette Aturine), Tennis (Avenir Aturin Tennis), Gymnastique (Violette Aturine Gym), Athlétisme (Avenir Aturin Athlétisme), Volley-ball, Tennis de table, Pétanque, Canoë-kayak, Pelote basque, Cyclisme sur route.

    Économie

    Centre d'Aire-sur-l'Adour.
    Office de tourisme d'Aire-sur-l'Adour.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    L’hĂŽtel de ville (depuis 1927) occupe une partie de l'ancien Ă©vĂȘchĂ©. C'est un bĂątiment du XVIIe siĂšcle, avec un escalier de pierre et des plafonds Ă  caissons, une tour ronde avec un escalier du XVIe siĂšcle, coiffĂ© en poivriĂšre.

    Au petit musée archéologique de l'hÎtel de ville, pierres sculptées de coquilles Saint-Jacques.

    La maison de l'OfficialitĂ©, du XIVe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques le [46], 6 rue Labeyrie, avec des fenĂȘtres Ă  meneaux, Ă©tait la juridiction oĂč siĂ©geaient les Jurats.

    Le pont de pierre à cinq arches sur l'Adour date de 1834, plusieurs ponts antérieurs ayant été emportés par l'Adour ; il est élargi en 1961[47]. Le quai sud et les bords de l'Adour ont été aménagés en une promenade qui mÚne jusqu'aux arÚnes.

    La Halle aux grains d'Aire-sur-l'Adour, octogonale, avec de grandes arches de pierre, date de 1860 ; elle a été inscrite aux monuments historiques le [48].

    Monument en hommage à deux personnes innocentes tuées en 1944 prÚs du monument aux morts.

    Monument souvenir d'un lieu de 1944 proche du pont sur l'Adour Ă  Aire-sur-l'Adour.

    ArĂšnes Maurice-Lauche.

    Édifices religieux

    Voies

    189 odonymes recensés à Aire-sur-l'Adour
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cité CÎte Impasse Place Promenade Quai Route Rue Square Autres Total
    5 [N 1] 10 [N 2] 2 17 5 1 8 11 [N 3] 2 1 17 100 [N 4] 0 10 [N 5] 189
    Notes « N »
    1. Dont Allee Albert Camus.
    2. Dont Avenue du 4 septembre.
    3. Dont Place Atura.
    4. Dont Rue Gambetta et Rue Carnot.
    5. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

    Équipements culturels

    Le réseau des médiathÚques communautaires d'Aire sur l'Adour est bùti autour de trois structures : la médiathÚque communautaire d'Aire sur l'Adour, la médiathÚque communautaire de Barcelonne du Gers et la médiathÚque communautaire d'Eugénie les Bains. Il a été couronné du Grand Prix Livres hebdo des bibliothÚques francophones en 2014.

    Personnalités liées à la commune

    ÉvĂ©nements

    • FĂȘtes patronales (FĂ©ria Aire[56], 2e week-end de juin) : fĂ©ria, corrida, course landaise, bals, fĂȘte foraine.
    • FĂȘtes des Arsouillos[57] (1er week-end de mai).
    • etc.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • RenĂ©e Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? »,
    • [Capdeville, Millet & Millet 1998] Jean-Pierre Capdeville, Dominique Millet (prĂ©histoire, archĂ©ologiee) et Françoise Millet (prĂ©histoire, archĂ©ologie), Notice explicative de la carte de gĂ©ologie au 1/50000e « Aire-sur-l'Adour » no 979, OrlĂ©ans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France.
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    8. « Fiche du Poste 40001001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 d'Aire-sur-l'Adour », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Aire-sur-l'Adour », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    21. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
    24. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    25. Michel Morvan, Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 978-2-86253-334-6), p. 81.
    26. « Commune d'Aire (40001) − COG | Insee », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    27. Panneau de présentation de l'église Saint-Quitterie d'Aire-sur-l'Adour.
    28. Émile Taillebois, Deux Autels votifs romains dĂ©couverts Ă  Aire-sur-l'Adour (Landes),
    29. Émile Taillebois, Le temple de Mars Lelhunnus à Aire-sur-l'Adour,
    30. Mussot-Goulard 1996, p. 31.
    31. Mussot-Goulard 1996, p. 34.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cassini », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    33. Il y a deux siĂšcles, la bataille d'Aire (Sud-Ouest, 15 mars 2014).
    34. « Aire-sur-l’Adour : il y a 40 ans, 24 morts dans l’incendie criminel qui ravage un Ă©tablissement mĂ©dico-scolaire », sur SudOuest.fr (consultĂ© le ).
    35. Journal télévisé de 20 h d'Antenne 2, (INA).
    36. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Atlas des Universités, région Aquitaine.
    42. CNES, « Ballons stratosphériques : 50 ans à Aire-sur-l'Adour », (consulté le ).
    43. « Aux origines du Fouga Magister - Vol en avion de chasse sur Fouga Magister », sur Vol en avion de chasse sur Fouga Magister, (consulté le ).
    44. Maudet 2010, annexe, p. 83.
    45. https://www.landes-ressourcerie.fr/.
    46. « Maison de l'Officialité », notice no PA00083920, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    47. Le pont de l'Adour (site de la mairie d'Aire-sur-l'Adour).
    48. « Halle aux grains », notice no PA00083919, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    49. Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, Paris, Picard, , 285 p. (ISBN 978-2-7084-0421-2), p. 47.
    50. « Cathédrale Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083917, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    51. Aire-sur-l'Adour, cathédrale Saint Jean-Baptiste (Landes), Orgue LabruyÚre (1758).
    52. « Église Sainte-Quitterie », notice no PA00083918, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    53. Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France: Patrimoine mondial de l'humanité, site de l'Unesco.
    54. « Carmel Saint-Joseph », notice no PA40000074, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    55. « Le torero espagnol Ivan Fandino meurt des suites d’une blessure lors d’une corrida en France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    56. FĂ©ria Aire.
    57. FĂȘtes des Arsouillos.
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