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Urepel

Urepel (prononcĂ© [yʁpɛl] ; en basque : Urepele) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Urepel
Urepel
Pont sur la Nive des Aldudes.
Blason de Urepel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Xole Aire
2020-2026
Code postal 64430
Code commune 64543
DĂ©mographie
Gentilé Urepeldar
Population
municipale
276 hab. (2020 en diminution de 9,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 04â€Č 15″ nord, 1° 24â€Č 54″ ouest
Altitude Min. 392 m
Max. 1 150 m
Superficie 26,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Urepel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Urepel
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Urepel
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Urepel

    Le gentilé est Urepeldar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Urepel se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

    Elle se situe Ă  147 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  69 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  71 km de MaulĂ©on-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

    Le village d'Urepel se situe au fond de la vallĂ©e des Aldudes Ă  420 m d'altitude et est limitrophe du pays Quint[6] (Kintoa en basque ou Quinto Real en espagnol), zone de pĂąturages appartenant Ă  l'Espagne mais dont la jouissance revient aux Ă©leveurs de la vallĂ©e de Baigorry.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Aldudes (3,0 km), Banca (7,2 km), ArnĂ©guy (11,8 km), Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry (13,0 km), Bayonne (47,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Urepel fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10] - [11]. La commune est dans le pays de Baïgorry-OssÚs (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

    La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Navarre) au sud et Ă  l'ouest.

    Communes limitrophes d’Urepel[12]
    Aldudes Banca
    Baztan
    (Espagne)
    Urepel
    Erro
    (Espagne)

    Paysages et relief

    Le mont Ahadi (1 450 mĂštres), une montagne entre Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry et Urepel.

    Hydrographie

    La commune est drainĂ©e par la Nive des Aldudes, Ahunztarretako erreka, Behodeyko erreka, un bras d’ImiliztĂ©guiko erreka, Etchemendiko erreka, Harriondoko erreka, ImiliztĂ©guiko erreka, Labiaringo erreka, Lohitzeko erreka, Soaluzeko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 30 km de longueur totale[13] - [Carte 1].

    La Nive des Aldudes, d'une longueur totale de 35,5 km, naĂźt en Navarre au pied du Mendi Haundia (1 232 m), dans la commune d'Erro (Espagne), puis s'Ă©coule au nord dans la vallĂ©e de BaĂŻgorry pour confluer dans la Nive Ă  Saint-Martin-d'Arrossa, Ă  110 m d'altitude, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[14].

    • La Nive des Aldudes Ă  Urepel.
      La Nive des Aldudes Ă  Urepel.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Urepel.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[16].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[17]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 490 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Banca », sur la commune de Banca, mise en service en 1949[20] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[21] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 744,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[22]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921 et Ă  41 km[23], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24], Ă  14,7 °C pour 1981-2010[25], puis Ă  15 °C pour 1991-2020[26].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] - [Carte 2] :

    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[29] ;
    • les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de 18 474 ha, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestiĂšre, ce qui a engendrĂ© une mosaĂŻque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversitĂ© d’espĂšces de flore et de faune[30] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[28] - [Carte 3] :

    • la « vallĂ©e de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de 14 767 ha, un massif montagneux schisteux Ă  nombreux faciĂšs rupestres, et pelouses montagnardes[31].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[32] - [Carte 4] : la « forĂȘt d'Hayra » (2 055,02 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[33] et le « site de Petexaenea et ses alentours » (8 601,95 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[34] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [32] - [Carte 5] :

    • les « montagnes et vallĂ©es des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[35] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Urepel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (87,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (89,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (46,9 %), forĂȘts (40,2 %), prairies (8,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    • Apotegia ;
    • Kintoko erreka ;
    • Labiriain ;
    • IsterbĂ©guy ;
    • Garralda ;
    • Usozelai.

    Voies de communication et transports

    Urepel est desservie par les routes départementales D 158 et D 948.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Urepel est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Nive des Aldudes. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2009 et 2021[45] - [43].

    Urepel est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[50].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Urepel.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 1,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [52].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013 et 2018[43].

    Toponymie

    Le nom officiel de la commune est Urepel, francisation du nom basque originel Urepele[1] [urˈepel(e)].

    Ce toponyme basque provient de ur epel « eau tiĂšde »[53] ; le e final est un Ă©lĂ©ment de dĂ©clinaison non Ă©tymologique, qui peut ĂȘtre prononcĂ© ou non selon le contexte. En français deux prononciations existent : [yʁəpɛl], plus traditionnelle et plus proche des conventions graphiques du français, et [uʁepel] plus proche de la prononciation basque originelle et plus usitĂ© aujourd'hui.

    Histoire

    Paul Raymond[54] note qu'Urepel, ancien village de la commune d'Aldudes, fut érigé en commune le .

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© au 1 d'or Ă  l'escarboucle pommetĂ©e et fleuronnĂ©e de gueules allumĂ©e de sinople ; au 2 de sinople Ă  deux brebis au naturel accornĂ©es d'or rangĂ©es en pal ; au 3 de gueules aux initiales accolĂ©es VE d'or ; au 4 d'or Ă  trois fasces ondĂ©es d'azur ; sur le tout d'azur Ă  une plume d'or posĂ©e en barre[55].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1971 1977 Txomin Arrambide
    1977 2008 Marie-Antoinette Etchebarren DVD[56]
    2008 2020 Michel Ernaga
    2020 En cours Xole Aire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune d'Urepel participe Ă  cinq structures intercommunales :

    • l'agence publique de gestion locale ;
    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    En outre, elle était adhérente au syndicat mixte du bassin versant de la Nive avant sa dissolution en 2017.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[58].

    En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 11], en diminution de 9,8 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 030960892815789792741745730
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    724746684733625615562565573
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    561485459400365349345305280
    2020 - - - - - - - -
    276--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école élémentaire publique[61].

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-iraty. La qualité des eaux des torrents a permis le développement d'une activité de pisciculture.

    Culture locale et patrimoine

    • Xalbador eguna (« journĂ©e de Xalbador »), festival se dĂ©roulant en octobre en honneur du bertsolari Xalbador, natif de la commune et dĂ©cĂ©dĂ© en 1976.
    • Urepeleko marka ou « le marquage des bovins » en transhumance vers les pĂąturages de Sorogain. Ce marquage donne lieu Ă  une fĂȘte dans la derniĂšre semaine du mois de mai.
    • Les fĂȘtes patronales aprĂšs le .
    • Le groupe Gatibu interprĂšte une chanson nommĂ©e Urepel sur leur album Zoramena

    Patrimoine civil

    • La ferme Inharabia[62] date du XVIIIe siĂšcle, tout comme les fermes Jabola[63], Tanburin Borda[64] et Xaliesenea[65].
    Vieille ferme.
    Porte bouteille.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[66] date de 1841.
    L'Ă©glise de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire, d'un centre de vacances et d'une salle omnisports.

    Personnalités liées à la commune

    Fernando Aire Etxart dit Xalbador, nĂ© en 1920 Ă  Urepel et dĂ©cĂ©dĂ© en 1976 dans la mĂȘme commune, est un bertsolari en l'honneur duquel le chanteur Erramun Martikorena a consacrĂ© une chanson : Xalbadorren heriotzean (la mort de Xalbador).

    Hommage Ă  Xalbador.
    PoÚme de Xalbador, apposé sur le mur du trinquet.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Urepel » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Urepel », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Urepel », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Urepel », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune d'Urepel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Urepel et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Urepel et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Urepel et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice générale sur Aldudes
    7. « Communes les plus proches d'Urepel », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
    13. « Fiche communale d'Urepel », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
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