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Staphylococcus

Staphylococcus (les staphylocoques) est un genre de bactéries coques à Gram positif et catalase positive, et coagulase positive pour Staphylococcus aureus, Staphylococcus intermedius, Staphylococcus pseudintermedius, Staphylococcus delphini et certains Staphylococcus schleiferi, négative pour les autres.

Staphylococcus
Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie au microscope optique de Staphylocoques colorés en Gram

Genre

Staphylococcus
Rosenbach, 1884

Une vingtaine d'espèces de staphylocoques sont actuellement identifiées, dont l'espèce principale : Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections humaines et animales.

Écologie et habitat

Ubiquitaires, les staphylocoques sont présents sur de nombreux sites. Ils sont capables de vivre :

L'Homme est le réservoir de plusieurs espèces de staphylocoques :

  • Staphylococcus aureus (ou staphylocoque dorĂ©) est retrouvĂ© chez 15 Ă  30 % des individus sains (50 % si l'on compte les porteurs occasionnels) au niveau des fosses nasales et de la gorge, il est Ă©galement prĂ©sent (en plus faibles quantitĂ©s) dans le tube digestif et au niveau du pĂ©rinĂ©e. Ă€ partir du rhinopharynx, la bactĂ©rie est dissĂ©minĂ©e sur la peau (mains et visage) par aĂ©rosols et est souvent prĂ©sente sur les vĂŞtements et dans les squames (qui font partie de la poussière de tout local habitĂ©). Comme les staphylocoques rĂ©sistent bien Ă  la dessiccation, la transmission peut ĂŞtre non seulement directe (surtout mains du personnel soignant dans les hĂ´pitaux), mais aussi indirecte par les objets et poussières ;
  • Staphylococcus capitis est prĂ©sent au niveau du cuir chevelu ;
  • Staphylococcus epidermidis (ou staphylococcus albus = staphylocoque blanc) est prĂ©sent sur la peau (en beaucoup plus grande quantitĂ© que Staphylococcus aureus). Le Staphylococcus epidermidis est un commensal de la peau chez pratiquement 100 % des humains ; ses propriĂ©tĂ©s lipolytiques lui permettent de prospĂ©rer dans le sĂ©bum. Il est normalement inoffensif, mais il provoque d'authentiques infections comme des infections dermatologiques et des infections nasales comme des sinusites ou encore des infections urinaires chez la femme et plus rarement chez l'homme. Il se rencontre parfois dans des septicĂ©mies chez des individus dĂ©bilitĂ©s (surtout porteurs de prothèses cardiaques : comme pour tous les germes, la prĂ©sence d'un corps Ă©tranger en facilite l'implantation) ;
  • Staphylococcus auricularis est retrouvĂ© autour et dans le conduit auditif externe ;
  • Staphylococcus lugdunensis (en) (ou staphylocoque de Lyon[1]) dans les cavitĂ©s nasales et qui produit la lugdunine, antibiotique naturel qui serait efficace contre des bactĂ©ries multirĂ©sistantes.

Les animaux hébergent des espèces de staphylocoques qui ne sont pas tout le temps retrouvées chez l'Homme :

  • Staphylococcus hyicus est prĂ©sent chez les animaux de fermes et Staphylococcus pseudintermedius chez les chiens et les chevaux…

Pouvoir pathogène

L'espèce la plus pathogène de la famille des staphylocoques est Staphylococcus aureus. En effet, il peut être responsable de plusieurs infections.

La plupart des autres espèces de staphylocoques ne sont pas pathogènes.

Cependant certaines espèces commensales sont dites pathogènes opportunistes, elles peuvent entraîner des infections dans des conditions particulières :

Du point de vue épidémiologie, le caractère ubiquitaire des staphylocoques, leur relativement bonne résistance aux mécanismes d'épuration naturels (oxydation, dessiccation), leur grande capacité à donner des mutants résistants aux antibiotiques, expliquent le maintien — voire l'augmentation — de la fréquence des infections staphylococciques. Ceci est particulièrement net en milieu hospitalier, où ces germes trouvent en outre un rassemblement de patients leur assurant un excellent terrain de développement. Ils partagent avec les bacilles pyocyaniques le premier rôle dans les infections nosocomiales.

Propriétés bactériologiques

Morphologie

Les staphylocoques sont des coques gram positifs arrondis, en amas rĂ©guliers ou par deux, de 0,7 Ă  1 Âµm de diamètre (les S. blancs sont souvent un peu plus volumineux que les S. dorĂ©s), immobiles, dĂ©pourvus de spores, prĂ©sentent une capsules. Ils apparaissent le plus souvent en amas dits en grappes de raisin. Les amas sont particulièrement nets dans des prĂ©parations faites Ă  partir de cultures sur milieux solides. Dans des cultures liquides et produits pathologiques, les amas sont beaucoup plus petits (3 Ă  4 Ă©lĂ©ments — ou mĂŞme formes isolĂ©es ou en paires = diplocoques).

Culture

Les staphylocoques poussent aisĂ©ment sur les milieux usuels, donnant un trouble uniforme en milieux liquides et, sur gĂ©lose, des colonies rondes, lisses, blanches (S. blancs ou S. albus) ou dorĂ©es (S. dorĂ©s ou S. aureus), opaques, atteignant 2 Ă  3 mm de diamètre (ou un enduit confluent si l'ensemencement est massif). Ils sont catalase positifs et oxydase nĂ©gatifs, aĂ©robies - anaĂ©robies facultatifs, fermentant le glucose sans gaz. Outre la couleur des colonies, qui n'est souvent pas assez tranchĂ©e, les staphylocoques potentiellement pathogènes se distinguent des commensaux par les caractères suivants :

Certaines de ces propriétés sont mises à profit dans les préparations de milieux sélectifs permettant l'isolement à partir de produits polycontaminés. Le milieu de Chapman, par exemple, inhibe le développement de nombreux contaminants par sa teneur en NaCl (7,5 %) et permet de reconnaître les colonies de staphylocoques dorés par la fermentation du mannitol. Le milieu de Baird et Parker contient notamment du tellurite (la réduction de ce sel par le S. doré donne aux colonies une coloration noire).

Milieux d'isolement utilisés

Caractéristiques de culture

Les cultures se développent dès 24 heures et résistent au vieillissement et à la diminution de l'activité de l'eau (ou activity of water aw) pendant plusieurs mois.

  • Aspect en bouillon : trouble homogène le long du tube.
  • Aspect sur gĂ©lose ordinaire : en aĂ©robiose, colonies assez grandes d'environ mm de diamètre, rondes, rĂ©gulières, bombĂ©es, lisses et brillantes : de type Smooth. Elles sont aussi crème ou pigmentĂ©es en jaune (suspicions de staphylococcus aureus si jaune-or).

Remarque : l'aspect des colonies peut varier et devenir de type Rough si les colonies sont trop anciennes : colonies mates, peu bombées, légèrement irrégulières et d'aspect sèches.

  • Aspect sur gĂ©lose Baird Parker : en aĂ©robiose, colonies noires de mm environ, (avec une zone claire de mm de diamètre et un prĂ©cipitĂ© dans la zone claire pour les staphylococcus aureus)
  • Milieu sĂ©lectif de Chapman : mĂ©lange contenant du NaCl, du mannitol et du rouge de phĂ©nol (pour staphylococus aureus)

Caractéristiques biochimiques

L'activité métabolique des staphylocoques est relativement bien marquée. Ils possèdent de nombreuses enzymes capables de catalyser de nombreux substrats. Ces enzymes varient d'une espèce à une autre.

  • Cependant, tous les staphylocoques ont les caractĂ©ristiques suivantes :
    • prĂ©sence d'une catalase qui dĂ©compose l'eau oxygĂ©nĂ©e, contrairement aux streptocoques qui ne possèdent pas de catalase ;
    • absence d'une oxydase ;
    • fermentation du glucose sans production de gaz.

Coagulase

C'est généralement la principale (souvent la seule) substance recherchée pour établir la nature « aureus » d'un staphylocoque. Il existe, en réalité, deux coagulases généralement associées : la coagulase liée ou clumping factor qui provoque la formation de grumeaux lorsqu'on émulsionne une culture de staphylocoques dans une goutte de plasma sanguin sur lame et la coagulase sécrétée qui provoque l'apparition d'un caillot lorsqu'on cultive le staphylocoque dans un milieu additionné de plasma (dilué à 1/4).

Ces coagulases semblent bien jouer un rôle dans la pathogénie des infections in vivo : elles permettent en effet au staphylocoque qui ne possède normalement pas de capsule, de s'en procurer une en coagulant autour de lui le plasma ou les humeurs intercellulaires.

HĂ©molysines et leucocidine

La plus importante est l'hémolysine alpha qui lyse, in vitro, les hématies de lapin. Elle est caractéristique des S. dorés d'origine humaine.

In vivo, elle détruit les membranes cellulaires, provoquant des nécroses (nécrotoxine) et peut même être létale (danger des solutions injectables contaminées par des staphylocoques !).

Les hémolysines bêta (agissant sur les hématies de mouton) et gamma (agissant sur les hématies humaines) sont inconstantes et se trouvent parfois aussi chez le S. albus.

La leucocidine de Panton-Valentine lyse les neutrophiles, les monocytes et les macrophages.

Entérotoxine

Sécrétée par certaines souches, l'entérotoxine joue un rôle dans 2 maladies intestinales d'origine staphylococcique. D'abord une intoxication alimentaire due à l'accumulation de cette entérotoxine par le développement d'une souche productrice dans un aliment fait à l'avance, ayant séjourné un certain temps à une température supérieure à 10 °C. Les aliments le plus souvent en cause sont les desserts à base de laitages et crèmes pâtissières ainsi que diverses sauces : mayonnaise, etc. (Le staphylocoque tolère aussi bien d'assez fortes concentrations de sucre que de NaCl).

Cette entérotoxine est thermostable, elle peut donc rester active dans un aliment réchauffé dont les staphylocoques ont été tués. Elle provoque après une incubation brève : 3 à 6 heures, un état nauséeux, avec vomissements éventuels et diarrhées violentes. Ces troubles, souvent intenses et angoissants, disparaissent sans trace après quelques heures. C'est la plus fréquente et la plus bénigne des intoxications alimentaires d'origine bactérienne.

En revanche, l'entérite fulminante à staphylocoques présente une extrême gravité et une grosse mortalité. Il s'agit cette fois du développement des staphylocoques producteurs d'entérotoxine dans l'intestin même. Normalement, les staphylocoques de passage dans l'intestin ne peuvent s'y implanter ni s'y multiplier, étant inhibés par la flore commensale normale. Mais si celle-ci est éliminée par des antibiotiques auxquels le staphylocoque résiste, cette implantation devient possible : c'est donc une complication de l'antibiothérapie, survenant principalement en milieu hospitalier, surtout chez des opérés du système digestif dont on a tenté de stériliser le contenu intestinal en vue de l'opération. Il importe dans ces cas d'obtenir un diagnostic rapide et de trouver un produit auquel la souche est encore sensible (par ex. staphylomycine, oxacilline).

La mise en évidence de cette entérotoxine est malaisée. Les anticorps pour mise en évidence immunologique ne sont guère disponibles (il y a d'ailleurs plusieurs types antigéniques). En dehors de l'Homme, seuls certains singes et le petit chat de 2 à 8 semaines sont sensibles.

Antigènes

La paroi des staphylocoques contient 2 antigènes principaux :

  1. Une protéine A vis-à-vis de laquelle tout le monde a des anticorps ;
  2. L'acide téichoïque, à base de polyribitol chez S. aureus et de polyglycérol chez S. albus. Cet acide teichoique est très résistant au lysozyme et aux enzymes des globules blancs.

Il existe de nombreuses variétés antigéniques mais le typage des staphylocoques par l'étude de ces variétés (sérotypie) n'est guère entré dans la pratique.

En revanche, la lysotypie peut rendre de grands services en épidémiologie. Cette méthode permet aussi de déterminer si plusieurs cas dans un service sont dus à une même souche et de rechercher quels membres du personnel soignant sont porteurs de cette souche.

MĂ©thodes de diagnostic

Examen microscopique

Cet examen donne une première orientation et permet de déterminer si la flore est abondante ou non, pure ou mixte.

Culture

La culture permet de déterminer si c'est un S. aureus ou albus (test de coagulase). L'antibiogramme est généralement nécessaire vu les sensibilités très variables. Addition de pénicillinase au milieu si le produit provient d'un malade en traitement.

SĂ©rologie

La sérologie est peu utilisée. Outre les antigènes de paroi cités plus haut, les diverses toxines pourraient faire l'objet de réactions Ag.-Ac. Mais on ne constate guère de variations notables entre les taux d'Ac. des individus sains, malades ou convalescents. On recherche parfois le taux des antistaphylolysines en fonction du diagnostic d'ostéomyélite.

Prophylaxie, immunité et traitement

En général

  • Mesures d'hygiène gĂ©nĂ©rale.
  • Nettoyage et dĂ©sinfection des plaies.
  • DĂ©barrasser les malades et leur entourage des germes portĂ©s dans le nez (pommades Ă  base de nĂ©omycine, bacitracine, chlorhexidine, etc.)
  • En rapport avec l'entĂ©rotoxine : attention particulière aux infections superficielles chez les cuisiniers ; rĂ©frigĂ©ration des aliments faits Ă  l'avance.

En milieu hospitalier

  • Renforcement des mĂŞmes mesures (asepsie, lutte contre les poussières, lampes Ă  UV dans certains locaux, ventilation, etc.)
  • S'il y a des cas d'infection dans un service, on procèdera Ă  la dĂ©tection des porteurs de souches dangereuses (lysotypes 80 - 81 du groupe III), polyrĂ©sistantes et leur Ă©limination jusqu'Ă  ce qu'ils en soient dĂ©barrassĂ©s.
  • Ensemencement Ă©ventuel avec une souche peu virulente qui, par interfĂ©rence, entraverait la colonisation par les souches dangereuses.
  • Politique d'emploi des antibiotiques tenant compte que, dès qu'un antibiotique est largement utilisĂ© dans une communautĂ©, des souches rĂ©sistantes apparaissent. On devrait donc n'employer que deux ou trois produits dans tout l'hĂ´pital et en changer tous les quatre Ă  six mois. De toute façon, il faut maintenir en rĂ©serve deux ou trois produits sĂ»rs Ă  n'employer que dans les cas graves et urgents.
  • Isolement des malades contagieux et de ceux dont la sensibilitĂ© est accrue (immunosuppression, diabète, brĂ»lĂ©s graves).
  • Surveillance de ces mesures et de la frĂ©quence des contaminations par un « Ă©pidĂ©miologiste d'hĂ´pital ».

Immunité

Le rôle des anticorps est discuté : si d'une part, on ne constate guère de concordance entre leur taux et la résistance aux infections staphylococciques, celles-ci sont, d'autre part, beaucoup plus fréquentes chez les patients atteints de hypo-gammaglobulinémie. Il est vraisemblable que la résistance résulte de l'interaction de mécanismes sériques et cellulaires.

L'efficacité de la vaccinothérapie est également discutée : mais on constate souvent l'interruption d'une succession de furoncles par l'application de cette vaccination (de préférence avec un autovaccin, vu la multiplicité des souches.

Traitement

  • PĂ©nicillines :
    • PĂ©nicilline G : environ 50 % des souches « sauvages » sont encore sensibles mais les souches d'hĂ´pitaux sont rĂ©gulièrement rĂ©sistantes.
    • PĂ©nicillines rĂ©sistantes Ă  la pĂ©nicillinase (mĂ©thicilline, oxacilline, etc.) et cĂ©phalosporines: les souches « sauvages » sont gĂ©nĂ©ralement sensibles, les souches d'hĂ´pitaux prĂ©sentent des frĂ©quences de rĂ©sistance variables en fonction de la frĂ©quence de leur emploi.
  • Macrolides, tĂ©tracyclines : les souches « sauvages » sont gĂ©nĂ©ralement sensibles mais les souches d'hĂ´pitaux sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©sistantes.
  • Antibiotiques dits de rĂ©serve, gĂ©nĂ©ralement peu de rĂ©sistance : staphylomycine, pristinamycine, nĂ©omycine, kanamycine, vancomycine, ristocĂ©tine, acide fusidique, teicoplanine, linĂ©zolide.
  • BactĂ©riophagiques : traitement Ă  base de virus attaquant les bactĂ©ries et dĂ©couvert par le Français FĂ©lix d'HĂ©relle. La phagothĂ©rapie est toujours employĂ©e et dĂ©veloppĂ©e dans les pays de l'ancienne Union soviĂ©tique. Dans les pays occidentaux, des patients victimes d'infection par S. aureus multi-rĂ©sistantes se regroupent pour faciliter l'accès aux traitements bactĂ©riophagiques Ă©trangers[2] - [3] - [4] - [5]. Elle fait l'objet de recherches Ă  l'Institut Pasteur[6] mais son utilisation demeure soumise Ă  ATUn par l'ANSM[7].

Taxonomie

Étymologie

L'Ă©tymologie du genre Staphylococcus est la suivante : Sta.phy.lo.coc.cus Gr. fem. n. staphylĂŞ, grappe de raisins; N.L. masc. n. coccus, coco; de Gr. masc. n. kokkos, grain, semence; N.L. masc. n. Staphylococcus, une sorte de grappe de grains[8].

Espèces du genre Staphylococcus

Selon la LPSN[8], en décembre 2022, le genre Staphylococcus compte 63 espèces officiellement reconnues :

  • Staphylococcus aureus Rosenbach 1884 : espèce type de description du genre
    • Staphylococcus aureus subsp. aureus (Rosenbach 1884) De La Fuente et al. 1985
    • Staphylococcus aureus subsp. anaerobius De La Fuente et al. 1985
  • Staphylococcus agnetis Taponen et al. 2012
  • Staphylococcus argensis HeĂź & Gallert 2015
  • Staphylococcus argenteus Tong et al. 2015
  • Staphylococcus arlettae Schleifer et al. 1985
  • Staphylococcus auricularis Kloos & Schleifer 1983
  • Staphylococcus borealis Pain et al. 2020
  • Staphylococcus caeli McFayden et al. 2019
  • Staphylococcus caledonicus Newstead et al. 2021
  • Staphylococcus canis Newstead et al. 2021
  • Staphylococcus capitis Kloos & Schleifer 1975
    • Staphylococcus capitis subsp. capitis (Kloos & Schleifer 1975) Bannerman & Kloos 1991
    • Staphylococcus capitis subsp. urealyticus corrig. Bannerman & Kloos 1991
  • Staphylococcus caprae Devriese et al. 1983
  • Staphylococcus carnosus Schleifer & Fischer 1982
    • Staphylococcus carnosus subsp. carnosus (Schleifer & Fischer 1982) Probst et al. 1998
    • Staphylococcus carnosus subsp. utilis Probst et al. 1998
  • Staphylococcus casei (Place et al. 2003) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. succinus subsp. casei
  • Staphylococcus chromogenes (Devriese et al. 1978) Hájek et al. 1987 : reclassement de S. hyicus subsp. chromogenes
  • Staphylococcus coagulans (Igimi et al 1990) Madhaiyan et al. 2020
  • Staphylococcus cohnii Schleifer & Kloos 1975 : reclassement de S. cohnii subsp. cohnii
  • Staphylococcus condimenti Probst et al. 1998
  • Staphylococcus cornubiensis Murray et al. 2018
  • Staphylococcus croceilyticus (PantĹŻÄŤek et al. 2013) Madhaiyan et al. 2020
  • Staphylococcus debuckii Naushad et al. 2019
  • Staphylococcus delphini Varaldo et al. 1988
  • Staphylococcus devriesei SuprĂ© et al. 2010
  • Staphylococcus durrellii Fountain et al. 2021
  • Staphylococcus edaphicus PantĹŻÄŤek et al. 2018
  • Staphylococcus epidermidis (Winslow & Winslow 1908) Evans 1916
  • Staphylococcus equorum Schleifer et al. 1985
    • Staphylococcus equorum subsp. equorum (Schleifer et al. 1985) Place et al. 2003
    • Staphylococcus equorum subsp. linens Place et al. 2003
  • Staphylococcus felis Igimi et al. 1989
  • Staphylococcus gallinarum Devriese et al. 1983
  • Staphylococcus haemolyticus Schleifer & Kloos 1975
  • Staphylococcus hominis Schleifer & Kloos 1975
    • Staphylococcus hominis subsp. hominis (Kloos & Schleifer 1975) Kloos et al. 1998
    • Staphylococcus hominis subsp. novobiosepticus Kloos et al. 1998
  • Staphylococcus hyicus (Sompolinsky 1953) Devriese et al. 1978 : reclassement de S. hyicus subsp. hyicus
  • Staphylococcus intermedius Hájek et al. 1976
  • Staphylococcus kloosii Schleifer et al. 1985
  • Staphylococcus lloydii Fountain et al. 2021
  • Staphylococcus lugdunensi Freney et al. 1988
  • Staphylococcus lutrae Foster et al. 1997
  • Staphylococcus massiliensis Al Masalma et al. 2010
  • Staphylococcus microti Nováková et al. 2010
  • Staphylococcus muscae Hájek et al. 1992
  • Staphylococcus nepalensis Spergser et al. 2003
  • Staphylococcus pasteuri Chesneau et al. 1993
  • Staphylococcus petrasii PantĹŻÄŤek et al. 2013
    • Staphylococcus petrasii subsp. petrasii PantĹŻÄŤek et al. 2013 : reclassement de S. petrasii
    • Staphylococcus petrasii subsp. jettensis (De Bel et al. 2013) De Bel et al. 2014 : reclassement de S. jettensis
  • Staphylococcus pettenkoferi TrĂĽlzsch et al. 2007 après avoir Ă©tĂ© publiĂ© de manière non valide en 2002
  • Staphylococcus piscifermentans Tanasupawat et al. 1992
  • Staphylococcus pragensis (Ĺ vec et al. 2015) Madhaiyan et al. 2020
  • Staphylococcus pseudintermedius Devriese et al. 2005
  • Staphylococcus pseudoxylosus McFayden et al. 2019
  • Staphylococcus ratti KovaĹ™ovic et al. 2022
  • Staphylococcus rostri Riesen & Perreten 2010
  • Staphylococcus roterodami Schutte et al. 2021
  • Staphylococcus saccharolyticus (Foubert & Douglas 1948) Kilpper-Bälz & Schleifer 1984
  • Staphylococcus saprophyticus (Fairbrother 1940) Shaw et al. 1951
    • Staphylococcus saprophyticus subsp. bovis Hájek et al. 1996
    • Staphylococcus saprophyticus subsp. saprophyticus (Fairbrother 1940) Hájek et al. 1996
  • Staphylococcus schleiferi Freney et al. 1988
    • Staphylococcus schleiferi subsp. schleiferi (Freney et al. 1988) Igimi et al. 1990
    • Staphylococcus schleiferi subsp. coagulans Igimi et al. 1990
  • Staphylococcus schweitzeri Tong et al. 2015
  • Staphylococcus simiae PantĹŻÄŤek et al. 2005
  • Staphylococcus simulans Kloos & Schleifer 1975
  • Staphylococcus singaporensis Chew et al. 2021
  • Staphylococcus succinus Lambert et al. 1998 : reclassement de S. succinus subsp. succinus
  • Staphylococcus taiwanensis Lin et al. 2022
  • Staphylococcus ureilyticus corrig. (Kloos & Wolfshohl 1991) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. cohnii subsp. ureilyticus et renommage de Staphylococcus urealyticus
  • Staphylococcus warneri Kloos & Schleifer 1975
  • Staphylococcus xylosus Schleifer & Kloos 1975.

Anciennes espèces reclassées

Certaines espèces autrefois comptées parmi les Staphylocoques ont été déplacées vers d'autres genres, notamment le genre Mammalicoccus créé en 2020 mais aussi dans les genres Peptoniphilus, Rhodococcus, Streptococcus et Veillonella

  • Macrococcus caseolyticus (Schleifer et al. 1982) Kloos et al. 1998 : reclassement de S. caseolyticus
  • Mammalicoccus fleurettii (Vernozy-Rozand et al. 2000) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. fleurettii
  • Mammalicoccus lentus (Kloos et al. 1976) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de Staphylococcus lentus
  • Mammalicoccus sciuri (Kloos et al. 1976) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. sciuri
  • Mammalicoccus stepanovicii (Hauschild et al. 2012) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. stepanovicii
  • Mammalicoccus vitulinus (Webster et al. 1994) Madhaiyan et al. 2020 : reclassement de S. vitulinus et de S. pulvereri.
  • Peptoniphilus asaccharolyticus (Distaso 1912) Ezaki et al. 2001 : reclassement de l'espèce Staphylococcus asaccharolyticus publiĂ©e de manière non valide.
  • Rhodococcus rhodochrous (Zopf 1891) Tsukamura 1974 : reclassement de l'espèce Staphylococcus rhodochrous publiĂ©e de manière non valide.
  • Streptococcus pneumoniae (Klein 1884) Chester 1901 : reclassement de l'espèce Staphylococcus pneumoniae (Klein 1884) Cole et Pung 1977 publiĂ©e de manière non valide.
  • Veillonella parvula (Veillon and Zuber 1898) PrĂ©vot 1933 : reclassement de l'espèce Staphylococcus parvulus

Espèce non valides

Des espèces ont été publiées de manière non valide et ne sont donc pas reconnues par l'ICSP.

  • Staphylococcus albus Rosenbach 1884
  • Staphylococcus faecalis Aguwa et Lawal 1988
  • Staphylococcus leei Jin et al. 2004
  • Staphylococcus pseudolugdunensis Tang et al. 2008
  • Staphylococcus shinii Cho et al. 2022
  • Staphylococcus staphylolyticus Iversen et Grov 1973
  • Staphylococcus ursi Perreten et al. 2020
  • Staphylococcus vitulus renommĂ©e en Staphylococcus vitulinus

Notes et références

  1. Espèce décrite et isolée à Lyon en 1988. cf. F. Lecuire, D. Gontier, J. Carrere, M. Basso, I. Benareau, J. Rubini, « Infections à Staphylocoque lugdunensis sur prothèses articulaires: À propos de 7 cas », Revue de chirurgie orthopédique et réparatrice de l'appareil moteur, vol. 93, no 1,‎ , p. 88
  2. « AVIBEP - Association pour la Phagothérapie », sur AVIBEP - Phagothérapie (consulté le )
  3. « Phages-Sans-Frontières – Ensemble nous pouvons tenter de changer le destin ! », sur phages-sans-frontieres.com (consulté le )
  4. « Association PHAG ESPOIRS », sur Association PHAG ESPOIRS (consulté le )
  5. « EuroPhages - Sauver les vies de milliers de Français grâce aux bactériophagiques », sur EuroPhages (consulté le )
  6. « Interactions Bactériophages Bactéries chez l’Animal », sur pasteur.fr
  7. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, « Compte rendu de séance du CSST Phagothérapie en date du 24 mars 2016 » [PDF], sur ansm.sante.fr (consulté le )
  8. (en) « Genus Staphylococcus », sur LPSN - List of Prokaryotic names with Standing in Nomencature (consulté le )

Bibliographie

  • Dr Chantal Ruf, Variation de l’activitĂ© bactĂ©ricide en fonction du pH et de l’anaĂ©robiose : Application Ă  la Gentamicine et Ă  la Sosomicne sur Staphylococcus Aureus, Paris V - Descartes, thèse de mĂ©decine, 1976, 37pp.

Voir aussi

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