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Saint-Sauveur (Haute-Garonne)

Saint-Sauveur est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Saint-Sauveur
Saint-Sauveur (Haute-Garonne)
Mairie de Saint-Sauveur
Blason de Saint-Sauveur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes du Frontonnais
Maire
Mandat
Philippe Petit
2020-2026
Code postal 31790
Code commune 31516
Démographie
Gentilé Saint-Salvadoriens
Population
municipale
1 940 hab. (2020 en augmentation de 8,87 % par rapport à 2014)
Densité 276 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 59″ nord, 1° 24′ 05″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 175 m
Superficie 7,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villemur-sur-Tarn
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur
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Saint-Sauveur
Liens
Site web

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou, l'Hers-Mort et par divers autres petits cours d'eau.

    Saint-Sauveur est une commune urbaine qui compte 1 940 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Salvadoriens ou Saint-Salvadoriennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Sauveur de Saint-Sauveur, classée en 1992.

    Géographie

    Localisation

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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Saint-Sauveur se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 15 km de Villemur-sur-Tarn[2], bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cépet (2,5 km), Saint-Jory (2,6 km), Bruguières (2,9 km), Villeneuve-lès-Bouloc (3,1 km), Bouloc (3,5 km), Gratentour (4,0 km), Lespinasse (4,7 km), Castelnau-d'Estrétefonds (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Sauveur fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].

    Saint-Sauveur est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Villeneuve-lès-Bouloc, Bruguières, Castelnau-d'Estrétefonds, Cépet et Saint-Jory.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 704 hectares ; son altitude varie de 112 à 175 mètres[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauveur.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Girou, l'Hers-Mort, le ruisseau de Nalbèze et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens (81) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[9].

    L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 730 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[16] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 13 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,8 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23] - [24] - [25].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [26] - [I 2] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,6 %), zones urbanisées (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), forêts (3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication

    Accès par l'autoroute française A62 sortie Sortie 10.1 (Eurocentre) par l'ancienne route nationale 20.

    Transports

    La ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse depuis Villeneuve-lès-Bouloc et la ligne 351 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Villemur-sur-Tarn.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Sauveur est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Girou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[31] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sauveur.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 647 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 647 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2003, 2006, 2011, 2012, 2015, 2016, 2017 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

    Histoire

    Chondrite EH5 dit de Saint-Sauveur – Muséum de Toulouse

    C’est en pleine période des guerres civiles que les seigneuries de Villaudric et de Saint-Sauveur s’allièrent entre elles, par le mariage de Gui de Babut de « San-Salbadou » avec demoiselle de Séguier de Villaudric, en 1605.

    Soixante ans après, Guillaume Lacger de Babut. et ses trois fils Jacques, Pierre et François furent maintenus dans leur noblesse en vertu du capitoulat de leurs ancêtres, le , par M. de Bezons, intendant de Languedoc. Les Babut, seigneurs de La Pointe, furent également maintenus dans leur noblesse par M. le Pelletier, intendant de Montauban, le et, plus tard, par l’intendant Langeois, le .

    Par la suite, Jean de Babut, ancien capitaine au régiment de l’Angoumois, dénombra ses fiefs le , et Joseph de Babut, seigneur de Roqueserrière, en fit autant pour les siens devant les capitouls de Toulouse, le .

    Le registre de la confrérie de Saint-Guillaume fournit quelques détails sur cette famille seigneuriale. En 1616, Jacquette et Marguerite de Babut sont enrôlées dans la « confrérie de Saint-Guillaume ». En 1669, Mlle de Paucy, femme de Bahut, seigneur de Saint-Sauveur, fait partie de la confrérie et est alliée avec les seigneurs de Paucy de Villaudric.

    En , chute de la météorite de Saint-Sauveur, dans le champ de M. Esculié qui en fit don au Muséum de Toulouse[36].

    Héraldique

    Saint-Sauveur

    Son blasonnement est : D'argent embrassé à senestre de sinople

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[37] - [38].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Frontonnais et du canton de Villemur-sur-Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sauveur faisait partie de l'ex-canton de Fronton).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1983 Albert Angely
    1983 décembre 2004 Pierre Plantade
    19 mars 2005 7 juillet 2006 Jean-Louis Challier
    13 juillet 2006 En cours Philippe Petit PS Président de la Communauté de communes du Frontonnais (2014-2020)
    Président du SCoT Nord Toulousain.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 1 940 habitants[Note 7], en augmentation de 8,87 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    342379412448443436443432420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    424400385368367353368355341
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    319328301230205202209203256
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3095389121 0931 1591 3091 6521 7661 762
    2020 - - - - - - - -
    1 940--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Sauveur fait partie de l'académie de Toulouse.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Frontonnais[43].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 645 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 725 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 890 â‚¬[I 8] (23 140 â‚¬ dans le département[I 9]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]5 %6,3 %8,4 %
    Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 093 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 1 012 emplois en 2018, contre 930 en 2013 et 887 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 781, soit un indicateur de concentration d'emploi de 129,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %[I 14].

    Sur ces 781 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    199 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Sauveur au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble199100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    94,5 %(5,7 %)
    Construction5226,1 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5829,1 %(25,9 %)
    Information et communication63 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance52,5 %(3,8 %)
    Activités immobilières31,5 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3316,6 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2211,1 %(16,6 %)
    Autres activités de services115,5 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (58 sur les 199 entreprises implantées à Saint-Sauveur), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

    • Syngenta France SAS, recherche-développement en biotechnologie (996 739 k€)
    • Transports Locations Courcelle, transports routiers de fret de proximité (47 207 k€)
    • SDTL, transports routiers de fret interurbains (13 625 k€)
    • Cassin TP Voirie Bâtiment Terrassement, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (12 437 k€)
    • Guima Sud Ouest, fabrication de carrosseries et remorques (8 244 k€)

    Avec deux petites zones industrielles, la commune de Saint Sauveur est le troisième pilier économique de la communauté de communes du Frontonnais. En 2014 la commune comptait plus de 200 établissements actif pour, environ, 900 emplois.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations18974
    SAU[Note 12] (ha)36041331598

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 98 ha[47] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'édifice date de 1127. Le comte de Toulouse l'a donné à l'abbaye de Saint-Sernin, qui la comprenait encore dans sa juridiction à la fin du XVIIe siècle. C'est un édifice à nef unique, chevet semi-circulaire, et deux chapelles latérales. Clocher à arcades sur la façade ouest (cinq arcades sur trois niveaux). Les décors intérieurs datent XVIIIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979[48].

    Personnalités liées à la commune

    Charles Mouly y a résidé une dizaine d'années. L'école publique du village a été baptisée à son nom.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Sauveur » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Toulouse » (consulté le ).
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