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Villermain

Villermain est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villermain
Villermain
La revue des pompes du 9 juin 1912.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Val de Loire
Maire
Mandat
Arnold Neuhaus
2020-2026
Code postal 41240
Code commune 41289
Démographie
Population
municipale
388 hab. (2020 en augmentation de 1,31 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 47″ nord, 1° 31′ 51″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 143 m
Superficie 28,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villermain

    Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 34 en 1988, à 30 en 2000, puis à 24 en 2010.

    Le village fait partie du sud de la région naturelle de Beauce.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Villermain se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 34,1 km de Blois[3], préfecture du département et à 5,4 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency[5].

    Les communes les plus proches sont[6] : Lorges (4,8 km), Cravant (4,9 km)(45), Ouzouer-le-Marché (5,4 km), Saint-Laurent-des-Bois (6,3 km), Briou (6,8 km), Binas (6,8 km), Josnes (7,3 km), Baccon (7,9 km)(45) et Charsonville (8,1 km) (45).

    Rose des vents Beauce-la-Romaine Baccon (Loiret) Rose des vents
    Saint-Laurent-des-Bois N
    O Villermain E
    S
    Lorges Cravant (Loiret)

    Description

    Bois

    Une petite partie de la forêt de Marchenoir couvre environ 129 ha au sud-ouest de la commune. Quelques autres pièces de bois se trouvent sur la commune : bois de Poisly, bois de Villard (4,5 ha près du Moulin de la Boèche), d'autres bois vers les Mitaudières, le Croc et Pailly.

    Eau

    Il n'y a pas de cours d'eau permanent sur la commune. La Grande Évière, cours d'eau saisonnier fourni par des étangs de la forêt de Marchenoir, traverse toute la commune dans le sens sud-ouest/nord-est.

    Pratiquement tous les étangs sont de petite taille et se trouvent dans les bois, principalement dans la forêt de Marchenoir. La seule exception notable est l'étang de l'Alisier d'un peu moins de 1 ha, près des Boèches, et qui est également le plus grand étang sur la commune.

    Altitude

    Le point le plus élevé de la commune est à 143 m d'altitude dans le sud-ouest du territoire, au croisement des routes forestières dites route du Comte et route de Saint-Thomas. Son point le plus bas est à 122 m d'altitude dans le nord-est du territoire, près du hameau l'Espérance[7].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    L'habitat rural est dispersé sur toute la commune de façon à peu près uniforme. Les principaux hameaux sont Gond, Villedieu, les Blanchets, Poisioux et Poisly. Ne pas confondre la hameau de Boigny avec Boigny-sur-Bionne, siège de l'ordre de Saint-Lazare, également dans l'Orléanais.

    Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux suivis d'un astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses.

    Aucun hameau n'a disparu depuis le XVIIIe siècle. Le seul nouveau hameau est l'Espérance.

    Hydrographie

    La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,59 km de longueur totale[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,8 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 645 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Villermain comprend une ZNIEFF[10] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Villermain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'INSEE[Note 3] - [12] - [13] - [14].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15] - [16].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée dans le sens nord-ouest/sud-est par la D 925 qui relie Châteaudun et Beaugency. La D 25 d'Ouzouer-le-Marché à Josnes et Mer traverse le village[7].

    La sortie no 15 de l'autoroute A10 est à 13 km près de Beaugency[17].

    L'aéroport de Tours-Val de Loire est à 77 km, l'aéroport Le Mans-Arnage à 100 km, l'aéroport de Toussus-le-Noble à 108 km, l'aéroport de Bourges à 110 km et l'aéroport de Châteauroux-Centre à 112 km.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[18].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villermain en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,4 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Villermain en 2016.
    Villermain[19] Loir-et-Cher[20] France entière[21]
    Résidences principales (en %) 83,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,4 18 9,6
    Logements vacants (en %) 2,8 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Villermain est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[22] - [23].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[22]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[24]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[25].

    Risques technologiques

    La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or, la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre, les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale, ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[26] - [27].

    Histoire

    Carte de cassini du village.

    L'église Saint-Mesmin est mentionnée sous ce même nom en 836 dans un document de Louis le Débonnaire. À l'époque elle appartient à l'abbaye de Micy à Orléans. Les chanoines réguliers de Beaugency récupèrent l'église au XIIe siècle et y installent un prieuré-cure[28].

    Il existait une église Saint-Pierre à Poisly, citée depuis 1139. Elle a été détruite au XIXe siècle[28].

    Fin XVIIe siècle, Louis de Heére est seigneur de Villermain et de l'Hespere. Il est reconnu noble le 26 octobre 1693. Marié le 11 juin 1679 à Agnès de Villedonné, fille de Jean de Villedonné, seigneur de Montégu, et de Jeanne Picault, ils ont un enfant : François-de-Paule de Heére, seigneur de Villermain, de l'Hespere et du Coudray[29].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bonnemain[30].

    Début XXe siècle, de l'argile bleue est extraite au lieu-dit la Croix de Sédenay pour approvisionner l'usine de céramique d'Alexandre Bigot à Aulnay près de Mer[31].

    Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[32], dont Villermain[33]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[34]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[35].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Villermain est membre de la Communauté de communes des Terres du Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [36].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[37] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[38].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Villermain, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[39] avec listes ouvertes et panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[41].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1795 1804 François Gilbert[42]
    ? 1806 François Péan[42]
    1806 ? Noël Coutancau[42]
    1845 1848 Dominique Gilbert[42]
    1850 ? Désiré Poullin[42]
    1881 ? Louis Basile Gilbert[42]
    10 septembre 1893 10 décembre 1919 Clovis Billard[43] Cultivateur
    1959 1971 Lucien Breton[42]
    mars 1794 1804 François Gilbert[44] Cultivateur
    1875 ? Pierre Prosper Damien Marmasse[42]
    mars 1971 2014 Gérard Plessis DVD
    mars 2014 2020 Alain Brunner
    2020 En cours Arnold Neuhaus

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 388 habitants[Note 5], en augmentation de 1,31 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    560566570648661726739716719
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    771773716753752778758742691
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    658652642613609540523471420
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    390367326275250285304304350
    2015 2020 - - - - - - -
    389388-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 193 hommes pour 202 femmes, soit un taux de 51,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    0,5
    5,8
    75-89 ans
    4,5
    11,6
    60-74 ans
    12,1
    22,6
    45-59 ans
    20,7
    25,8
    30-44 ans
    21,7
    12,1
    15-29 ans
    14,1
    21,6
    0-14 ans
    26,3
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Équipements et services

    Éducation

    La commune de Villermain dépend de l'académie d'Orléans-Tours, mais l'école primaire de la commune dépend de l'Inspection académique du Loir-et-Cher. Les collèges les plus proches sont le collège René Cassin à Beauce-la-Romaine, le collège Robert Goupil à Beaugency et le collège privé Maîtrise Notre-Dame également à Beaugency. Les lycées les plus proches sont le lycée François Villon à Beaugency, le lycée professionnel privé de l'Abbaye aussi à Beaugency, et le lycée Maurice Genevoix à Ingré[50].

    Pour le calendrier des vacances scolaires, Villermain est en zone B.

    Économie et services

    Villermain fait partie des régions de production de deux IGP : « volailles de l'Orléanais » et « vin du Val de Loire » (blanc, rosé et rouge)[50].

    Le médecin le plus proche est à Beauce-la-Romaine.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Mesmin : Formée d'une nef rectangulaire ouvrant sur un chœur carré plus étroit achevé par une abside hémi-circulaire, l'église adopte le plan typique de l'église rurale du XIIe siècle. Les baies de l'abside ont été maçonnées au XVIIIe siècle lors de l'établissement du retable, qui subsiste et est classé MH[51]. La nef est couverte d'un lambris surbaissé et le chœur de voûtes du XIXe siècle. Le clocheton est du XIXe siècle.

    Le clocher porte deux cloches anciennes. L'une, faite par Bonneval, date de 1570 et porte l'inscription :

    « BONNEVAL M'A FAICTE »

    . Elle se trouvait originellement à l'ancienne église de Poisly. L'autre, faite par Humbert Lacove, date de 1627 et porte l'inscription

    « IHS AM IAY ESTE FAICTE POVR SERVIR A LESGLISE MONSEVR ST MESMAIN DE VILLERMAIN E ESTOI POVR LORS F I GOVIN PRIEVR E MES IEHAN MESTIVIER PBRE VICAIRE EN CHF E HILLAIRE CALLARD FILS DILLAIRE PARAIN MA MARAINNE DAMOYSELLE GENEVIEF LE BERGER VEVFVE FEV IEHAN LE NORMANT ESCVYER SIEVR DE MONCY GRAND RAPPORTEVR DE FRANCE BLAISE MAIGRET GAIGER 1627[52] »

    . Les fonts baptismaux, classés MH au titre d'objet[53], datent du XVIe siècle. Le confessionnal et la chaire, provenant tous deux de Poisly, sont du XVIIe siècle[28].

    Le val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes est listé Patrimoine mondial de l'UNESCO[54].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Liste des communes de Loir-et-Cher

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Villermain" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Villermain" et "Beauce la Romaine" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Métadonnées de la commune de Villermain », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Villermain », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. Carte IGN interactive de Villermain sur geoportail.gouv.fr. Couches « cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « carte de Cassini » activées. Vous pouvez aisément moduler la transparence des couches dans l'onglet de sélection des couches en haut à droite de la carte. Zoomer en rapprochement pour passer à la carte d'état-major.
    8. « Fiche communale de Villermain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    10. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villermain » (consulté le ).
    11. « ZNIEFF la « Forêt de Marchenoir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Villermain sur la carte de google.fr.
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