Puylaurens
Puylaurens [pÉ„iloÊÉÌs] (prononciation locale) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », liĂ© Ă la fois Ă la culture du pastel et Ă lâabondance des productions, et de « grenier Ă blĂ© du Languedoc ».
Puylaurens | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sor et de l'Agout |
Maire Mandat |
Jean-Louis HormiĂšre 2020-2026 |
Code postal | 81700 |
Code commune | 81219 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Puylaurentais |
Population municipale |
3 194 hab. (2020 ) |
Densité | 39 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 34âČ 22âł nord, 2° 00âČ 46âł est |
Altitude | Min. 147 m Max. 372 m |
Superficie | 81,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Pastel |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.puylaurens.fr |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de CaudiĂšs, le ruisseau d'Oulmine et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Puylaurens est une commune rurale qui compte 3 194 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Puylaurentais ou Puylaurentaises.
GĂ©ographie
Localisation
Puylaurens domine de ses 375 m la plaine du Lauragais, aux portes de la montagne Noire. La commune est située à 41 km à l'est de Toulouse et à 25 km à l'ouest de Castres[1]. Vers le nord se trouve la vallée de l'Agout et, vers le sud, la montagne Noire et les Pyrénées.
Tout comme ses communes voisines, notamment sur l'axe Toulouse-Castres, Puylaurens profite de sa position de carrefour entre ces deux villes. La RN 126 permet de rejoindre l'est de la périphérie Toulousaine en moins de 45 minutes. L'étalement urbain s'accélérant, Puylaurens pourrait prochainement devenir une commune de l'aire urbaine de Toulouse, comme Cuq-Toulza et Cambon-lÚs-Lavaur depuis 2010.
Comme ses voisins Saint-Félix-Lauragais, Montgey ou Saint-Julia-de-Gras-Capou (de l'Occitan chapon gras), le village s'est construit sur un puy (puech ou puÚg, en occitan) qui lui donne une situation « aérienne » privilégiée. Depuis 700 ans, Puylaurens a attiré les éleveurs du grand Sud par le commerce du bétail.
Communes limitrophes
Puylaurens est limitrophe de dix-sept autres communes.
Voies de communication et transports
Le village est facilement accessible en voiture par un faisceau de routes (maintenant peu frĂ©quentĂ© avec la rocade et peu de circulation l'Ă©tĂ©) de campagne, hĂ©ritĂ© de l'Ă©poque oĂč les Ă©leveurs et maquignons de la rĂ©gion se retrouvaient sur la grand place, le mercredi matin, pour le marchĂ© au bĂ©tail. Le contournement de Puylaurens, ouvert en 2008, rend au village sa sĂ©rĂ©nitĂ© rurale.
La ligne 760 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Toulouse[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de CaudiÚs, le ruisseau d'Oulmine, Béral d'en Guibaud, la Garenne, le Riafs, Rec de la Ricaudié, Rec d'Engamel, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 107 km de longueur totale[5] - [Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, aprÚs avoir traversé 35 communes[6].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, aprÚs avoir traversé 31 communes[7].
Le ruisseau de Bagas, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Montfa et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 7 communes[8].
Le ruisseau d'en Guibaud, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord-ouest puis vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Saint-Paul-Cap-de-Joux, aprÚs avoir traversé 3 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[15] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 845,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă 39 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[19] Ă 13,8 °C pour 1991-2020[20].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] :
- les « bois et coteaux de Sémalens et butte de Laudrandié » (414 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
- les « bois Grand et bois de Caudeval » (229 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- les « coteaux secs du Travers de Gamanel, du chateau d'Arpelle et de la butte Saint-Loup » (188 ha), couvrant 6 communes du département[27] ;
- les « graviÚres de Caudeval » (68 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] : les « riviÚres Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Puylaurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [30] - [I 1] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (90,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,1 %), forĂȘts (9 %), prairies (6,4 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Puylaurens est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas et le ruisseau d'en Guibaud. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 2013, 2018 et 2020[36] - [33].
Puylaurens est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [37].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 541 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 539 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].
La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[43].
Toponymie
Le nom de la commune en occitan est PuĂšglaurenç (prononcĂ© localement [pÉlljaurens]), ce qui a Ă©tĂ© francisĂ© en Puylaurens. Il est intĂ©ressant de noter qu'en occitan le g ne se prononce pas, mais provoque une gĂ©mination du l qui suit. Le premier Ă©lĂ©ment, puĂšg, provient du latin podium « hauteur, lieu Ă©levĂ© », tandis que le deuxiĂšme laurenç est la forme occitane du prĂ©nom Laurent et fait probablement rĂ©fĂ©rence Ă un ancien notable de la ville.
Histoire
L'Ă©dification du chĂąteau Cap de Castel, dont la fin de construction date de 1258, a Ă©tĂ© confiĂ©e aux corvĂ©es cathares sur ordre de Saint Louis, dont les parents Blanche de Castille et Louis VIII auraient sĂ©journĂ© Ă Puylaurens. Ce bĂątiment de briques inscrit Ă l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques est situĂ© Ă la tĂȘte du village (Lou Cap, en Occitan) et a servi les intĂ©rĂȘts convergents de Rome et de Paris dans la rĂ©pression des Cathares. Deux fonctions parallĂšles, politique et religieuse, lui Ă©taient assignĂ©es : chapelle et prison du village. Il est aujourd'hui intĂ©grĂ© Ă l'hĂŽtel qui porte son nom.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) autorisa trois foires annuelles par an, en confirmant les privilÚges de la ville attribuées par ses prédécesseurs[44].
En 1534 Jehan Baile est capitaine de Puylaurens, aux gages de 48 livres tournois par an. (Cf quittance en parchemin)
De 1660 Ă 1685, l'acadĂ©mie de Puylaurens joue un rĂŽle important dans lâhistoire de lâĂglise rĂ©formĂ©e.
C'est à Puylaurens, en 1792, que le cordonnier Guillaume Lavabre composa la musique La Garisou de Marianno, qui a donné son nom à Marianne, allégorie de la République française[45].
HĂ©raldique et devise
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Les armes de Puylaurens se blasonnent ainsi : D'argent au laurier terrassĂ© de sinople, au chef d'azur chargĂ© de trois fleurs de lys d'or, soutenu d'une divise du mĂȘme. |
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La devise de Puylaurens est « Virescit vulnere virtus » en latin (« la blessure renforce le courage »).
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[50]. En 2020, la commune comptait 3 194 habitants[Note 10], en diminution de 2,32 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 406 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 3 193 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 040 âŹ[I 4] (20 400 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]). 40 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,5 % | 10,2 % | 9,5 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 815 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 9,5 % de chÎmeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 996 emplois en 2018, contre 991 en 2013 et 907 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 10].
Sur ces 1 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 416 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
295 établissements[Note 14] sont implantés à Puylaurens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 295 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 37 | 12,5 % | (13 %) |
Construction | 38 | 12,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 70 | 23,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 8 | 2,7 % | (2,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 9 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 10 | 3,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 39 | 13,2 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 58 | 19,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 26 | 8,8 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (70 sur les 295 entreprises implantées à Puylaurens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
- SA Des Abattoirs Puylaurentais, transformation et conservation de la viande de boucherie (3 228 kâŹ)
- Silastef, supermarchĂ©s (2 484 kâŹ)
- Midi Pyrenees Environnement - Mpe, services d'amĂ©nagement paysager (1 591 kâŹ)
- Eco Invest, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (576 kâŹ)
- Les Circuits De L'aubepine, location et location-bail d'articles de loisirs et de sport (458 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 183 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 140 en 2000 puis Ă 108 en 2010[56] et enfin Ă 94 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[57] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 5 863 ha en 1988 Ă 4 992 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 32 Ă 53 ha[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- ChĂąteau de Puylaurens[58].
- Académie de Puylaurens.
- Ăglise Notre-Dame d'Ardialle.
- Ăglise Notre-Dame de La Barthe.
- Ăglise Saint-Ătienne de Florac.
- Ăglise Saint-Jean de Saint-Jean-de-Tourtray.
- Ăglise Notre-Dame de Sabournac.
- Ăglise Notre-Dame-du-Lac de Puylaurens.
- Ăglise Saint-Loup de Saint-Loup.
- Ăglise Saint-ThĂ©odard de VĂ©nĂšs.
- Temple protestant de Puylaurens. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015[59].
Personnalités liées à la commune
- Antoine de L'Age.
- Marianne : Puylaurens est le berceau occitan de la Marianne républicaine.
- Guillaume Lavabre, cordonnier et poÚte qui a donné nom à Marianne.
- Jean-Pierre-Antoine Rey (1767-1842), général des armées de la République et de l'Empire y est né et décédé.
- Georges FrĂȘche (1938-2010), ancien prĂ©sident du conseil rĂ©gional de Languedoc-Roussillon, ancien dĂ©putĂ© et ancien maire de Montpellier y naquit et y est inhumĂ©.
- Louis FournĂšs (1937-2012), maire durant 18 ans (1983-2001), conseiller gĂ©nĂ©ral du Tarn, fondateur du collĂšge de Puylaurens, crĂ©ateur de « classes vertes », supplĂ©ant du dĂ©putĂ© Charles Pistre, fondateur de l'Ăcole nouvelle La Prairie Ă Toulouse[60].
- Anne Laperrouze (née en 1956), maire de la commune de 2001 à 2018, ancienne députée européenne.
- Suzon de Terson, poétesse de langue française et de langue occitane née dans la commune en 1657.
Vie pratique
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
- Cartes
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