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Thiomersal

Le thiomersal est un composĂ© chimique organomercuriel, de formule C9H9HgNaO2S, composĂ© approximativement de 49 % de mercure (en masse, le restant Ă©tant composĂ© d'acide thiosalicylique). Cet Ă©thylmercure synthĂ©tisĂ© en 1926 par Morris Selig Kharasch (qui en obtint le brevet en 1928) est un biocide surtout utilisĂ© comme antibactĂ©rien et comme fongicide. Les producteurs de vaccins ont notamment utilisĂ© du thiomersal comme agent conservateur dans les vaccins Ă  partir des annĂ©es 1930. À la fin des annĂ©es 1990, en raison de prĂ©occupations concernant la possibilitĂ© d'effets secondaires graves, les autoritĂ©s sanitaires amĂ©ricaines et europĂ©ennes se sont engagĂ©es Ă  Ă©viter le recours au thiomersal dans les vaccins.

Thiomersal
Image illustrative de l’article Thiomersal
Image illustrative de l’article Thiomersal
Identification
Nom UICPA Ă©thylmercurithiosalicylate de sodium
No CAS 54-64-8
No ECHA 100.000.192
No CE 200-210-4
PubChem 16684434
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C9H9HgNaO2S [IsomĂšres]
Masse molaire[1] 404,81 ± 0,03 g/mol
C 26,7 %, H 2,24 %, Hg 49,55 %, Na 5,68 %, O 7,9 %, S 7,92 %,
Propriétés physiques
T° fusion 234 °C (décomposition)[2]
SolubilitĂ© 1 000 g·l-1 (eau,20 °C)[2]
Point d’éclair 250 °C
Précautions
SIMDUT[3]

Produit non classé
Directive 67/548/EEC[2]
TrĂšs toxique
T+
Dangereux pour l’environnement
N


Transport[2]
Écotoxicologie
DL50 91 mg·kg-1 souris oral
45 mg·kg-1 souris i.v.
66 mg·kg-1 souris s.c.
54 mg·kg-1 souris i.p.

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Les analyses des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques effectuĂ©es tant par l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) en 2006[4] et 2008[5], la Food and Drug Administration[6] (FDA), l'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments (EMEA) en 2007[7] et l'Agence française du mĂ©dicament (Afssaps) en 2009[8], convergent pour considĂ©rer que l’existence du risque neurologique n’est pas Ă©tablie. PrĂ©cisant toutefois que ces mĂȘmes Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques ne permettent pas d'Ă©carter un tel risque, l'Afssaps conclut que le bĂ©nĂ©fice de l’utilisation des vaccins contenant du thiomersal reste trĂšs largement supĂ©rieur au risque qu'ils pourraient reprĂ©senter[9].

Identification

Le thiomersal est également parfois nommé thimerosal, Merthiolate, mercurothiolate sodique, sodium éthyl mercurothiosalicylate (sodium ethylmercurithiosalicylate pour les anglophones) et éthylmercurithio 2 benzoate de sodium[10].

La dénomination commune internationale est « thiomersal ».

C'est un organomercuriel comme la merbromine (Mercurochrome), le chlorure mercurique, le mercurobutol, le mercurothiolate d'olamine, le phenylmercure borate, le phenylmercure nitrate et le acétate de phénylmercure (en).

Histoire

DĂ©couverte

Morris Selig Kharasch synthétise une substance qui n'est pas encore appelée thiomersal en 1926. En 1927, il dépose pour ce produit désigné alkyl mercuric sulfur compound (ce qui peut se traduire en thiocomposé alkylmercurique) un brevet qui lui sera accordé en 1928[11].

La compagnie pharmaceutique ELC (Eli Lilly and Company), qui avait contribué à financer ces recherches[12], le commercialise sous le nom de marque déposée Merthiolate à partir de 1928[13].

En 1929, les laboratoires Eli Lilly mettent le Merthiolate Ă  disposition de l'Indiana General Hospital, alors confrontĂ© Ă  une Ă©pidĂ©mie de mĂ©ningite Ă  mĂ©ningocoques. Les propriĂ©tĂ©s germicides du Merthiolate n'ont pu venir Ă  bout des mĂ©ningocoques : tous les patients meurent de mĂ©ningite. Cet Ă©chec thĂ©rapeutique, tel que rapportĂ© par K.C. Smithburn et al[14] contribuera toutefois Ă  Ă©tablir l'innocuitĂ© du Thiomersal puisqu'il fut observĂ© qu'aucun des patients n'eut Ă  souffrir de l'administration de ce produit[12] Powell HM et Jamieson WA., deux chercheurs des laboratoires Eli Lilly, publiĂšrent en 1931 un article Ă©tablissant l’innocuitĂ© du Thiomersal[15].

La mĂȘme annĂ©e, ils font savoir que le Merthiolate est, mĂȘme Ă  faible dose, un agent de conservation de vaccins qui a l'avantage sur le phĂ©nol et le cresol de ne pas en affecter l'efficacitĂ©[16].

En 1932, Kharasch, qui a observé certains effets irritants du Merthiolate mais aussi son instabilité chimique (il se décompose facilement en radicaux libres) dépose un brevet portant sur une forme améliorée du composé. En 1935, soucieux de garantir les propriétés germicides du Merthiolate, diminuées par sa tendance à se décomposer, il dépose un autre brevet.

En 1932, Homer Hopkinson Marks, avec d'autres chercheurs des laboratoires Eli Lilly, publie Merthiolate as a Skin Disinfecting Agent.

En 1937 Powell et Jamieson, se basant sur leurs travaux ainsi que sur ceux d'autres chercheurs, confirment toutefois sans rĂ©serve les propriĂ©tĂ©s germicides du merthiolate[17] Cette caractĂ©ristique offrit une rĂ©ponse aux exigences formulĂ©es par la Commission Royale Britannique qui avait enquĂȘtĂ© sur le drame de Bundaberg[18].

Le thiomersal n'est pas affecté par le Federal Food, Drug, and Cosmetic Act qui octroie depuis 1938 à l'agence fédérale de nouvelles prérogatives : sur la base de l'expérience alors accumulée, la FDA ne juge pas nécessaire de demander à Eli Lilly d'études supplémentaires confirmant l'innocuité de leur produit[19].

DĂ©veloppement

Les plasma sanguins utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale contenaient pour la plupart du thiomersal à des fins de conservation[20].

En 1956 est identifiée au Japon la maladie de Minamata- impliquant du méthylmercure - qui marqua profondément les autorités sanitaires mondiales.

En 1957 Eli Lilly met au point l'Elcide 70, un fongicide liquide composé à 6 % de thiomersal[21]. Eli Lilly mettra aussi au point l' Elcide 73 (constitué à 12 % de thimerosal) et l' Elcide 75.

En , aux États-Unis, une rĂ©glementation (21 CFR 610.15(a)) impose expressĂ©ment le recours Ă  un conservateur pour les vaccins multidoses[6].

En 1971 prÚs de cinq cents Irakiens meurent d'avoir consommé des grains enrobés d'un insecticide à base de méthylmercure (et non d'éthylmercure comme le thiomersal).

En 1974 Eli Lilly cesse de produire du thiomersal, tout en maintenant des accords de licence. Au milieu des années 1980, Eli Lilly avait cessé toute commercialisation de thiomersal sous quelque forme que ce soit. D'autres sociétés continuent d'en produire[22].

Des questions Ă©mergent

En 1972, la FDA met en place un processus d'Ă©valuation de tous les mĂ©dicaments disponibles en vente libre (Over-The-Counter/OTC Review). En 1974, la FDA lance l'Ă©valuation de ceux de ces mĂ©dicaments Ă  base de mercure. Cela aboutit Ă  un premier rapport en 1980 qui concerne diverses solutions ophtalmiques, mais aussi dans les couches culottes, les contraceptifs vaginaux. Le thiomersal y fait l'objet d'une Ă©valuation nĂ©gative dans ses emplois en mĂ©decine topique. Y est Ă©galement rappelĂ©e la rĂ©versibilitĂ© de son action bactĂ©riostatique. À l'issue de ce rapport, aucune dĂ©cision n'est prise concernant la distribution des dix-huit produits examinĂ©s ; le rapport n'incite pas non plus la FDA Ă  Ă©valuer les autres prĂ©parations contenant du thiomersal[23]. En 1981, un article colligeant les effets toxiques du thiomersal dans ses utilisations topiques[24] sera une incitation supplĂ©mentaire pour la FDA Ă  rĂ©glementer ces mĂ©dicaments topiques ; aprĂšs plusieurs projets, la FDA n'exigera le retrait du mercure de certaines de ces prĂ©parations qu'en 1998[25].

Au cours des années, différents articles signalant des problÚmes liés au thiomersal présent dans les immunuglobulines[26] et les vaccins, appellent parfois au remplacement de cette substance. Pour ce qui est des vaccins, ce sont des complications d'hypersensibilité qui sont relevées (et non des soucis d'ordre neurologique comme invoqués plus tard)[27] - [28] - [29]. Par ailleurs, tandis qu'un auteur soviétique alertera par plusieurs articles sur la toxicité du thiomersal[30], d'autres auteurs signaleront les faiblesses de ses propriétés bactériostatiques dans les vaccins[31] - [32].

En 1992, la SuĂšde et le Danemark proscrivent l'ajout de thiomersal dans les vaccins[33].

En , le Committee for Veterinary Medicinal Products de l'EAEMP Ă©met ses recommandations concernant le Thiomersal et le Timerfonate (sulfo-merthiolate, C8H9HgNaO3S2)[34].

Controverse

Le , le PrĂ©sident Clinton promulgue le FDAMA 1997 (Food and Drug Administration Modernization Act of 1997) qui est une rĂ©forme majeure de cette administration. Le paragraphe 413 de cette loi, reprenant un amendement proposĂ© antĂ©rieurement par le reprĂ©sentant Frank Pallone[35], fait obligation Ă  la FDA d'enquĂȘter – en l'espace de deux ans, soit avant fin – sur la quantitĂ© de mercure dans les aliments et les mĂ©dicaments[36]. L'enquĂȘte est effectuĂ©e par le Dr Leslie Ball, pĂ©diatre employĂ©e Ă  la FDA et par son mari et collĂšgue du CBER, le Dr Robert Ball. De cette large enquĂȘte, un point alerte les experts fĂ©dĂ©raux en [37] : une minoritĂ© d'enfants Ă©tait susceptible de recevoir 187,5 Â”g d'Ă©thylmercure pendant leurs premiers six mois de vie, ce qui excĂ©dait le niveau d'exposition – pour un individu adulte – maximal reconnu par l'Environmental Protection Agency[38] pour le mĂ©thylmercure (les scientifiques se basĂšrent sur le mĂ©thylmercure faute de disposer alors de connaissances suffisamment Ă©tendues sur l'Ă©thylmercure)[12].

De multiples rĂ©unions, qui se tinrent d'ailleurs en des lieux permettant d'Ă©chapper Ă  l'obligation lĂ©gale de publication des dĂ©libĂ©rations, donnĂšrent lieu Ă  des Ă©changes parfois tendus entre les diffĂ©rentes autoritĂ©s impliquĂ©es qui Ă©taient partagĂ©es quant Ă  la dĂ©cision Ă  prendre. Ainsi le Dr Neal Halsey, alors directeur de l'Institute for Vaccine Safety, et qui dans ses prĂ©cĂ©dentes fonctions avait Ă©tĂ© un ardent promoteur de l'augmentation du nombre de vaccinations, trĂšs surpris autant qu'inquiet de l’absence quasi totale de donnĂ©es pharmacologiques et cliniques concernant le thiomersal, souhaitait que les autoritĂ©s appellent publiquement Ă  l'adoption de vaccins sans thiomersal pour les enfants de moins de six mois. Un compromis, Ă©laborĂ© Ă  la derniĂšre minute la veille du 4 juillet, trancha l'Ă©pineuse question du vaccin antihĂ©patite B (que l'AAP voulait retarder, ce dont s'inquiĂ©tait la CDC). Enfin, le 7[39] juillet, l'AAP et le CDC publient chacun simultanĂ©ment une dĂ©claration, qui ne diffĂšrent l'une de l'autre que par la forme[40].

En , le Committee for proprietary medicinal products (CPMP) de l'EMEA décide lui aussi d'évaluer la balance bénéfice/risque des médicaments contenant du thiomersal.

Le , la FDA rĂ©glemente l'usage des composĂ©s mercuriels – dont le thiomersal – en mĂ©decine topique[41].

Le et le , des réunions de travail réunissent, dans les locaux de l'EMEA, le CPMP et des représentants de la FDA, de l'OMS, de la Pharmacopée européenne et des laboratoires. Le CPMP émet ses recommandations le . Sur cette base, l'EMEA rend publique sa position le [42] suivant[42].

Le , par simple mesure de prĂ©caution, et Ă  la suite de l'inquiĂ©tude soulevĂ©e par cette question, l'AAP (AcadĂ©mie AmĂ©ricaine de PĂ©diatrie) et la PHS (Public Health Service), rejointes en fin d'annĂ©e par l'American Academy of Family Physicians (AAFP), publient un communiquĂ© commun[43] appelant les fabricants de vaccins Ă  rĂ©duire ou Ă©liminer dĂšs que possible le thimerosal des vaccins (le , l'EAEMP – qui prendra en 2009 le nom d'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments – prĂ©conise de promouvoir l'utilisation de vaccins ne contenant pas de thiomersal chez les nourrissons et les jeunes enfants[42]).

Au CongrĂšs, le House Committee on Government Reform, dirigĂ© par Dan Burton, lance alors une enquĂȘte sur les dangers du thiomersal dans les vaccins.
Le , le rapport final de la FDA paraßt au Federal Register/Journal Officiel sous le titre « Mercury Compounds in Drugs and Food »[44].
En , l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) se joint à ces institutions dans un autre communiqué commun, actualisant le précédent[45].

Les 7- se tient à Simpsonwood (Georgie) une conférence intitulée Scientific Review of Vaccine Safety Datalink. Elle réunit des responsables du CDC et des laboratoires afin d'examiner les résultats préliminaires d'une étude effectuée par le Dr Thomas Verstraeten, montrant une corrélation entre le thiomersal et les troubles neurologiques, dont l'autisme. Destiné à préparer la politique officielle, le contenu de cette conférence qui devait rester confidentiel arrive en 2001, par une procédure de FOIA, à la connaissance de l'advocacy group « Safeminds », qui le rend public. L'étude finale de Verstraeten sera publiée en novembre 2003 dans le journal Pediatrics[46] ; retravaillée, intégrant d'autres données, elle ne montrait plus de corrélation ; les données sur lesquelles elle se fondait ont été déclarées « perdues ».

Le , l'EAEMP rappelle sa dĂ©cision du [9]. Le mĂȘme jour l'Afssaps demande le retrait du thiomersal des vaccins, et ce dans les mois suivants.

En , un article de S. Bernard relance la controverse sur les liens entre autisme et exposition au thiomersal[47]. En mai paraissent les résultats des travaux de Leslie et Robert Ball dans Pediatrics[48].

Le , l'EMEA s'exprime (CPMP/BWP/2517/00 Points to consider on the reduction, elimination, or substitution of thiomersal in vaccines)[49].

Le , l'Institute of Medicine (IOM) produit un rapport sur le sujet[50]. L'IOM, qui ne tranche ni en faveur ni en défaveur d'un lien de causalité, se limitant à juger l'hypothÚse d'un lien « biologiquement plausible » (biologically plausible), appelle à plus de recherches.

Les 22-, le Comité consultatif mondial sur la Sécurité des Vaccins donne la position de l'OMS[51].

AprĂšs les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis, s’apprĂȘtant Ă  faire face Ă  des attaques bioterroristes, notamment Ă  l'anthrax ou Ă  la variole, prennent des dispositions drastiques pour assurer leur sĂ©curitĂ©. Le est votĂ©, tard dans la nuit, le HomeLand Security Act dont quatre paragraphes – sections 1714-1717; vĂ©ritables cavaliers lĂ©gislatifs[52] – prĂ©voient de limiter les recours contre les producteurs de vaccin en cas d'accident vaccinal ; cette disposition avait pour objectif de protĂ©ger Eli Lilly des nombreux procĂšs auxquels cette sociĂ©tĂ© Ă©tait confrontĂ©e Ă  propos du thiomersal (les vaccins contre l'anthrax et la variole ne contenaient pas de Thiomersal). Le toutefois, une loi (Public Law 108-7, imprĂ©cisĂ©ment dĂ©nommĂ©e Omnibus Appropriation Act, et plus exactement Consolidated Appropriations Resolution, 2003)[53] viendra supprimer les dispositions des paragraphes 1714-1717[54].

En un article de Pediatrics réfute l'article de Bernard de 2001[55].

En , le sénateur de l'Indiana, Dan Burton, qui préside le Subcommittee on Human Rights and Wellness Committee on Government Reform rend son rapport intitulé Mercury in Medecine -Taking unnecessary Risks[56].

En 2003, UK Committee on Safety of Medicine dĂ©clare : « Il n’existe aucune preuve de dommage causĂ© par la prĂ©sence de thimerosal dans des vaccins, Ă  l’exception de rĂ©actions d’hypersensibilitĂ© (comme des rĂ©actions allergiques cutanĂ©es). Il n’existe aucune preuve de lien entre l’hypersensibilitĂ© et le dĂ©veloppement de l’autisme ».

En 2003, soulignant les faiblesses d'un article évoquant des désordres neurodéveloppementaux et cardiaques en lien avec une exposition au thiomersal, paru dans le Journal of American Physicians and Surgeons[57], l'OMS rappelle ses recommandations[58].

Le paraĂźt finalement l'article de Verstraeten examinĂ© lors de la confĂ©rence de Simpsonwood. L'article qui reconnaĂźt en introduction l'ignorance des mĂ©decins concernant l'effet sur les humains de l'administration parentĂ©rale – et plus spĂ©cifiquement vaccinale – de thiomersal, faute d'y avoir jamais consacrĂ© d'Ă©tudes, ce qui a prĂ©cisĂ©ment justifiĂ© son travail Ă©pidĂ©miologique, ne peut conclure quant Ă  une corrĂ©lation entre l'exposition au thiomersal et les troubles neurodĂ©veloppementaux (notamment autisme et troubles du langage). Par prĂ©caution, vu l'importance de l'enjeu, et conscient des limites inhĂ©rentes Ă  son travail, l'auteur appelle Ă  des Ă©tudes supplĂ©mentaires[46]. La diffĂ©rence existant entre les conclusions de 2000 et celles de 2003 nourrit une controverse aux États-Unis oĂč, par exemple, le sĂ©nateur et mĂ©decin Dave Weldon Ă©crit publiquement Ă  la directrice du CDC pour lui demander des explications.

Le , l'EMEA, sur la base de nouvelles études épidémiologiques, mais aussi sur celle d'une meilleure connaissance de la vitesse d'excrétion de l'éthylmercure, conforte le thiomersal (« Des données récentes tendent à confirmer la sécurité des vaccins contenant du thimerosal ») tout en appelant à sa disparition progressive des vaccins.

À la suite de la controverse suscitĂ©e par la diffĂ©rence existant entre les conclusions de 2000 et celles de 2003, Verstraeten s'exprime dans Pediatrics, en ; il s'Ă©tonne que son Ă©tude de 2003 ait Ă©tĂ© comprise, par beaucoup, comme attestant d'une absence de corrĂ©lation ; il renouvelle sa conclusion : son Ă©tude ne peut ni prouver l'existence d'une corrĂ©lation ni prouver son absence ; c'est pourquoi, en 2004, il appelle encore Ă  des Ă©tudes supplĂ©mentaires)[59].

Le l'IOM affirmant, sur la base d'Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques, que « les donnĂ©es semblent indiquer qu'il n'y aurait pas de relation de cause Ă  effet entre les vaccins contenant du thiomersal et l'autisme », n’appelle plus Ă  des recherches supplĂ©mentaires et considĂšre le dĂ©bat clos[60] - [61]. Cette prise de position, qui prĂ©vaut jusqu'Ă  aujourd'hui, a Ă©tĂ© critiquĂ©e sur deux points : d'abord elle donnerait trop de poids aux observations effectuĂ©es dans des pays oĂč prĂ©vaudrait une moindre exposition qu'aux États-Unis ; d'autre part, l'Ă©tude, s'est cantonnĂ©e Ă  l'Ă©valuation du risque par rapport Ă  l'autisme Ă  l'exclusion de tout autre effet moins facilement objectivable. Parant Ă  cette derniĂšre objection, le CDC s'engage Ă  Ă©tudier chez des enfants de 7 Ă  10 ans l'effet d'une exposition au thiomersal sur l'acquisition du langage, la coordination motrice et le QI[62].

En 2004, la polĂ©mique reprend aux États-Unis quand la CDC, instituant - au printemps 2004- la vaccination antigrippale, refuse de recommander des vaccins antigrippaux sans Thiomersal.(Sanofi Pasteur, Ă  l'Ă©poque le seul producteur de vaccin antigripal pour les enfants de moins de deux ans, produisait presque tous ses vaccins en multidose nĂ©cessitant l'adjonction d'un agent antibactĂ©rien. Faute d'encouragement Ă©manant des autoritĂ©s, la filiĂšre sans thiomersal n'a pas pu ĂȘtre suffisamment dĂ©veloppĂ©e par Sanofi Pasteur). En rĂ©action Ă  cette prise de position, diffĂ©rents Ă©tats adoptent une lĂ©gislation interdisant purement et simplement l'usage du thiomersal. La Californie est le premier État Ă  adopter une telle lĂ©gislation[63]. Elle est suivie de l'État de Washington, de celui de New York, de l'Iowa, de l'Illinois, du Missouri et du Delaware[62].

En , le Los Angeles Times publie un mĂ©mo datant de 1991 dans lequel, Dr Maurice R. Hilleman fait part de ses prĂ©occupations Ă  ses correspondants des laboratoires Merck pour lesquels il travaillait. Le mĂȘme article du Times rĂ©vĂšle Ă©galement que Merck continua Ă  distribuer des vaccins pĂ©diatriques contre l'hĂ©patite B contenant du Thiomersal jusqu'en . Les laboratoires ayant largement communiquĂ© Ă  propos du nouveau vaccin sans thiomersal qu'ils avaient lancĂ© en , cette maniĂšre de faire fut qualifiĂ©e de trompeuse ; Merck se justifia en invoquant son souçi de garantir la couverture vaccinale[64].

En , le CHMP (Committee for Medicinal Products for Human Use) de l'EMEA actualise sa position[7].

Le , paraissent dans le New England Journal of Medicine[65]les résultats d'une étude épidémiologique qui ne trouve pas de corrélation entre une exposition précoce au thiomersal et les affections neuropsychologiques (l'autisme n'a pas été considéré dans cette étude). Les conclusions de l'AFSSAPS de 2009 s'appuient notamment sur cette étude.

En 2010 un article de Christofer S. Price et al. conclut que l'exposition des fƓtus et des nouveau-nĂ©s Ă  l'Ă©thylmercure n'est pas corrĂ©lĂ© Ă  un risque accru de troubles du spectre autistique[66].

Auditionné en par le CongrÚs, le Dr Coleen Boyle, représentant le CDC, rappelle l'absence de lien entre l'autisme et le thiomersal vaccinal[67].

Usages

Le thiomersal est un biocide surtout utilisé comme antibactérien et fongicide. C'est un agent conservateur de certains médicaments (préparation d'immunoglobulines, produits de soins ophtalmiques ou nasaux), tests antigÚnes de diagnostics d'allergies, antivenins, encres de tatouages et vaccins[68] pour allonger leur durée de conservation en évitant que ne s'y développent certains microbes ou champignons. La FDA en a établi la liste en 2006[69].

Il a notamment Ă©tĂ© utilisĂ© pour les vaccins multidose injectables afin de prĂ©venir des effets sĂ©rieux tels qu'une contamination par des Staphylococcus (qui ont infectĂ© en 1928, Ă  Bundaberg, 12 enfants sur 21 Ă  la suite de l'inoculation d'un vaccin anti-diphtĂ©rie ne contenant pas de conservateur[6].

Seuls les vaccins à virus inactivés et les anatoxines ont pu contenir du thiomersal ; les vaccins à virus vivants atténués n'en ont jamais contenu.

Contrairement à d'autres conservateurs de vaccins utilisés à l'époque, le thiomersal ne réduit pas l'efficacité des vaccins[12]. Des bactériostatiques comme le thiomersal ne sont pas nécessaires dans les vaccins distribués en doses individuelles (plus chers)[70].

En plus de ses propriétés antiseptiques, le thimérosal a également un effet stabilisant sur les vaccins[71] et antigénique[72]. Le thiomersal n'est pas utilisé comme adjuvant, du moins dans les vaccins américains[73].

Les flacons de vaccins entamĂ©s ne contenant pas d’agent de conservation doivent ĂȘtre jetĂ©s six heures aprĂšs leur ouverture ou Ă  la fin de la sĂ©ance de vaccination, si cette sĂ©ance dure moins de six heures. La prĂ©sence d’un agent de conservation appropriĂ© signifie que des flacons multidoses entamĂ©s peuvent ĂȘtre conservĂ©s et utilisĂ©s lors de sĂ©ances de vaccination ultĂ©rieures (DĂ©claration de politique gĂ©nĂ©rale de l’OMS, 2000). Les flacons monodose nĂ©cessitent un espace d'entreposage frigorifique nettement plus important ainsi qu'une augmentation des capacitĂ©s de transport.

Dans le monde

Aux États-Unis, dans les pays europĂ©ens, et dans quelques autres pays, le thiomersal n'est plus utilisĂ© comme conservateur dans les vaccins utilisĂ©s habituellement pour la vaccination des enfants[68] avec une seule exception aux États-Unis, pour quelques formulations de vaccins anti-grippaux saisonniers Ă  virus inactivĂ©s destinĂ©s Ă  des enfants de plus de deux ans[74].
D'autres vaccins (non utilisĂ©s en routine) peuvent dans ces pays contenir du thiomersal, mĂȘme pour de jeunes enfants, aux États-Unis (dont le DT (diphtĂ©rie et tĂ©tanos), le Td (tĂ©tanos et diphthĂ©rie), et le TT (tĂ©tanos toxoid).

D'autres vaccins peuvent en contenir des traces issues de différentes étapes du processus de fabrication[6].

Des traitements rares (et devant donc ĂȘtre longtemps conservĂ©s) contre les morsures de vipĂšres, serpent corail ou d'autres espĂšces venimeuses en contiennent aussi[75].

Hors de l'Amérique du Nord et de l'Europe, de nombreux vaccins contiennent encore du thiomersal, l'OMS ayant en 2006 estimé ne pas avoir de preuves de toxicité du thiomersal aux doses utilisées dans les vaccins et à l'absence de raisons de changer les seuils de sécurité pour ce produit[76].

En France, par précaution, depuis 2000, l'AFSSAPS a demandé le retrait du thiomersal de tous les vaccins[77]. En 2009, on ne trouve plus de thiomersal dans les vaccins distribués en France, à part dans le vaccin Jevax (vaccin en ATU) contre l'encéphalite japonaise et dans le vaccin Spirolept contre la leptospirose[78].

En 2006, le Parlement EuropĂ©en dĂ©clare, aprĂšs avoir considĂ©rĂ© la situation au Danemark et Grande-Bretagne : « La situation, s'agissant de l'emploi du mercure dans les vaccins, n'est pas claire dans les autres États membres »[79].

Toutefois, le thiomersal a été réintroduit dans les vaccins multidoses contre la grippe A(H1N1) pandémique de 2009. La dose utilisée est « infime » selon l'AFSSAPS qui estime qu'un risque neurotoxique n'est pas établi à ces doses[80].

Vaccins contenant du Thiomersal

  • Vaccins antigrippaux[81] :
    • Afluria multidose (CSL BiothĂ©rapies), États-Unis
    • Fluarix (GSK), États-Unis, Europe
    • FluLaval multidose (GSK), Canada
    • Fluviral multidose (GSK), Canada
    • Fluvirine (laboratoire Evans Medical/Novartis), États-Unis, Europe
    • Fluzone multidose (Sanofi Pasteur), États-Unis
    • Vaxigrip multidose (Sanofi Pasteur), Canada
    • Arepanrix H1N1 (GSK), Canada
    • Pandemrix (GSK), Belgique

Toxicologie

À doses significatives, le thiomersal est trùs toxique par inhalation, par ingestion et par contact avec la peau (CE symbole de danger T +), avec un danger d'effet cumulatif.
Il est également trÚs toxique pour les organismes aquatiques. Le mercure n'étant pas biodégradable, il peut causer à long terme des effets néfastes dans les milieux aquatiques (CE symbole de danger N)[82].

Dans le corps, il est métabolisé ou dégradé en éthylmercure (C2H5Hg+) et thiosalicylate[6].

Il semble que peu d'études de la toxicité du thiomersal aient été faites chez l'Homme.

Concernant ses effets aprÚs inoculation, des expériences sur le modÚle animal suggÚrent que le thiomersal se dissocie rapidement en libérant de l'éthylmercure, peu aprÚs le moment de l'injection ; et que la biodisponibilité du mercure soit alors comparable à ce qu'elle est aprÚs une exposition à des doses équivalentes de chlorure d'éthylmercure (ru) ; c'est-à-dire que le systÚme nerveux central et les reins sont alors les cibles des composés mercuriels, avec au-delà d'une certaine dose des symptÎmes de défaut de coordination motrice. Des signes et symptÎmes similaires ont été observés chez l'homme au cours d'intoxications accidentelles.

Les mécanismes précis d'action toxique de ce produit sont encore inconnus.

L'élimination de cette forme de mercure par l'organisme passerait essentiellement par l'excrétion fécale (donc avec contamination des effluents et eaux usées, pour des quantités qui peuvent commencer à paraßtre écotoxicologiquement significatives dans le cas d'une vaccination massive de cheptels animaux ou d'une ville ou d'un pays).

L'Ă©thylmercure aurait une demi-vie dans le sang d'environ 18 jours, et de 14 jours environ dans le cerveau.

Le mercure inorganique mĂ©tabolisĂ© Ă  partir de l'Ă©thylmercure a une clairance beaucoup plus longue, d'au moins 120 jours ; cette forme du mercure semble bien moins toxique que le mercure sous forme inorganique produit Ă  partir de vapeur de mercure et inhalĂ©, pour des raisons encore mal comprises[83] - [84].

L'Ă©valuation des risques et effets sur le systĂšme nerveux humain a Ă©tĂ© faite sur la base d'extrapolations Ă  partir de la relation dose-rĂ©ponse pour mĂ©thylmercure[83] lequel (comme l'Ă©thylmercure), aprĂšs injection, circule dans tout le corps et se distribue dans tous les tissus de l'organisme, sans ĂȘtre bloquĂ© ni freinĂ© par la barriĂšre hĂ©mato-encĂ©phalique ni par la barriĂšre placentaire[85].

Ces extrapolations faites Ă  partir du mĂ©thylmercure ont incitĂ© les autoritĂ©s sanitaires Ă  faire retirer le thiomersal des vaccins pour enfants aux États-Unis (Ă  partir de 1999). Depuis, il a Ă©tĂ© constatĂ© que l'Ă©thylmercure est mĂ©tabolisĂ© et Ă©liminĂ© du corps et du cerveau beaucoup plus rapidement que ne l'est le mĂ©thylmercure ; ce qui a fait dire Ă  certains, Ă  la fin des annĂ©es 1990, que les Ă©valuations des risques ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© trop prudentes[83]. Selon une Ă©tude publiĂ©e en 2008, la durĂ©e de demi-vie du mercure (sous cette forme) dans le sang serait, aprĂšs la vaccination, en moyenne de 3,7 jours pour les nouveau-nĂ©s et les nourrissons, soit beaucoup plus courte que les 44 jours nĂ©cessaires Ă  l'Ă©limination de la moitiĂ© d'une dose inoculĂ©e ou ingĂ©rĂ©e de mĂ©thylmercure[86].

En , un article paru dans The Journal of Applied Toxicology, aborde de nouveau la toxicitĂ© comparĂ©e de l'Ă©thylmercure et du mĂ©thylmercure. Ses conclusions, si elles devaient ĂȘtre confirmĂ©es par d'autres Ă©tudes, rendraient nĂ©cessaire une modification de l'apprĂ©ciation du risque[87].

Allergies

Du thiomersal est utilisé dans certains patchs de test de détection d'allergie utilisés chez des patients présentant des dermatites, conjonctivites ou d'autres types ou risques de réactions allergiques.

Selon une étude norvégienne de 2007, 1,9 % des adultes présentaient une réaction positive aux tests épicutanés au thiomersal[88], mais une prévalence plus importante (jusqu'à 6,6 %) de l'allergie de contact au thiomersal a été observée dans la population allemande testée[89]. Au milieu des années 2000, le nombre d'allergies déclarées au thiomersal a baissé au Danemark, en raison de son exclusion de vaccins délivrés dans ce pays selon plusieurs auteurs[90].

Selon certains auteurs, des patients chez lesquels le thiomersal provoque une allergie cutanée peuvent néanmoins recevoir une vaccination intramusculaire plutÎt que sous-cutanée[89] - [91].

Une allergie de contact au thiomersal peut aussi bien ĂȘtre due au groupe acide thiosalicylique (apparentĂ© Ă  un produit de photosensibilisation du piroxicam) qu'Ă  la composante mercurielle.

Risques sanitaires

Les producteurs de vaccins ont utilisé du thiomersal comme agent conservateur dans les vaccins à partir des années 1930.

À la fin des annĂ©es 1990, des prĂ©occupations sont apparues concernant la possibilitĂ© d'effets secondaires graves. L'OMS[4], la FDA[6] et l'Afssaps[8] ont tous publiĂ© des rapports rĂ©affirmant l'absence de preuves de la toxicitĂ© des vaccins contenant du thiomersal.

En 1999 aux États-Unis (Ă  la suite d'une enquĂȘte de la FDA relative Ă  la quantitĂ© de mercure dans les aliments), les services de la santĂ© publique amĂ©ricains ont recommandĂ© de limiter ou supprimer les dĂ©rivĂ©s mercuriels des vaccins. Dans le mĂȘme temps une polĂ©mique se dĂ©veloppait sur les impacts du mercure perdu par les amalgames dentaires, et des Ă©tudes montraient que des quantitĂ©s significatives de mercure Ă©taient absorbĂ©es via certains aliments (sous forme de mĂ©thylmercure dans les poissons notamment), incitant diverses autoritĂ©s du domaine santĂ©-environnement Ă  encourager la prudence alimentaire, pour les femmes enceintes ou en Ăąge de faire des enfants notamment. L'association de ces Ă©vĂ©nements a provoquĂ© une rĂ©action dans une partie de la population, allant jusqu'Ă  la crĂ©ation d'associations anti-mercure.

Dans le documentaire Silence, on vaccine, produit par l'Office national du film canadien et réalisé par Lina B. Moreco, deux chercheurs expliquent les résultats de leurs études à propos des risques liés à la présence de mercure dans les vaccins[92] - [93] - [94].

Procédé de production

Le Thiomersal est préparé par réaction entre le chlorure d'éthylmercure et l'acide Thiosalicylique.

En 2005, un article relevait dans les effluents des usines pharmaceutiques, des taux de thiomersal supérieurs aux normes européennes pour les rejets de mercure[95].

Sulfo-merthiolate

En 1939, H.M. Powell and W.A. Jamieson, publient un article dans les comptes rendus de l’Indiana Academy of Science (en) sur les propriĂ©tĂ©s germicides du Sulfo-Merthiolate aujourd'hui dĂ©signĂ© comme Timerfonate/Thimerfonate/Timerfon (utilisĂ© dans les annĂ©es 1940-1950 comme dĂ©sinfectant des Ɠufs de poissons, notamment de truites d'Ă©levage).

Le Timerfonate / Thimerfonate, C9H9HgNaO3S2, est utilisé dans les vaccins vétérinaires[34] mais aussi humains[96].

Notes et références

  1. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. EntrĂ©e « Merthiolate Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 28 novembre 2008 (JavaScript nĂ©cessaire)
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  8. Le thiomersal sur www.afssaps.fr, le site de l'Afssaps, oct 2009.
  9. http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-Points-presse/THIOMERSAL/%28language%29/fre-FR
  10. On trouve ainsi (en anglais) : Aeroaid ;Curativ;Ethyl (2-mercaptobenzoato-S) mercury sodium salt;[(o-carboxyphenyl)thio] Ethylmercury sodium salt;o-(Ethylmercurithio)benzoic acid sodium salt;Elcide 75;Elicide;Estivin;Ethylmercurithiosalicyclic acid, sodium salt;Ethylmercurithiosalicylate sodium;Ethylmercurithiosalicylate sodium salt;Mercurothiolate;Mercurate(1-), {ethyl[o-mercaptobenzoato(2-)]-,} sodium;Mercurate(1-), {ethyl[2-mercaptobenzoato(2-)-O,S]-,} sodium;Mercurochrome;Mercural;Mercury, ethyl(hydrogen o-mercaptobenzoato)-, sodium salt;Mercury, ethyl(2-mercaptobenzoato-S)- sodium salt;Mercury {[(ocarboxyphenyl)thio]ethyl}-sodium salt;Merphol;Merseptyl (VAN);Merthiolate;Merthiolate salt;Merthiolate sodium;Merzonin sodium;Merzonin, sodium salt Nosemack;Sodium ethylmercurithiosalicylate:Mercurothiolate;Mertorgan;Merfamin;Septicol;SET;Sodium ethylmercuric thiosalicylate;Sodium ethylmercurithiosalicylate;Sodium merthiolate;Sodium o-(ethylmercurithio)benzoate;Sodium salt of 2-(carboxyphenyl)thioethylmercury;Sodium 2-(ethylmercurithio)benzoate;Thimerosal;Thimerosal solution;Thimerosalate;Thimerosol;Thimerosol solution;Thimersalate;Thiomerosal;Thiomersalat;Thiomersalate;Thiomersalate;Thiomersal;Thiomersalan;Vitasepto. La FDA référence les sociétés productrices de produits contenant du thimerosal : http://www.fda.gov/RegulatoryInformation/Legislation/FederalFoodDrugandCosmeticActFDCAct/SignificantAmendmentstotheFDCAct/FDAMA/ucm100218.htm
  11. US patent 1 672 615 (M. S. Kharasch; 1928; appl. 1927); Kharasch dĂ©crit sa dĂ©couverte dans Alkyl Mercuric Sulphur Compound and Process of Producing It. Kharasch dĂ©posera deux autres brevets Kharasch, U.S. patent 1,862,896 (1932) [Morris S. Kharasch of Chicago, Illinois, Applied for Patent for “Stabilized Bactericide and Process of Stabilizing it” on 22 August 1931, Serial No. 558,830. Patent 1,862,896 was issued on 14 June 1932] Kharasch, U.S. patent 2,012,820 (1935) [Morris S. Kharasch of Chicago, Illinois, assigner to Eli Lilly and Company, Indianapolis, Indiana, a Cooperation of Indiana, Applied for Patent for “Stabilized Organo-Mercuri-Sulphur Compounds” on 17 February 1934, Serial No. 711-822. Patent 2,012,820 was issued on 27 August 1935
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  19. http://www.acmt.net/cgi/page.cgi?aid=13&_id=52&zine=show ; pour décrire cette "non-procédure", on utilise le terme "Clause de grand-pÚre"
  20. J. H. M. AXTON, "Six cases of poisoning after a parenteral organic mercurial compound (Merthiolate)", in Postgradcuate Medical Journal (July 1972) 48, 417-421.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2495252/pdf/postmedj00331-0029.pdf
  21. http://www.fshs.org/Proceedings/Password%20Protected/1958%20Vol.%2071/413-416%20%28MAGIE%29.pdf Des fongicides Ă  base de thiomersal sous forme de poudre existaient avant l'introduction de l'Elcide cf. http://www.fshs.org/proceedings/password%20protected/1958%20vol.%2071/416-419%20%28miller%29.pdf . À la suite notamment des travaux de Riehm, Bayer commercialisa dĂšs 1915 un fongicide Ă  base de mercure pour le traitement des semences contre la carie du blĂ© ; Ă  la suite de la victoire des AlliĂ©s, les anciens brevets allemands ne furent plus opposables ; dans l'entre-deux-guerres, de multiples produits furent commercialisĂ©s pour le traitement de diffĂ©rentes maladies des plantes : Dupont de Nemours dĂ©veloppe le Ceresan, composĂ© de phĂ©nylmercure, vers 1929, et Bayer commercialise aux États-Unis en 1933 le New Improved Ceresan, Ă  base d'Ă©thylmercure, le produit de mĂ©tabolisation du thiomersal (cf. Elmer Ralph De Ong, "Insect, fungus, and weed control", Chemical Pub. Co., 1953 et https://archive.org/stream/advanceofthefung031917mbp/advanceofthefung031917mbp_djvu.txt)
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  27. En 1980, des chercheurs finlandais demandent que le thiomersal soit retiré des vaccins afin d'éviter des cas d'hypersensibilité induits. Förström L, Hannuksela M, Kousa M, Lehmuskallio E, Merthiolate hypersensitivity and vaccination, Contact Dermatitis (de). 1980 Jun;6(4):241-5. cf. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6447032?dopt=Abstract
  28. En 1988, toujours afin d'éviter des cas d'hypersensibilité induits, des chercheurs britanniques souhaitent le remplacement du thiomersal Cox NH, Forsyth A. « Thiomersal allergy and vaccination reactions ». Contact Dermatitis. 1988 Apr;18(4):229-33. cf. afin d'éviter des cas d'hypersensibilité induits.
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  31. En 1985, un article dans Pediatrics (en) affirme que le thiomersal n'empĂȘche pas la contamination rapide des vaccins multidoses par les bactĂ©ries qui pourraient s'y trouver. Les auteurs constatent cependant qu'il n'existe pas – en 1985 – de substances offrant une meilleure efficacitĂ© avec une sĂ©curitĂ© comparable. Stetler HC, Garbe PL, Dwyer DM, Facklam RR, Orenstein WA, West GR, Dudley KJ, Bloch AB., Outbreaks of group A streptococcal abscesses following diphtheria-tetanus toxoid-pertussis vaccination, Pediatrics (en). 1985 Feb;75(2):299-303. Cf. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3881728
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  35. Ce reprĂ©sentant dĂ©mocrate comptait dans sa circonscription Ă©lectorale des villes de pĂȘcheurs ; il Ă©tait ainsi particuliĂšrement sensible au risque reprĂ©sentĂ© par l'ingestion de mercure via la consommation de poisson
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  41. http://www.fda.gov/downloads/Drugs/DevelopmentApprovalProcess/DevelopmentResources/Over-the-CounterOTCDrugs/StatusofOTCRulemakings/ucm079346.pdf
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