Aire-sur-l'Adour
Aire-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). La ville est reliée à l'A65 par le diffuseur Nord d'Aire-sur-l'Adour et par le demi-diffuseur Sud d'Aire-sur-l'Adour.
Aire-sur-l'Adour | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour (siÚge) |
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Maire Mandat |
Xavier Lagrave 2020-2026 |
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Code postal | 40800 | ||||
Code commune | 40001 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aturins | ||||
Population municipale |
6 197 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 107 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 564 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 42âČ 14âł nord, 0° 15âČ 42âł ouest | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 176 m |
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Superficie | 57,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Aire-sur-l'Adour (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Aire-sur-l'Adour (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Adour Armagnac (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | aire-sur-adour.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Aire est la plus grande commune du Tursan, région qui occupe le coin sud-est du département des Landes. Elle est limitrophe du département du Gers.
Elle est traversĂ©e par la D 824, au cĆur du vignoble du AOC Tursan Ă 150 kilomĂštres au sud de Bordeaux, 50 kilomĂštres au nord de Pau et 30 kilomĂštres au sud-est de Mont-de-Marsan, Ă l'endroit oĂč l'Adour entre dans le dĂ©partement des Landes, Ă la jonction des rĂ©gions du Tursan, de l'Armagnac et du Vic-Bilh.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Barcelonne-du-Gers, BernĂšde, Le Houga, Lannux, SĂ©gos, Vergoignan, Bahus-Soubiran, CazĂšres-sur-l'Adour, Duhort-Bachen, Latrille et Sorbets.
Hameaux et lieux-dits
Le cĆur de la ville est situĂ© de part et d'autre de l'Adour. La mairie, le centre commerçant et la cathĂ©drale se trouvent sur la rive gauche. Les deux principaux lieudits Ă l'Ă©cart du centre-ville sont SubĂ©hargues, sur la rive droite, et le quartier du Mas qui surplombe la rive gauche avec l'Ă©glise Sainte-Quitterie. La principale commune limitrophe est Barcelonne-du-Gers, qui fait partie de la mĂȘme agglomĂ©ration.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,9 | 4,3 | 6,5 | 10,6 | 13,7 | 15,5 | 15,5 | 12 | 9,3 | 5 | 2,5 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 10,4 | 12,5 | 16,6 | 19,7 | 21,5 | 21,8 | 18,3 | 14,5 | 9,4 | 6,5 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,7 | 12,5 | 16,5 | 18,4 | 22,5 | 25,7 | 27,6 | 28,2 | 24,6 | 19,8 | 13,8 | 10,6 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â12 27.01.07 |
â11 11.02.12 |
â11 01.03.05 |
â4 04.04.1996 |
2 14.05.1995 |
5 01.06.06 |
8 06.07.1997 |
6 29.08.1998 |
3 26.09.02 |
â2,5 26.10.03 |
â8,5 17.11.07 |
â12 25.12.01 |
â12 2007 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 18.01.07 |
24 28.02.1997 |
28 04.03.07 |
32 30.04.05 |
36 30.05.01 |
40 22.06.03 |
39 13.07.03 |
41,5 26.08.10 |
36,5 05.09.06 |
34 04.10.04 |
26,5 01.11.09 |
21 07.12.00 |
41,5 2010 |
Précipitations (mm) | 80,6 | 75,2 | 73,5 | 91,7 | 81,7 | 63,4 | 52 | 64,5 | 68,6 | 84 | 95,9 | 84,1 | 915,2 |
Urbanisme
Typologie
Aire-sur-l'Adour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[12] et 7 564 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (68,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), forĂȘts (21,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,2 %), zones urbanisĂ©es (7,3 %), prairies (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,4 %), eaux continentales[Note 6] (0,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aire-sur-l'Adour est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Broussau, le ruisseau de l'Escourre et le Lourden. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999, 2006, 2009, 2014 et 2020[20] - [18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 26 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 545 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 465 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 18 %, Ă comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[23].
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[24].
Toponymie
Attestée sous la forme civitate Vicojuli ou Vicus Julii en , composé latin de vicus « village » et du gentilice de Iulius Caesar.
Le nom complet de la commune est un toponyme plĂ©onastique, c'est-Ă -dire qu'il assemble deux Ă©lĂ©ments dĂ©signant la mĂȘme chose : le nom Aire (Atura) est dĂ©rivĂ© du nom Adour, comme l'indique le nom des habitants (Aturins)[25].
Ce nom est en quelque sorte la francisation d'un toponyme basque latinisé. En effet, le nom originel Atura est la traduction latine de Aturri, nom basque de l'Adour. Ce nom a évolué de la sorte : Atura > Atra > Aira > Aire, il est en effet lié au peuple aquitain des Aturenses.
Son nom gascon est Aira.
La commune s'appelait officiellement « Aire » jusqu'en 1962, avant de prendre son nom actuel[26].
Histoire
Antiquité
Avant l'époque romaine, un oppidum du nom de Atura existait sur le site d'Aire. De ce nom, emprunté au fleuve Adour, dérivent aussi bien le nom de la ville d'Aire que celui du Tursan (pagus aturensis). Il était occupé par le peuple aquitain des Tarusates (Proto-basques).
Capitale des peuples soumis vers par Crassus, lieutenant de Jules CĂ©sar, le nom d'Aire, et notamment de son bourg, est romanisĂ© en Vicus Julii[27]. Deux autels romains dont un dĂ©diĂ© Ă Mars y sont dĂ©couverts par Ămile Taillebois en 1884[28] - [29].
Wisigoths
Au Ve siÚcle, Aire fait partie du royaume wisigoth de Toulouse ; elle devient une résidence royale sous les rois Euric (466-484) et Alaric II (484-507). En 470, Euric, qui est arien, lance depuis Aire des ordres contre les églises nicéennes[30].
Alaric II rĂ©unit Ă Aire, en , une assemblĂ©e d'Ă©vĂȘques et de grands, ainsi que des jurisconsultes, qui Ă©tablissent un recueil de lois destinĂ©es aux Gallo-Romains du royaume et inspirĂ©es en majoritĂ© du code de ThĂ©odose (438), c'est-Ă -dire du droit romain. Le brĂ©viaire d'Alaric inspirera le droit romain mĂ©diĂ©val[31]. Un an plus tard, Alaric est vaincu par Clovis Ă la bataille de VouillĂ©.
C'est en 476 que Quitterie, princesse catholique d'Espagne, fille du « roi » Caius et fuyant son prĂ©tendant, aurait Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©e Ă Aire par les Wisigoths, attachĂ©s Ă l'arianisme, une hĂ©rĂ©sie. Sa tĂȘte y aurait fait jaillir une source miraculeuse. Les lĂ©gendes concernant sainte Quitterie sont nombreuses et font Ă©tat d'origines diffĂ©rentes (soit l'Espagne, la Galice, le Portugal, soit le royaume wisigoth de Toulouse), en tout Ă©tat de cause on ne dispose d'aucune source historique. Son culte Ă©tait trĂšs rĂ©pandu en Vasconie (on prononce « QuitĂšr.i »), oĂč on lui faisait guĂ©rir les maux de tĂȘte, la folie et la rage. Aire devient le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ©.
L'Ă©vĂȘchĂ©
La prĂ©sence d'un reprĂ©sentant de l'Ă©vĂȘque d'Aire, Marcellus, au concile d'Agde de 506, fait remonter trĂšs loin l'assurance d'un siĂšge Ă©piscopal en ces lieux. Aire perdit son Ă©vĂȘchĂ© Ă la RĂ©volution française. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, une rĂ©organisation des diocĂšses de France (Concordats de 1801 et de 1817) a rĂ©uni les diocĂšses d'Aire et de Dax. Le siĂšge principal de l'Ă©vĂȘchĂ© a Ă©tĂ© officiellement transfĂ©rĂ© en 1933 Ă Dax, ville plus grande et mieux desservie par le train. La cathĂ©drale d'Aire porte le titre de ConcathĂ©drale.
Moyen Ăge
C'est Ă Aire, mais en bas, dans la citĂ© fortifiĂ©e bordant l'Adour, qu'un accord fut passĂ© au XIIe siĂšcle entre le roi d'Angleterre, Ădouard Ier, et l'Ă©vĂȘque aturin, l'un accordant sa protection, l'autre une part de ses revenus.
Le pĂšlerinage de Compostelle
Aire-sur-l'Adour est une étape sur la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape suivante est Miramont-Sensacq. Historiquement l'étape précédente distante de 27 km est Nogaro.
Il y avait à Aire-sur-l'Adour deux hÎpitaux pour les pÚlerins dont l'hospital de Manso, dans le bas de la rue montant à l'église Sainte-Quitterie, aujourd'hui rue Félix-Despagnet. Ils y étaient accueillis, nourris, soignés, réconfortés.
Les hÎpitaux pour pÚlerins étaient tenus par des confréries jacquaires composées dans chaque ville de ceux et celles qui avaient fait le pÚlerinage. Ainsi ils redonnaient ce qu'ils avaient reçu maintenant ainsi la tradition. Ils accueillaient les pÚlerins qui passaient par leur ville et préparaient ceux qui voulaient partir. Ces hÎpitaux étaient aussi tenus par des ordres hospitaliers de chevalerie.
Ăpoque contemporaine
Entre 1790 et 1794, Aire absorbe la commune éphémÚre du Mas[32].
Le , les troupes anglaises et portugaises de Wellington, remontant d'Espagne, remportent une bataille contre celles du maréchal Soult sur les hauteurs au sud-ouest de la ville, avec un bilan de plusieurs centaines de morts[33].
Le , l'incendie criminel[34] d'un établissement médico-scolaire accueillant des jeunes présentant des troubles psychiatriques, le centre Jean-Sarrailh, fit 24 morts, dont 21 enfants. La veille au soir, un documentaire intitulé « Faut-il brûler les hÎpitaux psychiatriques ? » avait été diffusé à la télévision[35].
Dans les années 2000, une déviation a permis au trafic de longue distance d'éviter le centre-ville. Cette déviation a été intégrée dans le tracé de l'autoroute A65.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[36].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[38].
En 2020, la commune comptait 6 197 habitants[Note 7], en augmentation de 0,18 % par rapport Ă 2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăcoles maternelles et Ă©lĂ©mentaires
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Légende : M. : école maternelle / P. : école élémentaire
Enseignement secondaire
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LĂ©gende : S. : collĂšge d'enseignement secondaire
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Légende : G. : lycée d'enseignement général / P. : lycée d'enseignement professionnel
Enseignement supérieur
Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, Aire-sur-l'Adour regroupait 181 étudiants (formation de technicien supérieur)[41] pendant l'année scolaire 2008-2009.
Sports
Club de rugby à XV l'Avenir aturin évoluant dans le Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale pour la saison 2020-2021 ; Football (Violette Aturine), Tennis (Avenir Aturin Tennis), Gymnastique (Violette Aturine Gym), Athlétisme (Avenir Aturin Athlétisme), Volley-ball, Tennis de table, Pétanque, Canoë-kayak, Pelote basque, Cyclisme sur route.
Ăconomie
- Aire-sur-l'Adour accueille depuis 1966 un site de lancement de ballons rattaché au CNES. Des dizaines de ballons stratosphériques (BSO) ont été lùchés de la ville jusqu'en 2007, en raison de changement de réglementation compliquant le survol des zones peuplées du sud-ouest de la France. Le site continue de lancer des ballons plus petits[42].
- Potez : constructions aĂ©ronautiques. Cette usine a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1936, par Gaston Fouga, pour y produire lâavion de Pierre Mauboussin, le M.123 Corsaire[43].
- Les arÚnes Maurice-Lauche, inaugurées en 1972, peuvent contenir 4 500 personnes[44]. Elles sont dédiées autant à la course espagnole qu'à la course landaise[44].
- Viticulture : Saint-mont (AOC)
- Centre ville avec des boutiques.
- Office de tourisme.
- Centre commercial.
- Biscuiterie Poult
- Ressourcerie (Landes Ressourcerie[45])
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
LâhĂŽtel de ville (depuis 1927) occupe une partie de l'ancien Ă©vĂȘchĂ©. C'est un bĂątiment du XVIIe siĂšcle, avec un escalier de pierre et des plafonds Ă caissons, une tour ronde avec un escalier du XVIe siĂšcle, coiffĂ© en poivriĂšre.
Au petit musée archéologique de l'hÎtel de ville, pierres sculptées de coquilles Saint-Jacques.
La maison de l'OfficialitĂ©, du XIVe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques le [46], 6 rue Labeyrie, avec des fenĂȘtres Ă meneaux, Ă©tait la juridiction oĂč siĂ©geaient les Jurats.
Le pont de pierre à cinq arches sur l'Adour date de 1834, plusieurs ponts antérieurs ayant été emportés par l'Adour ; il est élargi en 1961[47]. Le quai sud et les bords de l'Adour ont été aménagés en une promenade qui mÚne jusqu'aux arÚnes.
La Halle aux grains d'Aire-sur-l'Adour, octogonale, avec de grandes arches de pierre, date de 1860 ; elle a été inscrite aux monuments historiques le [48].
Monument en hommage à deux personnes innocentes tuées en 1944 prÚs du monument aux morts.
- Les arĂšnes d'Aire-sur-l'Adour.
- L'hĂŽtel de ville d'Aire-sur-l'Adour.
Ădifices religieux
- La cathĂ©drale Saint-Jean-Baptiste, rue Gambetta[49] (diocĂšse d'Aire et de Dax), classĂ©e aux monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [50] et son orgue de 1758[51].
- Ăglise Sainte-Quitterie, rue FĂ©lix-Despagnet. Sur la colline du Mas, au sud-ouest de la ville, elle est de style gothique du XIIIe - XIVe siĂšcle, hormis le chevet qui date de la fin du XIe ou du dĂ©but du XIIe siĂšcle. Elle est classĂ©e aux monuments historiques par liste de 1840[52] ainsi qu'au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[53]. Un sarcophage en marbre blanc de la fin de l'Ă©poque romaine, dit de Sainte-Quitterie, se trouve dans la crypte de l'Ă©glise.
- Ăglise Notre-Dame de SubĂ©hargues, voie communale de SubĂ©hargues.
- Ăglise du Carmel Saint-Joseph, rue Maubec, inscrit aux monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [54].
- Ancienne chapelle des Ursulines, rue du Petit-SĂ©minaire, reconvertie en gĂźte.
- Chapelle maison de retraite, rue de Prat.
- Assemblée de Dieu, route de Bordeaux.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, route du Houga.
- L'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste d'Aire. L'arbre visible sur la photo a été, depuis, abattu.
Voies
189 odonymes recensés à Aire-sur-l'Adour au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | CÎte | Impasse | Place | Promenade | Quai | Route | Rue | Square | Autres | Total | |
5 [N 1] | 10 [N 2] | 2 | 17 | 5 | 1 | 8 | 11 [N 3] | 2 | 1 | 17 | 100 [N 4] | 0 | 10 [N 5] | 189 | |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Ăquipements culturels
Le réseau des médiathÚques communautaires d'Aire sur l'Adour est bùti autour de trois structures : la médiathÚque communautaire d'Aire sur l'Adour, la médiathÚque communautaire de Barcelonne du Gers et la médiathÚque communautaire d'Eugénie les Bains. Il a été couronné du Grand Prix Livres hebdo des bibliothÚques francophones en 2014.
Personnalités liées à la commune
- Paul Cadroy, avocat et un député français, né le ;
- Jean-Baptiste Papin, homme politique et juriste français, né le à Aire-sur-l'Adour ;
- sa fille Marie Antoinette AdÚle Duchùtel, née Papin, maßtresse de Napoléon Ier ;
- Victor Lourties, homme politique, président du Sénat, ministre français né le à Aire-sur-l'Adour ;
- Isidore Salles, né le (au Pays de Gosse, riverain de l'Adour) et mort le , homme de lettres (dont des Poésies gasconnes) et haut fonctionnaire, a suivi ses études au collÚge d'Aire-sur-l'Adour.
- Le chanoine Césaire Daugé, né le et mort le à Aire-sur-l'Adour, écrivain de langue gasconne, félibre et membre de la société de Borda (Dax);
- Albert Bonnecaze, né le à Aire-sur-l'Adour et décédé le . Joueur de rugby à XV. Finaliste du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1949 et 1953. ArriÚre (1,72 m 78 kg) ;
- Bernard Couralet né le à Aire-sur-l'Adour. Joueur de rugby à XV. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1963. TroisiÚme ligne aile (1,85 m 92 kg) ;
- Pierre Sirgue, né en 1954, homme politique et député ;
- GĂ©rard Genette (1930-) Ă©voque son sanatorium (1950) dans son Bardadrac (2006, rubrique sana) ;
- IvĂĄn Fandiño Barros, nĂ© le 29 septembre 1980 Ă Orduña (province de Biscaye, Espagne) et mort le Ă Mont-de-Marsan (Landes, France), est un matador espagnol. Le , il torĂ©e dans les arĂšnes Maurice Lauche Ă Aire-sur-l'Adour avec Juan del Ălamo et Thomas Dufau face Ă des taureaux de l'Ă©levage de Baltasar IbĂĄn. Il coupe un trophĂ©e Ă son premier opposant et dĂ©bute un quite de chicuelinas au troisiĂšme taureau, nommĂ© Provechito, correspondant Ă Juan del Ălamo mais le taureau se retourne rapidement aprĂšs la premiĂšre passe et soulĂšve le torero. La derniĂšre mort d'un matador lors d'une corrida en France remontait Ă 1921, avec le dĂ©cĂšs du matador espagnol Isidoro Mari Fernando « Flores », dans les arĂšnes de BĂ©ziers[55].
ĂvĂ©nements
Voir aussi
Bibliographie
- Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? »,
- [Capdeville, Millet & Millet 1998] Jean-Pierre Capdeville, Dominique Millet (préhistoire, archéologiee) et Françoise Millet (préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Aire-sur-l'Adour » no 979, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
Articles connexes
- Liste des communes des Landes
- Aire-sur-l'Adour est membre de l'Union des villes taurines françaises
- Unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour
- Sainte Quitterie et prénom Quiterie
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme communautaire du canton d'Aire-sur-l'Adour
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Le pont de l'Adour (site de la mairie d'Aire-sur-l'Adour).
- « Halle aux grains », notice no PA00083919, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, Paris, Picard, , 285 p. (ISBN 978-2-7084-0421-2), p. 47.
- « Cathédrale Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083917, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Aire-sur-l'Adour, cathédrale Saint Jean-Baptiste (Landes), Orgue LabruyÚre (1758).
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- Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France: Patrimoine mondial de l'humanité, site de l'Unesco.
- « Carmel Saint-Joseph », notice no PA40000074, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Le torero espagnol Ivan Fandino meurt des suites dâune blessure lors dâune corrida en France », Le Monde,â (lire en ligne).
- FĂ©ria Aire.
- FĂȘtes des Arsouillos.